L’autorité et la légitimité
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : zeno.org/Wikimedia Commons
Le débordement des compétences
Le putsch planétaire, en cours depuis mars 2020, vise l’imposition d’un Nouvel Ordre Mondial défini par les 17 Objectifs de Développement Durable de l’ONU via la mise en place d’une dictature sanitaire mondiale. Cette agression est orchestrée par les partenaires du Forum Économique Mondial, le FMI et la bureaucratie de l’ONU. À la suite d’un long processus de corruption, en cours depuis des décennies, presque toutes les élites de la planète, politiques, médiatiques, religieuses et scientifiques y contribuent. En particulier, le gouvernement canadien, sous Justin Trudeau, s’est engagé officiellement à nous soumettre aux agendas de l’empire mondialiste. Ce Nouvel Ordre Mondial serait l’aboutissement d’une démarche moderniste de rejet radical des valeurs traditionnelles et de la Loi naturelle. Les mesures sanitaires qu’on nous impose aujourd’hui anticipent déjà cette tyrannie.
Dans un premier temps, cette démarche de rejet des valeurs récompensait les individus libertaires en accordant une plus grande licence (surtout sexuelle) à ceux qui se « libéraient ». Cette licence, se répandant au cours des années, a sapé nos institutions. Les fondements mêmes des sociétés chrétiennes ont été lentement érodés sans que rien n’y paraisse. Cette sape aboutit à l’effondrement soudain, au moindre choc, des structures traditionnelles. C’est ce qui est arrivé en 2020. Un virus relativement bénin a suffi pour terrasser des institutions sociales qui avaient survécu à deux guerres mondiales et à des crises beaucoup plus graves au siècle précédent. Une tyrannie planétaire déshumanisée et dénuée de sagesse menace maintenant de combler ce vide.
Cette nouvelle tyrannie ne constituerait pas une nouvelle autorité civile dans le sens conventionnel du terme. En effet l’idéologie moderniste a une dimension spirituelle marquée qui est centrée sur le rejet, non seulement de la doctrine chrétienne mais des sagesses humaines traditionnelles et même de la Loi naturelle. Ceci mène à des régimes politiques qui débordent gravement de leurs compétences en tant qu’autorités civiles. Dans la tyrannie moderniste, l’état redéfinit la nature humaine et impose sa propre religion.
Par conséquent, si le putsch planétaire en cours parvient à imposer ce Nouvel Ordre Mondial, le chrétien se retrouvera devant une autorité civile qui n’émane pas de la volonté de Dieu mais provient plutôt d’une démarche satanique. Il s’agira, dans ce cas, d’un régime fondamentalement immoral dont les édits pourront être légitimement rejetés, même par la voie de l’insurrection, si les circonstances le justifient. D’ailleurs, personne ne conteste que les tyrannies modernistes précédentes, le nazisme et le stalinisme, pouvaient être légitimement combattues.
Lire la suiteUn ancien vice-président de Pfizer au sujet des vaccins covid-19 : « Votre gouvernement vous ment de telle sorte que cela pourrait vous conduire à la mort »
Dr Michael Yeadon.
Par Patrick Delaney ― Traduit par Campagne Québec-Vie (traduction s’inspirant pour la première moitié de celle de Pierre-Alain Depauw sur Médias Presse Info) ― Photo :
7 avril 2021 (LifeSiteNews) — Le Dr Michael Yeadon, ancien vice-président de Pfizer dont il fut le scientifique en chef pour les allergies et les voies respiratoires, a passé 32 ans dans l’industrie à diriger la recherche sur les nouveaux médicaments et a pris sa retraite du géant pharmaceutique avec « le poste de recherche le plus élevé » dans son domaine. Il a accordé un entretien téléphonique d’une grande importance au site LifeSiteNews.
Il y dénonce la propagande « manifestement fausse » des gouvernements au sujet du COVID-19, y compris le « mensonge » de variants dangereux, l’aspect totalitaire des « passeports vaccinaux » et la forte possibilité que nous ayons affaire à une « conspiration » qui pourrait conduire à quelque chose de bien pire que les guerres et les massacres du 20e siècle.
Ses principaux arguments sont les suivants
- Il n’y a « aucune possibilité » que les variants actuels du COVID-19 échappent à l’immunité. C’est « un mensonge flagrant ».
- Pourtant, les gouvernements du monde entier répètent ce mensonge, ce qui indique que nous ne sommes pas seulement témoins d’un « opportunisme convergent », mais d’une « conspiration ». Pendant ce temps, les médias et les plateformes Big Tech sont engagés dans la même propagande et la censure de la vérité.
- Les sociétés pharmaceutiques ont déjà commencé à développer des vaccins « complémentaires » (« de rappel »), inutiles, contre les « variants ». Ces entreprises prévoient fabriquer des milliards de flacons, en plus de la campagne expérimentale actuelle du « vaccin » COVID-19.
- Les organismes de réglementation, comme la Food and Drug Administration américaine et l’Agence européenne des médicaments, ont annoncé que puisque ces vaccins « d’appoint » seront si semblables aux injections précédentes qui ont été approuvées par une autorisation d’utilisation d’urgence, les sociétés pharmaceutiques ne seront pas tenues de « d’effectuer des études de sécurité clinique ».
- Ainsi, cela signifie pratiquement que la conception et la mise en œuvre de vaccins à ARNm répétés et forcés « passeront directement de l’écran d’ordinateur d’une société pharmaceutique à l’injection dans le bras de centaines de millions de personnes d’une séquence génétique superflue pour laquelle il n’y a absolument aucun besoin ni aucune justification ».
- Pourquoi font-ils cela ? Puisqu’aucune raison bénigne n’est perceptible, l’utilisation de passeports vaccinaux combinée à une « réinitialisation bancaire » pourrait aboutir à un totalitarisme sans précédent. Si l’on se rappelle la méchanceté de Staline, Mao et Hitler, le « dépeuplement massif » reste une issue logique.
- Le fait que cela pourrait être vrai signifie que chacun doit « se battre comme un fou pour s’assurer que ce système ne se réalise jamais ».
Le Nouvel Ordre Mondial : aboutissement du modernisme
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) ― Photo : vpemencom/Pixabay
Du rêve au cauchemar
Quand j’étais enfant, je dévorais les livres. L’un d’eux, une fresque remplie d’images, décrivait les grandes Ères de l’Histoire. Je m’en souviens encore : Préhistoire, Antiquité, Moyen-Âge, Renaissance, Grandes Découvertes… La dernière des Ères se nommait : « les Temps Modernes ». C’était mon Ère. Vers la même époque, la Révolution Tranquille débutait. Les adultes autour de moi disaient que le Québec entrait enfin, à son tour, dans l’Ère Moderne et dorénavant, nous serions, nous aussi, modernes.
Le modernisme se décrit comme une démarche collective vers un avenir meilleur. Sa thèse fondamentale affirme que l’humanité, ayant atteint un stade avancé de maturité, doit se libérer de ses croyances traditionnelles et se redéfinir sans limites. En se coupant de nos racines millénaires, on façonnerait un nouvel homme qu’on placerait dans un nouveau monde. Ce serait, comme on chantait à l’époque, « Le début d’un temps nouveau. »
Les bons vins se bonifient avec le temps ; les piquettes surissent. À peine soixante ans plus tard, ce modernisme, si appétissant au début, est devenu un breuvage toxique ; ses créations, une montagne de déchets ; son aboutissement, une abomination totalitaire. En effet, après les années de promesses utopiques, voici venir la réalité du Nouvel Ordre Mondial.
Dany Rondeau de l’UQAR, citant Polémia en ligne, décrit les cinq caractéristiques du modernisme comme suit :
- Individualisation : destruction des anciennes communautés d’appartenance
- Massification : adoption de comportements et de modes de vie standardisés
- Désacralisation : désenchantement/reflux des grands récits religieux au profit d’une interprétation scientifique du monde
- Rationalisation : domination de la raison instrumentale à travers l’échange marchand et l’efficacité technique
- Universalisation : extension planétaire d’un modèle de société posé comme seul possible rationnellement et donc supérieur
Le Nouvel Ordre Mondial, c’est-à-dire l’implantation en dix ans (« Great Reset », Agenda 2030), par les élites mondiales et nationales, des dix-sept Objectifs de Développement Durables (ODD) de l’ONU incarne, de façon extrême et définitive, toutes les caractéristiques du modernisme.
Lire la suitePutsch et pandémie
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo (modifiée) : Wikimedia Commons
La cadence accélère
Jusqu’à récemment, les transformations radicales que les forces mondialistes voulaient mettre en place butaient sur la résistance des institutions démocratiques. Avec la pandémie, celles-ci ont sauté. À partir du 13 mars 2020 et en l’espace de quelques semaines, les sociétés occidentales sont devenues des dictatures. Un an plus tard nos gouvernements, en ligue avec le Forum Économique Mondial, ont poussé la population, grâce à un ensemble de mesures coercitives, à accepter, comme solution unique pour sortir de « la crise », la vaccination universelle suivie d’un contrôle généralisé des déplacements et des accès.
Aujourd’hui (en mai 2021), la campagne de vaccination avance à fond de train. Le gouvernement québécois ne se donne même plus la peine de justifier ses dernières « décisions » sanitaires : vaccination des femmes enceintes, vaccination des enfants, deuxièmes doses avec des vaccins différents… La population, harassée par les restrictions, le masquage, le couvre feu, les agressions économiques est assoiffée de liberté et se fait injecter sans poser de questions. Le régime ne fait même plus semblant d’hésiter avant d’imposer ses nouvelles mesures. On annonce la venue de contrôles sur la base de certificats sanitaires, les médias applaudissent. Le « père » Legault déclare qu’il veut voir 75 % de vaccinés, personne ne questionne. La deuxième dose n’est pas administrée et déjà on parle de la troisième, pourquoi pas, « jamais deux sans trois ». C’est quoi ces annonces de pourcentage à vacciner, de troisième dose sans même étudier les effets de la première, de la médecine ? de la science ? de la prophétie ? On s’en fout ! En mars 2020, au début de la pandémie, le gouvernement introduisait prudemment des mesures et tentait de les justifier avec des chiffres. Aujourd’hui, le régime dicte ses volontés et les médias les vendent en montrant des clips de mourants aux nouvelles.
Les mondialistes jubilent. En effet, le putsch planétaire est sur le point de triompher. La présidence de Trump a été éliminée, la vaccination avance, le certificat vaccinal s’en vient. L’empire mondial prend forme. Ses rouages de contrôle seront l’état d’urgence semi-permanent, les injections à répétition, le passeport sanitaire et le contrôle informatisé des accès.
Bientôt, au Québec, tous les décideurs seront des injectés. Comment faire autrement, en effet, puisqu’il faut se déplacer librement et socialiser ouvertement pour faire partie de l’élite. Quel politicien, quel entrepreneur, quel journaliste, quel universitaire, quel humoriste pourra maintenir son statut et sa notoriété sans certificat vaccinal ? Ainsi, l’injection du jus de « Big Pharma » deviendra, dans quelques mois, le prérequis incontournable de la réussite et même d’une simple participation à la vie sociale. Par ailleurs, les réfractaires au vaccin, ici et ailleurs, formeront une nouvelle caste d’intouchables ; leurs vies, systématiquement atrophiées, motivant les autres à se faire injecter. Chacun jouera son rôle dans la nouvelle tyrannie mondiale.
Il y a un an on aurait dit que tout ça n’était que du délire de complotiste, n’est-ce pas ? Maintenant, les applications de traçage sont installées dans vos portables, on émet les premiers certificats sanitaires, les médias réclament des contrôles internes, les variants se suivent et le gouvernement achète la troisième dose de vaccins en préparation de « l’après-déconfinement », qui débutera cet automne.
À la fin, un peuple peut-il se défendre quand l’agression vient d’en haut ? Peut-il résister quand les partis d’opposition, les journalistes, les intellectuels, les pasteurs et les artistes participent au coup d’état. Car c’est bien ce qui arrive ici : nos élites se sont liguées pour imposer le Nouvel Ordre Mondial et détruire nos libertés.
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Le Great Reset – Sommaire
Klaus Schwab, fondateur du Forum Économique Mondial.
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo : World Economic Forum/Flickr
Un bref résumé
Le « Great Reset », annoncé par le Forum Économique Mondial, n’est pas un délire de complotiste. C’est un agenda de transformation sociale précis et explicitement documenté. Cependant, cet agenda est si énorme, si radical, si englobant que, à moins d’avoir attentivement examiné la documentation, on peine à y croire. On dirait plutôt un scénario de science-fiction.
Le « Great Reset » ou Grande remise à zéro vise l’implantation accélérée de l’agenda d’ingénierie sociale radical parrainé par l’ONU (l’Agenda 2030) en 17 objectifs de développement durables (ODD) sur une période de dix ans (2020 à 2030). Celui-ci est mis en application par le grand capital à travers les partenaires du Forum Économique Mondial (FEM). Il est endossé par presque toutes les élites de la planète, politiques, académiques, religieuses et médiatiques. Ses objectifs et son échéance coïncident exactement avec ceux de l’ONU, du Club de Rome et du FMI. Il est endossé par presque tous les chefs d’états. Justin Trudeau et François Legault, en particulier le soutiennent activement. Horacio Arruda est le représentant de facto de ce Nouvel Ordre Mondial, sur place à Québec. Ce macaron des ODD qu’il porte en tous temps signale subtilement à la population et aux dirigeants du FEM que le gouvernement du Québec est entièrement soumis à l’empire mondialiste.
Ce programme, l’Agenda 2030, est en élaboration depuis plusieurs années. Il s’étend à tous les aspects de la société, des grands investissements énergétiques jusqu’aux cours d’école primaire. Il nous dit comment nous comporter, qui et quoi croire, comment élever nos enfants, quoi valoriser, quoi tolérer et quoi rejeter. Ses porte-paroles, y compris nos propres gouvernants, ont explicitement annoncé qu’ils entendaient profiter de « l’opportunité » conférée par l’urgence sanitaire pour l’implanter de façon accélérée.
Derrière sa façade souriante, cet agenda n’est que déception et mensonge. C’est un cartel capitaliste déguisé en socialisme ; un endoctrinement planétaire présenté comme une célébration de la diversité ; un système de contrôle maquillé en liberté. Ses prétentions semblent universalistes mais leur application concrète vise l’extermination de la civilisation chrétienne d’occident. Par rapport aux valeurs évangéliques, cet agenda nie la primauté du Christ, atrophie les âmes et pervertit les enfants. L’Agenda 2030 de l’ONU est un blasphème planétaire et une abomination.
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La piste hydroxy
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) ― Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
Les séquences révèlent le plan
Ayant fait une analyse exhaustive de la documentation liée au « Great Reset », pendant l’automne 2020, j’ai compris qu’un putsch planétaire se déroulait derrière la pandémie du COVID. Cette agression avait été mise en branle par le Forum Économique Mondial et était explicitement soutenue par nos gouvernants. Plusieurs événements individuels soulignent l’étendue de l’agression en cours. Mais ce sont les séquences d’événements qui révèlent son niveau d’organisation. En effet, ce ne sont pas des événements individuels qui indiquent qu’une action est concertée mais leur agencement. Celui-ci sert, en quelque sorte, de fil conducteur.
Je décrirai ici un de ces fils conducteurs qui nous font percevoir l’étendue et aussi le degré d’organisation du putsch mondialiste en cours. Parmi ces fils, j’aurais pu choisir la destruction systématique du processus électoral américain et de la présidence de Donald Trump ou encore, l’utilisation planétaire coordonnée de slogans mondialistes. Cependant, la trame que j’ai plutôt choisie est l’une des plus simples des plus révélatrices. Il s’agit des événements entourant l’utilisation de l’Hydroxy Chloroquine (HCL), comme traitement, en phase initiale, de la COVID.
Avant la pandémie, le HCL était une drogue peu coûteuse, connue depuis 60 ans, utilisée par des millions de personnes comme remède contre la malaria, considérée comme sécuritaire et vendue sans prescription (comme l’aspirine) dans de nombreux pays. À la fin de mars 2020, au tout début de la pandémie, certains résultats préliminaires publiés par des chercheurs renommés semblaient indiquer que le HCL serait peut-être efficace comme traitement contre la COVID. Toute une série d’événements et de décisions a suivi. Voici une chronologie sommaire des événements principaux.
Lire la suiteDe retraité à complotiste
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) ― Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
Un an de bouleversements
Au début de mars 2020, j’étais un retraité normal vivant dans une société paisible, démocratique et bienveillante. Je croyais que les médias étaient généralement crédibles, que nos élus servaient leurs citoyens et que nos partis d’opposition étaient des partis d’opposition. Je voyais les GAFAM (Google, Facebook et compagnie) comme de simples pourvoyeurs de contenu. Je pensais que les milliardaires du Forum Économique Mondial s’amusaient à « refaire le monde », à Davos les automnes, parce qu’il faisait trop froid pour le yacht et trop chaud pour le ski. À cette époque, je pensais que Qanon était une faute d’orthographe et que les « complotistes » étaient des gens qui ne savaient pas faire la différence entre les nouvelles et le cinéma. Globalement, je percevais un monde où il y avait suffisamment de diversité d’opinions, de compétition commerciale et de rigueur académique pour assurer la liberté de tous. Enfin et surtout, j’étais convaincu que ça prenait une guerre, une famine ou une crise économique pour pousser un peuple vers la catastrophe totalitaire. J’étais donc certain qu’un pays aussi paisible et prospère que le Canada était à l’abri, pour toujours, de tels bouleversements.
Aujourd’hui, quatorze mois plus tard, je pense que nos politiciens collaborent intentionnellement à un putsch mondialiste au service d’un agenda totalitaire fasciste, qu’ils ont décidé d’asservir leurs populations, de détruire nos droits et de pervertir nos enfants. Je considère que les médias sont des pourvoyeurs de propagande produisant un narratif de contrôle digne de la Pravda de Staline. Pour moi, maintenant, les « autorités » n’ont plus aucune crédibilité et les publications scientifiques les plus prestigieuses sont aussi les plus suspectes. Dans ma nouvelle réalité, le grand capital exerce une influence occulte et insidieuse qui pourrit toutes les sphères de l’activité humaine en influençant sans cesse la sélection des dirigeants. C’est un monde où les élites sont des collabos au service du Forum Économique Mondial. Autrement dit, plus ça vient de haut plus c’est faux.
Ouf ! L’an dernier j’étais un retraité qui pêchait l’éperlan dans un pays paisible ; me voici devenu un complotiste marginalisé en lutte contre un empire planétaire.
Lire la suiteUn livre analysant la décadence occidentale : La fin d’un monde ― Oui, c’était mieux avant !
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Oleg Magni/Pexels
Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy duquel il s’est distancié, vient de publier le livre La fin d’un monde ― Oui, c’était mieux avant ! dans lequel il décrit plusieurs causes de la décadence actuelle en Occident.
J’en retiendrai au moins trois : la perte du sens religieux, Vatican II et l’individualisme qui se cristallise maintenant en isolement :
1. La perte du sens religieux
Depuis les deux derniers siècles, mais surtout dans les dernières décennies, l’athéisme et le laïcisme ont sapé le sens religieux chez les gens ordinaires. Ayant perdu les raisons de vivre qui étaient celles de leurs ancêtres, souligne Patrick Buisson, mais aussi celles de mourir, il s’est ainsi formé un terrain propice à la panique qui a pris place en mars 2020, selon Le Figaro (via PÉLQ) :
La pandémie de la Covid-19 aura fait en France environ 65 000 morts pour l’année 2020. Soit une surmortalité de 9 % par rapport à 2019. Sans doute les historiens s’interrogeront-ils devant le désarroi si ce n’est la panique qui se sont emparés des pouvoirs publics et d’une grande partie de la population face à un phénomène aux effets, somme toute, limités, sans commune mesure en tout cas avec les grands fléaux qui avaient jusque-là accablé l’humanité. Il est vrai qu’au-delà des polémiques qui incriminèrent l’impuissance et l’impéritie de l’État, les questions que posait l’expansion du virus n’étaient pas de celles auxquelles la classe politique avait l’habitude de répondre. Métaphysiques ? Probablement. Anthropologiques ? Sans aucun doute. Civilisationnelles ? À coup sûr.
Le problème à résoudre tenait de la quadrature du cercle. Comment faire en sorte que le risque puisse être accepté par le plus grand nombre pour ne pas avoir à désorganiser ou à interrompre trop longtemps toute vie sociale quand la mort n’était plus considérée comme le terme naturel de l’existence, mais comme un dysfonctionnement d’ordre technique, un accident possiblement évitable ? Question de masques et de respirateurs, de gestes barrières et de distances sociales.
Comment proposer aux Français une lecture rassérénante de l’événement quand avaient disparu, en l’espace de quelques décennies, les principaux pourvoyeurs de sens, ces messianismes qui ravitaillaient, hier encore, la multitude en espérance disaient les uns, en utopies cinglaient les autres, mais qui tous, à travers un grand récit, avaient eu au moins le mérite jusqu’à un passé récent d’approvisionner les hommes en raisons de vivre et surtout — c’était là le plus difficile — en raisons de mourir ?
Bien qu’intéressante, je ne trouve pas entièrement fondée l’explication de M. Buisson sur le comportement gouvernemental. Macron, pour ne parler que de lui, aurait-il pu, s’il avait une bonne volonté, empêcher la panique engendrée et entretenue par les médias, et il faut bien le dire, par le gouvernement ? Vu la férocité des mesures prises ainsi que leur manque de compassion, je ne pense pas que le gouvernement eût voulu éviter cette panique qui a, cependant, trouvé une aire dégagée de tout rempart spirituel pour souffler ses frissons.
Lire la suiteMgr Paprocki s’oppose à la vaccination obligatoire au covid des étudiants de l’Université Notre-Dame
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Ken Lund/Flickr
On pourrait bien se demander pourquoi l’Université Notre-Dame en Indiana, dite « catholique », impose la vaccination obligatoire au covid des étudiants désirant s’inscrire à l’université l’an prochain. Face à cette décision, Mgr Paprocki, évêque de Springfield dans le même État et professeur adjoint en droit de l’université, ainsi que son collègue académique Gerard Bradley, a écrit un texte dans le journal des étudiants où il affirme l’obligation de respecter le droit de chacun de décider pour soi en matière de soins de santé.
L’évêque et le professeur souligne que l’on peut se faire vacciner contre le covid, mais non qu’on doit le faire, rapporte Le blog d’Yves Daoudal :
Mgr Paprocki et le Pr Gerard Bradley s’appuient sur la note de la Congrégation pour la doctrine de la foi disant qu’on « peut » se faire vacciner, non qu’on « doit » le faire.
En outre, font remarquer les signataires du texte, les vaccins proposés n’ont pas été approuvés pour un emploi ordinaire, mais pour « utilisation d’urgence », et sont donc encore expérimentaux ; or, les sujets d’un essai médical doivent être volontaires.
Les auteurs du texte ajoutent fort sagement que puisque plusieurs milliers d’étudiants ont donné un test « positif » ils sont donc naturellement immunisés contre le virus (mais apparemment, pour nos gouvernements et consorts, le coronavirus a également le pouvoir d’effacer la science d’avant 2020…) :
Ils remarquent aussi que plusieurs milliers d’étudiants de Notre-Dame ont déjà été testés positifs pour le coronavirus : « Ils sont naturellement immunisés contre la maladie et n’ont pas besoin de se faire vacciner. »
Il faut aussi préciser que la plupart des vaccins covid-19 en circulation, si ce n’est tous, emploient dans une ou plusieurs étapes de leur processus d’élaboration, de production ou de vérification des lignées cellulaires issues de bébés avortés. Raison majeure pour refuser de se faire vacciner ou même pour que vous soit moralement interdit la vaccination si vous n’avez pas de raison grave. Or, entre une maladie qui n’a pas forcément grand’chance de vous emporter et un vaccin qui pourrait bien s’en charger à la place du virus, trouvez-moi donc une raison valable de se faire piquer…
Un médecin ontarien : les patients âgés demandent l’euthanasie à cause de l’isolement dans lequel ils sont plongés…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
Un médecin ontarien pointe du doigt les effets dévastateurs de l’isolement forcé, spécialement chez les personnes âgées qui le sont le plus. Ces derniers, auxquels on refuse l’assistance ou la visite de leurs proches, sous prétexte de limiter la « propagation » d’un certain virus, souffrent de cet isolement inhumain, au point de demander l’euthanasie.
Au fait, il est intéressant (ou terrifiant, au choix) de constater que le gouvernement Trudeau a légalisé l’euthanasie des personnes uniquement atteintes de maladies mentales, cet aspect de la loi sur l’euthanasie devant prendre effet après deux ans de consultations en commission parlementaire, destinée à régler les modalités de l’euthanasie pour raisons mentales. Mais poursuivons.
« Fatigués d’être si seuls » rapporte le Dr Justine Amaro, selon LifeSiteNews :
Le docteur Justine Amaro a déclaré que certains de ses patients lui ont demandé le suicide assisté. Ce n’était pas pour une quelconque maladie physique ; les patients étaient « simplement fatigués d’être si seuls ».
Elle raconte avoir rencontré un patient âgé qui lui a demandé le suicide assisté. « Je me suis littéralement assise pour écouter une personne âgée qui m’a suppliée de lui procurer l’aide médicale à mourir, dit-elle, parce qu’elle préférait mourir plutôt que de continuer à vivre ainsi isolée. »
« Cela me brise le cœur de voir des gens ressentant littéralement qu’ils préféreraient mettre fin à leur vie plutôt que de continuer à vivre de manière isolée », poursuit-elle.
Beaucoup de personnes avec des problèmes mentaux à cause du confinement :
« Notre service est actuellement rempli de patients souffrant de problèmes de santé mentale », déclaré Amaro à CBC News. Selon Amaro, ces patients n’avaient pas d’antécédents de tels problèmes, mais sont arrivés avec des crises de santé mentale nouvelles pour eux. Certains ont même souhaité se suicider, ne voulant plus vivre à cause du confinement continu. C’était particulièrement le cas des personnes âgées.
Plus de problèmes mentaux qu’auparavant :
Mme Amaro a également souligné qu’elle n’avait jamais vu autant de patients souffrant de problèmes de santé mentale au cours de ses 17 années de travail comme urgentologue. « L’isolement social, dit-elle, fait payer un lourd tribut à chacun d’entre nous ».
Par-dessus le marché, plusieurs patients voient certains de leurs soins être retardés, de sorte qu’ils finissent par mourir faute de soins :
En outre, de nombreux patients se voient refuser des services de soins de santé essentiels. Selon Amaro, un patient est entré en choc infectieux dû à une infection de la vésicule biliaire. « Il était en train de mourir d’un problème potentiellement mortel qui, si le patient s’était présenté plus tôt, aurait pu être traité », affirme-t-elle.
Ajoutez à cela qu’en Ontario, Doug Ford a renforcé les mesures « sanitaires », ordonnant que la police contrôle les allées et venues de ses administrés, qui, s’ils n’ont pas de raison « valable » de sortir, peuvent se voir gratifier d’une amende s’élevant à un montant intéressant… M. Ford prépare là une vague encore plus notoire de maladies mentales.
Bref, on prétend « sauver des vies », mais on fait en fait souffrir des centaines de milliers de personnes au point qu’elles en ont des problèmes mentaux, et que nombre d’entre elles désirent mourir.