Bernie Sanders : plus d’avortements pour sauver la planète
Bernie Sanders.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo :
Sauver la planète en tuant plus d’enfants dans le sein de leur mère ? C’est la thèse-choc de la gauche libérale américaine : contrôler les naissances pour raisons climatiques !
Bernie Sanders, sénateur des États-Unis, élu du Parti démocrate, est en train de proposer avec ses collègues une limitation des naissances comme moyen de contrôle de la population mondiale, décrétée par les ayatollahs de l’écologisme idéologique la cause principale d’un réchauffement climatique néfaste pour la planète Terre.
Pour ces avorteurs en puissance et en acte, il s’agit de trouver un équilibre bioéthique capable de préserver le climat, l’environnement et l’harmonie du globe terrestre, le sous-entendu étant que les êtres humains sont trop nombreux pour pouvoir préserver la terre. A partir de cet a priori, Sanders avance l’avortement comme mesure préventive !
Si aujourd’hui, cette proposition de la gauche américaine soulève des oppositions dont celle du président actuel, Donald Trump, comme toute idée progressiste, grâce à l’aide des médias mainstream aux mains des loges occultes, elle fera son chemin dans les mentalités, jusqu’au jour où elle sera adoptée et deviendra la norme, sera considérée le bien. C’est ainsi qu’avance dans le monde occidental la révolution du progrès, pas à pas, ce fut ainsi pour le divorce, l’avortement, le « mariage » pour les duos invertis, les droits Lgbtqi+…
Et le mal devient bien, et le bien devient mal !
« Le discours politique est destiné à donner aux mensonges l’accent de la vérité, à rendre le meurtre respectable et à donner l’apparence de la solidarité à un simple courant d’air. » George Orwell.
L’Égypte veut limiter à deux le nombre d’enfants par famille
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Ricardo Liberato/Wikimédia Commons
Si le gouvernement égyptien se lance dans la limitation de sa population, il risque de se retrouver dans la même situation que les pays occidentaux, sur la voie de disparition…
Le gouvernement prévoit entre autres une organisation de « planification familiale » locale, ainsi que des cliniques fixes et mobiles (avortement, contraception?)... Extrait de Gènéthique :
Comptant 98,4 millions d’habitants, l’Egypte est le troisième pays le plus peuplé d’Afrique derrière le Nigeria et l’Éthiopie et le pays le plus peuplé du monde arabe, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen. Avec une moyenne nationale de 3,5 enfants par femme, le taux de natalité y est de 26,8 ‰ et l’accroissement naturel de 2,3 %, c’est-à-dire que chaque année le pays augmente de 2 millions d’habitants.
[…]
Jusqu’à présent il existait une politique d’aide financière aux familles les plus démunies… pour leurs trois premiers enfants uniquement. Mais le gouvernement veut drastiquement réduire cette natalité. Son objectif : descendre à 2,4 enfants par famille en 2030. Le gouvernement lance un important plan pilote, intitulé « Deux, ça suffit ! ». Fin des aides dès le deuxième enfant, volontaires issus d’ONG sélectionnées, pour faire du porte-à-porte et convaincre les familles, spots publicitaires « humoristiques »…
Un chef de parti belge propose la contraception obligatoire
John Crombez, chef du parti sp.a.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : Joseph Castelein/Wikimedia Commons
En Belgique, la route semble ouverte vers la contraception obligatoire, décidée par les autorités étatiques.
La proposition émane du politique flamand et chef du parti sp.a (le parti socialiste différent), John Crombez. Dans un double entretien, à l’hebdomadaire Humo et dans l’émission De Ochtend, il a relancé son idée en affirmant qu’« il faudrait empêcher certaines personnes, au moins pendant une période [et il vise en particulier les toxicomanes], d’avoir des enfants ».
En temps normal, sa proposition aurait été considérée folle, une folie isolée, mais pas aujourd’hui, époque où prédomine la culture antinataliste et eugénique. A côté de quelques oppositions, Crombez a reçu de la considération. Sarah Smeyers, de la Nouvelle Alliance Flamande, qui quelques semaines auparavant avait émis l’idée que la contraception soit imposée aux familles pauvres. Les deux parlent en se parant de la vertu de compassion : pour « protéger » les enfants il faut donc les empêcher de naître… :
Quand vous entendez des soignants vous parler de bébés en manque parce qu’ils ont reçu trop de substances toxiques par le cordon ombilical, vous n’avez aucun doute. Ces enfants commencent leur vie dans une couveuse et en criant de douleur. Certaines mères toxicomanes donnent naissance à trois enfants ou plus. En tant que société, on ne peut pas continuer à cautionner cela .
« L’avortement et l’euthanasie sont possibles aujourd’hui, n’est-ce pas ? Alors pourquoi ne peut-on pas débattre sur ce sujet ? La misère est trop grande. Aucun bon chrétien ne peut rester aveugle à cela » ajoute Crombez [un bon chrétien est contre l'avortement et l'euthanasie — A. H.].
En s’illusionnant qu’ainsi la souffrance humaine puisse disparaître en empêchant la naissance du « souffrant », John Crombez justifie la sélection nataliste par l’État : ce dernier décidera qui peut naître ou non, fixera un « droit à la parentalité ».
La pensée de Crombez s’incorpore dans l’idéologie eugénique, autre facette du progressisme transhumaniste, qui prospère sur la surface de la terre grâce à la complicité des agences de l’ONU et des élites mondialistes, du Planning familial et de l’OMS…
A la base de cette idée nihiliste, c’est l’antique refus de Dieu et de sa Création !
L’illogisme des réductionnistes de populations
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Wallhere
En effet, Radio-Canada prône une baisse de natalité (ça revient à ça de dire aux gens d’avoir moins d’enfants) pour réduire l’« empreinte carbone », mais par ailleurs R.-C. se prononce pour l’immigration massive. Les deux ne vont pas ensemble pour la bonne raison qu’au Canada l’on doit (entres autre) se chauffer en hiver et que veut, veut pas on produit forcément plus de carbone per capita au Canada que dans les pays d’où proviennent ces multitudes. Candice Malcoml, journaliste et auteur, écrit sur son compte Twitter :
Pourquoi Radio-Canada recommande-il aux Canadiens d'avoir moins d'enfants pour réduire notre empreinte carbone, tout en préconisant une immigration accrue pour compenser la baisse du taux de natalité ?
Si le fait d'avoir moins de gens au Canada est bon pour l'environnement, pourquoi apporter un million de personnes de plus par année ?
Toujours est-il qu'il est bien répugnant de prôner la dénatalité sur la base d'une théorie... fumeuse.
Quelques mythes sur la fécondité en Afrique — ou l’alarmisme trompeur de l’ONU
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
C’est un lieu commun que d’affirmer que l’Afrique subsaharienne souffre d’une surpopulation « insoutenable », annonciatrice d’un tsunami migratoire inouï vers l’Europe dans les décennies à venir, liée à une pauvreté et un sous-développement causés par la fécondité des Africaines. Du côté de l’ONU, les rapports abondent qui dénoncent la lenteur de la « transition démographique » d’Afrique Noire, annonçant périodiquement un relèvement des estimations de la population africaine pour 2050. Mais cette hausse inexorable est avant tout liée à un certain nombre de mythes auxquels souscrivent les statisticiens, de telle sorte que l’alarmisme de l’ONU se révèle trompeur, selon une étude réalisée par Lyman Stone de l’Institute for Family Studies.
Les réévaluations à la hausse sont dues selon lui au fait que les démographes ont, par le passé, systématiquement surestimé la baisse de la fertilité en Afrique. A quoi s’ajoutent des projections à long terme : de nombreux chercheurs évoquent une population de 4 milliards d’âmes en Afrique à l’horizon 2100, alors que la marge d’erreur à prendre en compte sur 80 ans est d’une « importance phénoménale ». Elle est même si grande qu’il faudrait tout simplement ignorer les prédictions sur des dates aussi lointaines.
La fécondité en Afrique n’est pas aussi importante que le prétend l’ONU
Les projections de l’ONU indiquent une remontée progressive du taux de fécondité en Afrique au fil du temps. De quoi croire que la fertilité continue de remonter. Mais c’est le contraire qui est vrai : en Afrique subsaharienne, le nombre attendu d’enfants par femme en âge de procréer a plafonné aux alentours de 6,5 jusqu’en 1985 environ, et ne cesse de descendre depuis lors pour atteindre en 2016 environ 4,5 enfants par femme. En clair : en moyenne, les familles africaines comptaient typiquement six ou sept enfants pendant les années 1960, contre quatre ou cinq aujourd’hui, et la courbe continue de baisser.
Lire la suiteL’« écologiste » Sir David Attenborough promeut la pilule contraceptive
Par Anne Dolhein (Réinformation.TV) — Photo : independent.co.uk
Sir David Attenborough est un naturaliste respecté, auteur de magnifiques documentaires sur la nature et le règne animal ; il est aussi un écologiste frénétique, partisan d’une inversion rapide de la courbe de croissance de la population mondiale. A 92 ans, cet homme de médias vient de créer un nouveau documentaire, Dynasties, qui a pour objet de saluer le rôle des « femelles des espèces » et d’en transposer le principe à l’être humain. En tant que narrateur du film, Sir David invite les femmes à prendre les rênes du monde, grâce notamment à un moyen simple, la pilule contraceptive.
La détestation de l’homme, profonde et subtilement distillée dont fait preuve Sir David Attenborough, s’est déjà exprimée de manière beaucoup plus radicale dans ses officines de réflexion. Ce qui est réservé au grand public — ses documentaires, commentés avec admiration dans la presse tabloïde britannique — rejoint pourtant des prises de position et l’adhésion à des combats beaucoup plus radicaux. Sir David fait ainsi partie de l’association britannique favorable au contrôle de la population, Population Matters, où il voisine avec Sir Partha Dasgupta et Paul Ehrlich (tous deux récents invités du Vatican dans le cadre de l’Académie pontificale des sciences) pour dénoncer la population humaine de la planète comme principal ennemi de la nature et de la biodiversité et pour promouvoir la contraception, l’éducation sexuelle, les ODD (Objectifs du développement durable de l’ONU), la diminution des aides aux familles nombreuses.
Lire la suiteL’ancien chef de la Banque du Vatican : Les auteurs de l’effondrement démographique influencent le Vatican
Ettore Gotti Tedeschi, ex-banquier en chef du Vatican.
Par Diane Montagna — traduit par Campagne Québec-Vie
Rome, 7 juillet 2018 (LifeSiteNews) — L’effondrement démographique de l’Occident survenu au cours des dernières décennies a été planifié afin de créer les conditions nécessaires à l’avènement d’un Nouvel ordre mondial, et les auteurs de cet effondrement influencent maintenant le Vatican aux plus hauts niveaux, déclara l’ancien président de la Banque du Vatican.
Lors de la première conférence internationale de l’académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille, l’économiste banquier italien Ettore Gotti Tedeschi affirma que les élites mondialistes ont déclenché une série de catastrophes économiques, géopolitiques et sociales prévisibles et voulues, destinées à « persuader » les peuples du monde entier à accepter une « vision politique » globale qui éliminerait la souveraineté nationale et instituerait « l’environnementalisme gnostique » comme sa « religion universelle ».
Les thèmes récurrents du pontificat actuel sont la pauvreté, l’immigration et l’environnement, et on nous amène à croire que ces problèmes sont causés par « l’avidité des banquiers », la guerre et l’homme, le « cancer de la nature », expliqua-t-il. Mais ce sont de « fausses nouvelles » selon Gotti Tedeschi. Pour lui, la cause de tous ces fléaux est « l’effondrement des naissances ».
Lire la suite« Vous êtes répugnant ! », hurle Jeffrey Sachs en voyant John-Henry Westen de LifeSiteNews
John Henry Westen.
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
La scène se déroule dans la Casina Pio IV qui abrite l’Académie pontificale des sciences, au cœur des jardins du Vatican. Nous sommes le 5 novembre ; là énième rencontre de grands [de] ce monde à propos du « changement climatique », cette fois sous l’angle de la santé, a commencé et John Henry Westen, fondateur et rédacteur en chef du plus important des sites pro-vie et pro-famille, LifeSiteNews, est assis dans un couloir aux abords de la salle de réunion. Jeffrey Sachs, conseiller spécial du secrétaire général de l’ONU pour les Objectifs du développement durable (ODD), l’avise. Et se met à hurler : « Vous êtes répugnant ! Vous êtes répugnant, répugnant ! » En cause ? Un article publié la veille par LifeSite qualifiant Sachs de « globaliste pro-avortement ».
Jeffrey Sachs ne l’a pas supporté, non pas parce que ce n’est pas vrai, mais en raison des mots choisis semble-t-il. Car il ne fait pas de doute que l’économiste, directeur de l’institut de la Terre de l’université de Columbia, conseiller de nombreux gouvernements à travers le monde au nom de sa lutte contre la « pauvreté » et contre le « réchauffement », est notamment favorable à un contrôle de la population fondée sur la contraception dont les « ratés » doivent selon lui pouvoir être compensés par l’avortement légal. Il fait de ce dernier point une condition du développement durable, comme nous l’écrivions ici le 25 juillet 2016.
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