Le cadeau nuisible des Gates aux pays pauvres
Bill Gates.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Billionaires Success/Flickr
Quelle est l’importance de l’« aide » apportée par beaucoup des gouvernements de pays mieux nantis et des organismes internationaux aux pays plus pauvres ? Je ne veux pas mentionner par là la quantité d’argent faramineuse qui y est mise, mais l’effet de cet investissement qui aura forcément des effets à long terme. Pour répondre à cette question il serait sans doute plus pertinent de demander aux Africains ce qu’ils en pensent qu’à, par exemple, la Fondation Bill et Melinda Gates ou au gouvernement canadien.
Je vous résume donc un article écrit par une femme d’Afrique subsaharienne écrit en 2015. Il faut garder à l’esprit que si l’action des puissances susmentionnées dans les pays plus pauvres n’est pas bienfaisante, elle le sera sans doute sous la plupart des formes qu’elle pourra prendre, à moins que leur perception du monde ne change.
Dans une lettre adressée à Melinda Gates, Obianuju Ekeocha montre un fort trait de la culture subsaharienne en général, les gens aiment les bébés (ce qui est après tout normal) ! Ils peuvent se plaindre de toutes sortes de choses ouvertement, mais non pas de leur descendance. Un nouveau-né est accueilli avec joie par tout le village. C’une société qui aime les enfants, malgré les difficultés de la vie. Mme Ekeocha continue, selon Culture of Life Africa :
Lire la suiteMême avec des soins médicaux de qualité inférieure dans la plupart des milieux, les femmes sont vaillantes durant leur grossesse. Et une fois que le bébé est arrivé, elles se mettent en mode maternel avec grâce et héroïsme.
J’ai suivi une formation et j’ai travaillé pendant près de cinq ans dans le milieu médical en Afrique, mais je n’avais jamais entendu parler du terme clinique de « dépression post-partum » avant de venir vivre en Europe. Je n’en ai jamais entendu parce que je ne l’avais jamais vécue ou vu, même avec le taux de natalité relativement élevé m’environnant.
Justin Trudeau répète les propos de Bill Gates au sujet des vaccins et du coronavirus
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Justin Trudeau s’est tout récemment fait l’écho de Bill Gates en matière de coronavirus et de vaccin, la vie ne reviendra pas à ce qu’elle était avant, à moins que l’on ne fabrique un vaccin et que la population ne soit massivement vaccinée, ce qui ne serait possiblement faisable que dans les 12 à 18 mois… L’idée est plutôt douteuse, on peut suspecter les intentions des promoteurs de vaccins, qui pourraient bien être stérilisants (ou faire autre chose) comme un certain vaccin antitétanique qui a largement été employé dans plusieurs pays. D’après LifeSiteNews :
Le premier ministre canadien a déclaré le 9 avril que son pays ne reviendrait pas à la normale tant qu’un vaccin contre le coronavirus n’aura pas été trouvé, ce qui « pourrait prendre 12 à 18 mois ».
« Nous ne reviendrons pas à notre ancienne situation normale ; nous ne pouvons pas le faire avant d’avoir préparé un vaccin et cela pourrait prendre 12 à 18 mois », a déclaré le premier ministre Justin Trudeau aux journalistes jeudi, rapporte le National Post.
« Nous ne savons pas exactement combien de temps — nous espérons que ce sera plus tôt que plus tard ».
[...] « ... Le Canada devra maintenir un niveau élevé de mesures d’éloignement physique pendant un certain temps », a-t-il ajouté.
Comme Bill Gates :
Les déclarations de Trudeau font écho à celles d’un certain nombre de personnalités libérales, notamment Bill Gates, fondateur de Microsoft et de la Fondation Bill & Melinda Gates, qui a déclaré à CBS en début de semaine que la vie après le coronavirus ne serait plus la même « pendant un certain temps », ou du moins jusqu’à ce que la population soit « largement vaccinée ».
La crainte des gens face aux grands rassemblements publics serait moindre et plus proche de la normale « une fois que nous aurons le vaccin », ce qui pourrait être prêt dans les 18 mois, affirma-t-il.
Et la vaccination massive pourrait bien s’accompagner d’un contrôle sanitaire dictatorial. Selon LifeSiteNews :
La Fondation Bill & Melinda Gates a déclaré : « La référence aux “certificats numériques” se rapporte aux efforts visant à créer une plate-forme numérique à source ouverte dans le but d’élargir l’accès à des tests sûrs à domicile ».
Cependant, comme le souligne un article de Scientific American de décembre 2019, la Fondation Bill & Melinda Gates a financé une recherche du Massachusetts Institute of Technology qui suggérait d’incorporer les données de vaccination « directement dans la peau » des enfants : « En même temps que le vaccin, un enfant se verrait injecter un peu de colorant invisible à l’œil nu, mais facilement visible grâce à un filtre spécial pour téléphone portable, combiné à une application qui diffuse une lumière proche de l’infrarouge sur la peau. Le colorant devrait durer jusqu’à cinq ans, selon des tests effectués sur des peaux de porc et de rat et sur des peaux humaines sur plateau ».
Par l’intermédiaire de sa fondation, M. Gates a investi des milliards de dollars dans les vaccins.
Pourquoi mettre une marque sur l’enfant vacciné si ce n’est pour contrôler ceux qui ne l’ont pas été ?
Le fondateur de Twitter veut donner 1 milliard de dollars à des organismes de contrôle de la population
Jack Dorsey.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : JD Lasica/Flickr
Décidément, les potentats de notre époque semblent avoir du mal à séparer leur désire de réduire la population du financement d’« aides » pour lutter contre ce qui serait apparemment une pandémie (coronavirus), ou alors ils ne savent pas où ils mettent leur argent, ou ils s'en fichent. Or, ceux à qui Jack Dorsey, président de Twitter, fait référence quand il parle de se délester d’un milliard de dollars promeuvent la « santé reproductive », ce qui est un euphémisme signifiant dans les faits : avortement et contraception ; surtout dans un contexte où ils prônent également la réduction de la croissance démographique. Selon LifeSiteNews :
Jack Dorsey, cofondateur et directeur général de Twitter, s’est engagé à donner un milliard de dollars de son propre argent « pour financer les secours mondiaux contre le COVID-19 » et à soutenir un programme politique progressiste, notamment la promotion du contrôle de la population.
« Après avoir désarmé cette pandémie, l’accent sera mis sur la santé et l’éducation des filles et sur l’UBI », annonçait Jack Dorsey sur Twitter le 7 avril. UBI signifie Universal Basic Income (Revenu de base universel).
Dans un tweet de suivi, Dorsey expliqua que l’UBI et la santé et l’éducation des filles « représentent les meilleures solutions à long terme aux problèmes existentiels auxquels le monde est confronté. L’UBI est une grande idée qui a besoin d’être expérimentée. La santé et l’éducation des filles sont essentielles à l’équilibre ».
Il mit donc un lien vers le site internet de Projet Drawdown. Ce site internet parle explicitement de « planification familiale » et de « croissance démographique ».
L’éducation des filles, selon le projet Drawdown, « est l’un des plus puissants leviers disponibles pour éviter les émissions, en réduisant la croissance démographique ». Les femmes plus instruites « ont des enfants moins nombreux et en meilleure santé, et gèrent activement leur santé reproductive ».
Ben tiens ! comme si les femmes qui ont plus d’enfants ne prenaient pas bien soins d’eux.
Lire la suiteCoronavirus, vaccin et stérilisation
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Savez-vous quelle panacée universelle Bill Gates nous propose, quand il l’aura fait concocter ? Un vaccin contre le coronavirus.
Ce milliardaire prétend que la vie ne pourra pas retourner à la « normale », c’est-à-dire à ce qu’elle était avant les bouleversements causés par le coronavirus, ou ce qu’on en fait, sans cet incontournable préventif.
Et ce fameux vaccin ne sera pas « prêt » avant dix-huit mois au minimum, ce qui laisse pas mal de temps pour de nombreux gouvernements de mettre leur pays sens dessus dessous et leur économie tout à fait en l’air. Selon LifeSiteNews :
« Notre fondation travaille beaucoup sur les diagnostics et les vaccins », déclare Gates. Les producteurs de vaccins sont ceux « qui peuvent vraiment remettre les choses en place sans que nous ayons à nous soucier des grands rassemblements publics ».
Selon M. Gates, « il y a beaucoup de dialogue entre les experts de notre fondation et le gouvernement », au sujet du retour à la vie et aux activités normales après que la pandémie fût mise sous contrôle.
« Quelles activités, comme les écoles, présentent un grand avantage et peuvent être menées de manière à ce que le risque de transmission soit très faible ? Et quelles activités, comme les rassemblements de masse, peuvent être — dans un certain sens — plus facultatives ? Et ainsi de suite tant que tous ne sont pas largement vaccinés, elles peuvent ne pas revenir du tout ».
Si tel était le cas, ce qui ne l’est sûrement pas, plusieurs gouvernements n’instaureront-ils pas une obligation de se faire vacciner, d’abord pour le coronavirus, puis pour d’autres maladies ?
Non seulement l’utilité des vaccins est-elle discutable, surtout quand on considère toutes les cochonneries que l’on met dedans, comme l’aluminium pour affaiblir le système immunitaire afin que celui-ci accepte plus facilement le vaccin, mais parce que le but des fabricants de vaccins n’est pas forcément de combattre la seule maladie, mais de poursuivre d’autres objectifs… comme la réduction de la population :
Gates, partisan de l’avortement et du contrôle de la population, a parlé de l’utilisation de vaccins dans le passé pour réduire la population mondiale.
« Aujourd’hui, si nous faisons un excellent travail sur les nouveaux vaccins, les soins de santé et les services de santé reproductive, nous la réduisons [la population] de 10 ou 15 % », a-t-il déclaré lors d’une conférence TED (Technology, Entertainment, Design) en 2010.
Évidemment on pourrait se demander quel est le rapport direct entre les vaccins et la réduction de la population, si ce n’est justement à cause de ce que l’on met dedans, comme dans ce vaccin contre le tétanos néonatal, fourni par l’OMS et injecté à la population féminine du Kenya par le ministère de la Santé du Kenya en 2014, qui contenait l’hormone chorionique gonadotrope humaine ou hCG (de l’anglais : human chorionic gonadotropin). Or, ouvrons une large parenthèse, l’hCG est une « hormone féminine produite pendant la grossesse, qui, si elle est injectée avec des traces de tétanos, fera produire au corps des anticorps. De la même façon que ces anticorps réagiront à une véritable infection au tétanos, ils réagiront à une grossesse, provoquant une fausse couche », rapporte un deuxième article de LifeSiteNews, autrement dit un avortement voulu si le but recherché était de provoquer la fausse-couche.
Lire la suiteLa Chine communiste ment-elle sur son nombre de naissances ? Elle a toutes les raisons de le faire…
Par Steven Mosher ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 22 janvier 2020 (LifeSiteNews) ― Le Bureau national des statistiques de Chine vient d’annoncer que 14, 65 millions de bébés sont nés en Chine l’année dernière. Il a également affirmé que la population de la Chine a continué de s’accroître, atteignant 1,4 milliard en fin de l’année 2019, depuis les 1, 39 milliards de l’année précédente.
Les deux affirmations sont probablement fausses. Le nombre réel de naissances est plus bas, probablement beaucoup plus. Quant à la population du pays le plus peuplé de la planète, elle n’a pas non plus seulement cessé de croître, mais elle peut en fait être en train de diminuer.
Alors, pourquoi le Parti communiste insiste-t-il pour gonfler les chiffres ?
Parce que faire autrement reviendrait à admettre que l’une de ses politiques économiques emblématiques des quarante dernières années, la politique de l’enfant unique, pourrait avoir compromis fatalement l’avenir de la Chine. Pendant des décennies, le Parti a justifié ses politiques brutales de limitation des naissances, qui comprenait l’arrestation, l’emprisonnement et l’avortement forcé de dizaines de millions de femmes, comme condition préalablement nécessaire à la croissance économique. « La réglementation stricte des naissances est le seul moyen de sortir de la pauvreté », été plus ou moins la déclaration du Parti.
Mais alors que le Parti célébrait l’élimination de 400 millions d’êtres humains, un hiver démographique descendit lentement sur le pays qu’il a mal gouverné. La population chinoise vieillit maintenant plus rapidement que n’importe quelle population de l’histoire de l’humanité, son taux de natalité est en chute libre et sa croissance économique future est en péril.
L’augmentation artificielle des chiffres de naissances et de la population n’est rien de plus que l’acharnement du Parti à cacher ses échecs et échapper à sa responsabilité.
Bien sûr, même si la revendication officielle de 14, 65 millions de naissances en 2019 était vraie, ce serait encore le plus faible nombre de naissances depuis 1961, une époque où la Chine était en proie à la pire famine de l’histoire de l’humanité. Les communes populaires étaient anéanties, les récoltes avaient été très mauvaises et des centaines de millions de Chinois moururent de faim. De 1960 à 1962, période que le Parti appelle aujourd’hui les « trois années difficiles », on estime que 42, 5 millions de personnes sont mortes de faim. Difficile, en effet.
Lire la suiteL’«aide médicale à mourir» et la «logique» macabre de la Culture de Mort
Par le Père Shenan J. Boquet (Human Life International) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ulleo/Pixabay
La connexion mortelle entre les questions morales et la Culture de Mort
Beaucoup d’individus s’identifiant aux mouvements pro-vie et pro-famille n’apprécient pas pleinement l’étendue des connexions profondes qui lient ensemble divers problèmes sociaux. La contraception, l’avortement, l’euthanasie, le divorce, la pornographie, le mariage « homosexuel », l’idéologie du genre (pour ne nommer que les plus importants) ne tombent pas uniquement dans la catégorie des problèmes sociaux ou spirituels. Ils sont bien plutôt liés ensemble, et plus important encore, ils s’entretiennent les uns les autres.
Il y a une logique interne à la Culture de Mort, si celle-ci n’est pas court-circuitée par un retour aux vérités pérennes, l’amenant à se mordre la queue pour ainsi dire. La mort entraîne la mort, la solitude et l’isolement, entraînant de plus en plus de solitude et d’isolement. Une dynamique dont était pleinement averti le fondateur de Human Life International, le Père Paul Marx, OSB. Il dit dans From Contraception to Abortion que, « Dans chaque pays, sans exception, la contraception a mené à l’avortement, l’avortement à l’infanticide et celui-ci à l’euthanasie à part entière. » Lorsque l’objet de la sexualité n’est plus la procréation ou la famille, le mouvement de pression homosexuel montre sa tête hideuse.
L’alarme démographique
Un des domaines les plus sous-estimés où nous voyons cette logique perverse en action, telle qu’évoquée par le Père Marx, est la relation entre la contraception, la mentalité anti-natale et la demande grandissante de la légalisation de l’euthanasie et de l’aide médicale à mourir.
Beaucoup d’activistes anti-vie croient qu’ils défendent la légalisation de l’euthanasie, croyant défendre les principes de la « liberté » et de « l’autonomie ». Ce qu’ils ne réalisent pas, c’est qu’ils répondent à la pression de la nécessité de trouver une « solution » à un problème croissant, qui n’existe en bonne partie que parce que leur idéologie l’a créé ; par la destruction de la structure de la famille et par la promotion d’une mentalité antinatale qui a dérobé les enfants, dont les familles et la société ont désespérément besoin.
Même les médias principaux et les politiciens libéraux se rendent compte de cette série de problèmes causés par l’hiver démographique, résultat de la conjuration des alarmistes de la surpopulation et de la révolution sexuelle. Prenons ce récent article du Globe and Mail canadien, un journal d’extrême gauche, mais largement lu de tous. Dans cet article, l’auteur John Ibbison prévient que le tsunami social et financier est imminent et qu’il est dû à un niveau de fertilité très bas.
L’accroche en-dessous du titre le résume bien : « Chaque génération a de moins en moins d’enfants, donc moins de personnes pour prendre soin de nous dans nos vies qui sont de plus en plus longues. Une situation grave que nous ignorons à notre propre péril. » Cette crise est une simple question mathématique. Plusieurs de nos structures sociales et financières ont été bâties sur la supposition qu’il y aurait une grande population de jeunes en santé, qui entreraient sur le marché du travail, qui paieraient leurs taxes et subviendraient aux besoins de leurs parents et familles. Malheureusement, les jeunes n’y sont plus.
Lire la suiteFinanciers potentiels du Pacte pour l’éducation du pape François selon Jeffrey Sachs : ONU, FMI, UE, Bill Gates et autres
Jeffrey Sachs.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (rognée) : G20 Argentina/Flickr — Une petite remarque incidente, je me demande si la corrélation qu’établissent les malthusiens entre éducation et réduction du nombre d’enfants ne serait pas tout simplement fausse ou exagérée, pour la bonne raison que l’éducation, qu’ils promeuvent dans les pays pauvres, est flanquée d’une « éducation sexuelle » qui comprend la contraception, l’avortement et autres comportements contre nature et infertiles (sans les deux premiers l’« éducation sexuelle » en question ne serait pas terriblement efficace pour éviter la grossesse aux adolescentes, notamment, bien au contraire…), pratiques qui, elles, réduisent à coup sûr la natalité. D’ailleurs, on n’a qu’à regarder les pays occidentaux pour se convaincre du manque de corrélation entre l’éducation, ou même l'« éducation sexuelle », et le fait d’être enceinte, vu qu’on y perpètre des avortements à tour de bras, et que des femmes hautement instruites ont heureusement une nombreuse famille (l'« éducation sexuelle » n'ayant rien à voir avec ce dernier cas). Peut-être faut-il comprendre que pour le malthusien « éducation » veut dire enseigner le malthusianisme. — A. H.
L’économiste américain, Jeffrey Sachs, partisan avoué du contrôle de la population, a annoncé au Vatican le nom de certains partenaires financiers potentiels du Pacte mondial pour l’éducation que le pape François lancera le 14 mai prochain en vue de créer un « nouvel humanisme ». Sur la liste — présentée sur écran lors d’un atelier sur ledit Pacte organisé à l’Académie pontificale des sciences les 6 et 7 février derniers — figurent le milliardaire américain Bill Gates, le magnat des affaires le plus riche de Chine, Jack Ma, Mukesh Ambani, patron de la plus grosse société pétrochimique de l’Inde et l’homme le plus riche d’Asie, l’UNESCO et plusieurs autres agences des Nations Unies, ainsi que la Banque islamique de développement.
Une grande partie des informations et des développements de cet article sont repris dans l’excellent article publié hier par Diane Montagna sur LifeSiteNews, en particulier le compte-rendu de son très révélateur entretien avec Mgr Sanchez Sorondo, organisateur de l’atelier.
Entre l’éducation et la réduction de la fertilité, il y a un lien que les malthusiens contemporains soulignent volontiers. Le propre chancelier de l’Académie pontificale des sciences, Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, avait affirmé lors d’un précédent colloque sur la biodiversité — où il n’avait pas hésité à inviter des partisans de premier plan de la contraception et de l’avortement — que les femmes ayant un plus haut degré d’instruction ont en moyenne moins d’enfants que les autres. Il présentait cela comme une sorte de solution éthique pour que les femmes « aient un ou deux enfants au lieu de sept ».
Notez qu’un tel taux de fécondité serait globalement suicidaire : pour remplacer les générations dans les pays développés, il faut 2,1 enfants par femme, nettement plus dans les pays pauvres. Même là où mortalité maternelle et infantile sont peu importantes, ce sont les familles nombreuses qui doivent compenser l’absence d’enfants chez les femmes qui pour diverses raisons ne peuvent ou ne veulent en avoir.
Sachs et plusieurs de ces bailleurs de fonds potentiels mettent également l’éducation en avant comme un moyen essentiel pour réduire à terme la population mondiale, au motif que les couples — et surtout les femmes — instruits ont des bébés plus tard et comprennent l’avantage matériel qu’il peut y avoir à avoir moins d’enfants.
Les ambitions du Pacte mondial pour l’éducation sont extrêmement élevées. Jeffrey Sachs a ainsi déclaré qu’il avait « parlé avec certaines des personnes les plus riches du monde » : il se dit convaincu de la possibilité de faire abonder un fonds pour l’éducation à hauteur de 26 milliards de dollars par an.
« Voici où nous allons trouver les fonds », a-t-il proclamé en présentant une diapositive intitulée « Partenaires pour le Pacte mondial pour l’éducation et un nouveau fonds pour l’éducation ». En voici la transcription :
- Gouvernements donateurs
- L’Union européenne
- Les grands philanthropes (Bill Gates, Jack Ma, Mukesh Ambani)
- Banque islamique de développement
- UNESCO, UNICEF, autres agences des Nations unies
- Fonds monétaire international
- Les promoteurs des ODD du Secrétaire général de l’ONU
- L’ONG Global Citizens
- « Youth for the Future »
La catastrophe du «contrôle de la population»
Par Jeanne Smits (Le blogue de Jeanne Smits) — Photo : Maurício Mascaro/Pexels
J’ai été indignée, mais non stupéfaite, de trouver sur Boulevard Voltaire du 25 janvier un entretien de Nicolas Gauthier avec Alain de Benoist où celui-ci se fait le chantre de la dépopulation. Non pas stupéfaite, parce que ce discours malthusien et fondamentalement raciste sied bien à la « Nouvelle Droite » dont Alain de Benoist est aujourd’hui l’un des maîtres à penser (comme le temps passe !). Indignée, parce que contrairement au mot que l’on prête à Voltaire, je ne crois pas en la liberté de tout dire (qui aboutit toujours à faire taire ceux qui ne disent pas n’importe quoi). Mais puisque la liberté d’expression existe, et que vous êtes ici sur un blog pro-vie, allons-y pour une petite mise en lumière de ce que dit et sous-entend le propos d’Alain de Benoist.
⁂
« Passé un certain seuil, toute augmentation en nombre entraîne un “saut qualitatif” qui se traduit par un changement de nature. Comme chacun le sait, la population mondiale augmente régulièrement, mais, surtout, elle augmente de plus en plus vite. Vers 1700, on comptait moins de 700 millions d’habitants sur Terre. En 1900, on en était à 1,6 milliard. Aujourd’hui, avec plus de 250 000 naissances par jour, on a dépassé les 7,7 milliards », affirme-t-il.
Admettons qu’il puisse exister un saut qualitatif lié au nombre : il reste tout de même à déterminer le seuil où celui-ci se constate. Alain de Benoist ne s’y risque pas. Il ne nous dit même pas ce qui aurait changé, ou va changer, de nature. L’homme lui-même ? Sa manière de vivre ? Sa valeur intrinsèque ? Sa morale ? Son éthique ? Sa place relative dans l’univers du vivant ?
Et relevons une erreur, et un non-dit. L’erreur est d’affirmer que la population mondiale augmente « de plus en plus vite ». En 1927, elle était de 2 milliards. Depuis, même si les chiffres augmentent, avec aujourd’hui l’ajout d’un milliard à peu près tous les quinze ans, la croissance n’est pas exponentielle. Elle est passée de 2,1 % par an en 1968 à 1,1 % aujourd’hui : autrement dit, elle a été divisée par deux.
La proportion de l’augmentation ne cesse de se réduire… tout comme le taux de fécondité mondial. Celui-ci était de 5 enfants par femme en 1965 ; en 2010 il n’était plus que de 2,5 enfants par femme, et il ne cesse de tomber : 2 432 enfants par femme en 2017. C’est à peine plus que le taux de remplacement des générations : 2,1 enfants par femme. Encore cela ne vaut-il que pour les pays développés. Dans les pays non développés, où la mortalité maternelle et infantile et celle des jeunes sont importantes, le taux effectif de remplacement des générations peut atteindre les 3,5 enfants par femme.
Aujourd’hui, 80 % de la population mondiale vit dans des pays où l’on compte moins de 3 enfants par femme, et une personne sur deux vit dans un pays où le renouvellement des générations n’est pas assuré.
Quant au non-dit, il tient au fait qu’une part non négligeable de la croissance globale est imputable au vieillissement de la population, lui-même lié à l’amélioration de l’espérance de vie (qui soit dit en passant met en évidence que globalement, on vit aujourd’hui dans de meilleures conditions de santé et d’environnement que lorsque l’humanité était moins, beaucoup moins nombreuse). Nous sommes aussi nombreux non parce que la procréation croît de façon exponentielle, mais parce que nous ne mourons plus comme des mouches. En 2018, pour la première fois de l’histoire, le nombre de personnes âgées de plus de 64 ans a dépassé celui des enfants âgés de moins de 5 ans au niveau global. Globalement, le nombre des jeunes devrait rester stable ou décroître d’ici à 2100, tandis que celui des 25-64 ans augmentera modérément, et que celui des 65 ans et plus progressera nettement plus vite. Le problème principal sera d’ailleurs la diminution de la part de la population active par rapport à cette masse de « retraités ».
Lire la suite11 000 scientifiques, dont Mickey Mouse et Dumbledore, demandent un contrôle de la population
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Image : (montage) la première : Celebrity Production/Wikimedia Commons
La pétition signée par quelques 11 000 « scientifiques » réclamant un contrôle de la population pour contrer le « changement climatique » s’est révélée étonnante, d’illustres personnages n’avaient-ils pas apposé leur signature à cette impérieuse missive ? Comme Mickey Mouse ou Albus Dumbledore ! Et il y en a des douzaines comme ça, des douzaines à avoir signé sous un nom d’emprunt, pour la plus grande crédibilité de cette pétition d’ailleurs délirante… Extrait de LiveActionNews :
Il a été révélé que la lettre prétendument signée par 11 000 scientifiques au sujet d’une urgence climatique et de la nécessité de contrôler la population comprenait des signatures de certains faux scientifiques, dont un certain Mickey Mouse de la Mickey Mouse School of the Blind (aveugle), et Araminta Aardvark, professeur de zoologie de l’Université de Neasden. Neasden, selon thegwpf.com est une université fictive promue par un magazine satirique du Royaume-Uni. Parmi les douzaines de fausses signatures figuraient également le directeur de Poudlard, Albus Dumbledore (série Harry Potter). Après cette découverte, la pétition a été bloquée, la page de celle-ci portant des messages comme « accès refusé » ou « vous n’êtes pas autorisé à accéder à cette page » depuis jeudi, ce qui a finalement été changé pour « Voir les signatures est actuellement impossible. Nous travaillons sur cette question. »
11 000 scientifiques exigent un contrôle de la population pour «urgence climatique»
Par Claire Chretien ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Capture d'écran d'une vidéo du CELJ
5 novembre 2019 (LifeSiteNews) ― 11 000 scientifiques ont signé un article déclarant que « la population mondiale doit être stabilisée et, idéalement, progressivement réduite », car une « urgence climatique » menace « le destin de l'humanité ».
Rédigé par l'Alliance of World Scientists et rempli d'un langage alarmiste et apocalyptique, l'article a été publié aujourd'hui dans BioScience.
« Toujours augmentant d'environ 80 millions de personnes par an, soit plus de 200 000 personnes par jour... la population mondiale doit être stabilisée, et, idéalement, progressivement réduite, dans un cadre qui assure l'intégrité sociale », ont écrit les auteurs.
« Il existe des politiques éprouvées et efficaces qui renforcent les droits de l'homme tout en abaissant les taux de fécondité et en atténuant l'impact de la croissance démographique sur les émissions de gaz à effet de serre et la perte de biodiversité. Ces politiques rendent les services de planification familiale accessibles à tous, éliminent les obstacles à leur accès et accomplissent une pleine équité entre les sexes, y compris l'éducation primaire et secondaire comme norme mondiale pour tous, en particulier les filles et les jeunes femmes », poursuivaient-ils, citant une étude réalisée par John Bongaarts, un activiste en faveur du contrôle démographique qui a pris la parole au Vatican en 2017.
Le PDG et milliardaire de Tesla, Elon Musk, a cependant publiquement déclaré que le « plus grand problème » auquel le monde est confronté n'est pas l'explosion démographique, mais l'« effondrement de la population » dû à la chute libre des taux de natalité.
« La plupart des gens pensent que nous sommes trop sur la planète, mais en fait c'est une vision dépassée », déclarait M. Musk lors d'un débat en direct en direct le 19 août avec Jack Ma, président d'Alibaba Group Holding Ltd à la World Artificial Intelligence Conference de Shanghai.
Depuis des années déjà, les démographes mettent en garde les pays occidentaux, dont le taux de natalité est inférieur au taux de remplacement, contre ce que certains appellent « l'hiver démographique ». Dans un tel effondrement, les personnes âgées sont plus nombreuses que les jeunes, ce qui crée de graves déséquilibres. Les économies en souffrent. Certaines pourraient même s'écrouler. Le résultat pourrait avoir un impact négatif sur certaines des principales infrastructures — comme les systèmes financier et de soins de santé — qui contribuent à la vie de la démocratie occidentale.
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