La Chambre basse d'Espagne adopte un projet de loi pour mettre en prison les pro-vie qui prient devant les cliniques d’avortement
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les voix pro-vie sont de plus en plus réduites au silence dans le monde entier.
Jeudi, le Congrès des députés espagnols a adopté un projet de loi qui punirait de prison les conseillers pro-vie de trottoir qui tendent la main aux femmes enceintes à l’extérieur des centres d’avortement, rapporte Spanish News Today. La législation a été adoptée par 204 voix contre 144 à la chambre basse et doit maintenant être examinée par le Sénat.
Les militants de l’avortement prétendent que son objectif est d’empêcher le harcèlement des femmes qui cherchent à avorter, mais les conseillers pro-vie de trottoirs sont en grande majorité pacifiques.
Même la prière à l’extérieur des centres d’avortement serait criminalisée si la loi était adoptée. Selon l’article, « ... les personnes qui harcèlent les femmes entrant dans les centres d’avortement ou le personnel qui y travaille “par des actes offensifs, intimidants ou coercitifs”, comme les railleries ou la prière » pourraient être punies d’une peine de prison.
« La prière n’est pas une liberté d’expression si le résultat final est la coercition », selon une déclaration d’un groupe féministe pro-avortement qui soutient le projet de loi, rapporte Spanish News Today.
Le projet de loi n’exige pas non plus qu’il y ait une plainte de la femme demandant un avortement pour que le pro-vie soit poursuivi, indique l’article. Cela signifie que les pro-vie pourraient aller en prison pour avoir aidé des mères enceintes qui apprécient les informations et le soutien qu’ils fournissent.
Lire la suite« J’ai vu votre pancarte et je garde mon bébé »
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : motortion/Adobe Stock
Saskatoon, Saskatchewan, 23 novembre 2021 (Campaign Life Coalition) — Une jeune femme enceinte de la Saskatchewan a décidé de ne pas avorter son bébé après avoir vu un défenseur pro-vie témoigner de la vie à l’extérieur d’un hôpital provincial où sont pratiqués des avortements.
Barney Sullivan, 71 ans, a raconté à Campaign Life Coalition qu’il se tenait à l’extérieur de l’hôpital municipal de Saskatoon, où des avortements sont régulièrement pratiqués, lorsqu’une jeune femme qui semblait avoir une vingtaine d’années s’est approchée de lui et a voulu lui parler.
À ce moment-là, M. Sullivan se tenait juste devant l’entrée de l’hôpital avec une grande pancarte pro-vie sur laquelle on pouvait lire : « Les bébés à naître comptent » : « Les bébés à naître sont importants ».
« Je me tenais juste là, tout seul. Et cette dame voulait me parler. Et d’habitude, c’est plutôt négatif », a déclaré M. Sullivan qui, depuis deux ans, se tient chaque jour pendant plus d’une heure devant l’entrée de l’hôpital avec ses panneaux pro-vie, en priant tranquillement.
Elle m’a dit : « J’ai vu votre pancarte et je garde mon bébé ».
Selon Sullivan, la jeune femme a dit qu’il était prévu qu’elle se fasse avorter, mais quand elle a vu l’homme avec son message pro-vie se tenant juste à l’extérieur de l’hôpital, elle l’a interprété comme un signe qu’elle devait faire un choix différent.
Elle a dit : « Vous savez, j’allais me faire avorter, mais, a-t-elle dit, c’est un signe pour moi que je dois garder mon bébé », a raconté M. Sullivan au sujet de sa conversation avec la jeune femme.
Lire la suiteUn projet de loi qui limiterait l’activisme pro-vie autour des lieux d'avortements en Saskatchewan
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CBN News/YouTube
15 novembre 2020, Hamilton, Ontario (LifeSiteNews) — Campaign Life Coalition (CLC) a dénoncé la province canadienne de la Saskatchewan concernant un projet de loi qui rendrait illégal le fait de manifester contre l’avortement près des installations qui pratiquent cette forme d’infanticide.
En effet, le projet de loi propose la création d’un rayon de 50 mètres autour des hôpitaux afin d’interdire aux pro-vie de manifester, de faire du piquetage, de protester ou d’interagir de toute autre manière avec les femmes qui envisagent de se faire avorter.
« La Loi de 2021 modifiant la Loi sur la santé publique (projet de loi 48 sur l’accès sécuritaire aux hôpitaux) priverait les défenseurs de la vie de leur droit démocratique de témoigner librement et pacifiquement du caractère sacré de la vie humaine à l’extérieur des hôpitaux de la Saskatchewan où sont pratiqués des avortements », a déclaré Jeff Gunnarson, président national de Campaign Life Coalition. « Les lois de type “zones-bulles” censurées privent les citoyens canadiens de leurs droits et libertés et n’ont pas leur place dans une société libre et démocratique. »
Le projet de loi 48, qui a été présenté à l’Assemblée législative de la Saskatchewan le 10 novembre, vise à rendre illégale les manifestations, pour quelque raison que ce soit y compris contre l’avortement et les vaccins COVID-19 contaminés par l’avortement, dans un rayon de 50 mètres (150 pieds) autour de tous les hôpitaux de la province. La seule forme de manifestation acceptée par le projet de loi serait le piquetage syndical.
Lire la suiteIrlande du Nord : un projet de loi pourrait empêcher les pro-vie d’offrir de l’aide ou même de prier à proximité des avortoirs
Par Right to Life UK (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bound4LIFE Fort Myers/Facebook
Un certain nombre de députés qui se disent « pro-vie » ont voté en faveur d’un projet de loi qui, s’il était adopté, rendrait illégal en Irlande du Nord le fait d’offrir de l’aide, des conseils ou même de prier devant des cliniques d’avortement et des hôpitaux proposant des avortements.
Le projet de loi, présenté par Clare Bailey, chef du Parti vert, a été adopté en deuxième lecture par 58 voix contre 29. Si le projet de loi est adopté, le fait d’« influencer une [femme souhaitant avorter], que ce soit directement ou indirectement », dans une « zone d’accès sécurisé » constituera une infraction pénale.
Contrairement à d’autres tentatives visant à créer une zone de censure autour des cliniques d’avortement, ce projet de loi ne précise pas les paramètres exacts en mètres. Il stipule que la zone de censure comprend « la zone publique située devant le [lieu où les avortements sont pratiqués] et à proximité immédiate » de ces locaux.
Les propositions de Mme Bailey ont été présentées au palais de Stormont, siège de l’Assemblée législative, dans le cadre d’un projet de loi d’initiative parlementaire et font peser sur le ministère de la Santé la responsabilité d’établir ces zones de censure qui ne permettent pas les protestations, aussi pacifiques soient-elles, ni les offres d’aide ou de conseil.
La législation visant à prévenir le harcèlement existe déjà
M. Jim Allister, membre de l’Assemblée législative (MLA) de la Traditional Unionist Voice, s’est montré très critique à l’égard de la législation proposée, arguant que la législation visant à prévenir le harcèlement existe déjà. Il a déclaré « En vertu de la législation qui existe actuellement... le harcèlement est déjà une infraction pénale, et en vertu du Public Order Order 1987, les désordres et tout ce qui l’accompagne sont déjà une infraction pénale. Où se trouve la nécessité de faire double emploi dans le projet de loi ? »
Lire la suiteToute l’Australie désormais criminalise les activités pro-vie à proximité des centres d’avortement
Par Bettina di Flore (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le conseil de trottoir et toute forme de protestation pacifique devant les établissements pratiquant l’avortement sont désormais illégaux en Australie occidentale. Le Public Health Amendment Bill 2021 a été adopté par le Conseil législatif, dominé par les travaillistes, le 11 août dernier. L’Australie occidentale est le dernier État de cette nation à adopter une telle ordonnance. Tous les États et territoires d’Australie ont désormais adopté une législation similaire.
Le projet de loi, également connu sous le nom de projet de loi sur les « zones d’accès sécurisé », prohibe les « comportements interdits dans une zone d’accès sécurisé », qui est définie comme la zone « à l’intérieur de la limite des locaux dans lesquels les avortements sont pratiqués » et « dans un rayon de 150 m de cette limite ».
La définition de « comportement interdit » est large ; selon le texte du projet de loi, « une personne adopte un comportement interdit si elle assaille, harcèle, intimide, interfère avec, menace, gêne, entrave ou empêche une personne accédant, tentant d’accéder ou de quitter des locaux où des avortements sont pratiqués ».
Le « comportement interdit » est également défini comme « la communication, par quelque moyen que ce soit, d’informations sur l’avortement d’une manière qui peut être vue ou entendue par une personne accédant, tentant d’accéder ou quittant des locaux où des avortements sont pratiqués et qui est raisonnablement susceptible de causer de la détresse ou de l’anxiété ».
« Le fait d’interférer ou d’entraver un sentier, une route ou un véhicule en rapport avec l’avortement, d’enregistrer par quelque moyen que ce soit une autre personne accédant, tentant d’accéder ou quittant des locaux où des avortements sont pratiqués, sans le consentement de cette personne », est également inclus dans la définition du « comportement interdit ».
En substance, toute forme de témoignage pro-vie à l’extérieur des établissements pratiquant l’avortement en Australie occidentale est désormais passible d’une peine d’emprisonnement d’un an et d’une amende de 12 000 dollars. L’ordonnance s’applique 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Mais les adeptes australiens de l’avortement restent insatisfaits.
Jamal Hakim, directeur général de Marie Stopes Australia, a déclaré que l’adoption de ce projet de loi était une étape importante, mais qu’il fallait faire davantage pour « réduire la stigmatisation » autour de « l’accès à l’avortement ». « Ensuite, nous voulons travailler avec le gouvernement pour augmenter l’accès aux soins d’avortement en Australie occidentale. À l’heure actuelle, le Code pénal réglemente toujours l’avortement et il existe d’importants obstacles obsolètes à l’accès aux soins liés à l’avortement qui doivent encore être résolus », a déclaré Hakim.
Seuls trois membres de la Chambre haute du Parlement se sont opposés au projet de loi après sa deuxième lecture — les membres du Parti libéral Nick Goiran et Neil Thomson et James Hayward du Parti national. « Je m’inquiète pour un certain nombre de bénévoles qui se trouvent à l’extérieur des cliniques et qui cherchent à apporter un soutien compatissant et pacifique à toute femme qui a une grossesse inattendue et qui souhaite être soutenue », a déclaré M. Goiran. « Ces personnes qui sont là par souci sincère et par compassion, elles aussi devraient être soutenues. »
L’amendement visant à légaliser l’avortement jusqu’à la naissance est retiré au Royaume-Uni
Par Right to Life UK (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressmaster/AdobeStock
Une tentative de détourner le projet de loi principal du gouvernement britannique sur la police, la criminalité, les peines et les tribunaux avec deux propositions d’avortement extrêmes a échoué, ce qui constitue une victoire majeure pour les pro-vie.
Le député Diana Johnson a décidé de ne pas soumettre au vote son amendement (NC 55), qui aurait introduit l’avortement sur demande, pour n’importe quelle raison, jusqu’à la naissance. De même, le député Rupa Huq a décidé de ne pas soumettre au vote son amendement (NC 42), qui aurait introduit une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans pour avoir offert un soutien aux femmes devant les cliniques d’avortement du pays.
Si les députés Diana Johnson et Rupa Huq avaient soumis leurs amendements au vote et avaient perdu, cela aurait été la première fois dans l’histoire du Royaume-Uni qu’un amendement ou un projet de loi pro-avortement aurait été rejeté lors d’un vote.
Il semble que le lobby de l’avortement ait réalisé qu’il était très probable que les deux amendements seraient rejetés et qu’il ait encouragé les députés à ne pas les soumettre au vote.
Lors du débat, un grand nombre de députés se sont élevés contre ces tentatives de détourner le projet de loi sur la police, la criminalité, les peines et les tribunaux avec des amendements extrêmes sur l’avortement. Les députés Fiona Bruce, Sally-Ann Hart, Danny Kruger et Bob Blackman ont notamment prononcé des discours émouvants, tout comme un certain nombre de députés qui ne sont généralement pas d’accord avec la position pro-vie sur l’avortement mais qui ont été choqués par la proposition d’introduire l’avortement jusqu’à la naissance.
Lire la suiteLes législateurs espagnols veulent emprisonner les pro-vie montrant des « modèles de fœtus » aux femmes
Par Laura Nicole (LifeActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Olivier Bault/Facebook
Afin de créer une « zone tampon » autour des centres d’avortement, un projet de Loi a été présenté à la Chambre basse d’Espagne qui empêcherait toute forme de manifestation ou de conseil pro-vie dans ladite zone.
Le projet de loi, présenté par le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) au Congrès des députés le 21 mai, pénaliserait toute personne qui « harcèle ou restreint la liberté d’une femme qui a l’intention d’exercer son droit » à l’avortement. Les citoyens espagnols pourraient être punis pour avoir « encouragé ou favorisé des rassemblements, ou y avoir participé, à proximité de lieux aptes à interrompre des grossesses » ou pour avoir « porté atteinte à la liberté ou à la vie privée » de femmes souhaitant avorter.
Le projet de loi caractérise le harcèlement pro-vie comme « l’approche des femmes avec des photographies, des modèles de fœtus et des proclamations contre l’avortement avant qu’elles n’entrent dans la clinique. L’objectif est que les femmes modifient leur décision par la coercition, l’intimidation et le harcèlement. En Espagne, l’ACAI a demandé une réglementation qui considère le harcèlement dans les cliniques par ce type d’actions comme un délit d’obstruction à l’avortement ».
Les conseillers pro-vie sur les trottoirs seraient passibles d’une peine de trois mois à un an de prison ou d’un travail d’intérêt général de 31 à 80 jours. Toute personne qui enfreint la loi pourrait également se voir interdire de revenir dans la région pendant une période allant de six mois à trois ans.
Lire la suiteLes Évangiles sont des reportages, n'en déplaise aux mous
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) — Image (montage)
Par cet article, je commence une série de chroniques/commentaires, recevant ce mandat avec une grande reconnaissance. On m’a pratiquement donné carte blanche pour écrire sur différents sujets avec un lien avec la mission de Campagne Québec Vie. Le premier élément que je voudrais apporter ici est donc ce témoignage d’ouverture de la direction de Campagne Québec Vie. Personne n’est semblable, et il y aura toujours des différences de point de vue sur les jugements à apporter devant telle ou telle situation. La marque de confiance que l’on me donne témoigne de ce que l’on croit d’abord à ma volonté d’être honnête intellectuellement et de ma capacité de dialogue franc. Je le mentionne ici comme ayant toute son importance. Si l’on me choisit avec ces demandes, cela dénote l’importance qu’elles ont pour Campagne Québec-Vie.
Des catholiques ont parfois une image négative du mouvement parce que des affirmations polémiques sur la situation dans l’Église y sont souvent prononcées. Si les lecteurs pouvaient avoir la chance de visiter les bureaux de CQV, ils y trouveraient la douceur d’un dialogue où ils seraient certainement vraiment écoutés, ce qui ne veut pas dire automatiquement approuvés. Mais le véritable dialogue n’a rien à voir avec l’absence de convictions. Au contraire. Quoi de plus ennuyant et stérile qu’une conversation entre deux personnes relativistes ? Entre cela et un documentaire en direct, en contemplation silencieuse par caméra cachée, sur l’hibernation des marmottes, je choisis le deuxième, j’y aurai du moins appris quelque chose…
« Les Évangiles sont des reportages, n’en déplaise à certains… »
C’est le titre d’un livre comme ce pourrait l’être de plusieurs livres sérieux de théologie, contredisant ce que l’on retrouve parfois chez certains diplômes en sciences religieuses québécois.
Lire la suiteLe coronavirus est utilisé pour faire taire les pro-vie
Les frères jumeaux Benham.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pete Baklinski/LifeSiteNews
Les frères Benham, pro-vie américains actifs, se sont vu refuser, en la personne de David Benham, le droit d’être présent devant les avortoirs, quoiqu’ils respectassent les distances exigées et le nombre de personnes autorisé, et que leur organisme, Cities4Life, fût classé comme essentiel. Il s’est fait tout simplement arrêter par la police, selon LifeSiteNews :
Benham [...] note que son organisation, Cities4Life, est une organisation caritative reconnue par le gouvernement fédéral et qui est classée en tant qu’« entreprise essentielle » selon le décret de confinement, et que les bénévoles qui sont sortis le 4 avril étaient non seulement bien en deçà de la limite des dix personnes pour les rassemblements publics, mais avaient dessiné à la craie sur le trottoir des lignes afin de s’assurer qu’ils restaient à six pieds les uns des autres.
Une vidéo diffusée par les frères Benham montre David faisant valoir ses droits légaux auprès d’un agent de police avant d’être arrêté. « La raison réellement invoquée [pour l’arrêt] était la violation des interdictions et des restrictions d’urgence », affirme Benham, notant que l’agent a déclaré agir sur ordre du procureur de la ville. Il ajoute que le service de police l’a ensuite faussement accusé d’avoir organisé une manifestation de cinquante personnes.
« La seule raison pour laquelle vous n’allez pas au Home Depot (qui est au bas de la rue) où il a mille personnes là-bas, la seule raison pour laquelle vous n’allez pas au parc ou se trouve 1500 personnes là-bas, c’est parce que je me tiens devant une clinique d’avortement », se souvient-il avoir asséné à l’agent. « Il n’avait rien à dire. »
« Nous savons aujourd’hui que si nos droits et nos libertés sont pris, » prévient Benham. « Qui sait ce que ce sera pour nos enfants et les enfants de nos enfants ».
Il accuse les fonctionnaires de l’État et de la ville de dire en substance : « nous voulons que ces femmes aillent dans ces centres d’avortement qui ne leur apporteront aucune aide, et cela dévastera leur vie », tout en les tenant à l’écart des « organisations pro-vie qui vont aider complètement ces mères, de l’utérus à la tombe (from womb to tomb), pas seulement le bébé, mais la mère et la famille ».
Des militants pro-vie ont également été arrêtés en Californie et dans le Michigan pour s’être rassemblés devant des centres d’avortement, même en maintenant les distances et en apportant avec eux des documents attestant leur droit à le faire. Des conseillers de trottoir ont également été menacés d’arrestation dans le Wisconsin, mais ont finalement été autorisés à continuer.
Un médecin qui offre des ultrasons aux femmes planifiant d’avorter
Dr Gádor Joya.
Par Martins M. Barillas — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Capture d'écran YouTube
Madrid, 21 novembre 2019 (LifeSiteNews) — Une pédiatre en Espagne, entre autres siégeant à une assemblée municipale, est critiquée par les gauchistes en raison de ce qu’ils appellent la pratique « cruelle » d’offrir des échographies gratuites aux femmes enceintes qui prévoient avorter.
Le Dr Gádor Joya, qui représente le parti de centre droit Vox à l’Assemblée législative locale de Madrid, fournit aux femmes enceintes le moyen de voir leurs bébés en développement in utero. Le 15 novembre, attendant à l’extérieur d’un centre d’avortement dans la capitale espagnole, le Dr Joya offrait des images ultrasons dans une fourgonnette appelée « Ambulancia Vida ».
Donner aux mères les ultrasons a irrité les défenseurs de l’avortement qui prétendent que les services de Joya sont à la fois « cruels » et « inhumains ».
Selon le journal espagnol El País, le Dr Joya a affirmé lors d’une audience du comité de la santé plus tôt ce mois-ci, qu’elle et d’autres médecins offrent les échographies aux femmes enceintes. « C’est précisément parce que j’ai fait cela, dit-elle, que je sais ce qui a été caché à ces femmes. La plupart d’entre elles, lorsqu’elles reçoivent de l’information et entendent le battement de cœur du bébé, décident d’aller de l’avant avec leurs grossesses. »
Dans un message sur les médias sociaux, la Dre Joya écrivait : « Ce dont je suis le plus fier en tant que médecin, c’est d’avoir aidé de nombreuses femmes à devenir mères lorsqu’elles étaient sur le point d’avorter. Oui, j’ai travaillé pour un projet visant à défendre le droit à la vie et à la dignité de tous les êtres humains. Et je continuerai à le faire où que je sois. »
Dans une vidéo promotionnelle de 2016 pour le projet Ambulancia Vida, le Dr Joya déclarait que plus de 300 bébés meurent chaque jour par avortement en Espagne. Dans la vidéo, le Dr Sonsoles Alonso, gynécologue pro-vie, affirme qu’il explique aux femmes : « Tout d’abord, nous essayons d’humaniser¹ l’enfant qu’elles ont dans leur ventre. Deuxièmement, nous leur faisons comprendre que quand elles auront franchi les portes du Dator (le fournisseur d’avortement), celui-ci mettra fin á la vie que les habite et que le battement de cœur s’arrêtera ». Comme le fait observer le Dr Joya, le Dr Alonso montre à une femme enceinte une image en temps réel de son bébé dans l’utérus.
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