Le gouverneur de New York a dissimulé la mort de milliers de résidents de maisons de soins
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Chanikarn Thongsupa/Rawpixel
Selon un tout récent rapport du procureur général de l’État de New York, le gouvernement de l’État, dont le gouverneur est Andrew Cuomo, a dissimulé probablement près de 50 % des décès de résidents de maisons de soins, ne prenant pas en compte dans les chiffres officiels les résidents emmenés et morts à l’hôpital. Suite aux révélations du procureur général, le ministère de la Santé de New York a rajouté plus 3800 décès aux quelques 8500 déjà déclarés, donnant le nouveau nombre de 12 743, sur environ 42 000 décès attribués au covid-19 dans l’État. Les décès de résidents hors maison de soins étaient confondus avec le reste. Selon The New York Times :
Lire la suiteM. Cuomo a reçu un coup dur lorsque le procureur général de l’État de New York, Letitia James, a annoncé jeudi matin que l’administration de M. Cuomo avait sous-estimé de plusieurs milliers le nombre de décès liés au coronavirus parmi les résidents des maisons de retraite de l’État.
Quelques heures plus tard, les dires Mme James étaient corroborés, car les fonctionnaires du ministère de la Santé rendirent publiques de nouvelles données qui rajoutaient plus de 3 800 décès au total, représentant les résidents des maisons de soins qui sont morts à l’hôpital et qui n’avaient pas été comptés auparavant par l’État comme des décès en maisons de soins.
La reconnaissance de ce nombre par l’État a augmenté de plus de 40 % le nombre total de décès liés à ces établissements. Le rapport de Mme James avait suggéré que le décompte précédent de l’État pourrait présenter un écart allant jusqu’à 50 %.
Ces révélations ne changent pas le nombre total de décès liés au Covid-19 à New York — plus de 42 000, soit plus que tout autre État [...]
Hausse des mariages et des naissances, et baisse des avortements en Hongrie en 2020
Par Gontran Paume (Médias Presse Info) ― Photo : gpointstudio/Freepik
La Hongrie a publié son bilan démographique provisoire pour les 11 premiers mois de l’année 2020. La bonne surprise est la forte hausse de la natalité, après 3 années consécutives de baisse (-1,4 % par an de 2017 à 2019 inclus) due à la stagnation de l’indice de fécondité à un niveau insuffisant (1,49 enfant par femme). Si le mois de décembre suit la tendance des 11 premiers mois, il y aura eu 92 700 naissances vivantes en Hongrie en 2020, soit une hausse de 3,9 % par rapport à 2019 (89 193) et un nombre à peine inférieur à celui de 2016 (93 063) et supérieur à celui de 2010 (90 335), année qui avait vu le retour de Viktor Orbán au pouvoir après son premier gouvernement de 1998 à 2002. L’indice de fécondité devrait être d’environ 1,55 et rejoindrait donc à peu près la moyenne européenne (entre 1,5 et 1,6 ces dernières années). Il était tombé jusqu’à 1,23 en 2011 et était l’un des plus faibles de l’Europe et du monde à ce moment-là.
C’est surtout la nuptialité qui a très fortement progressé en Hongrie ces 10 dernières années puisque le nombre de mariages a presque doublé entre 2010 et 2019 en passant de 35 520 à 65 268 (+83,75 % en 9 ans). Entre 2018 et 2019, il a augmenté de 28,4 % (50 828 mariages en 2018). Sur les 11 premiers mois de l’année 2020, la progression est encore de 3,1 % par rapport à la même période (63 994 contre 62 048). Précisons qu’il y a eu de nombreux mariages de régularisations ces dernières années. Le taux de nuptialité est de 7,2 pour 1000 habitants pour les 11 premiers mois de 2020, soit nettement plus du triple du niveau enregistré en France métropolitaine dans la même période (2,1, chiffre provisoire de 2020, ce qui constitue le 2e plus bas niveau depuis qu’il y a des statistiques annuelles, à savoir depuis 1801). Le plus mauvais en France était en 1915, en pleine 1re guerre mondiale ! Le taux de nuptialité de la Hongrie est désormais plus proche des taux des pays africains que des taux européens !
Lire la suitePlaidoyer du Pr Douglas Farrow : « Mettez fin dès maintenant au confinement inefficace du Québec »
Par Douglas Farrow, professeur de théologie et d’éthique à l’Université McGill de Montréal (The Post Millennial) ― Traduit de l'anglais ― Photo : Freepik
Au Québec, notre gouvernement a émis des décrets de fermeture de la province pour un mois, avec un couvre-feu à 20 h et une interdiction des services religieux, en réponse à une poussée saisonnière tout à fait prévisible du coronavirus, qui est apparu à Wuhan, en Chine, il y a environ un an. Le premier ministre Legault n’a proposé aucune analyse coûts/bénéfices et aucune justification morale qui puisse résister à la moindre critique. Il se contente de répéter le refrain d’experts médicaux tout aussi irresponsables, qui prétendent que cela nous sauvera d’une catastrophe imminente en endiguant la vague hivernale de transmissions du COVID. Cela ne fera rien de tel. Ce que ça fera, c’est causer un préjudice encore plus grave aux personnes privées de leurs revenus et de leurs communautés de soutien, sans parler de leurs droits et libertés constitutionnels. À la veille de l’annonce des nouveaux décrets, de nombreux experts médicaux ont été présentés dans les médias pour renforcer le soutien au gouvernement. Le Dr Donald Vinh, par exemple, est cité dans The Montreal Gazette comme ayant déclaré que des mesures de confinement strictes se sont avérées très efficaces au niveau international. Il observe également que 58 % des cas confirmés de COVID-19 au Québec sont parmi les personnes âgées de 20 à 59 ans, ce qui, selon lui, « signifie que les activités sociales de ces groupes d’âge représentent la majorité des transmissions communautaires en cours ». Ces deux affirmations sont très trompeuses. Son domaine d’expertise spécifique (en tant que microbiologiste qui étudie les facteurs génétiques dans la transmission des maladies infectieuses) ne lui permet pas de rendre des avis faisant autorité sur ces questions. Prenons ses affirmations dans l’ordre inverse : environ 65 % des Québécois ont entre 15 et 65 ans. Pourquoi devrions-nous alors nous inquiéter du fait que 58 % des cas confirmés se situent dans la tranche d’âge 20-59 ans ? Et pourquoi, dans cette logique, ne pas enfermer uniquement les personnes de cette tranche ? Ce sont eux les coupables après tout qui transmettent le COVID sans en souffrir. Ou bien, puisque très peu de « cas » qui ne sont pas d’un âge avancé ou qui sont sujets à une condition compromettante nécessitent une hospitalisation, pourquoi devrions-nous enfermer qui que ce soit ? Pourquoi ne pas plutôt cibler nos ressources — dont nous disposons de moins en moins à chaque confinement — sur la protection et l’assistance des personnes réellement vulnérables au virus ?
Lire la suiteLa Marche pour la Vie 2021 à Washington est annulée !
Marche pour la Vie 2020 à Washington.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : National Review/YouTube
Les organisateurs de la Marche pour la Vie à Washington, qui réunissait des centaines de milliers de personnes chaque année dans la capitale des États-Unis pour soutenir la cause de l’enfant à naître, ont annoncé dans un communiqué son annulation cette année, pour cause de coronavirus et de « pressions » supplémentaires que représenterait cette marche pour les forces de l’ordre de Washington et du Capitole… rapporte The Stream :
Mais maintenant, la Marche pour la Vie, selon une récente déclaration, jette l’éponge. Pire encore, elle utilise le langage de l’ennemi :
« La protection de tous ceux qui participent à la Marche annuelle, ainsi que des nombreux membres des forces de l’ordre et autres personnes qui travaillent sans relâche chaque année pour garantir un événement sécuritaire et pacifique, est une priorité absolue de la Marche pour la vie. Étant donné que nous sommes au cœur d’une pandémie qui pourrait atteindre son paroxysme, et compte tenu des pressions accrues auxquelles sont actuellement confrontés les agents de la force publique et autres personnes au Capitole et dans ses environs, la Marche pour la vie de cette année aura un aspect différent.
Le rassemblement annuel se déroulera de manière virtuelle et nous demandons à tous les participants de rester chez eux et de rejoindre la Marche de manière virtuelle. Nous inviterons un petit groupe de chefs de file pro-vie de tout le pays à participer à la Marche à Washington, DC cette année. Ces chefs représenteront les Américains pro-vie de partout qui, chacun à leur manière, s’efforcent de rendre l’avortement impensable et de construire une culture où chaque vie humaine est valorisée et protégée. »
Cette déclaration est pour le moins étrange, les participants à la Marche pour la Vie de Washington ont toujours été paisibles et respectueux de la loi ; quant aux forces de l’ordre de la capitale, et plus particulièrement du Capitole, elles ne sont pas particulièrement débordées, à moins évidemment que l’on ne veuille faire allusion aux événements du 6 janvier où les gardes ont laissé entrer une centaine d’individus qui cherchait à pénétrer dans le bâtiment ― pendant que des dizaines de milliers de partisans de Trump manifestaient tranquillement…
Lire la suiteLa Mission Divine de la Famille
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le dimanche de la Sainte Famille) ― Photo (côtés flous rajoutés) : Répertoire culturel du patrimoine du Québec
Le bon Dieu n’a rien fait de plus beau, dans l’ordre naturel, que la famille. Il a voulu, comme l’atteste la première page de la Genèse, que tous les hommes naissent au sein d’une famille, qu’ils y grandissent, s’y développent au point de vue physique, intellectuel, moral et religieux. Dans le plan de Dieu, c’est d’abord à la famille qu’est ordonnée l’union conjugale de l’homme et de la femme ; c’est avant tout à la grande mission de transmettre une vie nouvelle que sont appelés tous ceux qui s’engagent dans les liens du mariage. Transmettre la vie ne veut pas seulement dire être des collaborateurs de Dieu dans la formation du corps des enfants, cela veut dire, au-delà de la procréation : conduire les enfants vers la plénitude de la vie par l’éducation. Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. Leur mission d’éducation est absolument irremplaçable. C’est en tant qu’éducateurs que les parents exercent de la façon la plus excellente leur paternité et maternité. Sans la famille, aucune éducation humaine ne saurait être pleinement réussie. C’est au sanctuaire de la famille que se forment les convictions profondes, que se forgent les âmes bien trempées, droites, nobles, généreuses, conscientes d’abord de leurs devoirs envers Dieu et de leurs obligations envers leur prochain, avant de l’être de leurs propres droits. La famille est le milieu naturel le plus favorable à la santé physique et mentale des enfants. Elle est surtout leur première école de sainteté. La famille conçue selon Dieu, dont le suprême modèle est la sainte Famille de Nazareth, a un caractère essentiellement religieux, puisque Dieu seul est son auteur et la fin vers laquelle elle doit tendre et qui lui donne tout son sens. C’est pourquoi les Pères de l’Église définissaient la famille comme une petite « église domestique ».
L’institution familiale, dans le plan de Dieu, jouit de telles prérogatives, elle est si importante par rapport au progrès de la véritable civilisation et aux destinées surnaturelles de l’humanité qu’il ne faut pas s’étonner que l’antique ennemi de la nature humaine, Satan, ait toujours cherché à la détruire. En s’attaquant à la famille, comme au fondement sacré de toute société, les instruments dont Satan se sert à cette fin portent radicalement atteinte à tout l’ordre naturel, dans lequel s’enracinent les droits humains fondamentaux, dont le droit primordial est celui de rendre à Dieu le culte qui lui est dû.
Une très grave injustice actuelle est la négation par l’État du droit premier des parents dans l’éducation de leurs enfants. L’imposition par l’État d’une éducation laïque, c’est-à-dire sans aucune référence à la Révélation divine, qui culmine dans l’Évangile de Jésus-Christ, doit être dénoncée comme une violation du droit naturel et premier des parents chrétiens, comme une violente attaque à leur liberté religieuse et à celle de leurs enfants, ainsi qu’à la liberté de conscience tout court.
Présentement, tous les parents ont un devoir primordial de résister fermement aux lois injustes de l’État en éducation, parce que ces lois s’opposent directement au bien de la famille qui, quoiqu’on en dise, demeure le principe le plus important du bien commun temporel. D’une manière spéciale, pour les parents chrétiens, le temps est venu de dire un non net et clair aux prétentions totalitaires de l’État quant à l’éducation de leurs enfants. S’il est une cause qui justifie pleinement l’objection de conscience à des lois injustes imposées par l’autorité politique, à quelque niveau que ce soit, c’est la cause de l’éducation chrétienne.
Aujourd’hui, à l’occasion de la « pandémie », que plusieurs autorités scientifiques et médicales dénoncent comme étant pour le moins très exagérée, le pouvoir des États, obéissant aux ordres de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) s’élargit au point de n’avoir plus rien de différent de celui des régimes communistes, qui ont fait couler tant de sang innocent. Nous entrons dans un communisme planétaire, dont on ne peut prévoir dans quel chaos il entraînera l’humanité. On doit y voir un châtiment pour les crimes les plus abominables qui se commettent partout dans le monde d’une façon politiquement correcte. Que faut-il faire ? D’abord ce que la sainte Vierge, Notre-Dame du Rosaire, a demandé au monde entier en 1917 à Fatima : prier et faire pénitence, c’est-à-dire cesser d’offenser Dieu et implorer sa miséricorde. Sans cette conversion spirituelle des individus et des nations, requérant la consécration de la Russie et de tous les pays à son Cœur immaculé, avertissait la très sainte Vierge, le communisme va répandre ses erreurs dans le monde ; ce qui causera partout d’immenses souffrances. Dans ce mouvement nécessaire de prière et de pénitence pour la paix universelle, les familles chrétiennes doivent voir à sauvegarder avant tout leur liberté religieuse en ne cédant ni à tout ce qui est abus de pouvoir de la part de l’État et de quelque autorité que ce soit, ni à la peur et à l’anxiété, mais en ayant plutôt une confiance sans bornes dans la protection assurée du tout-puissant Jésus notre divin Roi, et de Marie immaculée, Reine du ciel et de la terre, plus forte qu’une armée rangée en bataille.
J.-R.B.
François Legault décide de fermer les églises aux Québec
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : UiHere
Comme ça tout de go, Legault, hélas premier ministre du Québec, a décidé d’alourdir les mesures de confinement, pondant des merveilles en leur genre, comme le couvre-feu dès 20 h jusqu’à 5 h, et ce, jusqu’aux 8 du mois de février, ce qui ne signifie pas qu’il ne reconduira pas ces mesures débiles.
Vendredi matin, j’ai été à la messe, m’attendant à ce que ce soit sans doute la dernière avant un temps indéterminé, crainte confirmée par le curé qui affirma en chaire que les églises seraient fermées depuis samedi demain jusqu’au mois de février… si notre apprenti dictateur ne prolonge pas lesdites mesures, dois-je rajouter.
Tout ça pour un virus qui est semblable à une forte grippe ― et qui circule dans les populations d’Amérique du Nord depuis le mois de décembre au moins, si ce n’est plus tôt !
Iudica me Deus, et discerne causam meam de gente non sancta, ab homine iniquo et doloso erue me.
Les vœux de Macron pour 2021
Emmanuel Macron.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo (rognée) : president.gov.ua/Wikimedia Commons
Non, je n’ai pas regardé, le 31 décembre, les vœux d’Emmanuel Macron. Il y a de meilleures façons de passer la dernière soirée de l’année, et de toute façon, il ne s’agissait que d’un exercice de communication. Nous sortons d’une année désastreuse, marquée par des choix politiques qui s’en sont simultanément pris à nos libertés, à notre santé, à l’économie réelle. Qu’allait faire Macron, sinon que la crise a été gérée de main de maître et que sous sa bienveillante conduite, tout irait mieux en 2021 ?
Ça n’a pas loupé. Un rapide coup d’œil à la version écrite des vœux du Président confirme que son rédacteur n’a pas innové — mais à l’autocongratulation convenue s’ajoutent des perspectives qui devraient nous alerter.
On s’attendait à ce qu’il dise : « Je suis sincèrement convaincu que nous avons fait les bons choix aux bons moments et je veux vous remercier de votre civisme. De cet esprit de responsabilité collective par lequel nous avons sauvé tant de vies et qui nous permet aujourd’hui de tenir mieux que beaucoup face à l’épidémie. »
C’est ça. Traitements interdits, soignants muselés, grands spécialistes poursuivis, masques idiots, confinements destructeurs… Et pourtant « la » COVID-19 a peiné à tuer, même si la France est dans le peloton de tête des pays affichant la plus forte mortalité attribuée au SARS-COV-2 par million d’habitants. Sur l’ensemble de l’année 2020, on n’enregistre néanmoins aucune surmortalité globale par rapport à l’année précédente. Comme si le virus avait surtout fauché des personnes malades ou fragiles qui seraient mortes de toute façon au cours de l’année…
Lire la suiteMgr Viganò commente le pacte entre le Vatican et la Chine : l’Église est devenue « une caverne de voleurs »…
Xi Jinping à gauche et Mgr Marcelo Sorondo à droite, chancelier de l’Académie pontificale des sciences sociales, grand louangeur du régime communiste en Chine.
Par Jeanne Smits (Le blogue de Jeanne Smits)
Le quotidien italien La Verità a publié samedi une violente charge contre l’accord secret entre la Chine et le Saint-Siège, récemment renouvelé, par le directeur du Council on Middle East Relations, Arthur Tane, suivie d’un commentaire musclé de Mgr Carlo Maria Viganò, ancien nonce apostolique, qui inscrit ces faits parmi de nombreux signes d’« apostasie » venant du Vatican.
Vous trouverez ci-dessous ma traduction intégrale de l’article de Mgr Viganò, qui me rappelle les rumeurs entendues l’an dernier de source sérieuse à Rome à propos d’importants versements pécuniaires de la Chine au Saint-Siège. Si leur exactitude reste à vérifier, on peut s’interroger devant les faits qui s’accumulent.
La Verità publie in extenso la lettre adressée le 20 octobre dernier par Arthur Tane au cardinal Parolin pour demander à celui-ci de ne pas renouveler le pacte du Vatican « avec le Parti communiste chinois », au risque de « compromettre son autorité morale ». Tane y accusait le pacte de mettre l’Eglise, « et spécialement le pape François », « du mauvais côté de l’histoire », donnant l’image d’un pape « d’une arrogance ignare » mais aussi en état de « faillite spirituelle ».
Il observait que ce pacte, jamais rendu public, donne notoirement aux autorités chinoises un « pouvoir considérable sur les nominations épiscopales ». « Un tel pouvoir ne figurait même pas dans le tristement célèbre Reichskonkordat de juillet 1933 entre le Vatican et le gouvernement nazi, nouvellement formé, en Allemagne. Jusqu’à maintenant ce pacte honteux, signé par le cardinal Eugenio Pacelli (le futur Pie XII), secrétaire d’Etat sous Pie XI, fut la dernière instance où l’Eglise commit une telle bourde à l’égard d’un régime totalitaire », écrivait Tane.
(Cela mériterait quelque analyse : l’Ostpolitik et l’accord de Metz, ce n’était pas mal non plus, mais il est ici question de documents diplomatiques officiels, fussent-ils secrets…)
Ce pacte devait donner lieu à un « rétropédalage », observe Tane : dès mars 1937, Pie XI publiait Mit Brennender Sorge, l’encyclique par laquelle « il condamnait les théories raciales et les mauvais traitements réservés aux personnes en fonction de leur nationalité ou de leur race ».
Tane soulignait que l’Eglise pouvait encore se soustraire à l’accord avec la Chine, « tant qu’il est encore temps », énumérant ensuite les « détériorations » que constituent les agressions et autres actions politiques auxquelles la Chine s’est livrée depuis sa signature en septembre 2018.
Lire la suiteÀ l’horizon, installation durable de la dictature sanitaire (ou autre) en France
Jean Castex, premier ministre de France.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Florian David/Wikimedia Commons
Le premier ministre de France, Jean Castex a déposé un projet de loi en procédure accéléré (pourquoi donc est-il si pressé ?) qui instaurerait un « régime pérenne de gestion des urgences sanitaires », permettant tout simplement au gouvernement français de ne plus consulter le Parlement sur les questions d’état d’urgence… Selon François Billot de Lochner sur Le Salon Beige :
Tout doucement, l’air de rien, à quelques jours de Noël, le premier ministre Jean Castex a déposé en procédure accélérée hier, lundi 21 décembre, un projet de loi tout bonnement hallucinant. Aux sceptiques qui trouvent que nous exagérons, nous rappellerons que les régimes dictatoriaux ont traditionnellement comme arme privilégiée l’utilisation de l’état d’urgence et la suspension des garanties publiques pour pouvoir s’installer durablement, en toute quiétude et avec un semblant de légalité.
De quoi s’agit-il ? Le projet de loi prévoit le droit, pour le gouvernement, de ne plus consulter le Parlement sur les questions d’état d’urgence, ce qui lui octroie la possibilité de le maintenir indéfiniment. Le préambule est très clair : il s’agit de construire un cadre « pérenne », donc de s’installer dans l’exception. Il annonce la création d’un état de crise sanitaire qui pourra se déclencher et se proroger sur simple décret en conseil des ministres, le Parlement devant être simplement « informé ». Par ailleurs, le projet rappelle et conforte l’extension des pouvoirs exceptionnels attribués au gouvernement : « le premier ministre pourra recourir à des prérogatives de police administrative extérieures au domaine strictement sanitaire ».
Par-dessus le marché, ce « régime pérenne » (donc fait pour durer) prévoit la possibilité d’imposer une sorte d’ausweis du déplacement faisant foi, par exemple, de la prise d’un vaccin anticovid, selon Présent :
Si le président de la République a dans un premier temps assuré que la vaccination contre le Covid-19 ne sera pas obligatoire pour les Français, différentes idées émergent pour inciter les Français à se vacciner. La proposition de loi instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires, déposée lundi 21 décembre en procédure accélérée par le premier ministre Jean Castex, devrait permettre de « subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transport ou à certains lieux, ainsi que l’exercice de certaines activités à la présentation des résultats d’un test de dépistage établissant que la personne n’est pas affectée ou contaminée, au suivi d’un traitement préventif, y compris à l’admission d’un vaccin », précise le texte.
Il pourrait rajouter le mot « totalitaire » à son « régime pérenne ».
La Grande remise à zéro ou « Great Reset », c’est quoi ?
Par Michèle-Marie (Medias Presse Info) — Photo : Włodi/Flickr
Le 3 juin 2020, en conséquence de la « crise sanitaire mondiale », le Forum économique mondial (WEF) de Genève a annoncé un sommet pour janvier 2021 à Davos, en Suisse, dont le thème serait « La grande remise à zéro ».
Le WEF est un rassemblement mondial des élites politiques, financières et sociales. Selon le « Telegraph », 119 milliardaires avaient assisté aux discussions de Davos en 2020. En 2018, 1 200 des participants étaient arrivés en jet privé.
Le communiqué de presse du WEF a poursuivi :
L’annonce de « La grande remise à zéro » a été faite par S.A.R. le Prince de Galles et le Professeur Schwab lors d’une réunion virtuelle, suivie par les déclarations du Secrétaire général des Nations Unies António Guterres et de la Directrice exécutive du FMI Kristalina Georgieva.
Le professeur Klaus Schwab, fondateur et président du Forum économique mondial, a fait sa propre déclaration le jour même de l’annonce, sous le titre « Le temps est venu d’une “grande remise à zéro” », avec en sous-titre « Dans toute crise, se présente une opportunité ».
L’essence de ses propos et de ses idées exprimées ailleurs, dans ses publications, est résumée ci-après dans une série de tableaux.
Lire la suite« Le Covid est une des pandémies les moins mortelles qu’ait connues le monde au cours des 2 000 dernières années ».