Campagne Québec-Vie en cour mardi prochain -- pour défendre les enfants à naître
Mardi prochain, le 16 juin, au Palais de justice de Montréal (salle 1507, dès le début de la journée, ouvert au public), Campagne Québec-Vie sera en cour pour contester une injonction nous défendant d'offrir aux femmes enceintes en difficulté des alternatives à l'avortement à l'extérieur de certains avortoirs de Montréal.
Ce combat que nous menons pour le droit de maintenir une présence aimante et priante à l'extérieur des avortoirs du Québec est d'une importance primordiale, car c'est précisément en étant là où se fait l'avortement que nous pouvons le mieux les empêcher, en se servant, entre autres, de nos nouveaux dépliants.
Aussi, nous croyons que c'est essentiel d'être présent «au pied de la croix», c'est à dire au lieu même où l'innocence des enfants-à-naître et la crédulité de la mère (qui a cru aux mensonges des avorteurs lui disant qu'elle n'avait en elle qu'un «amas de cellules») sont mis à mort par ceux «qui ne savent ce qu'ils font». L'Histoire pourra ainsi dire que pas tous étaient aveugles, mais qu'il y en avait quand même quelques uns qui ont été témoins des atrocités de l'avortement et qui n'ont pas détourné le regard.
Notre plaidoyerie est complète, il nous reste qu'à la présenter -- maintenant nous nous tournons vers vous: nous avons besoin de vos prières, car, plus que tout, ce mardi se tiendra un combat spirituel. Notre avocat se nomme Me Robert Reynolds. Merci de prier spécialement pour lui. Mais merci de prier pour le juge, et les autres avocats, qu'ils soient éclairés par l'Esprit Saint.
Aussi, merci de faire suivre ce courriel aux gens que vous connaissez qui pourraient eux aussi prier pour nous. Nous avons besoin de la prière de tous les croyants du Québec !
Merci d'avance, au nom de Celui qui est la Vie !
Georges Buscemi, président
Délire généralisé de la classe politique québécoise sur la question de l’avortement
Une controverse née de la peur des avorteurs de voir restreindre leur disponibilité aux actes très lucratifs de démembrement des enfants à naître a dévoilé de nouveau aujourd’hui l’absence totale de conscience des différents chefs politiques québécois.
C’est le journal Le Devoir, très proche des préoccupations des avorteurs, qui a relayé leurs craintes ce matin :
« Le ministre de la Santé Gaétan Barrette va limiter le nombre d’avortements pratiqués par les médecins québécois. Dans un document de travail ministériel, on apprend aussi que les avortements ne seront plus considérés comme des activités médicales prioritaires (AMP), ce qui entraînera la fermeture de cliniques et limitera l’accès aux soins. (…)
Une ébauche du règlement, obtenu par le Centre de santé des femmes de Montréal et consulté par Le Devoir, a mis le feu aux poudres. »
Le ministre de la Santé du Parti libéral, Gaétan Barrette, a bien sûr démenti ces informations qui allaient à l’encontre des intentions mortifères du gouvernement en ce qui concerne la protection des enfants à naître. Dans le Journal de Montréal du 25 mars 2015 :
« Ce qui est important pour moi ce matin, c'est que les femmes du Québec soient bien rassurées : il n'y a absolument rien dans ce projet de loi là ni dans le règlement, qui va limiter l'accès à l'avortement. »
— Gaétan Barrette
Les commentaires des chefs de parti sont tout aussi déplorables que le sien :
Françoise David : « L'avortement, c'est un droit pour les femmes qui en ont besoin. C'est un service médical qui ne peut pas attendre. »
François Legault : « Je ne peux pas croire qu'en 2015 on puisse restreindre l'accès à l'avortement. Je demande au premier ministre Philippe Couillard de rassurer la population »
Philippe Couillard : « Le gouvernement n'a aucune intention, ni directe ni indirecte, de limiter l'accès à l'avortement »
Gaétan Barrette : « Il n'y aura pas au Québec de limitation à l'avortement de quelque manière que ce soit »
Une nouvelle motion du Parti Québécois : « Que l’Assemblée nationale réitère le droit de toute femme de disposer de son corps et de services d’avortement gratuits et accessibles. »
Au Québec, sans qu’il n’y ait eu aucune discussion sur le sujet, comme ce fut le cas en France, il est clair que pour nos députés, l’élimination des enfants à naître jusqu’à la naissance, pour quelque raison que ce soit, est un « droit » des femmes.
Autant de couardise montre combien pas un seul de ses députés, prêt à prôner un discours politiquement correct plutôt que de défendre des enfants dont la vie est en danger, ne mérite notre confiance.
Il faudra regarder attentivement lors des prochaines élections provinciales pour voter pour le meilleur candidat pro-vie, même s’il ne provenait pas d’un grand parti politique.
L'euthanasie est dépénalisée au Canada
La cour suprême du Canada vient de rendre son jugement sur la cause Carter, qui traitait d'une femme atteinte d'une maladie dégénérative voulant une assistance pour se suicider. La cour a décidé de donner gain de cause à cette dame, dépénalisant ainsi l'euthanasie au Canada, comme elle a dépénalisé l'avortement en 1988, avec quelques différences près. L'euthanasie est désormais permise au Canada, mais pas sur toute la ligne (comme l'est l'avortement)-- elle n'est pour le moment permise que pour des cas particuliers.
Mais la brèche est ouverte et au Canada c'est maintenant les vieillards, les handicapés et les malades qui seront confrontés à des pressions plus ou moins subtiles pour demander la solution finale à leurs angoisses.
Sommes-nous vraiment surpris de ce résultat ? Quel observateur tant soit peu vigilant des tendances lourdes dans nos sociétés occidentales peut l'être ? Après l'avortement, le divorce, la contraception, la dénaturation du mariage, les cours d'idéologie du genre et de relativisme moral à l'école, etc. l'euthanasie n'est que le prolongement de la décadence qui s'est depuis longtemps installée en Occident.
Les défenseurs de la Vie et de la famille que nous sommes n'avons simplement pas le droit de désespérer. Par contre, réalisme oblige, une régénération de la culture nécessitera un travail de longue haleine. Et ce travail passera nécessairement par la ré-information. Ce qui donne à espérer, car la vérité, même si elle n'est véhiculée que par une voix marginale, a par elle-même une puissance inouïe.
Cette puissance de la vérité nous a été témoignée de façon tout-à-fait éclatante la semaine dernière : Quelle semaine ce fut pour le site Web de nouvelles de Campagne Québec-Vie -- plus d'un million de personnes ont visité le site en l'espace de 72 heures, de loin un record pour nous.
L'article plein de vérité qui a fait mouche est celui-ci: Un homme se réveille après 12 ans de coma - il dit qu'il était conscient de « tout ». Combien de personnes, après avoir lu ce bouleversant témoignage, vont y penser à deux fois avant de demander l'euthanasie (désormais légale) pour un proche qui est plongé dans le coma?
Avec 105,000 partages, cet article a rejoint près d'un million de personnes, partout dans le monde francophone.
Alors même si présentement les choses vont dans le mauvais sens, ne désespérons pas, gardons les yeux sur Celui qui est notre espérance, et redoublons d'efforts pour instaurer une Culture de Vie dans notre milieu, notre famille et notre pays.
L’organisme pour la défense des plus faibles Campagne Québec-Vie honore Mgr Lépine avec son prix « Défenseur de la Vie »
Georges Buscemi, président de CQV, décernant le prix Defensor vitae, accompagnée d'une lettre d'appui signée par 1000 membres du diocèse de Montréal, à Mgr. Christian Lépine, archévêque de Montréal le 14 octobre 2014.
La principale organisation pro-vie de Québec, Campagne Québec-Vie, a créé un nouveau prix pour honorer les membres du clergé qui apportent une contribution exceptionnelle à la cause pro-vie — et le premier bénéficiaire a été l'archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine.
Campagne Québec-Vie (CQV) a décerné son prix « Defensor Vitae » le 14 octobre à Mgr Lépine à l'évêché de Montréal pour s’être montré un « défenseur exceptionnel de la personne humaine, de la conception à la mort naturelle. »
Le prix de cristal de six pouces, en forme de bouclier, aura les traces de pieds minuscules gravés en haut, le nom de l'archevêque, et un message de reconnaissance.
L'inauguration de la récompense arrive en même temps que le 25e anniversaire de la fondation de CQV.
Nommé par l'ex-pape Benoît XVI en 2012 à la tête de l'archidiocèse de Montréal, Mgr Lépine était déjà connu comme un ardent défenseur de la vie et de la famille, une réputation qu'il a confirmée depuis qu’il a pris sa fonction au diocèse.
Quelques jours seulement après sa nomination, Mgr Lépine a déjà été confronté à des attaques de mouvement pro-avortement de la province pour son attitude pro-vie et pro-famille. Malgré les critiques mordantes, il n'a pas hésité à l'une de ses premières conférences de presse à répondre sans ambages à une question à propos de l'avortement, en déclarant que « Dieu est l'auteur de la vie » et « le premier droit est le droit à la vie. »
En 2013, Mgr Lépine a dénoncé le projet de Charte des valeurs du Parti québécois visant à interdire les signes religieux ostensibles portés par les travailleurs du secteur public, le qualifiant de « violation du droit d'avoir une religion. »
Mgr Lépine a gardé aussi son franc-parler contre la poussée du Québec pour légaliser l'euthanasie avec le projet de loi 52 sur l’« aide médicale à mourir. » Non seulement a-t-il fait de nombreuses apparitions dans les médias condamnant la proposition, mais le diocèse a également fait des annonces dans les journaux et à la radio contre elle.
Alors que le projet de loi a finalement été adopté en juin, l'archevêque n'a pas mâché ses mots au sujet de ce que le projet de loi 52 tolérerait. « Dans le fait de hâter la mort d'une personne,... nous ne les aidons pas à mourir, nous terminons directement leur vie. Il s’agit de donner à nos médecins le pouvoir de tuer les patients qui sont vulnérables dans certaines circonstances », a-t-il dit en février.
Le président Georges Buscemi de CQV affirme que les dirigeants comme l'archevêque Lépine qui prônent ouvertement la vie ne l’ont souvent pas facile.
« Ces gens sont souvent persécutés pour leur position pro-vie et il est bon d'avoir le support moral d'une communauté pour soutenir ces personnes et les confirmer dans leur lutte », a-t-il dit.
Une lettre ouverte de soutien à l'archevêque, signée par 1000 membres du diocèse de Montréal, a accompagné le prix.
« Nous apprécions beaucoup votre présence généreuse auprès des diocésains, vos nombreuses visites en paroisses, vos soirées catéchétiques à la cathédrale de Montréal, votre souci pour la famille et pour l’éducation catholique de la jeunesse ainsi que votre soutien aux chapelles d’adoration à la grandeur du diocèse, » peut-on y lire.
« Croyez que nous restons unis à votre témoignage de foi et de confiance manifesté particulièrement par la consécration du diocèse que vous avez faite au Cœur de Jésus, par le Cœur immaculé de Marie, en la solennité du Christ Roi de l’Univers (2013). »
Communiqué de Campagne Québec-Vie sur le Synode sur la famille et la question du divorce
Sur le site du Journal de Montréal du 26 septembre 2014, nous lisons que le Cardinal Marc Ouellet se prononce contre l'admission à la communion des « divorcés remariés » :
(Georges Buscemi, président de CQV)
l’ancien archevêque de Québec a publié plus tôt cette semaine, dans la revue catholique Communio, une opinion selon laquelle il est impossible de concilier les divorcés remariés avec la communion, puisque la communion, avance-t-il en traçant un parallèle, symbolise le mariage mystique de Jésus avec l’Église, une union indissoluble.
«Une telle possibilité (la communion pour les divorcés remariés) contredirait directement l’engagement irréversible du mariage mystique du Christ (…)»
Dans la même optique, Campagne Québec-Vie présente aujourd'hui, par la bouche de son président, son point de vue sur le Synode sur la famille, ainsi que sur la question du divorce et de la communion aux soit-disant « divorcés remariés » :
Déclaration de Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, sur le Synode des familles et sur la question des « divorcés-remariés ».
Au cours d'une prochaine rencontre à Rome nommée « le Synode sur la famille », des cardinaux et des évêques du monde entier discuteront de certaines approches pastorales vis-à-vis le mariage et la famille, un enjeu au centre des préoccupations de Campagne Québec-Vie.
Malheureusement, après avoir étudié le texte de préparation de ce synode et après avoir lu des commentaires de personnes de confiance, je ne peux me soustraire à ma responsabilité, comme président d’un organisme faisant la promotion de la Vie et de la Famille, d’exprimer mes inquiétudes profondes face à ce que je vois se profiler à l’horizon.
Je m’explique : bien que divers enjeux seront discutés par les évêques lors de cette réunion extraordinaire, la question qui semble dominer, peut-être parce qu’elle est artificiellement amplifiée par des médias de masse qui travaillent pour la plupart à nuire à l’Église, est celle de savoir si l’on permettra ou non aux « divorcés-remariés » de communier. Et il y aurait, paraît-il, des voix parmi les futurs participants au synode qui prônent l’accès à l’eucharistie aux « divorcés remariés ».
Bien que je ne sois qu’un simple laïc, étant donné la tâche de président de CQV qui m'est confiée, je me dois d’apporter ma petite contribution au synode en exprimant le plus respectueusement possible ma conviction que d’accorder aux divorcés-remariés le droit de communier serait trahir la parole de Dieu et s’attaquer à la famille et à la morale en général. Ce qui reste de cette lettre servira à justifier cette conviction qui m’habite.
La question du mariage et du divorce n’est pas neuve – en fait, elle date du début des temps quand Dieu « les fit Homme et Femme. » Jésus est très clair lorsqu’il affirme aux Pharisiens : « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes (de divorcer). Mais au commencement, il n’en était pas ainsi. » (Matthieu 19,8) Depuis le début des temps, Dieu créa le mariage et affirma que le divorce était impossible – mais l’homme, par la dureté de son cœur, a toujours tenté de contourner cette vérité.
Or, lors de ce synode, on ne tentera probablement pas de changer la doctrine sur le divorce, car c’est une voie impraticable, la parole de Dieu étant trop nette à cet égard. Par contre, sans ouvertement nier la doctrine, il est fort possible que certains participants au synode tentent d’instaurer des pratiques « pastorales » qui, en réalité, rendraient caduque la doctrine et permettraient à des catholiques séparés et en lien avec de nouveaux partenaires de prendre part à la communion et ainsi de proclamer leur pleine communion avec Dieu en dépit de leur situation que Jésus, sans détour, caractérise « d’adultère » (dans Luc 16,18 il est écrit « Tout homme qui renvoie sa femme et en épouse une autre commet un adultère ; et celui qui épouse une femme renvoyée par son mari commet un adultère. »)
Concrètement, parmi les « solutions » envisagées pour le problème des personnes en union irrégulière, deux ont l’air de vouloir s’imposer : 1) permettre aux conférences épiscopales de chaque pays de modifier radicalement les procédures canoniques pour faciliter le constat de nullité de mariage (établissant, dans les faits, un « divorce » catholique) ou, 2) autoriser les curés de paroisse à accorder aux « divorcés-remariés » la communion, sans constat de nullité, mais seulement après une cérémonie quelconque où le couple démontrerait regretter sincèrement s’être retrouvé dans une telle situation.
Ici, il faut s’attarder un moment sur le drame vécu par plusieurs catholiques blessés par leurs époux. Imaginons, par exemple, une femme abandonnée, sans qu’elle en soit responsable, par un époux infidèle. Si son mariage est valide (c’est-à-dire dans le cas où cette femme n’obtient pas l’annulation du mariage), est-elle condamnée à une vie de solitude ? Et dans l’hypothèse où cette femme aurait des enfants de ce mari irresponsable, sera-t-elle en plus condamnée à une vie précaire, en proie à la pauvreté ? Voilà un exemple parmi tant d’autres qui en incite plusieurs à rechercher des solutions pastorales.
Or, charité et vérité vont de pair : bien qu’il faille toujours affirmer la miséricorde de Dieu, il ne faut jamais lâcher l’autre bout de la chaîne et nier la vérité de Sa Loi. Nous sommes tous pécheurs, à notre façon, et Jésus nous pardonne tous comme il l’a fait pour la femme adultère quand il lui dit : « Va, et désormais ne pèche plus. » (Jean 8, 11) Qu’importe le péché – avortement, euthanasie, adultère, etc.— et qu’importe la situation dans laquelle il fut commis (un avortement à la suite d’un viol, la participation active à une euthanasie d’une personne frappée par une grave maladie dégénérative, l’adultère à la suite de la trahison d’un époux, etc.), la route vers le pardon et la pleine communion avec l’Église est toujours un chemin de croix qui nécessite que l’on s’engage à ne plus commettre le péché qui nous a séparés de Dieu.
Ainsi, présentement, un couple en situation irrégulière dont le premier mariage est valide qui veut communier doit vivre « comme frère et sœur », c’est-à-dire sans relations sexuelles. Et cela a été et, selon moi, doit demeurer l’unique solution pastorale de l’Église. Car toute autre solution ouvrirait la voie à une tolérance laxiste du péché au nom de la miséricorde, car si une personne « adultère » pour des motifs « acceptables » peut s’approcher de la Communion, pourquoi pas un avorteur qui ne commet des avortements qu’en des cas exceptionnels (comme le viol ou la difformité du fœtus), pourquoi pas l’euthanasiste qui tue seulement les patients très malades qui réclament la mort, etc. ?
La conscience du péché dans le monde d’aujourd’hui est presque complètement dissoute. Ne faisons-nous pas fausse-route en l’obscurcissant davantage ? Si l’Église se met à tolérer, au nom de la miséricorde, le péché de l’adultère –ne serait-ce que pour des raisons « graves » – cela aura de très sérieuses conséquences partout dans le monde.
Je vous écris car vous avez peut-être une voix et des contacts. Si vous partagez mes préoccupations, merci de vous en servir pour implorer ceux qui peuvent faire quelque chose de le faire, et rapidement. Si vous n’avez que votre chapelet, implorez le Bon Dieu pour que Sa volonté soit faite. Pour la Vie !
Georges Buscemi, Président
Déclaration sur Justin Trudeau et le Parti libéral du Canada
Voici une déclaration, que nous faisons nôtre, de Jim Hughes, président de Campaign Life Coalition, la coalition nationale pro-vie au Canada dont Campagne Québec-Vie fait partie, sur la nouvelle politique "pro-choix" du Parti libéral sous Justin Trudeau:
(Photo : Justin Trudeau sur flickr.com, licence creative commons)
Beaucoup d'entre vous m'ont demandé ce qu'il faut faire en ce qui concerne le Parti libéral du Canada, maintenant que son leader, Justin Trudeau, a explicitement interdit aux personnes qui ont des opinions pro-vie de se porter candidats pour le parti lors de la prochaine élection en 2015.
Historiquement, Campaign Life Coalition n'a pas supporté un parti spécialement, mais plutôt, les candidats individuels qui sont pro-vie. C'est pourquoi, lorsque le Nouveau Parti démocratique a déclaré comme dogme officiel que personne ne serait accepté comme candidat s'ils étaient pro-vie (ils ont déclaré, à moins d’être pro-choix) et que tous les députés seraient tenus de voter « pro-choix » sous peine d'expulsion du caucus et de ne pas avoir leur acte de candidature signé par le chef pour la prochaine élection, nous ne pouvions plus supporter ce Parti, en aucune façon.
Depuis que le Parti libéral, en vertu de son chef actuel, contrairement à tous ses dirigeants précédents, prend maintenant effectivement la même position, nous ne pouvons plus conseiller aux pro-vie de demeurer impliqués dans le Parti libéral.
Comme aucune personne pro-vie ne sera acceptée comme candidat du Parti libéral, et depuis que le Parti est maintenant, selon les termes utilisés par son chef, « résolument pro-choix », je n'ai pas d'autre choix que de conseiller à toute personne qui a des croyances pro-vie de ne pas soutenir un candidat à la députation sous la bannière du Parti libéral, ni soutenir le parti, financièrement ou autrement.
Compte tenu de notre longue association avec les membres du Parti libéral, ses candidats pro-vie, et ses députés passés pro-vie, ce conseil vous est donné avec un coeur lourd.
Nous devons continuer à travailler pour les candidats et les futurs candidats qui sont prêts et capables de prendre la parole pour les plus innocents et vulnérables d'entre nous, les enfants à naître. Malheureusement, du moins pour l'instant, nos choix sont gravement compromis. Nous devons travailler pour le jour où le Canada retourne à une époque où les croyances morales fondamentales d'une personne ne le disqualifient pas de chercher un poste politique à travers un parti politique reconnu.
Jim Hughes
Président national
Campaign Life Coalition
Communiqué: Refus des candidatures pro-vie au Parti libéral du Canada : un « choix » dictatorial
Le chef du Parti libéral du Canada, M. Justin Trudeau, a déclaré :
« J'ai clairement indiqué que les futurs candidats doivent entièrement comprendre que l'on s'attendra d'eux qu'ils votent pro-choix sur toutes les lois ».
Cette déclaration fut faite la veille du plus grand rassemblement annuel sur la colline parlementaire à Ottawa, la Marche pour la Vie. Plus de 23 000 personnes se sont rassemblées pour témoigner que l’enfant à naître, comme toutes les autres personnes humaines, a droit à la vie et personne n’a le droit de toucher à son intégrité physique.
C’est à ce droit que s’attaque le chef du Parti libéral, transformant son parti en secte dictatoriale par le fait même. Plus aucun catholique ni chrétien ne pourra se présenter pour le Parti libéral du Canada.
Nous ne pouvons que reprendre ici les termes utilisés par Mgr Richard Smith, archevêque d’Edmonton et président de la Conférence des évêques catholiques du Canada : « Nous avons ici un homme qui voudrait être premier ministre un jour, qui dicte aux membres du parti qu'ils doivent voter contre les droits fondamentaux de l'homme ».
C’est bien de cela qu’il s’agit. Et le fait que le Nouveau Parti Démocratique et le Bloc Québécois choisissent également de ne laisser personne ayant à cœur la sauvegarde des droits des enfants à naître se porter candidat, n’enlève rien au caractère despotique de cette mesure.
Campagne Québec-Vie demande à M. Justin Trudeau de reconsidérer sa décision, de réfléchir au fait qu’elle viendrait censurer le nécessaire débat voulu par la grande majorité des Canadiens sur l’avortement sélectif des filles et les avortements tardifs, jusqu’à la naissance, des enfants à naître.
Lettre de Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, parue sur le site du Huffington Post
(lettre parue sur le site du Huffington Post du 8 mai 2014)
Aujourd'hui (le 8 mai 2014), des milliers de Canadiens sont à Ottawa pour manifester pour le droit de tous les êtres humains de vivre, et spécialement pour ceux qui vivent en ce moment dans le ventre de leur mère. Or, ici au Québec plusieurs ont tendance à se méfier des « pro-vie ». Aussitôt le sujet du droit à la vie évoqué, les clichés fusent de toutes parts. Les uns évoquent l'occasionnel hurluberlu qui assassine un avorteur. Les autres les soi-disant fondements « religieux » des arguments pro-vie. Bref, le message pro-vie ne semble pas avoir la cote.
Pourtant, c'est la position à la fois la plus raisonnable et la plus progressiste dans ce débat. Je m'explique.
La position pro-vie est à la fois raisonnable, claire et simple : l'être humain est présent, avec tous les droits inaliénables qu'il possède, dès la conception, c'est-à-dire dès la fécondation de l'ovule par le sperme. Dès ce moment-là, nous ne faisons plus affaire à deux cellules en provenance des parents, mais à un nouvel être unique dans le monde, vivant et ... humain. L'argument se poursuit : si nous choisissons quand même de nier l'humanité de l'être ainsi formé (et le droit à la vie qu'il possède), nous tombons dans l'arbitraire, c'est-à-dire que nous définissons l'être humain (et nous lui accordons ou lui retirons des droits) à partir de critères injustement discriminatoires.
Premier critère injuste : l'âge ou le degré de développement. Certains diront que le développement devrait déterminer si l'être qui se trouve dans le ventre de la femme est un humain. Mais là, nous faisons face à un critère arbitraire et injuste, car le droit à la vie d'un bébé de deux semaines qui est incapable de marcher, de parler, de réfléchir, de manger tout seul, etc. n'est pas inférieur au droit de vivre de son père de 32 ans qui lui, est en pleine possession de ses facultés. Donc à quel titre pouvons-nous dire que le bébé de deux semaines, très peu développé par rapport à son père, a des droits, tandis que l'être dans le ventre de sa mère n'en a pas, bien que son niveau de développement ne soit qu'à quelques semaines de retard par rapport à celui du bébé?
Certains parleront de la taille : encore, discrimination injuste. Car un nain a-t-il moins de droit à la vie qu'un joueur de basket? Si non, la taille n'a alors rien à voir avec le droit à la vie.
Certains diront que l'enfant à naître n'est pas humain ou n'a pas des droits, car il est à l'intérieur du ventre de sa mère. L'emplacement physique serait donc un critère valable, selon eux. Mais c'est tout comme dire que les droits de l'Homme dépendent de l'emplacement de l'homme, comme si les Pakistanais, par exemple, auraient plus ou moins de droits que les Québécois, ce qui est faux. Donc c'est tout aussi injuste de retirer, pour cause de situation physique, les droits des humains qui vivent dans le ventre de leur mère.
Finalement, on dit que l'être qui dépend de sa mère pour vivre n'a, par ce fait même, aucun droit absolu à la vie. On pourrait aussi bien dire la même chose au sujet du bébé de deux semaines, qui sans sa mère ou une autre personne, ne vivrait pas plus d'une journée. Mais le droit de vivre du bébé de deux semaines est absolu. Pourquoi donc pas celui du bébé dans le ventre de sa mère?
On voit facilement comment la position pro-vie est progressiste, car elle étend le droit à la vie - un droit fondamental s'il y en a un- qui est aujourd'hui, au Canada, de plus en plus l'exclusivité des bien-portants et des forts, à une population qui est faible et sans défense : les enfants à naître.
Au cours de l'histoire, le progrès en matière de droits heurtait souvent les détenteurs du pouvoir, c'est-à-dire ceux chez qui l'on reconnaissait déjà les droits à la vie. C'est la même chose pour l'enfant à naître. Pour véritablement progresser comme société, il n'est jamais bon d'ignorer l'existence ou le sort des personnes plus faibles (comme jadis les femmes et aujourd'hui les enfants à naître), mais de reconnaître leur pleine humanité et de tout faire pour qu'elles se développent à leur plein potentiel.
Campagne Québec-Vie dénonce une volonté d’imposer les avortements de dernier trimestre au Québec
En réaction à un reportage de Mme Héloïse Archambault, paru dans le Journal de Montréal du 11 novembre 2013, qui informe la population que des médecins avorteurs de dernier trimestre désirent être soustraits de toute pression de comité d’éthique et protégés de la désapprobation du personnel médical les entourant, Mario Richard, directeur-général de Campagne Québec-Vie, annonce son soutien à ces comités d’éthique.
« Nous tenons à soutenir le personnel médical, administratif et éthique qui s’oppose à ces avortements tardifs. Bien que le vide juridique canadien permette d’éliminer l’enfant à naître jusqu’au moment de l’accouchement à terme, la très grande majorité des Québécois refusent ces procédures barbares visant à tuer un enfant » de dire Mario Richard.
Malheureusement, pour Mario Richard, le personnel médical refusant de participer à un avortement est toujours tenu de référer, selon le guide du Collège des médecins, une patiente le demandant, à un collègue pratiquant ce type d’avortement.
« Campagne Québec-Vie demande que soit respectée la liberté de conscience du personnel médical, ce qui implique la liberté de ne pas collaborer à ces avortements en servant d’intermédiaire dans ce processus décrié. »
En plus de reconnaître l’objection de conscience, Campagne Québec-Vie, de la bouche de son directeur, demande que cesse le financement des avortements au niveau provincial.
« Nous demandons que le ministre de la Santé reconnaisse que la réprobation du personnel médical, administratif et de la population en général de la pratique de l’avortement tardif est fondée et que le gouvernement québécois cesse le financement des avortements, notamment de dernier trimestre, que ce soit aux États-Unis ou au Québec. »
Campagne Québec-Vie règle hors-cours avec l'abbé Raymond Gravel
Comme vous le savez bien, Campagne Québec-Vie est un organisme d’inspiration chrétienne pour la défense de la vie humaine de la conception à la mort naturelle.
Nous considérons qu’il nous faut souvent défendre avec vigueur les enfants à naître et les personnes vulnérables menacées par l’euthanasie en dénonçant des propos publics qui, selon nous, perpétueraient la discrimination injuste à leur égard.
Par contre, nous croyons que l’avènement d’un Québec qui respecte, accueille et défend la vie humaine à toutes ses étapes nécessite une conversion en profondeur, c’est-à-dire une transformation radicale des cœurs des Québécois par l’amour du Christ.
Et nous comprenons que, lorsque nous nous présentons en tant que chrétiens, mais que nos propos, par leur ton ou leur contenu, ne sont pas parfaitement exemplaires, nous obscurcissons la face de Dieu et nous retardons le jour où les enfants à naître et les autres personnes vulnérables seront protégés par les lois et les coutumes de notre pays.
Plusieurs, parmi vous, savent qu’en décembre 2010, l’abbé Raymond Gravel, prêtre du diocèse de Joliette, nous a poursuivis ainsi que le site Web LifeSiteNews.com pour diffamation pour une somme de 500 000$. Nous comptions nous défendre en cour, mais, même à ce jour, aucune date de procès n’était encore fixée. Les procédures judiciaires s’éternisant, nous avons finalement décidé de passer à autre chose et de régler à l’amiable, pour le bien de la cause.
Nous vous présentons dans le bulletin deux textes, l’un de Campagne Québec-Vie, l’autre de Raymond Gravel, qui découlent des termes de notre entente.
Nous, à Campagne Québec-Vie, reconnaissons qu’au-delà de toute loi humaine à laquelle nous aurions pu contrevenir, certains textes que nous avons rédigés concernant l’abbé Raymond Gravel contrevenaient à une loi plus importante, celle de l’amour. Dans certains de nos textes, on pouvait déceler un ton méprisant envers sa personne, ce que nous regrettons.
Cependant, nous croyons qu’il demeure entre l’abbé Raymond Gravel et nous de graves divergences d’opinion. Bien que nous ayons accepté de régler à l’amiable, il reste que nous ne sommes pas d’accord avec l’abbé Gravel sur ses prises de positions par rapport à l’avortement, au mariage et à plusieurs autres sujets.
D’ailleurs, nous avons abordé à maintes reprises par le passé ce que nous croyons être l’essentiel des arguments que Monsieur l’abbé présente dans ce bulletin. Vous pouvez consulter nos réponses à ses arguments et plusieurs autres à cette adresse : www.AvortementNon.ca.
Nous réitérons par ailleurs notre engagement à continuer de défendre vigoureusement sur la place publique l’enfant à naître, la famille et les personnes vulnérables visées par l’euthanasie. Le dialogue engagé, non seulement avec l’abbé Gravel, mais avec plusieurs autres Québécois de toutes tendances, nous aura aidés à trouver le ton le plus adéquat pour continuer avec détermination à bâtir la culture de vie que nous voulons tous.
À vous, nos fidèles membres du mouvement Campagne Québec-Vie, nous vous remercions du fond du cœur pour votre appui durant cette épreuve difficile. Nous en sortons maintenant plus expérimentés et plus conscients des obstacles formidables auxquels nous faisons face. Cherchant toujours à adapter nos moyens à la culture dans laquelle nous vivons, nous envisageons d’apporter des changements à Campagne Québec-Vie pour interpeller davantage une société fortement paganisée. Si tout se passe comme prévu, nous pourrons vous préciser ces changements dès décembre.
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Toujours est-il que tant qu’il y a de la vie, il y aura toujours de l’espoir. Je suis fier de vous annoncer que notre famille s’est encore une fois élargie, avec la naissance d’Athanase Buscemi le 18 septembre.
Un beau bonjour à vous de Maximilien, Joseph-Benoît, Athanase, Natalia et moi-même !
Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie