Pourquoi la contraception et l’avortement sont-ils haines du corps ?
Par Peter Kwasniewski — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vera Arsic/Pexel
22 octobre 2018 (LifeSiteNews) — Je lisais un livre très intéressant d’Antoine Arjakovsky sur l’histoire du développement de la notion d’orthodoxie chrétienne et je suis tombé sur une citation de Jérôme Alexandre, un patrologue français, qui m’a fait réfléchir.
La chair, comme le langage, agit comme un signe. Elle est signe d’une réalité que seule la foi peut atteindre. C’est pourquoi la différence substantielle entre l’âme et la chair est tellement importante : l’âme sait que la chair qui y est attachée est autre qu’elle-même, qu’elle ne peut ni en prendre totale possession ni s’en séparer. Elle doit donc se résoudre à lui faire confiance, à la respecter et à l’aimer.
Ma chair fait partie de qui je suis : ce n’est ni un appendice, ni une machine, ni une propriété, mais moi-même. Ma conscience de moi-même n’est pas non plus la même chose que la chair, nous savons qu’il existe une distinction entre la pensée et le corps. Donc, la chair, comme les mots qui sortent de ma bouche, est un signe de moi, de mes intentions et de mes priorités. Les actions que j’entreprends avec, pour et contre elle révèlent ce que je pense et désire. Ce n’est pas seulement en rapport avec ma personne, c’est le premier langage à travers lequel ma personne s’exprime, avant même qu’aucun mot ne soit prononcé.
Lire la suiteLe danger de suicide est plus élevé chez les femmes qui prennent la pilule
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wheeler Cowperthwaite/Flickr
Encore un danger de la pilule contraceptive. Extrait de 20 minutes :
Les femmes qui prennent la pilule courent un risque plus élevé de devenir dépressives et, par conséquent, de s'ôter la vie. C'est le résultat d'une étude danoise [...] Forte de ses constatations, l'Agence européenne des médicaments demande que la notice d'emballage de ce moyen de contraception hormonal soit adaptée afin de mettre en garde contre les risques de dépression et de suicide.
[...]
Quelques informations sur l'étude
L'étude a été réalisée en 2017 par des gynécologues de la clinique universitaire de Copenhague. Les données de près de 500 000 femmes ont été prises en compte. Parmi elles, 69 999 ont tenté de se suicider et 71 se sont suicidées. L'étude a également révélée que le taux de suicide ou de tentative de suicide était presque deux fois plus élevé auprès des femmes qui prennent la pilule.
Effets secondaires de la contraception, les femmes en étaient mal informées
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : paulmaxis/Pixabay
Encore une étude à propos des effets néfastes de la contraception. Extrait de Gènéthique :
Au Royaume-Uni, 75 % des femmes estiment que les effets secondaires de leur contraception ne leur ont pas été expliqués complètement par leur médecin, ni lors de la première prescription, ni lors des rendez-vous suivants, selon une nouvelle étude publiée par le Femedic [...] L’enquête a été réalisée entre octobre 2017 et janvier 2018, sur Internet et via les réseaux sociaux. Elle a rassemblé plus de 1000 réponses.
[...]
- 47 % affirment avoir eu de « graves problèmes » à cause de leur contraception et 16 % se plaignent de ne pas avoir reçu les soins adéquats.
Parmi les effets secondaires dont ces femmes font état figurent les saignements constants, avec anémie, les caillots sanguins, les pensées suicidaires, les migraines, les opérations chirurgicales en lien avec la contraception, la prise de poids, les changements d’humeur, les problèmes psychologiques graves [...]
Plus grave encore, « 25% des femmes ont déclaré se sentir sous la pression de quelqu'un...
La Chambre d'Ohio vote l'interdiction des avortements « à la détection des battements de cœur du fœtus »
Par Newsroom (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
[...Hier] par un vote de 58 à 35, l'Ohio House a adopté un projet de loi sur l'avortement qui, selon le Cincinnati Enquirer, « interdirait effectivement les avortements après les six premières semaines de grossesse d'une femme en pénalisant les médecins qui pratiquent des avortements après avoir détecté le battement cardiaque fœtal ». La majorité républicaine de la Chambre des représentants a adopté le projet de loi en connaissant les risques : Le gouverneur John Kasich, républicain, a opposé son veto à l'ancien projet Heartbeat Bill (projet de loi sur le battement de cœur) qui s'était rendu jusqu'à son bureau. Il pourrait très bien y opposer à nouveau son veto si la loi est représentée avant son départ... ou le Sénat d'Ohio pourrait refuser de l'adopter.
Cependant, si le Sénat finit par adopter la loi sur l'avortement, fait remarquer l'Enquirer : « Pour passer outre le veto de Kasich, la Chambre d'Ohio aurait eu besoin de 60 votes — 2 de plus que les 58 qui ont fait passer la proposition jeudi. » Cela aurait été un défi, car sept républicains ont voté contre le Heartbeat Bill à la Chambre : « Les représentants. Marlene Anielski et Nathan Manning du nord-est de l'Ohio ; Rick Carfagna, Mike Duffey, Anne Gonzales et Scott Ryan du centre de l'Ohio et Steve Arndt de Port Clinton. »
Un seul démocrate, le représentant Bill Patmon de Cleveland, a franchi les lignes de parti pour voter en faveur du projet de loi.
Cependant, le nouveau gouverneur élu Mike DeWine a obtenu une note de 0% de la part de NARAL et semble moins susceptible d'opposer son veto si le projet de loi lui parvenait après son entrée en fonction, en janvier 2019.
Les démocrates de la Chambre des représentants voulaient y ajouter des éléments, tels que « l'exigence d'une éducation sexuelle complète dans les écoles* [et] l'accès à la contraception. » En outre, les démocrates espéraient faire en sorte que les avorteurs qui enfreindraient cette loi, si elle était adoptée, n'encourraient pas de sanctions pénales.
L'Enquirer affirme que le projet de loi Heartbeat ne contient aucune exception pour le viol ou l'inceste, mais permettrait l'avortement afin de sauver la vie d'une femme** ou de prévenir « une altération substantielle et irréversible d'une fonction physique majeure ».
À six semaines de grossesse, selon The Endowment for Human Development, « une partie du cerveau appelée cortex cérébral apparaît », et le cœur bat depuis au moins trois semaines, entre le 16e et le 21e jour.
*La sorte d'éducation sexuelle enseignée de nos jours, n'apprend pas aux jeunes à bien se comporter et l'effet obtenu est contraire, en plus grave, à celui escompté. — CQV
**L'avortement n'est pas nécessaire pour sauver la vie de la femme si celle-ci était en danger. — CQV
Développement Canada donne 104 millions de dollars à des organisme répandant l'avortement et la contraception
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Twitter n° 1, n° 2 et n° 3/Voici la source de la photo : Кабінет Міністрів України, Wikimedia, CC BY 4.0
La ministre Marie-Claude Bibeau passe très rarement plus d’une semaine sans cracher des millions pour mille et une causes.
En auscultant le compte Twitter de Développement Canada, on est vite pris de vertige. Des millions et encore des millions sont semés aux quatre vents par la ministre Marie-Claude Bibeau, qui prend ses fonctions visiblement à cœur.
Il suffit d’un tour de piste des derniers jours pour se rendre compte à quel point les impôts canadiens sont dispersés dans tous les recoins de la planète. Uniquement le 13 novembre, 210 millions sont sortis des coffres du ministère : plus de 104 M$ ont été versés dans les projets Family Planning et Safe Abortion, environ 100 M$ dans le projet She Decides et 5,25 M$ à la Libye pour contrer les violences qui sévissent dans ce pays. À ces montants s’ajoutent 50 millions que Développement Canada a remis le 6 novembre à un autre projet humanitaire appelé Mécanisme de financement mondial (GFF).
Des exemples de ce genre s’accumulent, mais sans que les contribuables sachent si les fonds envoyés à l’étranger servent aux fins auxquelles ils étaient destinés. Citons le cas de l’Afghanistan, où le Canada a versé 3 milliards de dollars à l’aide humanitaire depuis 2001, dont plus d’un milliard sont passés par deux fonds fiduciaires entachés par de graves irrégularités.
Cardinal Robert Sarah : Humanæ Vitæ, voie de sainteté
Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Katolikus Vàlasz
C’est le titre de la conférence donnée par le cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements à l’abbaye Sainte-Anne de Kergonan, le 4 août dernier pour les 50 ans d’Humanæ Vitæ. Le Cardinal Sarah y fait l’éloge du courage de Paul VI et de sa puissante encyclique qui « n’est pas un simple document disciplinaire, une simple condamnation de la contraception ; beaucoup plus profondément, Humanæ Vitæ est une invitation à la sainteté conjugale ».
Vidéo de la conférence du cardinal Robert Sarah, également disponible sur le site Fécondité.org :
Lire la suiteOttawa encourage de plus en plus de pays à répandre l'avortement et la contraception
Marie-Claude Bibeau, ministre du Développement international du Canada.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : LeBabi,net
Remarquer que l’un des arguments employer pour justifier l'avortement et la contraception est la réduction de la pauvreté. Mais, éliminer les pauvres réduira-t-il la pauvreté ? Le gouvernement canadien ferait mieux, tant qu’à dépenser de l’argent, d’aider les familles habitant les pays pauvres, non à éliminer leurs membres mais à les nourrir, à les soigner et à les élever. Extrait du Canadian Inquirer :
Le Canada encouragera d’autres pays à offrir davantage de services de planification familiale, y compris la contraception et l’avortement, car ils sont essentiels à la lutte contre la pauvreté, a déclaré dimanche le ministre du Développement international du Canada.
Marie-Claude Bibeau a déclaré que le Canada continuera de parler « franchement » avec d’autres pays de la nécessité de tels services, même si cela demeure controversé dans certains milieux.
Mme Bibeau est arrivée au Rwanda dimanche pour une conférence internationale de quatre jours sur la planification familiale [...]
Le gouvernement fédéral s’est engagé à verser jusqu’à 20 millions de dollars pour financer des initiatives de santé sexuelle et de planification familiale en 2017 dans le cadre d’une campagne internationale visant à combler un vide créé par la décision du président Donald Trump d’interdire le financement par les États-Unis de projets liés à l’avortement.
Des milliers de Salvadoriens participent à la Marche « La Famille est la Vie »
Place du Salvador del Mundo, San Salvador, Salvador.
Par CNA — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : La Réplica
San Salvador, Salvador, 7 novembre 2018 (ACI Prensa) — Des milliers de personnes ont participé le 3 novembre à la Marche « La Famille est la Vie » à San Salvador, demandant aux autorités de mettre fin aux efforts visant à légaliser l’avortement et à mettre en œuvre l'idéologie du genre dans les écoles.
La Marche, qui, selon les organisateurs, a attiré environ 5 000 personnes appartenant à 70 organisations, a commencé sur la place Salvador del Mundo (Sauveur du monde) et s’est terminée au centre-ville de San Salvador.
Julia Regina de Cardenal, présidente de la Yes to Life Foundation, a déclaré que de nombreuses gens au Salvador « demandent que le droit des parents, comme premiers et irremplaçables éducateurs de nos enfants, soit respecté face à la menace de l’idéologie du genre qui est poussée dans les programmes du gouvernement ».
S’adressant à ACI Prensa, l’agence sœur de langue espagnole de CNA a déclaré que l’une des menaces qui pèsent sur les familles fortes est le document éducatif « Éducation sexuelle globale », car « il encourage les enfants, à partir de la maternelle, à rechercher le plaisir sexuel seul ou avec une autre personne ».
Elle a en outre averti qu’un autre danger pour la société salvadorienne « est la Stratégie nationale interinstitutions pour la prévention de la grossesse » parrainée par le Fonds des Nations Unies pour la population et l’Union européenne. Le programme fait la promotion de la contraception comme l’un des « droits sexuels et reproductifs » des filles, à l’insu des parents, a-t-elle affirmé...
Regina de Cardenal a fait remarquer : « le 3 février 2019, nous aurons des élections présidentielles, et nous espérons que les candidats verront que ces questions sont importantes pour le peuple ».
Le thème de la marche du 3 novembre, a-t-elle expliqué, « est un message d’unité et d’amour, car il est prouvé que la famille intacte est la clé du développement, car elle offre plus de stabilité, de sécurité et de possibilités aux enfants et donc à la société ».
Elle a exposé la corrélation entre les familles éclatées et les gangs de jeunes, soulignant la valeur des familles fortes pour le bien-être des enfants.
Sara Larín, de la plate-forme VIDA SV (Vie Salvador), qui a également participé à la marche, a déclaré que l’événement visait également à « célébrer la vie, la famille et les valeurs », ainsi qu’à « réclamer le droit des parents à éduquer leurs propres enfants ».
L’idéologie de genre, dit-elle, « est une violation aux droits de l’enfant ».
L’« écologiste » Sir David Attenborough promeut la pilule contraceptive
Par Anne Dolhein (Réinformation.TV) — Photo : independent.co.uk
Sir David Attenborough est un naturaliste respecté, auteur de magnifiques documentaires sur la nature et le règne animal ; il est aussi un écologiste frénétique, partisan d’une inversion rapide de la courbe de croissance de la population mondiale. A 92 ans, cet homme de médias vient de créer un nouveau documentaire, Dynasties, qui a pour objet de saluer le rôle des « femelles des espèces » et d’en transposer le principe à l’être humain. En tant que narrateur du film, Sir David invite les femmes à prendre les rênes du monde, grâce notamment à un moyen simple, la pilule contraceptive.
La détestation de l’homme, profonde et subtilement distillée dont fait preuve Sir David Attenborough, s’est déjà exprimée de manière beaucoup plus radicale dans ses officines de réflexion. Ce qui est réservé au grand public — ses documentaires, commentés avec admiration dans la presse tabloïde britannique — rejoint pourtant des prises de position et l’adhésion à des combats beaucoup plus radicaux. Sir David fait ainsi partie de l’association britannique favorable au contrôle de la population, Population Matters, où il voisine avec Sir Partha Dasgupta et Paul Ehrlich (tous deux récents invités du Vatican dans le cadre de l’Académie pontificale des sciences) pour dénoncer la population humaine de la planète comme principal ennemi de la nature et de la biodiversité et pour promouvoir la contraception, l’éducation sexuelle, les ODD (Objectifs du développement durable de l’ONU), la diminution des aides aux familles nombreuses.
Lire la suiteAfrique : « Moins cher d'acheter des préservatifs que de l'eau »
Obianuju Ekeocha, fondatrice et présidente de Culture of Life Africa.
Par Kelli (LiveActioNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Selon Obianuju Ekeocha, fondatrice et présidente de Culture of Life Africa, l'Occident envoie plus d'argent sur son continent pour le contrôle de la population que pour l'éducation, l'eau potable ou les soins de santé. Ekeocha s'est fait connaître dans le passé pour avoir attiré l'attention sur les efforts de l'étranger pour répandre l'avortement et le contrôle des naissances parmi les femmes et les familles africaines, ce qu'elle considère comme de la « colonisation » et du « colonialisme ».
« Si nous parlons d'avortement, eh bien, je ne pense pas qu'un pays occidental ait le droit de financer l'avortement dans un pays africain, surtout quand la majorité des gens n'en veulent pas... cela devient alors une forme de colonisation idéologique », a déclaré Ekeocha à un présentateur de la BBC en 2017.
Plus récemment, Ekeocha a pris la parole lors de la deuxième conférence annuelle de Lives Worthy of Respect à l'Université de Georgetown, s'élevant contre cette mentalité croissante. L'Afrique, dit-elle, traite chaque enfant comme un membre précieux de la communauté, « pas comme une augmentation de la population ». Le Catholic Standard rapporte que « contrairement aux Africains, beaucoup d'organisations occidentales qui essaient d'apporter de l'aide en Afrique n'ont pas la même vision de la vie », selon Ekeocha. Elle a déclaré [...] que des organisations non gouvernementales puissantes et bien soutenues font la promotion de « programmes pour la population », tentant de changer la vision que les Africains ont de leur propre culture. Ces organisations, a-t-elle affirmé, considèrent l'Afrique comme un « vide culturel à combler avec leurs idées ».
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