La Chine communiste ment-elle sur son nombre de naissances ? Elle a toutes les raisons de le faire…
Par Steven Mosher ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 22 janvier 2020 (LifeSiteNews) ― Le Bureau national des statistiques de Chine vient d’annoncer que 14, 65 millions de bébés sont nés en Chine l’année dernière. Il a également affirmé que la population de la Chine a continué de s’accroître, atteignant 1,4 milliard en fin de l’année 2019, depuis les 1, 39 milliards de l’année précédente.
Les deux affirmations sont probablement fausses. Le nombre réel de naissances est plus bas, probablement beaucoup plus. Quant à la population du pays le plus peuplé de la planète, elle n’a pas non plus seulement cessé de croître, mais elle peut en fait être en train de diminuer.
Alors, pourquoi le Parti communiste insiste-t-il pour gonfler les chiffres ?
Parce que faire autrement reviendrait à admettre que l’une de ses politiques économiques emblématiques des quarante dernières années, la politique de l’enfant unique, pourrait avoir compromis fatalement l’avenir de la Chine. Pendant des décennies, le Parti a justifié ses politiques brutales de limitation des naissances, qui comprenait l’arrestation, l’emprisonnement et l’avortement forcé de dizaines de millions de femmes, comme condition préalablement nécessaire à la croissance économique. « La réglementation stricte des naissances est le seul moyen de sortir de la pauvreté », été plus ou moins la déclaration du Parti.
Mais alors que le Parti célébrait l’élimination de 400 millions d’êtres humains, un hiver démographique descendit lentement sur le pays qu’il a mal gouverné. La population chinoise vieillit maintenant plus rapidement que n’importe quelle population de l’histoire de l’humanité, son taux de natalité est en chute libre et sa croissance économique future est en péril.
L’augmentation artificielle des chiffres de naissances et de la population n’est rien de plus que l’acharnement du Parti à cacher ses échecs et échapper à sa responsabilité.
Bien sûr, même si la revendication officielle de 14, 65 millions de naissances en 2019 était vraie, ce serait encore le plus faible nombre de naissances depuis 1961, une époque où la Chine était en proie à la pire famine de l’histoire de l’humanité. Les communes populaires étaient anéanties, les récoltes avaient été très mauvaises et des centaines de millions de Chinois moururent de faim. De 1960 à 1962, période que le Parti appelle aujourd’hui les « trois années difficiles », on estime que 42, 5 millions de personnes sont mortes de faim. Difficile, en effet.
Lire la suiteGordon Brown, envoyé spécial de l’ONU, prône le gouvernement global face au coronavirus
Gordon Brown.
Par Jeanne Smits (Reinformation.TV) ― Photo : World Economic Forum/Flickr
« Rien ne sera jamais plus comme avant. » Ces mots résonnent comme un leitmotiv dans les grands médias français depuis le début de la « crise du coronavirus ». Nous allons vers un « nouveau paradigme », clament les analystes, annonçant le changement de tout : manière de vivre en société, de travailler, de soigner, de rémunérer… Gordon Brown, ancien Premier ministre travailliste du Royaume-Uni, envoyé spécial de l’ONU, vient de le dire de manière encore plus crue, puisqu’il appelle de ses vœux un « exécutif provisoire » au niveau mondial pour répondre aux besoins créés par la crise. Selon le journal de gauche britannique The Guardian qui rapporte ses propos, Gordon Brown réclame « un gouvernement global », ni plus ni moins, pour contrer le COVID-19, ennemi invisible de l’humanité.
Gordon Brown a déclaré, selon The Guardian, qu’il faut un groupe de travail composé des leaders mondiaux, d’experts sanitaires et des chefs des organisations internationales, doté de pouvoirs exécutifs pour coordonner la réponse à la crise. Il aurait d’ailleurs souhaité que le Conseil de sécurité de l’ONU participât au sommet virtuel du G20 présidé par l’Arabie saoudite, jeudi, le même qui a annoncé l’injection collective de 5.000 milliards de dollars dans l’économie mondiale pour compenser la crise économique entraînée par le confinement d’un milliard d’hommes sur la planète.
Gordon Brown : on ne réglera rien au niveau des nations
« Cette affaire ne veut pas être réglée au niveau d’un seul pays. Il faut une réponse globale coordonnée », a déclaré Gordon Brown. Et cela pourra se faire malgré la politique « Amérique d’abord » de Donald Trump, a-t-il ajouté. Cet exécutif mondial qu’il appelle de ses vœux s’attellerait à la recherche d’un vaccin, à sa production et à son achat, tout en empêchant que certains en tirent profit.
Le gouvernement mondial selon Gordon Brown se chargerait aussi de questions économiques, en s’assurant de ce que les efforts des banques centrales soient coordonnés, en empêchant des fuites de capitaux des économies de marché émergentes, et en se mettant d’accord sur les dépenses publiques en vue de soutenir la croissance. Autrement dit, en mettant en place un système unique au niveau mondial pour diriger l’économie. Vous avez dit socialisme mondial ?
Gordon Brown n’a pas oublié de dire que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) devrait obtenir une puissance de feu financière accrue à fin d’atténuer les effets de la crise dans les pays à bas et moyens revenus. Traduit en termes réels, cela signifie demander au pays les plus riches d’abonder les comptes de ces institutions supranationales afin de remplir les caisses des plus pauvres. Vous avez dit redistribution des biens ?
Envoyé spécial de l’ONU, Gordon Brown évoque ouvertement le gouvernement global
Gordon Brown n’est pas un simple ancien Premier ministre et ancien chancelier de l’Echiquier britannique s’exprimant comme tant d’autres sur les bienfaits supposés de la gouvernance globale. Il est l’envoyé spécial des Nations unies pour l’éducation globale, voix officielle et actuelle, donc, de l’ONU – en même temps qu’il est sur la même longueur d’onde que le Pacte mondial pour l’Education qui devait être lancé à Rome par le pape François le 14 mai prochain avant d’être retardé par le coronavirus chinois.
Est-ce la première fois qu’un responsable de l’ONU réclame explicitement la mise en place d’un exécutif global pour régler un problème global ? Cela se pourrait bien. Jusqu’à présent, on parlait de réseaux, de « plus de multilatéralisme » et de « solidarité internationale » : tel était le sens du discours du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lors du forum de Paris sur la paix en novembre dernier, axé sur « les questions de gouvernance mondiale et de multilatéralisme ».
Le socialiste portugais évoquait les « risques globaux » pour prôner « un système universel, respectueux du droit international et organisé autour d’institutions multilatérales fortes », un « multilatéralisme en réseaux, au plus près des populations ».
Mais Guterres n’avait pas pensé à citer une éventuelle crise sanitaire parmi les « cinq risques globaux » qu’il s’agissait de prendre en compte. Il y a aujourd’hui un « ennemi invisible » et surtout commun, contre lequel nous sommes – dixit Macron, six fois en un même discours – « en guerre ». Tous ensemble, forcément. Et quelles que soient nos différences, nos divergences, voire nos inimitiés personnelles et nationales. Quelle aubaine pour un mondialiste !
Le coronavirus, l’« ennemi invisible commun » qui facilite le changement de paradigme
Gordon Brown a donc ouvertement enfourché le cheval de bataille en allant plus loin dans l’exigence d’une réponse commune, qui aurait pour première caractéristique d’écraser par le haut les pouvoirs et les souverainetés des nations. Un exécutif commun au niveau mondial, fût-il provisoire comme l’a déclaré l’envoyé spécial de l’ONU, serait un organisme de pouvoir à part entière, et non de coopération.
Face à « l’ennemi invisible » et commun qu’est le coronavirus, que les populations du monde entier ont appris à craindre comme on craint l’Apocalypse, une telle instance aurait l’avantage d’emporter l’adhésion des hommes. Et ce d’autant que, nolens volens, tant de gouvernements nationaux ont précisément apporté la preuve de leur incohérence et de leurs retournements incessants face au COVID-19. Une incohérence à laquelle a largement participé l’Organisation mondiale de la santé, le bras armé sanitaire de l’ONU… On passe évidemment sous silence la réponse réussie de nations comme Taiwan ou la Corée du Sud qui ont, seules, réussi à juguler ou à éviter l’épidémie dont la principale gravité consiste en l’arrivée simultanée de nombreux cas graves dans des hôpitaux mal préparés, en prenant souverainement des mesures appropriées.
Soulignons pour terminer que l’OMS n’a pas tari d’éloges vis-à-vis du gouvernement communiste chinois pour sa gestion de la crise, quand il n’a pas d’ailleurs couvert les incohérences ou les mensonges de ce dernier. Dans un rapport daté du 28 février, mis à jour le 11 mars, une équipe de l’OMS rend hommage à Xi Jinping en particulier et à l’ensemble du pouvoir chinois (communiste) pour sa gestion de la crise, tant pour la prévention, la mise en place de mesures légales de confinement et de traitement des malades, et le retour à la normale. Le recours aux « big data » et à l’intelligence artificielle, et donc de la surveillance généralisée, pour le traçage des populations et des contaminations potentielles y reçoit une approbation explicite.
« La Chine a certainement déployé l’effort d’endiguement d’une maladie le plus ambitieux, agile et offensif de l’histoire », affirmait l’OMS le 28 février.
Avons-nous un candidat pour diriger l’exécutif global provisoire préconisé par Gordon Brown ? Ça y ressemble.
Les efforts du parti communiste pour rejeter la faute sur les autres, la « pandémie » du coronavirus est « made in China »
Par Steven Mosher (LifeSiteNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Image (rognée) : geralt/Pixabay
12 mars 2020 (Population Research Institute) — Je n'arrive pas à croire qu'il y ait tant de personnes dans les médias et dans le monde politique à couvrir la Chine. Étonnamment, ils qualifient même de « raciste » l'acte de noter le fait que le coronavirus vienne de là.
Mais il est courant de donner à une maladie le nom de son lieu d'origine [ou, où du moins on la découverte]. Après tout, le virus Ebola est nommé d'après un fleuve d'Afrique, tandis que le virus Zika est nommé d'après un lieu d'Afrique. Le virus du Nil occidental provient du fleuve du même nom, tandis que la maladie de Lyme est nommée d'après Lyme, dans le Connecticut.
Bien sûr, il arrive que nous nous trompions. Il existe de nouvelles preuves que la grippe dite « espagnole », qui a provoqué la grande épidémie en 1918-1919, a en fait été introduite en Europe pendant la Première Guerre mondiale par des ouvriers chinois engagés pour creuser des tranchées. En d'autres termes, comme le coronavirus chinois auquel nous avons affaire aujourd'hui, elle est originaire de Chine. Elle devrait s'appeler la grippe chinoise et non la grippe espagnole. Je suppose que nous devons des excuses à l'Espagne.
Mais il y a une autre raison, encore meilleure, de désigner la Chine comme la source de ce fléau. Les dirigeants communistes chinois ont caché l'épidémie à leur propre peuple — et au monde entier — pendant deux longs mois. Pendant ce temps, le coronavirus chinois a atteint des proportions épidémiques dans la ville de Wuhan et la campagne environnante. Ce n'est qu'après qu'environ 5 millions de personnes aient quitté Wuhan dans les semaines précédant le Nouvel An lunaire chinois que les autorités communistes ont admis avoir un problème et ont mis toute la ville en quarantaine. Bien sûr, à ce moment-là, ces voyageurs et touristes avaient propagé la maladie dans toutes les régions de Chine et du monde.
La pandémie à laquelle le monde est aujourd'hui confronté est donc une catastrophe provoquée par l'homme, et les hommes qui ont créé ce désastre sont les dirigeants du Parti communiste chinois, à commencer par le président à vie Xi Jinping lui-même. Ce à quoi nous sommes maintenant confrontés, c'est le « coronavirus fabriqué en Chine par le Parti communiste chinois ». C'est un peu long et maladroit comme appellation, aussi l'appellerais-je le « coronavirus chinois » pour faire court. Parce que c'est ce que c'est.
Lire la suiteLa théorie du genre démontée en treize minutes
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : PxHere
Quels sont les fondements de la théorie du genre (si tant est qu’ils existent) ? Quels sont les arguments objectifs de cette théorie, si proche du féminisme… et du communisme ? Quelle valeur enfin doit-on attribuer à cette fumisterie qui nie toute différence majeure entre l’homme et la femme, alors que ses partisans accusent également l’homme de tyrannie et de « sexisme », dénoncent le « patriarcat » ? C’est ce qu’éclaircit Virginie Vota dans sa vidéo La théorie du genre démontée en 13 minutes :
L’alliance du Vatican avec la Chine, ce pays rouge où l’on prélève les organes des prisonniers
À gauche (bien sûr), Xi Jinping, à droite, Mgr Marcelo Sánchez Sorondo.
Par John Zmirak (The Stream) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Image (montage) : Global Panorama/Flickr/Gcmarino/Wikimedia Commons
Aujourd’hui, je dois écrire sur un sujet qui me dérange profondément. Commençons par un reportage du journal The Daily Caller.
« En ce moment, ceux qui mettent le mieux en œuvre la doctrine sociale de l’Église sont les Chinois », disait Sorondo au Vatican Insider, applaudissant les efforts de la Chine à suivre les mesures vertes énoncées dans l’encyclique du pape François, Laudato Si, en 2015. Sorondo a également accusé le président Donald Trump de se laisser manipuler par les entreprises pétrolières mondiales et a loué la Chine d’avoir défendu l’Accord de Paris sur le climat.
Le « Sorondo » en question est l’évêque Marcelo Sánchez Sorondo. Il est la plus haute autorité du Vatican en matière d’enseignement social catholique. Le Pape François ne l’a jamais corrigé. Donc à partir de ce moment, ç’a été la position officielle du Vatican. Bonne chance pour faire en sorte que les gens prennent « l’enseignement social catholique » au sérieux après cela.
L’évêque Marcelo Sorondo
Sorondo a publié cette déclaration après une visite éclair de la Chine. Il a été soigneusement encadré par les penseurs du Parti communiste. Vous vous souvenez de ces prestigieux pèlerinages que des intellectuels et des ecclésiastiques accomplissaient dans la Russie de Staline ? Ils en sont revenus pleins d’éloges pour ses réalisations « progressistes ». J’avais cru qu’ils avaient pris fin avec la guerre froide. J’avais tort.
Abandonner les catholiques de Chine
Les paroles de Sorondo sont arrivées peu de temps après que le Vatican ait conclu un accord avec le gouvernement communiste chinois. Selon les mots du cardinal retraité Joseph Zen, cet accord était « une incroyable trahison... une église asservie par le gouvernement n’est pas une vraie église catholique. »
Le Vatican a abandonné les catholiques clandestins et loyaux de ce pays. Il a remis le contrôle de l’église chinoise aux marionnettes du parti communiste. Qui est le négociateur de l’accord ? Le pédophile disgracié et ex-cardinal Theodore McCarrick. Ancien archevêque de Washington DC., il a aidé à former et à choisir plusieurs des principaux évêques américains.
Lire la suiteLa famille et la révolution
Roberto de Mattei.
Par le professeur Roberto de Mattei (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le discours ci-dessous a été prononcé lors de la conférence « Transmettre le dépôt de la foi — la mission de la famille catholique d’aujourd’hui », organisée par Voice of the Family et tenue du 6 au 8 septembre 2019 au Newman Hall de l'Aumônerie catholique universitaire, à Cardiff.
Les paroles de sœur Lucie de Fatima
Dans un discours prononcé en mai 2017 au Rome Life Forum, le cardinal Carlo Caffarra a confirmé avoir reçu une longue lettre manuscrite de sœur Lucie en 1983 ou 1984 qui se terminait ainsi :
Père, il viendra un moment où la bataille finale entre le Seigneur et le royaume de Satan portera sur le mariage et la famille, et ceux qui travaillent pour le bien de la famille connaîtront la persécution et les tribulations. Mais, il n’y a rien à craindre, parce que Notre Dame a déjà écrasé sa tête.*
Le Cardinal Caffarra est décédé quelques mois plus tard, en septembre 2017 alors qu’il se trouvait au centre de la bataille sur la famille qui est survenue au sein de l’Église après la publication de l’exhortation apostolique Amoris Lætitia du Pape François. Mais cette bataille, que nous continuons à vivre aujourd’hui, n’est qu’une bataille dans une guerre plus vaste entre deux villes qui ont combattu tout au long de l’histoire ; les deux villes desquelles saint Augustin d’Hippone a écrit : la Cité de Dieu et la Cité de Satan. La Cité de Dieu composée par l’Église de Jésus-Christ et l’autre par les disciples de Satan. Ces deux villes s’opposent comme deux armées : le but de chacune est d’annihiler l’autre et par conséquent leur conflit est continu et sans fin.
La famille constitue une image terrestre de la Cité de Dieu, qui est l’Église. Aussi, la destruction de la famille a toujours été un objectif permanent des ennemis de Celle-ci.
La famille base de l’État
L’Église enseigne que la famille n’est pas une simple union entre deux individus, mais une institution sociale. Et elle n’est pas une simple institution sociale comme tant d’autres, mais une institution sociale basée sur un sacrement : le sacrement du mariage, ce qui a de nombreuses conséquences.
Dans un discours prononcé en 1946, Pie XII a affirmé que les deux piliers de l’ordre civil conçus et voulus par Dieu sont la famille et l’État. [1]
Il y a un lien inséparable entre la famille et l’État. La prospérité des nations dépend de la prospérité des familles et vice versa. Le déclin des nations est donc lié au déclin de l’institution de la famille.
Lire la suiteLe totalitarisme Vert
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo : Ross Dunn/Flickr
Les écologistes radicaux sont comme des melons d’eau : verts à l’extérieur, rouges à l’intérieur.
Le communisme est-il mort avec la chute du Mur de Berlin, en 1989 ? Dans sa forme soviétique, sûrement. Mais l’idéologie communiste au sens large, c’est la doctrine de l’égalité totale, et à tout prix. En ce sens, l’écologisme extrême est une sorte de « communisme ». Les Verts proclament l’égalité entre la Nature et l’Humanité. Ils rejettent la vision chrétienne du rapport hiérarchique entre la Nature, l’Homme et Dieu. La Bible nous dit que la Nature a été créée pour l’Homme, et l’Homme pour Dieu. Les Verts voudraient réduire la population mondiale de 90 % pour sauver la Planète. Ce serait le plus grand génocide de l’histoire ! Ils subordonnent l’Humanité à la Nature. Quant à Dieu, inutile de dire qu’ils s’en balancent. Ils rendent plutôt un culte païen à la Terre-Mère, la déesse Gaïa.
Évidemment, il ne faut pas confondre une saine gestion de l’environnement avec la révolution culturelle que prônent les Verts.
La récente « Marche pour le Climat » rappelle les méthodes de propagande des régimes communistes. Dans le roman 1984, qui décrivait parfaitement les rouages psychologiques du totalitarisme, George Orwell nous parle de la « Semaine de la Haine ». Chaque année, les camarades-citoyens d’Océania sortaient massivement dans les rues pour dénoncer le « Mal absolu », en l’occurrence le régime d’Eurasia, dirigé par l’abominable Goldstein, « l’Ennemi du Peuple ». On fermait les écoles pour que les enfants puissent défiler, pancartes en mains, en criant : « Mort à Goldstein ! Vive Big Brother ! »
Le même genre de cri n’a-t-il pas retenti dans les rues de Montréal ? Il suffit de remplacer « Goldstein » par « GES » et « Big Brother » par « Planète Verte ». Le thème de la marche n’a aucune importance. C’est une mise en condition psychologique. Les participants doivent en ressortir convaincus qu’ils sont du côté du Bien, et les Autres du côté du Mal. Qui sont les Autres ? Pas besoin de le préciser. La propagande vise les émotions, pas la raison. Ce peut être la Technologie, le Capitalisme ou Donald Trump, peu importe. Le Mal est un concept abstrait.
Chacun y met ce qu’il veut. L’important, c’est de faire nombre, de créer un sentiment d’unité idéologique.
La figurine de la propagande écologiste, Greta Thunberg, ressemble étrangement à Song Binbin, la jeune fille dont Mao s’était servi pour promouvoir la Révolution culturelle chinoise, en 1966. Les deux adolescentes proviennent des classes privilégiées de leurs sociétés respectives. Elles sont manipulées par les puissants du jour, sans trop comprendre l’enjeu. Greta Thunberg s’est rendue à New York sur un voilier de luxe qui avait été baptisé « Mono 60 Edmond de Rothschild ». Elle a de « bons contacts », n’est-ce pas ?
À Montréal, Greta Thunberg s’est écriée, sur un ton menaçant : « Le changement arrive, que vous l’aimiez ou pas ! » Mais de quel changement s’agit-il ? Sûrement pas de la protection de l’environnement, car tout le monde aime la belle nature. Les Verts prônent un changement plus radical, une révolution culturelle, voire religieuse, dont ils n’osent pas dire le nom. Ceux qui n’aimeront pas la « Planète Verte » risqueront alors de subir le même sort que ceux qui osaient critiquer le « Paradis des Travailleurs ».
Au moment où la Semaine de la Haine atteignit son point culminant, on annonça que l’Océania n’avait jamais été en guerre contre l’Eurasia. L’Océania était en guerre contre l’Estasia. L’Eurasia avait toujours été un allié d’Océania. Il fallait réviser les livres d’histoire.
Des féministes pro-avortement ont tenté d’incendier la cathédrale de Mexico
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
Mexique — Samedi, à Mexico, les mouvements féministes pro-avortement ont organisé une manifestation très anti-catholique et très violente.
La capitale mexicaine s’attendait à une « marée verte » (la couleur choisie par ces mouvements pro-avortement) dont la christianophobie ne faisait aucun doute. S’attendant à ce que les lieux de culte soient pris pour cibles, des fidèles avaient constitué des chaînes humaines pour faire rempart.
Mais les furies féministes pro-avortement, assistées par des groupuscules communistes et anarchistes, ont assiégé la cathédrale de Mexico avec la ferme intention de l’incendier !
Le saccage de l’Institut Jean-Paul II et le silence qui tue
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Poniol60/Wikimedia Commons
Le tout récent bouleversement opéré dans l’Institut Jean-Paul II, consistant en la suspension d’éminents professeurs en théologie morale et la suppression d’importants cours en la matière, a fait encore une fois couler l’encre au sujet du pontificat du Pape François, mais aussi sur les diverses causes de la destruction de l’Institut Jean-Paul II qui ont précédé son accession au trône de Pierre.
D’après George Weigel, rapporte Roberto de Mattei, à la suite du Concile Vatican II, une lutte pour le contrôle des facultés et des départements de théologie des universités du monde entier s’est ouverte entre deux groupes de théologiens réformistes autrefois alliés, qui se reconnaissaient respectivement dans deux revues, Concilium et Communio, la première ultra-progressiste et la seconde modérée. Extraits de la traduction opérée par le site Benoît & Moi d’un article de Roberto de Mattei paru dans Corrispondenza Romana :
L’élection de Jean-Paul II, qui nomma Joseph Ratzinger Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, marqua la prévalence des modérés sur les extrémistes.
Mais les progressistes ont gardé le contrôle dans de nombreuses facultés et publications théologiques indique George Weigel, d’après Roberto de Mattei :
Jean-Paul II – explique l’écrivain américain – n’a pas purgé les universités ecclésiastiques des enseignants progressistes, mais a encouragé la fondation de nouveaux instituts comme l’Athénée de la Sainte Croix [Santa Croce] de l’Opus Dei (et, ajoutons-nous, Regina Apostolorum des Légionnaires du Christ). Le pape Wojtyla était en fait « confiant que la bonne monnaie – la bonne théologie – finirait par chasser la fausse monnaie éthique ».
Et l’Institut Jean-Paul II pour le Mariage et la Famille a été un outil majeur dans cette opération culturelle, principalement pour une acceptation plus généralisée de l’encyclique Veritatis Splendor de Jean-Paul II dans l’Église. Mais les progressistes, affirme M. Weigel ― selon Roberto de Mattei ―, attendaient leur heure ; le nouvel Institut Jean-Paul II, dont Mgr Vincenzo Paglia est Grand Chancelier, est passé par une « purge de style stalinien », dans laquelle l’héritage théologique et pastoral de Jean-Paul II a été jeté à la porte. La suppression la plus emblématique a été celle de la chaire Morale, après 38 ans d’enseignement, alors occupé par Mgr Livio Melina. Un vrai vandalisme intellectuel grossier se déroule à Rome depuis le 23 juillet dans l’Institut Jean-Paul II pour le mariage et la Famille, où les plus illustres professeurs et cours centraux de théologie morale ont été retirés.
Lire la suiteUn archevêque polonais et le LGBTisme
Mgr Marek Jędraszewski, archevêque de Cracovie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Archidiecezja Krakowska Biuro Prasow/Flickr
Voilà un évêque qui sait mettre les poings sur les « i », d’après Le blog d’Yves Daoudal :
« La peste rouge ne parcourt plus notre terre. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y en ait pas une nouvelle. Une Pologne libre est née, même s'il a fallu attendre sa naissance très longtemps. La peste rouge ne parcourt plus notre terre, heureusement, mais cela ne signifie pas qu’une nouvelle peste ne veuille contrôler nos âmes, nos cœurs et nos esprits. Non pas marxiste, bolchevique, mais née du même esprit. Pas rouge, mais arc-en-ciel. »
Propos de Mgr Marek Jędraszewski, archevêque de Cracovie, hier [1er août], au cours d’une messe à la basilique Sainte-Marie pour le 75e anniversaire du soulèvement de Varsovie.
De telles paroles sur la mouvance LGBT ont été vertement critiquées un peu partout par les médias comme l’AFP, tandis qu’en Pologne on se contente de les publier en mentionnant qu’elles ont été applaudies.
Précisons qu’en Pologne, les partisans LGBT forment des manifestations provocatrices aux mêmes moments que des pèlerinages catholiques à des lieux comme Częstochowa, proférant des blasphèmes et commettant des dégradations sur les églises. Mieux (pire je veux dire), le 28 juillet, trois hommes sont entrés dans la sacristie d’une église de Szczecin, frappant le prêtre qui s’y trouvait et qui refusait de leur céder des ornements sacerdotaux que les individus réclamaient pour procéder à une cérémonie de « mariage » entre hommes. Voilà la « peste arc-en-ciel » dont il est question.
Mais qui l’OGM (Ordinaire et gros média) critique-t-il ? Un évêque…
Protéger son pays, d’après Le blog d’Yves Daoudal :
A propos de peste, on peut rappeler que si la Pologne fut largement épargnée par la peste noire au XIVe siècle, c’est parce que le roi Casimir le Grand avait établi une rigoureuse quarantaine pour toute personne voulant entrer dans le royaume.