Entendre aujourd’hui la Voix de Dieu Qui nous appelle à la sainteté
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour la fête de la Toussaint) — Photo (rognée, couleurs modifiées, côtés flous rajoutés) : Wikimedia Commons/Google Cultural Institute
En tout temps, nous devons entendre la voix de Dieu, mais spécialement dans les temps de crise universelle de la vraie foi, où domine la voix ténébreuse de ceux qui disent, dans leur arrogance : « il n’y a pas de Dieu ». Ces athées qui se croient intelligents, l’Esprit Saint les qualifie d’insensés (Ps. 53 1). Car, c’est une véritable folie que de ne pas croire en Dieu. Se convainquant, contre l’évidence même, que Dieu n’existe pas, ils se bouchent bien dur les yeux et les oreilles, pour ne rien voir des merveilles de la création et ne rien entendre de la louange divine qui s’élève de l’univers.
Même si le monde n’en veut rien savoir, dans son admirable et douce Providence Dieu, qui veut le bonheur et le salut de tous les hommes, continue de leur parler. Par Jésus-Christ, son Verbe incarné, Il nous appelle tous à nous tourner vers Lui, à nous convertir, à quitter le chemin très large qui conduit à la perdition pour marcher dans le seul chemin qui mène au véritable bonheur, commencé dans la peine ici-bas, par l’observance des divins commandements, pour s’achever dans le parfait repos et la gloire de l’éternité.
Jésus-Christ, dont on peut faire taire ou brouiller le témoignage extérieur que lui rendent ceux qui annoncent son Évangile, parle intérieurement, surtout en temps de crise, à toutes les âmes de bonne volonté. Néanmoins des plus graves crimes, qui sont innombrables et souillent la face de la terre, Jésus appelle tous les hommes à être purifiés, transformés et enflammés du feu de son amour. Son appel continuel à la sainteté, lorsqu’il ne résonne plus dans la vie publique, se fait plus intime et attend la réponse libre de tous et chacun. Heureux ceux qui, quelles que soient les difficultés extérieures, veulent sincèrement répondre à l’amour infini de Jésus-Christ par tout l’amour de leur cœur.
Pour ceux-là, pour nous tous, saint Paul adresse cette prière à Jésus-Christ : « Je lui demande que votre charité croisse de plus en plus en lumière et en intelligence, pour discerner ce qui est le meilleur, afin que vous soyez purs et sans reproche jusqu’au Jour de Jésus-Christ, et que vous soyez remplis du fruit de justice par Jésus Christ, à la gloire et à la louange de Dieu » (Ph. 1, 9-11).
Lire la suiteMgr Viganò écrit à Trump pour lui parler du « Great Reset » qui veut en finir avec les libertés humaines
À gauche, Mgr Carlo Maria Viganò, à droite, le président des États-Unis Donal Trump.
Par Le blog de Jeanne Smits — Photo :
Mgr Carlo Maria Viganò a récemment écrit une nouvelle lettre au président des États-Unis, Donald Trump, l’encourageant à tenir ferme face à l’assaut du mondialisme antichrétien. Il faut distinguer dans la lettre de Mgr Viganò deux niveaux de fiabilité. Le premier, doctrinal et solide ; le second, politique et faillible selon sur quoi il se base. — A. H.
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Vous trouverez ci-dessous la lettre que vient d’envoyer Mgr Carlo Maria Viganò au président des Etats-Unis, Donald Trump, pour l’encourager à tenir bon face aux forces du mal qui se déploient pour mettre en place le Great Reset, la Grande réinitialisation, au moyen d’une dictature sanitaire inédite. Je remercie le lecteur de mon blog qui a bien voulu me transmettre sa traduction française du texte d’abord publié en anglais par LifeSiteNews. Cette traduction a été relue et révisée par Mgr Viganò ; il s’agit donc de la traduction officielle — J.S.
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Dimanche 25 octobre 2020
Solennité du Christ-Roi
Monsieur le Président,
Permettez-moi de m’adresser à vous en cette heure où le destin du monde entier est mis en danger par une conspiration mondiale contre Dieu et l’humanité. Je vous écris en tant qu’Archevêque, en tant que Successeur des Apôtres, en tant qu’ancien Nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique. Je vous écris dans le silence des autorités tant civiles que religieuses. Puissiez-vous accepter ces paroles qui sont les miennes comme « la voix de celui qui crie dans le désert » (Jean 1, 23).
Comme j’ai eu l’occasion de Vous écrire dans ma lettre du mois de juin dernier, ce moment historique voit les forces du Mal alignées dans un combat sans merci contre les forces du Bien ; des forces du Mal qui apparaissent puissantes et organisées dans leur opposition aux enfants de Lumière, désorientés et désorganisés, abandonnés par leurs guides temporels et spirituels.
C’est au quotidien que nous ressentons les multiples attaques de ceux qui veulent détruire les bases mêmes de la société : la famille naturelle, le respect de la vie humaine, l’amour de la patrie, la liberté de l’éducation et d’entreprise. Nous voyons les responsables des nations et les chefs religieux se diriger servilement vers le suicide de la civilisation occidentale et de son âme chrétienne, tandis que les droits fondamentaux des citoyens et des fidèles sont bafoués au nom d’une urgence sanitaire qui s’avère de plus en plus instrumentalisée dans le but d’ériger une tyrannie inhumaine et sans visage.
Lire la suitePour mieux défendre l’enfant à naître caché, défendons le Christ invisiblement présent dans l’Eucharistie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Y a-t-il un lien entre le respect pour l’enfant à naître et la révérence envers la divine Eucharistie, l’un caché aux yeux d’un monde volontairement aveugle et l’autre signe et présence réelle du Christ, caché à nos yeux mortels ? La foi surnaturelle en l’Eucharistie est-il un apport indispensable à la foi naturelle en l’enfant à naître (je veux dire par foi naturelle : la croyance dans le concept naturellement déductible de la personnalité de l’enfant à naître, chose qui paraît difficile à beaucoup, entre autres parce que l’enfant à naître est caché, parce qu’il est petit et sans défense, parce qu’on ne l’entend pas, parce que beaucoup n’en veulent pas… et finalement parce qu’il n’est pas pleinement développé) ? Les pro-vie n’ont-ils pas déjà l'esprit exercé à reconnaître une vérité comme celle de la transsubstantiation ? L’irrévérence envers l’Eucharistie n’est-elle pas source d’irrespect envers l’enfant à naître ? une grande partie des pro-vie ne sont-ils pas catholiques (bien que malheureusement de nombreux adoptent une approche « laïque ») du fait justement que ces derniers (ou une partie d’entre eux) sont familiers avec la notion de présence cachée mais réelle (sans compter la grâce) ? Autant de questions pertinentes auxquelles John Smeaton, président de Voice of the Family répond dans une vidéoconférence. — A. H.
Allocution complète de John Smeaton, traduite par Campagne Québec-Vie d’après LifeSiteNews :
Bonjour ! Je suis John Smeaton, le modérateur de la conférence internationale en ligne de Voice of the Family intitulée Love and Reverence due to Our Lord : Let’s always receive Holy Communion on the Tongue (L’amour et la révérence dus à Notre-Seigneur : recevons toujours la Sainte Communion sur la langue).
Voice of the Family est une coalition internationale d’organismes pro-vie et pro-famille du monde entier, formée pour soutenir l’enseignement catholique sur la vie et la famille. Nous sommes très reconnaissants à LifeSiteNews, le numéro un mondial de l’information pro-vie, qui a permis la tenue de cette conférence en ligne.
Pour quelle raison au monde, pourrait-on se demander, une coalition pro-vie internationale organise-t-elle une conférence sur la façon de recevoir la Sainte Communion ?
Voice of the Family, en union avec le mouvement pro-vie mondial, défend l’inviolabilité et la valeur de chaque vie humaine, et ce avec fierté. En effet, nous considérons comme un privilège et un honneur de défendre les vies humaines les plus vulnérables, et nous en sommes fiers. De nombreux membres du mouvement pro-vie sont prêts à donner leur propre vie pour la vie de ceux qu’ils cherchent à protéger. Ceci constitue la force de notre engagement.
Et pourtant, il y a quelque chose d’encore plus grand que la sainteté de la vie humaine, c’est la vie divine, le Corps, le Sang, l’Âme et la Divinité de Jésus-Christ, véritablement présente dans la Sainte Eucharistie. Notre plus grand trésor sur terre est le Saint-Sacrement. « Il n’est point d’autre nation, si grande qu’elle soit », chante l’Office divin du Corpus Christi, « qui ait des dieux s’approchant d’elle, comme notre Dieu est présent pour nous ». L’Eucharistie est notre trésor le plus cher et la pensée de l’avoir si près de nous dans nos églises catholiques nous remplit de gratitude et d’une crainte révérencielle indescriptible.
Lire la suiteAmendes ou prison en Irlande pour les prêtres qui célébreront publiquement la messe
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (rognée, côtés flous rajoutés) : Pikist
Aux termes d’une nouvelle loi votée dans la nuit de jeudi à vendredi en Irlande, les prêtres célébrant publiquement la messe encourent une amende de 2 500 euros ou 6 mois d’emprisonnement dans le cadre de nouvelles mesures « anti-COVID ».
Voici l’état actuel de la courbe des décès attribués au COVID-19 en Irlande depuis le mois de mars.
La mesure s’applique en fait à tout ministre du culte ou organisateur d’événement public, sans cibler spécifiquement les catholiques, mais en pratique ce sont bien sûr les catholiques qui sont les premiers visés. Seules les obsèques sont permises, avec une assistance maximale de 25 personnes hormis le célébrant.
Tous les événements publics sont interdits en Irlande depuis plusieurs semaines, hormis ceux qui se tiennent dehors et ne comprenant, ou n’étant signalés, que des personnes « résidant dans pas plus de deux lieux de résidence différents ». Les messes publiques sont interdites depuis le 5 octobre, alors même que les précautions liées au COVID y sont respectées avec une particulière diligence, comme l’a fait remarquer le sénateur Ronan Mullen, qui déplorait le « manque de nuance » des pouvoirs publics.
La loi amendée tout récemment par le Dáil précise que les événements religieux sont inclus, exposant les prêtres à la prison s’ils contreviennent à la loi.
L’Irlande et le Pays de Galles sont aujourd’hui les seuls pays d’Europe qui interdisent la célébration publique de la messe. En Irlande, de nombreux établissements « essentiels » sont autorisés à continuer de fonctionner, y compris les supermarchés, les opticiens, les marchés alimentaires… Le Iona Institute rappelle qu’une telle loi d’interdiction visant les offices catholiques n’a pas existé depuis les « penal times », l’époque de l’oppression anglaise où les catholiques étaient persécutés en Irlande. Le nouveau ministre de la Santé irlandais, Stephen Donnelly, a affirmé au cours des débats que la loi ne menaçait pas les prêtres, mais le député Michael McNamara conteste cette affirmation par la simple lecture de la loi, que l’on trouvera ici.
Les pays que Joe Biden dénonce comme totalitaires…
Joe Biden.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
Joe Biden, candidat démocrate aux présidentielles américaines, dépeignait lors d’une entrevue avec ABS le 15 octobre le totalitarisme qui sévirait dans certains pays de l’OTAN, comme la Pologne, la Hongrie et la Biélorussie, selon Church Militant :
« Vous voyez tout ce qui se passe de la Biélorussie à la Pologne en passant par la Hongrie et la montée des régimes totalitaires dans le monde », s’est exclamé Biden en faisant référence à l’OTAN. « Ce président [Trump] embrasse tous les voyous du monde ».
Qu’ont donc de particulier ces trois pays ? La Hongrie est dirigée par un gouvernement majoritaire démocratiquement élu. La Pologne également. La situation de la Biélorussie est sans doute beaucoup moins nette sur ce point, mais de là à mettre les deux pays précédents sur le même pied, il y a un très grand pas. Pourquoi donc cette association ? Peut-être parce que les trois pays tiennent une route différente de celle que Biden souhaiterait les voir emprunter.
La Hongrie s’oppose à l’invasion massive et aux machinations LGBT ; la Pologne fait de même et tient une route intéressante sur la question de la vie à naître ; quant à la Biélorussie, elle a signé avec les deux précédents une déclaration (ainsi que 29 autres pays), s’engageant notamment à « réaffirmer qu’il n’existe pas de droit international à l’avortement, ni d’obligation de la part des États de financer ou de faciliter l’avortement, conformément au consensus international établi de longue date selon lequel chaque nation a le droit souverain de mettre en œuvre des programmes et des activités en conformité avec ses lois et politiques ».
Autre chose intéressante sur la Biélorussie, son président Alexandre Loukachenko n’a pas mis son pays en confinement et s’est vu refuser par conséquent des sommes astronomiques, promises par le Fonds monétaire international aux pays plongeant leur population dans les mesures sanitaires radicales (et malsaines). Surprenant, non ! Par ailleurs, après que le président eût refusé les millions du FMI d’étranges manifestations surgirent, que les médias, y compris au Canada, rapportèrent pendant un temps.
Bref, si Joe Biden devient président, il faudra s’attendre à se qu’il cherche à casser les reins des pays comme ceux-là.
Mgr Athanasius Schneider évoque « l’esclavage » des mesures COVID-19
Mgr Athanasius Schneider.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Fondazione Lepanto/YouTube
Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Nur-Sultan (naguère Astana) au Kazakhstan, était en France pour une courte visite à la fin du mois dernier. Il a bien voulu répondre à mes questions sur la crise sanitaire actuelle du COVID-19, que Mgr Schneider a qualifiée de « dictature sanitaire ». Il met en garde contre l’« esclavage » qui se met en place par le biais de mesures « absurdes » qui empêchent même d’utiliser sa raison.
Mgr Schneider a déclaré craindre que la pandémie COVID-19 ne soit utilisée comme une étape vers un « gouvernement mondial » par le biais d’un « contrôle » qu’il n’a pas hésité à comparer avec sa propre expérience sous le régime soviétique. Il a tout particulièrement souligné le degré d’athéisme que nous avons atteint à travers le souci exclusif des réalités corporelles.
Ci-dessous, l’interview complète de Mgr Athanasius Schneider. Elle a été enregistrée en anglais le 29 septembre, en la fête de saint Michel Archange. La traduction a été faite par mes soins. — J.S.
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Excellence, vous avez déjà répondu à des interviews sur la situation sanitaire actuelle, que vous avez qualifiée de « dictature sanitaire ». Pourquoi pensez-vous qu’il s’agit d’une dictature alors que les mesures prises sont présentées comme favorables à la santé et au bien-être des gens ?
Parce que c’est évident. Nous devons faire appel à notre raison et à notre bon sens. Jamais dans l’histoire récente une telle situation ne s’est produite où globalement, dans presque tous les pays, à quelques exceptions près, tous devaient observer très strictement les règles de comportement extérieures, y compris sous la menace de sanctions. Dans une certaine mesure, ce qui était évident est désormais prouvé après la première période COVID au début de cette année : il est prouvé que les victimes et les maladies n’étaient pas tellement plus importantes par rapport aux épidémies de grippe des autres années. Par conséquent, il faut se demander pourquoi les gouvernements des années précédentes, alors que dans certains cas il y avait également de fortes épidémies de grippe, n’ont pas établi les mêmes règles. Ainsi, il y a eu une très forte épidémie de grippe en Allemagne il y a deux ans ; les chiffres officiels publiés par le gouvernement faisaient état de 20 000 victimes. Cette année, le COVID n’a pas atteint le même niveau, du moins en Allemagne. Ce sont les simples faits, les preuves.
Je ne nie pas l’épidémie de COVID, elle existe, mais il faut se demander pourquoi ils ont fait cela maintenant, et il est évident qu’ils ont utilisé une épidémie qui ne dépasse pas les précédentes épidémies de grippe pour imposer des mesures aussi disproportionnées à toute la population, de sorte qu’on a la sensation de vivre dans une espèce de prison, ou une sorte d’esclavage. Nous en sommes même arrivés aux détails, où le gouvernement prescrit où vous devez vous tenir, quelle distance vous devez garder, même les centimètres ; vous devez vous couvrir le visage continuellement, même s’il est prouvé, notamment par plusieurs scientifiques, universitaires et médecins indépendants, que ces masques ne sont pas si efficaces pour la prévention de ce genre de maladie.
Lire la suiteMgr Schneider : La riposte au coronavirus « montre les signes d’un gouvernement mondial »
Mgr Athanaisus Schneider.
Par Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie
28 septembre 2020 (LifeSiteNews) — Dans une nouvelle entrevue, l’évêque Athanasius Schneider discute de la réaction au coronavirus et voit dans la réponse mondiale à celui-ci « les signes d’un gouvernement mondial ». Il souligne également les projets des groupes maçonniques qui travaillent pour « l’égalité, la liberté et la fraternité », ajoutant qu’avec le port des masques faciaux, « nous nous ressemblons tous désormais dans le monde entier ».
Le 20 septembre, s’entretenant avec Eva Doppelbauer de Gloria.tv, Mgr Schneider aborda plusieurs sujets importants, parmi lesquels les conséquences des rencontres interreligieuses à Assise sous le pape Jean-Paul II, l’expérience de Mgr Schneider de sa vie en Union soviétique par rapport à ce nous vivons aujourd’hui, et la protestantisation actuelle de la foi catholique et de son adaptation présente au monde.
Interrogé sur ses mises en garde contre une dictature mondiale à la lumière des mesures prises contre le coronavirus, et sur l’existence de preuves à cet égard, Mgr Schneider expliqua qu’« il n’y a pas de preuves concrètes, car si une dictature mondiale se développe, ils seront assez intelligents pour ne pas en procurer ». Les personnes qui planifient une dictature mondiale doivent être des « génies », qui « cachent autant qu’ils le peuvent leurs plans ». Sinon, poursuivit l’évêque kazakh d’origine allemande, « on les dévoilerait avant le temps ».
Cependant, continua le prélat, il existe « de solides indices que cela va dans le sens d’un gouvernement mondial ». Par exemple, les mots d’une personnalité éminente qui disait il y a cinq ans qu’une épidémie serait nécessaire pour établir un nouveau gouvernement mondial. C’est significatif, puisque cela a été évoqué par « certaines personnalités influentes », ajouta Mgr Schneider.
Autre indice, on pourrait également se pencher sur la façon dont « le monde entier est maintenant traité et réprimandé, unilatéralement, comme de petits enfants — jusqu’aux plus petits détails sur la façon de s’habiller, c’est-à-dire avec le masque facial, sur la façon de se déplacer, sur la distance à garder, dans le monde entier, et de manière uniforme » !
Lire la suiteLes mesures de confinement face au COVID-19 sont des «moyens extraordinaires» qui ne s’imposent pas, affirme Mgr Paprocki
Mgr Thomas Paprocki, évêque de Springfield en Illinois.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Mgr Thomas Paprocki, évêque de Springfield dans l’Illinois, vient de publier une analyse philosophique des confinements liés au coronavirus, affirmant qu’il n’existe pas « d’obligation morale de fermer notre société, d’obliger les gens à rester chez eux, de mettre les employés au chômage, d’envoyer les entreprises à la faillite, de mettre en péril la chaîne d’approvisionnement alimentaire et d’empêcher les fidèles d’aller à l’église ».
Son raisonnement repose sur la distinction entre les moyens extraordinaires et les moyens ordinaires de sauver les vies humaines.
« S’il est vrai que certaines personnes peuvent volontairement adopter des moyens [extraordinaires], seuls les moyens ordinaires qui ne font pas peser une charge indue sont moralement requis pour préserver la vie, tant de la part des individus que de la société dans son ensemble », a-t-il souligné dans son essai publié dans la livraison de septembre d’Ethics & Medics.
Ce faisant Mgr Paprocki a appliqué les principes moraux couramment utilisés pour la prise de décision clinique vis-à-vis d’individus à la société dans son ensemble.
« Premièrement, s’il est vrai que nous reconnaissons que notre vie humaine est l’un des plus grands dons qui soient, elle ne constitue pas un impératif moral absolu ; elle est en réalité seconde par rapport à la vie éternelle de notre âme immortelle », écrit-il. Si la vie doit être traitée « avec respect et révérence », il existe des biens supérieurs, comme on peut le voir dans « le martyre ou la tentative de sauver la vie d’autrui ».
Lire la suiteLes évêques du Québec ont obtenu d’avoir 250 personnes dans les églises, autant que les cinémas, en « zone orange »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : magdiel macoqui/Pixabay
À vrai dire, ce sont les « leaders religieux » membres de la Table interreligieuse de concertation, dont les évêques catholiques du Québec font (malheureusement) partie, qui ont obtenu ce matin une audience auprès du directeur national de la santé publique, Horacio Arruda, et, au débouché de celle-ci, de pouvoir recevoir jusqu’à 250 personnes dans les lieux de cultes en zone déclarée orange par le gouvernement provincial, au lieu du ridicule nombre de 25 personnes quand les cinémas pouvaient en accueillir jusqu’à 250. Il sera également encore possible de recevoir 25 personnes dans les lieux de cultes, en « zone rouge », tandis que les cinémas seront fermés. Selon le site de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec (AÉCQ) :
Les leaders religieux prennent acte de l’annonce faite hier par le Premier ministre qui rétablit la limite de 250 personnes admises dans les lieux de culte pour les régions qui ne sont pas en zone rouge.
Ils saluent également le fait que dans les zones rouges, il sera possible de continuer d’accueillir 25 personnes à la fois pour leur offrir ainsi le soutien spirituel dont elles ont besoin.
Par contre, c’est un peu une victoire à la Phyrrus, étant donné qu’une bonne partie de la population québécoise se trouve placée par l’État en « zone rouge ». Du moins, les personnes qui sont en « zone orange », et autres, pourront aller sans trop d'obstacles à l'église, tandis que les habitants des zones vues rouges par le gouvernement ne seront pas privés de messe.
Pic de mortinaissance à travers le monde causé par le confinement
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Devostock
21 septembre 2020 (LifeSiteNews) — La suspension et le retard des soins médicaux non liés au coronavirus ont provoqué une hausse des mortinaissances dans plusieurs pays, selon plusieurs études, dont une publiée récemment dans The Lancet.
L’étude du Lancet a révélé que les mortinaissances au Népal sont passées de 14 pour 1 000 naissances avant le confinement à 21 pour 1 000 naissances en l’espace de deux mois, rapporte Nature. Les auteurs de l’étude ont en outre noté que l’ampleur de ce phénomène reste inconnue, car le confinement a également brusquement conduit plus de femmes enceintes à choisir d’accoucher en dehors des hôpitaux.
« Le Népal a fait des progrès significatifs au cours des 20 dernières années en matière de santé pour les femmes et leurs bébés, mais les derniers mois ont ralenti ces progrès », déclarait le responsable de l’étude, Ashish K.C., de l'Université d’Uppsala en Suède. Elle a spécifiquement attribué ce problème à l’annulation de rendez-vous de routine qui auraient permis d’identifier les problèmes de santé suffisamment tôt pour les traiter.
Des pics de mortinatalité ont également été signalés par des hôpitaux en Inde et à Londres, ajoute Nature. Les médecins du St George’s University of London signalent que les mortinaissances à l’hôpital ont presque quadruplé par rapport à l’année dernière.
« Ce que nous avons fait, c’est provoquer un pic de mortinatalité involontaire en essayant de protéger les femmes enceintes contre le COVID-19 », déclarait la spécialiste en obstétrique Jane Warland, de l’University of South Australia à Adélaïde, à Nature. Par exemple, « les femmes souffrant d’hypertension ne sont pas prises en charge comme elles le seraient normalement, et l’hypertension non détectée est un facteur de risque de mortinatalité ».
Ce ne sont là que les dernières alarmes soulevées par le bilan de santé publique de ce confinement, qui a été présenté à l’origine comme nécessaire afin de préserver les fournitures médicales et la capacité d’accueil des hôpitaux pour les patients atteints du coronavirus.
En juillet, une analyse comparative de dix pays menée par la conservatrice Heritage Foundation révèle que les mesures de confinement les plus restrictives n’étaient pas plus efficaces pour sauver des vies que les politiques plus ciblées et adaptées aux personnes les plus à risque.
En mai, un groupe de 500 médecins avertissaient le président Donald Trump qu’il était « impossible de surestimer les dommages à court, moyen et long terme sur la santé des personnes avec un confinement continu [...] Les millions de victimes d’un confinement continu seront cachées sous le nez de tous, mais on invoquera comme cause l’alcoolisme, la pauvreté, le suicide, la crise cardiaque, l’accident vasculaire cérébral ou l’insuffisance rénale ».