36 nations s'engagent à nouveau en faveur d'une déclaration affirmant qu'il « n'existe pas de droit international à l'avortement »
Valerie Huber, présidente et fondatrice de l'Institute for Woamen's Health et iniciatrice de la Déclaration du consensus de Genève, s'adressant aux dignitaire de 40 nations.
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
27 octobre 2023, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Des ambassadeurs, des membres du Congrès, des représentants de gouvernements étrangers et des défenseurs de la santé des femmes du monde entier se sont réunis au Capitole cette semaine pour réaffirmer leur engagement à protéger les droits des femmes et des enfants à naître.
L’occasion était le troisième anniversaire de la Déclaration du consensus de Genève (DCG), une coalition de 36 nations — qui ne cesse de s’agrandir — attachées au droit souverain des nations d’adopter des politiques conformes à leurs valeurs sans ingérence étrangère, de promouvoir la santé optimale des femmes, de renforcer les familles et de déclarer qu’il n’y a pas de droit international à l’avortement.
Ensemble, ils constituent un rempart de plus en plus solide contre les tentatives incessantes du monde occidental d’exporter l’avortement aux quatre coins de la planète. Si plusieurs membres républicains du Congrès et l’ancien secrétaire à la santé et aux services sociaux de l’administration Trump, Alex Azar, étaient présents, les États-Unis ne soutiennent plus activement cet effort. Peu après son entrée en fonction, l’administration Biden, radicalement pro-avortement, a retiré les États-Unis de la DCG.
« La Déclaration du consensus de Genève représente un engagement commun en faveur des principes universels de la vie, de la famille et de la souveraineté nationale — des idéaux chers au peuple américain. À l’occasion de son troisième anniversaire, il est remarquable de voir que 36 pays restent fidèles à ce combat », a déclaré le sénateur républicain du Montana, Steve Daines, devant une salle remplie de dignitaires pro-vie. Si le président Biden a malheureusement retiré les États-Unis de la Déclaration, l’engagement du peuple américain à protéger les plus vulnérables et à renforcer les familles reste fort, et je continuerai à représenter ce point de vue au Sénat américain.
Lire la suiteL’administration Biden fait pression sur un petit pays africain pour qu’il abandonne ses valeurs pro-vie
Michèle Taylor, ambassadeur des États-Unis
Par Mary Zwicker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
7 février 2023 (LifeSiteNews) — L’administration Biden a fait pression sur un petit pays africain pour qu’il retire son nom d’un accord qui déclare que l’avortement n’est pas un droit humain.
Au cours de la 43e session de l’Examen périodique universel (EPU) qui s’est tenue du 23 janvier au 3 février, au cours de laquelle les États membres des Nations Unies sont autorisés à examiner et à critiquer le bilan en matière des droits de l’homme de tout autre État membre, un représentant du gouvernement des États-Unis a fait pression sur le petit pays d’Afrique du Nord qu’est le Bénin pour qu’il retire son nom de la déclaration fermement pro-vie du Consensus de Genève.
Au cours de la réunion quadriennale, l’ambassadrice américaine Michèle Taylor a recommandé, dans sa déclaration au nom du gouvernement américain, que la République du Bénin « s’engage à nouveau à mettre en œuvre le programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) de 1994, notamment par le biais d’engagements nationaux pris lors du sommet CIPD+25 de Nairobi ; qu’elle s’efforce d’atteindre les cibles des objectifs de développement durable liées à la santé et au genre ».
Taylor a également conseillé au Bénin de « se retirer d’initiatives conjointes contradictoires comme la Déclaration du Consensus de Genève ».
La Déclaration du consensus de Genève, une déclaration pro-vie qui déclare fermement que l’avortement n’est pas un droit humain, a été introduite par l’administration Trump-Pence et signée par plus de 30 pays le 22 octobre 2020, dont la République du Bénin.
La déclaration réaffirme « la dignité et la valeur intrinsèques de la personne humaine » et déclare que « tout être humain a un droit inhérent à la vie ». Elle souligne également qu’« en aucun cas, l’avortement ne devrait être promu en tant que méthode de planification familiale » et précise que « toute mesure ou modification relative à l’avortement dans le cadre du système de santé ne peut être déterminée qu’au niveau national ou local, conformément au processus législatif national. »
Lire la suiteLes membres du Consensus de Genève s’opposent aux promoteurs de l’avortement
Par Valerie Huber and Elyssa Koren (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Dans un monde où les énormes sommes d’argent font rarement sourciller, la nouvelle promesse de Bill Gates de verser 7 milliards de dollars d’aide à l’Afrique devrait nous faire réfléchir.
« La réduction constante de la mortalité maternelle, de la mortalité néonatale et de la mortalité des enfants de moins de cinq ans est le principal critère de mesure de notre fondation », a déclaré Bill Gates lors de l’annonce de cette promesse de quatre ans le 17 novembre à Nairobi. Bien que louable en théorie, il est impératif de se demander à quoi servira réellement cet argent.
Le financement du développement international est inévitablement assorti de conditions, et le plus souvent, ces conditions sont liées à des programmes idéologiques. En voici un exemple concret : le bilan agressif de la Fondation Gates en matière de promotion de l’avortement, qui contraste fortement avec la solide culture pro-vie de nombreux pays africains. L’avortement est illégal ou fortement limité sur la majeure partie du continent. Mais l’argent a le don de contourner la loi et, en fin de compte, la raison pour laquelle des sommes colossales sont injectées dans les pays en développement est en grande partie de démanteler les lois établies qui protègent la vie à naître. Dans ce contexte, 7 milliards de dollars pourraient contribuer à saper ce que les gens veulent réellement pour leurs pays.
Par une coïncidence, mais aussi un coup du sort révélateur, le même jour que l’annonce de M. Gates, la principale coalition de gouvernements pour la promotion de la politique mondiale de santé des femmes s’est réunie au Capitole des États-Unis pour célébrer son deuxième anniversaire. Représentant 36 pays sur 5 continents, le groupe du Consensus de Genève est uni par la conviction fondamentale que la santé des femmes ne doit pas être prise en otage par des programmes idéologiques. Actuellement dirigé par le gouvernement brésilien, et bientôt par le gouvernement hongrois, le groupe est la preuve qu’il existe un élan international dynamique pour soutenir à la fois la femme et l’enfant à naître dans la recherche de véritables soins de santé.
Lorsque les femmes et les familles sont soutenues, cela modifie les options qui leur sont offertes, ce qui profite à tous, y compris aux enfants à naître. Comme l’a souligné l’ambassadeur de Hongrie aux États-Unis, Szabolcs Takács, lors de la commémoration, le gouvernement hongrois est fermement convaincu que « tout être humain doit avoir droit à la vie … et la vie fœtale doit être protégée dès le moment de la conception ». Joignant l’utile à l’agréable, la Hongrie consacre 6 % de son PIB à l’aide à la famille, notamment en adoptant en 2020 une politique d’exonération fiscale pour les femmes ayant quatre enfants ou plus, ce qui a entraîné une réduction spectaculaire du taux d’avortement national.
Lire la suiteLes États-Unis, le Brésil et 30 autres pays signent une déclaration contre l’imposition de l’avortement à l’international
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Freepik
Aujourd’hui, de hauts représentants des États-Unis, du Brésil, de la Pologne, de la Hongrie, de la Biélorussie et 27 autres pays ont signé un document déclarant un engagement à « réaffirmer qu’il n’existe pas de droit international à l’avortement, ni d’obligation de la part des États de financer ou de faciliter l’avortement », entre autres.
Signée par 32 pays, selon le site du Department of Health and Human Services (HHS) :
Le jeudi 22 octobre, le secrétaire d’État Michael R. Pompeo et le secrétaire du HHS Alex Azar ont participé à la signature virtuelle de la Déclaration du Consensus de Genève […] Le document a été coparrainé par les États-Unis, le Brésil, l’Égypte, la Hongrie, l’Indonésie et l’Ouganda, et signé par 32 pays au total, représentant plus de 1,6 milliard de personnes.
Le secrétaire d’État Azar a déclaré lors de l’événement : « La déclaration est bien plus qu’une déclaration de convictions — c’est un outil essentiel et utile pour défendre ces principes dans tous les organes des Nations unies et dans chaque cadre multilatéral, utilisant un langage préalablement accepté par les États membres de ces organes ».
Bien sûr, cette Déclaration de consensus de Genève n’est pas parfaite, et même contient de gros défauts. Par exemple, si elle reconnaît le droit aux pays de légiférer contre l’avortement, elle le leur reconnaît également pour. Le document déclare, selon le HHS :
Lire la suite3. Réaffirmons l’importance fondamentale « de la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine », le fait que « le droit à la vie est inhérent à la personne humaine » et l’engagement « [de permettre] aux femmes de mener à bien grossesse et accouchement et [de donner] aux couples toutes les chances d’avoir un enfant en bonne santé » ;
4. Soulignons que « l’avortement ne devrait, en aucun cas, être promu comme méthode de planification familiale » et que « toute mesure ou toute modification relatives à l’avortement au sein du système de santé ne peuvent être arrêtées qu’à l’échelon national ou local conformément aux procédures législatives nationales » ; Réaffirmons que « l’enfant… a besoin de protection spéciale et de soins spéciaux… avant comme après la naissance » et que « des mesures spéciales de protection et d’assistance doivent être prises en faveur de tous les enfants », sur la base du principe de l’intérêt supérieur de l’enfant ;
5. Réaffirmons que « la famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’État », que « la maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales », que « les femmes jouent un rôle critique dans la famille » et qu’il faut souligner « toute l’importance de la contribution que les femmes apportent au bien-être de la famille et au développement de la société » ;