Les « Défenseurs de la vie sur le trottoir » ont sauvé plus de 20 000 bébés de l’avortement en moins de dix ans
Sidewalk Advocates for Life.
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie
13 avril 2023 (LifeSiteNews) — Un apostolat international de conseil sur le trottoir a sauvé plus de 20 000 bébés de l’avortement depuis sa création il y a moins de dix ans.
Sidewalk Advocates for Life (Défenseurs de la vie sur le trottoir) est une organisation pro-vie dont « l’objectif est de former, d’équiper et de soutenir des équipes de Défenseurs de la vie dans tout le pays — et au-delà — afin qu’elles assurent un travail de proximité pacifique, dans la prière, l’amour et le respect de la loi, à l’extérieur de chaque établissement pratiquant l’avortement et de chaque établissement conseillant l’avortement ».
« Les défenseurs de trottoirs fournissent des ressources qui confirment la vie aux clients qui entrent dans ces établissements, éliminant ainsi la demande et, en fin de compte, mettant fin à l’avortement », a déclaré Lauren Muzyka, fondatrice, présidente et directrice générale de l’organisation, à LifeSiteNews par courrier électronique.
Au cours des neuf années qui se sont écoulées depuis la création du groupe, Sidewalk Advocates for Life a sauvé 20 105 bébés de l’avortement. Selon le site internet de l’organisation, le témoignage des défenseurs a également incité 86 employés de l’industrie de l’avortement à démissionner et 32 centres de mise à mort à fermer leurs portes.
Des mères et des bébés ont été épargnés de la tragédie de l’avortement grâce aux efforts de « plus de 230 équipes dans tout le pays (y compris en Alaska et à Hawaï), ainsi qu’à Mexico, à Porto Rico et en Colombie ».
« C’est par la grâce de Dieu que nous avons franchi cette étape miraculeuse », poursuit M. Muzyka. « Mais en plus de cela, je remercie nos Défenseurs de trottoir qui ont donné leur OUI à cette grande mission et se sont prévalus de notre formation complète, de nos outils et de notre programme de soutien ».
Lire la suiteDes pro-vie arrêtés devant un avortoir gagnent leur procès
David Benham.
LifeSitenews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
31 mars 2023, Charlotte, Caroline du Nord (Alliance Defending Freedom) — Dans le cadre du règlement d’un procès que les avocats de l’Alliance Defending Freedom ont intenté au nom de David Benham et des membres de deux organisations pro-vie qui ont été arrêtés ou cités pour avoir prié pacifiquement et conseillé des femmes sur le trottoir devant un avortoir, les responsables du comté de Mecklenburg ont admis que le Premier Amendement protège les citoyens pro-vie dans leur activisme public.
Dans le cadre de l’accord de règlement, les fonctionnaires du comté ont reconnu que « la défense pacifique des droits sur les trottoirs et les voies publiques est généralement régie par la loi du premier amendement concernant la liberté d’expression dans un forum public traditionnel ».
En outre, les fonctionnaires du comté ont déclaré que tout ordre d’urgence futur lié à la pandémie de COVID-19 autorisera expressément les rassemblements religieux en plein air et les « activités de prière sur les trottoirs et de plaidoyer pacifique en faveur de la vie » auxquelles se sont livrés M. Benham, président de Cities4Life (organisation caritative pro-vie à but non lucratif), et les autres citoyens pro-vie associés au ministère chrétien Love Life.
« Le gouvernement peut protéger la santé et la sécurité publiques tout en respectant les libertés garanties par la Constitution des Américains », a déclaré Denise Harle, avocate-conseil de l’ADF et directrice du Centre pour la vie de l’ADF.
Depuis le début, cette affaire porte sur le fait que le gouvernement réduit des personnes au silence parce qu’il n’aime pas leur point de vue. Les personnes croyantes ne peuvent pas être pointées du doigt pour leurs croyances religieuses ou parce que leur forme d’expression est la prière ou le conseil pro-vie. Nous félicitons les autorités du comté de Mecklenburg d’avoir enfin accepté de respecter la liberté d’expression de M. Benham et des autres citoyens pro-vie et d’avoir reconnu leur liberté de prier et de s’exprimer sur la place publique, et nous invitons la ville de Charlotte à faire de même.
Avant que les avocats de l’ADF ne portent plainte contre le comté de Mecklenburg et la ville de Charlotte en avril 2020, ils ont envoyé une lettre aux responsables de la ville expliquant que les arrestations n’auraient pas dû avoir lieu car les individus avaient respecté tous les ordres et proclamations d’urgence applicables liés à la pandémie de COVID-19. Les procureurs ont abandonné toutes les charges quelques mois plus tard.
À la lumière de ce règlement, les avocats de l’ADF ont déposé mercredi une demande de non-lieu pour le comté dans l’affaire Benham v. City of Charlotte, qui est toujours en cours contre la ville de Charlotte. Dans le cadre du règlement, les responsables du comté de Mecklenburg ont accepté de verser 20 000 dollars pour couvrir les frais d’avocats des organisations pro-vie.
Mark Houck prie devant l’avortoir de Philadelphie avec toute sa famille après son acquittement
Mark Houck et sa famille.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Thomas Gilmartin
9 février 2023, Philadelphie (LifeSiteNews) — Dix jours seulement après avoir été acquitté de deux accusations fédérales à la suite d’une altercation mineure avec un membre d’« escorte » de Planned Parenthood près d’un centre d’avortement de Philadelphie, le conseiller de trottoir, catholique et pro-vie, Mark Houck, ainsi que toute sa famille, est retourné au même centre d’avortement pour prier.
Les photos partagées avec LifeSiteNews montrent Houck à l’extérieur du Centre de santé Elizabeth Blackwell de Planned Parenthood sur Locust Street à Philadelphie avec sa famille et une foule d’autres défenseurs de la vie.
Houck a déclaré au Daily Signal que lui et sa famille se sont rendus à la clinique « parce que c’est ce que nous faisons ».
« C’est notre mission de défendre les femmes, les hommes et l’enfant à naître », a-t-il déclaré, ajoutant : « Je serai là chaque semaine, si Dieu le veut. »
Le Centre de santé Elizabeth Blackwell est le même centre d’avortement devant lequel Houck et le membre d’« escorte » Bruce Love s'affrontèrent en 2021 dans ce que l’avocat de la Société Thomas More, Peter Breen, qui a représenté Houck lors de son procès pénal, a appelé « une querelle de trottoir qui s’est transformée en une affaire fédérale ».
LifeSiteNews avait précédemment rapporté que Houck et sa famille avaient été soumis l’année dernière à un raid à l’aube par le FBI du président Joe Biden, après que le ministère de la Justice (DOJ) eût pris l’affaire en main, avec des dizaines d’agents lourdement armés qui avaient envahi la propriété des Houck en Pennsylvanie.
Lire la suiteMark Houck acquitté des deux chefs d’accusation dans une grande victoire pro-vie
La famille Houck.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
30 janvier 2023, Philadelphie (LifeSiteNews) — Le jury du procès de Mark Houck, conseiller catholique de trottoir et père de sept enfants, qui avait fait l’objet d’une descente du FBI et était inculpé de deux délits pour avoir poussé un membre d’« escorte » d’avortoir qui, selon les avocats, harcelait le fils de Houck âgé de 12 ans, a rendu son verdict lundi, déclarant Houck non coupable des deux chefs d’accusation — une grande victoire pro-vie.
S’il avait été reconnu coupable, M. Houck aurait été passible de onze ans de prison et d’une amende de 350 000 dollars.
Dans un communiqué de presse publié lundi, Peter Breen, vice-président général et responsable des litiges de la Thomas More Society, a déclaré que l’équipe de défense était « bien sûr, ravie du résultat ».
« Mark et sa famille sont maintenant libérés du nuage que l’administration Biden a jeté sur eux. Nous avons affronté le Goliath — toute la puissance du gouvernement des États-Unis — et nous avons gagné. Le jury a vu clair et a rejeté le dossier discriminatoire de la poursuite, qui consistait en du harcèlement dès le premier jour. La tentative d’intimidation du ministère de la Justice de Biden contre les pro-vie et les personnes de foi a été rembarrée. »
Dans une déclaration à LifeSiteNews, Ashley Garecht, porte-parole de la Pro-Life Coalition of Pennsylvania et amie de la famille Houck, a déclaré : « Nous nous réjouissons de ce que Mark Houck ait été déclaré non coupable de tous les chefs d’accusation. »
« Cette affaire a toujours porté sur le droit d’un père à protéger son fils, et n’a jamais rien eu à voir avec la loi FACE », a-t-elle ajouté. « Nous sommes reconnaissants envers le juge pour son intégrité, et aux jurés pour leurs délibérations réfléchies. Nous sommes reconnaissants envers les avocats de Mark qui ont travaillé si assidûment à sa défense. Et nous sommes reconnaissants envers tous ceux qui ont entouré et soutenu Mark et sa famille dans la prière tout au long de cette épreuve difficile. »
Lire la suiteProcès du pro-vie Mark Houck — le jury n’est pas encore parvenu à rendre le verdict
Mark Houck et deux de ses enfants.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Houck Family
27 janvier 2023, Philadelphie (LifeSiteNews) — Le procès retentissant de Mark Houck a été ajourné jusqu’à lundi après que le jury soit arrivé à une impasse aujourd’hui après 2 heures et demie de délibération à huis clos.
Cette nouvelle survient après une journée intense et émouvante de contre-interrogatoires, au cours de laquelle le procureur du gouvernement américain a cuisiné Houck sur ses croyances religieuses et a affirmé que le père catholique de sept enfants avait délibérément agressé Bruce Love, un « accompagnateur » d’avortements, parce qu’il « était un accompagnateur de clinique pour les services de santé génésique ».
La Société Thomas More a publié une mise à jour vidéo récapitulant les procédures judiciaires de vendredi. La vidéo peut être visionnée (ici).
Comme le rapportait initialement LifeSiteNews, Houck a fait l’objet d’une descente à l’aube du FBI du président Joe Biden l’année dernière. Le DOJ a accusé Houck de deux crimes pour avoir prétendument violé la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques (FACE) lorsqu’il a poussé Love, 73 ans, lors d’altercations sur le trottoir à deux occasions distinctes en 2021.
Le procès de Houck, United States v. Mark Houck, a commencé mardi et devait initialement se terminer vendredi.
Dans une déclaration à LifeSiteNews après la nouvelle de l’impasse du jury, Ashley Garecht, porte-parole de la Pro-Life Coalition of Pennsylvania et amie de la famille Houck, a déclaré que son groupe allait « passer cette fin de semaine dans la prière et dans l’espoir d’un acquittement complet pour Mark lorsque le tribunal se réunira à nouveau la semaine prochaine ».
« L’équipe juridique de Mark Houck a fait un travail formidable en démontrant que Mark n’avait agi qu’en tant que père défendant son fils d’une escorte connue pour son hostilité et son agressivité — en fait, Planned Parenthood était tellement préoccupé par les frasques de M. Love qu’il l’a retiré comme bénévole pendant plusieurs mois, indépendamment de l’incident avec Mark l’année dernière », souligne Garecht.
Lire la suiteLa nouvelle « zone bulle » autour d’un centre d’avortement britannique interdit aux pro-vie de prier et de faire le signe de la croix
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
18 octobre 2022, Bournemouth, Angleterre (LifeSiteNews) — Une clinique d’avortement à Bournemouth, en Angleterre, est la dernière en date à se voir attribuer une prétendue « zone tampon » — une bulle « sans liberté d’expression » créée pour empêcher les militants pro-vie de proposer aux femmes qui viennent se faire avorter d’autres choix.
La justification, bien sûr, est que les pro-vie « harcèlent » les femmes et le personnel de la clinique d’avortement. La zone sera vaste, englobant six rues pendant douze heures les jours ouvrables, et sera en vigueur pendant au moins les trois prochaines années.
Parmi les exemples de « harcèlement » invoqués pour justifier la création de cette zone, citons le fait de tenir un modèle de fœtus en plastique et de proposer des brochures, d’appeler les femmes « maman » ou de leur dire que leur « bébé les aime » et de proposer des vêtements pour bébé. Toute personne se livrant à l’un de ces actes sera désormais passible d’une amende de 100 livres et d’une inculpation devant un tribunal correctionnel.
Mais l’interdiction couvre bien plus que cela. Les panneaux nouvellement installés, qui indiquent la prétendue « zone de sécurité » dans laquelle le British Pregnancy Advisory Service peut tuer des bébés sans que personne soit là pour parler en leur nom, contiennent une liste d’activités interdites, notamment :
- Tenir des vigiles
- Prier
- Réciter les Écritures
- Se signer (faire le signe de la croix) si vous « percevez qu’un utilisateur du service passe par là ».
- Donner des conseils
Des militants pro-vie jeûnent au pain et à l’eau pendant 40 jours et sauvent six bébés de l’avortement
40 Jours pour la Vie de Toronto en 2022.
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Maria Buelvas
12 avril 2022 (Campaign Life Coalition) — Lorsque Maria Buelvas a discerné que Dieu lui demandait de mener une campagne pro-vie dans les rues de Toronto pendant 40 jours afin de convaincre les femmes confrontées à l’avortement de garder leur bébé, elle a également discerné que pour que cette campagne soit fructueuse, cela impliquerait beaucoup de prière, de sacrifice et surtout de jeûne.
« Pour être honnête avec vous, la seule chose que nous n’avons pas fait dans les autres campagnes, c’est le jeûne. Nous jeûnons tous, y compris notre conseiller spirituel, au pain et à l’eau pendant 40 jours », a déclaré Maria à Campaign Life Coalition dans une entrevue exclusive.
À partir du 2 mars, Maria et une équipe de militants pro-vie dévoués se sont lancés dans une campagne de 40 jours pour la vie, au cours de laquelle les volontaires tiennent des pancartes et prient devant un centre d’avortement voisin. Les pancartes portent différents messages, tels que « Priez pour mettre fin à l’avortement » et « Nous allons vous aider ». Dans ce cas, le centre d'avortement est l’Abortion Care Clinic de Toronto, qui tue des enfants à naître par voie médicale ou chirurgicale depuis 1996.
Le nom « 40 jours » vient du délai que Dieu utilise constamment tout au long de l’histoire du salut pour transformer son peuple. Par exemple, Dieu a lavé le péché de la terre avec 40 jours de pluie à l’époque de Noé. Le peuple hébreu a vécu en dehors de la terre promise pendant 40 ans en guise de punition pour avoir adoré de faux dieux. Jésus s’est préparé à transformer le monde en jeûnant et en priant pendant 40 jours dans le désert.
Maria, infirmière diplômée de profession, a déclaré à Campaign Life Coalition qu’environ 150 personnes de la paroisse qu’elle fréquente avec son mari et ses trois enfants se sont également jointes à la campagne en jeûnant au pain et à l’eau pendant 40 jours dans l’intention de sauver des vies de l’avortement.
« Dans les Écritures, il y a des démons qui ne peuvent être chassés que par la prière et le jeûne. C’est donc ce qui nous a inspirés, tout comme Jésus qui a jeûné pendant 40 jours dans le désert », a-t-elle déclaré.
Lire la suiteL’Irlande du Nord rend illégal d’offrir de l’aide aux femmes devant les avortoirs
Par Right to Life UK (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les membres de l’Assemblée législative d’Irlande du Nord ont approuvé un projet de loi qui permettra l’introduction de zones de censure qui criminaliseront l'offre d’aide à l’extérieur des cliniques d’avortement de la région.
Le jeudi 24 mars, par un vote de 55 contre 29, les députés de Stormont ont approuvé le projet de loi sur les services d’avortement (zones d’accès sécurisé) présenté par le député du Parti vert, Clare Bailey. Ce projet de loi érige en infraction pénale le fait d’« influencer … une … personne [cherchant à se faire avorter], que ce soit directement ou indirectement » dans les « zones d’accès sécurisé ». Le projet de loi criminalisera effectivement les offres d’assistance et de prière dans un rayon de 150 m des cliniques d’avortement ou des hôpitaux où une zone de censure est en place.
Claire Bailey MLA a tenté d’accélérer la procédure afin que le projet de loi soit entendu plus tôt que prévu le mardi 22 mars. Cependant, les membres du TUV et du DUP se sont opposés à l’avancement de ce débat. La phase finale du projet de loi a été discutée le jeudi après-midi.
Une consultation publique sur le projet de loi a révélé que seuls 13 des 6 412 répondants étaient favorables au projet.
Elle entraînera presque certainement une longue poursuite en justice.
Au cours du débat de jeudi, un certain nombre de députés ont vivement critiqué le projet de loi. Pam Cameron, du DUP, a déclaré : « Je crois sincèrement que ce projet de loi n’aura pas l’impact que ses partisans croient qu’il aura, et il entraînera presque certainement des actions en justice prolongées. Ce projet de loi n’est pas une bonne législation. Il est vague et laisse de nombreuses zones d’ombre, notamment autour de la définition de l’“influence” en tant qu’infraction ».
Deborah Erskine MLA a critiqué la procédure accélérée du projet de loi, qui n’a pas laissé le temps d’en discuter correctement : « Si nous prenions tous du recul par rapport à la législation, je ne pense pas qu’il y aurait quelqu’un qui ne serait pas d’accord pour dire qu’il y a des choses qui doivent encore être aplanies mais qui ne l’ont pas été, en raison de la nature expéditive de la législation. Nous n’avons pas eu le temps que nous aurions pu avoir, s’il n’y avait pas eu de contraintes de temps, pour nous engager pleinement avec d’autres organisations ».
Lire la suiteCe bébé a été sauvé de l’avortement lorsque des pro-vie ont aidé sa mère devant l’avortoir
Kairo.
Par Shawn Carney (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 18 mars, 2022 — Anniyah était déchirée lorsqu’elle s’est présentée à son rendez-vous pour un avortement à Cherry Hill, dans le New Jersey, en octobre dernier.
« Une partie d’elle ne voulait pas être là », a déclaré Claire, la responsable locale des 40 jours pour la Vie. « Mais elle n’avait pas de travail... et les gens lui disaient qu’elle ne devrait pas avoir [un bébé] ».
Anniyah est sortie du centre d’avortement lors d’un appel avec sa mère, qui encourageait Anniyah à parler avec une personne extérieure — quelqu’un qui n’était pas proche de la situation d’Anniyah et qui pourrait lui offrir une opinion impartiale.
C’est alors que Marie a fait signe à Anniyah de venir et lui a dit : « Tu n’es pas obligée de faire ça aujourd’hui ».
Marie lui a expliqué l’abondance des ressources qui pourraient permettre à Anniyah de choisir la vie et de s’épanouir... et elle a décidé de garder son bébé !
L’équipe de Cherry Hill l’a mise en contact avec toutes sortes d’aides : transport vers les rendez-vous chez le médecin, fournitures pour bébé, repas — et même nettoyage de tapis !
Récemment, Anniyah a donné naissance à un magnifique petit garçon de 2,72 kg appelé Kairo, grâce aux prières de Marie, Claire, de toute l’équipe de Cherry Hill et de vous !
Lire la suiteLes dangers de la Loi C-3 pour les activistes pro-vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : University of Toronto Students for Life/Flickr
Le 16 janvier dernier, est entrée en vigueur la loi C-3 qui rajoute au Code criminel du Canada le crime de provoquer l’« état de peur » dans le but d’empêcher quelqu’un d’accéder à des soins de santé. Le fait est que la nouvelle loi pourrait bien faire de la rédaction d’un article pro-vie ou d’une vigile pro-vie un acte criminel d’« intimidation », en ce qu’il pourrait provoquer un « état de peur » chez la femme qui songerait à se faire avorter — car l’avortement est considéré comme un « soin ».
Le Code criminel modifié se lit comme suit :
Intimidation — services de santé
423.2 (1) Commet une infraction quiconque agit de quelque manière que ce soit dans l’intention de provoquer la peur :
a) soit chez une personne en vue de lui nuire dans l’obtention de services de santé fournis par un professionnel de la santé ;
b) soit chez un professionnel de la santé en vue de lui nuire dans l’exercice de ses attributions ;
c) soit chez une personne dont les fonctions consistent à appuyer un professionnel de la santé dans l’exercice de ses attributions en vue de lui nuire dans l’exercice de ces fonctions.
Empêcher ou gêner l’accès
(2) Commet une infraction quiconque, sans autorisation légitime, empêche ou gêne intentionnellement l’accès légitime par autrui à un endroit où des services de santé sont offerts par un professionnel de la santé.
Peine
(3) Quiconque commet une infraction prévue aux paragraphes (1) ou (2) est coupable :
a) soit d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de dix ans ;
b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.
Moyen de défense
(4) Nul n’est coupable de l’infraction prévue au paragraphe (2) du seul fait qu’il se trouve dans un endroit visé à ce paragraphe, ou près de cet endroit, ou qu’il s’en approche, aux seules fins d’obtenir ou de communiquer des renseignements
Dans le cas de l’obstruction à l’accès à un avortoir, par exemple, il devrait être assez facile de se poster à proximité d’un avortoir pour prier, manifester et informer les femmes enceintes sans commettre cette sorte d’infraction — surtout si vous êtes là pour donner de l’information, ce qui est l’un des buts des 40 Jours pour la Vie.
Lire la suite