L’inégalité ou la mort
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Image (montage) : a4gpa/Flickr/Pxhere
Le discours LGBT atteint un tel niveau de bêtise qu’on se demande s’il vaut la peine de le réfuter. Autrefois, le bas peuple se moquait des femmes à barbe dans les foires. Aujourd’hui, nos pseudo-intellectuels les présentent comme des prophètes de l’évolution sociale. Inutile de discuter avec les fanatiques de la rectitude politique. Leur intelligence est morte depuis longtemps.
Notre civilisation n’en est pas arrivée là du jour au lendemain. C’est la conséquence ultime et logique du faux principe d’égalité, proclamé par la Déclaration des droits de l’homme de 1789. « Tous les hommes naissent libres et égaux. » Qui oserait, aujourd’hui, contester ce paradigme de l’idéologie libérale ?
Charles Maurras (1868-1952) le faisait avec une maxime qui peut surprendre à première vue : « L’inégalité ou la mort ». Il ne disait pas l’injustice ou la mort, ce qui serait absurde, mais bien l’inégalité ou la mort. La vraie justice se trouve dans l’ordre naturel. Tout être vivant est construit d’une manière inégale. Chaque organe a un rôle spécifique à jouer, et les fonctions sont hiérarchisées. Le cerveau commande les battements du cœur. On peut y voir une « injustice » et soutenir que le cœur devrait avoir les mêmes « droits » que le cerveau. Mais on doit constater un fait : si le cœur refuse de se subordonner au cerveau, l’organisme meurt. Il faut comprendre la maxime maurrassienne de cette manière : la vie exige l’inégalité.
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