Une fois de plus Trump parvient à tenir l’avortement hors des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU
By Susan Yoshihara, Ph. D. (C-Fam) — Photo : Cancilleria Ecuador/Wikimedia Commons
New York, le 1er novembre (C-Fam) — Pour une deuxième année consécutive, les États-Unis on fait en sorte que soit évité l’emploi d’expressions pro-avortement dans une résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU portant sur Les femmes dans les crises et les conflits. C’est une victoire pour l’Administration Trump, qui a œuvré pour que soit supprimée des documents de l’ONU l’expression « Santé sexuelle et reproductive ». C’est un revers pour les Européens qui tiennent à ce que l’avortement soit financé au titre d’aide humanitaire.
Les Etats-Unis ont même tenté d’aller plus loin en éliminant de la résolution toute référence à d’autres documents qui font mention de cette expression. La représentante permanente à l’ONU pour les É.-U., Kelly Kraft, a déclaré après le vote unanime adoptant la résolution : « Nous ne pouvons accepter une quelconque référence à “la santé sexuelle et reproductive”, non plus que les références à “l’interruption de grossesse sécurisée” ou à tout langage qui ferait la promotion de l’avortement ou suggérerait implicitement un droit à l’avortement ».
Sous l’Administration Obama, les références à la « santé sexuelle et reproductive » sont apparues dans deux versions de la résolution permanente sur les Femmes, la paix et la sécurité, promues par la France et d’autres nations européennes et soutenues par Les Femmes à l’ONU et le bureau du Haut commissaire pour les droits de l’homme à l’ONU. Cette semaine, l’administration Trump a imposé sa volonté de rompre avec la pratique usuelle de réaffirmation de toutes les déclarations précédentes de la résolution pour éviter qu’une quelconque référence à ces termes n’y soit faite.
C’est la deuxième fois au cours de ces derniers mois que les Européens se voient déboutés dans leurs tentatives d’inclure l’avortement dans le Programme pour la paix et la sécurité des femmes. Ils en ont été empêchés en avril dernier lorsque les É.-U. ont menacé de mettre leur veto au dernier article de la résolution.
Lire la suiteLes partis nationalistes européens, complaisants lorsqu’il s’agit d’avortement
Par Stefano Gennarini, J.D. (C-Fam) — Photo : Leewarrior/Pixabay
New York, 24 mai — Les partis nationalistes européens tentent de paraître pro-vie et pro-famille dans le but de prendre le pouvoir, mais ne manifestent pas la volonté de mettre fin à la promotion européenne au niveau international de l’avortement et des droits LGBT.
La politique européenne a été secouée ces dernières années par des partis nationalistes qui revendiquaient des prérogatives de souveraineté sur et contre les institutions de l’Union européenne, en particulier en matière de contrôle des frontières. Un fait moins connu est que beaucoup de ces partis, y compris en Hongrie, en Pologne et en Italie, s’étaient lancés sur thèmes pro-vie et pro-famille.
Bien que les [partis] nationalistes hongrois, polonais et italiens se soient emparés du vote pro-vie et pro-famille dans leurs pays respectifs, une fois élus, ils n’ont daigné défier la politique de l’UE qu’en matière de contrôle des frontières et autres questions internes. En ce qui concerne la promotion de l’avortement et des groupes LGBT par l’UE sur la scène internationale, ils ont surtout permis aux Allemands et aux Français de faire ce qui leur a plu.
C’est ce qui ressort clairement des résolutions adoptées chaque année par le Conseil de l’UE pour guider la politique étrangère de l’UE. Les résolutions ont souligné à maintes reprises « la santé et les droits sexuels et reproductifs », euphémisme connu et utilisé pour le soutien politique et financier direct des groupes supportant l’avortement. Ils ont aussi récemment inclus « l’orientation sexuelle et l’identité de genre » comme catégories de non-discrimination au même titre que le sexe, la race et la religion.
Lire la suiteNouvelles accusations sans fondement à l'ONU contre l'Église catholique
Sur le site de la Tribune de Genève du 6 mai 2014 :
(Photo : Gabriel Andrés Trujillo Escobedo sur wikimédia.org, licence creative commons)
Lundi, les représentants de l’Eglise catholique ont fait face à un nouvel assaut de critiques et de condamnations, cette fois devant le Comité des Nations Unies contre la torture. Les experts onusiens ont pointé du doigt le manque de réaction et l’absence de mesures pour traiter des cas d’enfants abusés sexuellement par des prêtres. (...)
Le nonce apostolique auprès de l’ONU, Mgr Silvano Tomasi, a expliqué que les actes commis par des prêtres en dehors du territoire du Vatican ne relevaient pas de la Convention contre la torture ratifiée par le Saint-Siège mais des Etats et des juridictions où les faits ont été commis.
Les médias se font un grand plaisir de relater complaisamment les manipulations de lobbys cherchant à faire condamner l'Église pour son « inaction » contre la pédophilie. De la pure poudre aux yeux qui ne tient pas compte des mesures rigoureuses prises par le Vatican depuis 2001. Pour voir une liste de mesures, vous pouvez consulter le site Vatican Information Service sur le sujet.
Un article sur le site infocatho.be du 6 mai 2014 analyse la grossièreté des procédés des lobbys :
En tant que signataire de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, le Saint-Siège était donc auditionné, ces 5 et 6 mai, par un Comité de dix experts indépendants chargé de vérifier l’application de cette Convention. Il ne s’agissait donc pas d’une enquête spécifique visant le Vatican, mais d’une procédure normale qui concerne aussi d’autres pays. A côté du Saint-Siège, figurait d’ailleurs aussi Chypre, la Lituanie, l’Uruguay ou encore la Thaïlande.
Pourquoi un contexte si tendu ?
Il y a quelques mois, le Saint-Siège avait été auditionné par un autre comité : celui pour les droits de l’Enfant. Mais deux évènement étaient venus perturber le processus normal de l’audition. D’abord, la Représentation Permanente du Saint-Siège avait clairement bâclé le travail préparatoire, négligeant de fournir un dossier solide sur toutes les initiatives prises par l’Eglise contre la pédophilie. D’autre part, le Comité avait été manipulé par des lobbys luttant contre les religions ainsi que la par le puissant lobby de l’avortement. Connaissant bien les astuces de procédures au niveau onusien, ces lobbys avaient manœuvré pour tronquer le rapport du Comité. Résultat : le rapport sur la pédophilie demandait à l’Eglise d’accepter… le mariage des prêtres, l'ordination de femmes-prêtresses et l’avortement !
L'histoire se répète et c'est ainsi, qu'indépendamment du fait que le Vatican est l'État qui a le plus fait dans le monde pour combattre la pédophilie, il est attaqué de façon diffamatoire pour encore une fois tenter de salir sa réputation, grâce à la complaisance des médias, de façon planétaire.