« Je vous souhaite de regarder la réalité en face »: Lettre ouverte au premier ministre Justin Trudeau
Famille de l'auteur. « Monsieur le Premier Ministre, comme vous je connais la beauté et la profondeur du rôle de père comme protecteur des personnes faibles et vulnérables, spécialement des enfants.»
Bravo ! Sous peu, nous dépasserons notre objectif de 4000 signatures contre l'acharnement de Justin Trudeau contre les pro-vie et les chrétiens.
(Si vous ou vos amis n'avez pas encore signé notre pétition, faites-le dès aujourd'hui >>)
Aussi, nous avons contacté dernièrement un député libéral du Québec, et nous lui ferons parvenir la lettre ouverte à Justin Trudeau que vous trouverez ci-dessous. Finalement, dans un futur proche, nous présenterons vos pétitions à Ottawa. Nous vous tiendrons au courant de nos démarches ! (Pour suivre tous les rebondissements de l'affaire des subventions pour étudiants et les autres actes injustes du gouvernement libéral de Justin Trudeau, allez ici >>)
Continuons le bon combat,
Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
« Je vous souhaite de regarder la réalité en face »: Lettre ouverte au premier ministre Justin Trudeau
Le très honorable Justin Trudeau, C.P., député
Premier Ministre du Canada
Édifice Langevin Ottawa (Ontario)
K1A 0A2
Monsieur le Premier Ministre,
Je vous écris pour vous exprimer ma profonde déception devant la nouvelle que votre gouvernement désormais refusera d’accorder des subventions, dans le cadre du Programme « Emploi d’été Canada », aux organismes dont le « mandat principal » est de combattre l’injustice de l’avortement. Je vous écris aujourd’hui pour 1) vous décrire un peu mon historique personnel ainsi que celui de l’organisme pro-vie que je représente, Campagne Québec-Vie, pour vous faire comprendre comment des milliers de Canadiens comme moi-même pourraient s’opposer à ce que vous pensez être un droit inviolable, l’avortement, 2) réfuter votre prétention, infondée, que le droit absolu à l’avortement est enchâssé dans la constitution canadienne et la Charte des droits et libertés, 3) vous présenter néanmoins un point sur lequel nous semblons être en accord; 4) vous proposer une voie à suivre qui serait véritablement au service du bien commun de tous les Canadiennes et Canadiens.
Monsieur le Premier Ministre, comme vous je suis père de famille dans la quarantaine. Comme vous je connais la beauté et la profondeur du rôle de père comme protecteur des personnes faibles et vulnérables, spécialement des enfants. Néanmoins, voilà dix ans que je me bats bec et ongles contre le prétendu « droit » à l’avortement tandis que vous êtes un défendeur inconditionnel de ce « droit » qu’auraient les femmes de mettre un terme à la vie de l’enfant qui grandit en elles.
Comment expliquer une telle divergence d’opinion, spécialement lorsque vous ne cessez d’affirmer publiquement votre attachement au catholicisme, dont l’enseignement, de la bouche de ses dirigeants (dont le Pape Jean-Paul II et le Pape François), ne peut être plus clair : que tout avortement provoqué est un « meurtre » absolument à proscrire ?
Monsieur, j’étais comme vous un catholique qui ne se souciait pas de la vie des enfants à naître. Je dois vous avouer par contre que je n’étais pas « pro-choix ». Pour moi, la question ne m’intéressait simplement pas. Vers la mi-trentaine, j’étais étudiant au doctorat, et catholique pratiquant. La question de l’avortement commençait, en ces temps-là, à m’intéresser davantage, étant donné les enseignements de l’Église sur cette question. Rien par contre ne m’avait préparé pour l’expérience que j’ai faite lorsque j’ai visionné une vidéo d’avortement diffusée lors d’une soirée organisée par un groupe « pro-vie » de l’université où j’étudiais. La vue de ces petits corps démembrés d’enfants à naître qui ont perdu la vie faute de protection m’a marqué, tel un fer rouge, la conscience pour toujours. Jamais je ne pourrai effacer ni nier la réalité de ce qu’est un avortement : loin d’être un droit, ce geste n’est rien d’autre que le meurtre d’un être humain innocent. J’ai vu de mes yeux le corps d’un enfant avorté de 20 semaines de gestation se faire enrouler dans du papier ciré pour être jeté à l’incinérateur : est-ce là une valeur canadienne dont tous peuvent être fiers ?
Loin d’être un droit à défendre et à promouvoir partout dans le monde, l’avortement est une tragédie indicible. Monsieur le Premier Ministre, au-delà du débat, il y a la réalité : celui du petit bébé, de l’enfant, qui est visé par l’avorteur et tué à chaque fois qu’un avortement a lieu. Comment pouvez-vous ignorer cet enfant? Moi, il m’a fallu cette vidéo pour me réveiller. Je vous souhaite aussi ce réveil, car même si la réalité peut choquer et même nous blesser, il vaut mieux souffrir dans la réalité que de jouir dans un monde d’illusions réconfortantes.
Ne vous méprenez pas : je suis tout aussi conscient d’une autre réalité, celle de la femme enceinte en détresse. Elle aussi a ses angoisses et ses besoins. Elle aussi souffre terriblement. C’est pourquoi l’organisme au sein duquel j’œuvre depuis 10 ans, Campagne Québec-Vie, tout en condamnant l’avortement, offre également un service d’aide et d’écoute auprès de ces femmes. Par contre, autant que nous aimerions trouver pour ces mamans un moyen de sortir de leur impasse, jamais nous ne pourrions leur offrir comme solution légitime la mise à mort de leur enfant à naître.
Maintenant, passons à votre prétention que l’avortement serait un droit absolu, selon la Charte et son interprétation par la Cour suprême du Canada. Une lecture attentive de l’arrêt Morgentaler (1988), cette décision de la Cour suprême qui dépénalisa l’avortement au Canada, nous indique clairement que ce soi-disant « droit » est restreint et que « parvenu à un certain point (p. ex. du développement de l’enfant), les intérêts légitimes de l’État vis‑à‑vis... la vie fœtale justifient de le restreindre. » (para. 236). Donc cette décision indique que l’avortement peut être restreint par le parlement. D’ailleurs, une telle tentative, menée par le gouvernement de Brian Mulroney, a été défaite de justesse au Sénat, en troisième lecture.
Passons maintenant au principe qui nous unit. Vous serez peut-être surpris, mais je suis en complet accord avec vous sur le point suivant : un État qui serait doté d’une Charte digne de ce nom ne serait aucunement obligé d’octroyer des fonds à des groupes qui combattent sa charte ou les droits qu’elle reconnaît. Je ne vois pas en quoi un État de droit aurait intérêt, par exemple, à subventionner des groupes qui feraient la promotion de l’esclavage. Je sais que si un jour le droit à la vie de l’enfant à naître est inscrit dans notre Charte, je ne serais pas de ceux qui se plaindraient de voir un groupe « pro-choix » se faire refuser son financement !
C’est d’ailleurs pourquoi je trouve spécieuse votre distinction entre « mandat principal » et « mandat secondaire » dans cette affaire d’allocation de fonds pour le Programme « Emploi d’été Canada ». Contre votre affirmation que les religions seront épargnées de votre épuration, j’ajoute que tôt ou tard une Église qui n’aurait que le « mandat secondaire » de combattre l’avortement passera dans votre collimateur et se fera refuser son financement, et pour cause : comment refuser le financement à un organisme comme le mien qui combat l’avortement tout en l’accordant à une Église qui m’enjoint par sa doctrine et par la bouche de ses dirigeants de continuer mon combat ? Pour reprendre l’exemple de l’esclavagisme, si moi-même j’étais premier ministre, je ne verrais pas en quoi je pourrais refuser le financement aux organismes pro-esclavage tout en l’accordant aux organismes religieux qui encouragent l’esclavage.
Monsieur Trudeau, je veux maintenant oser vous suggérer une voie à suivre qui serait, selon moi, véritablement au service du bien commun de tous les Canadiennes et Canadiens. Tout simplement, je vous souhaite de regarder la réalité en face. Vous êtes manifestement attaché au catholicisme : demandez-vous pourquoi. Demandez-vous pourquoi vous passez sous silence l’existence de cet enfant qui est la victime de l’avortement, quand notre Église enseigne qu’il faut défendre à tout prix ces petites vies innocentes. Si vous aimez défendre les marginalisées et les persécutés, demandez-vous pourquoi vous refusez de voir en la personne de l’enfant à naître le marginalisé par excellence. J’ai la conviction qu’une fois vos yeux ouverts à la réalité de l’avortement, vous serez du même coup amené à comprendre cette religion catholique que vous semblez affectionner sans trop la connaître. Surtout, en souffrant ici-bas en tentant d’enrayer l’avortement, vous aurez réellement fait la promotion du bien commun de notre pays. En souffrant pour défendre les victimes innocentes de l’avortement, vous aurez surtout partagé le lot de tous les disciples du Christ, c’est-à-dire la souffrance dans l’espoir d’une autre patrie (« Ils désirent une patrie meilleure » [Hébreux 11:16]). Surtout, en souffrant pour mettre terme à l’avortement, vous aurez imité Celui qui a souffert le premier pour nous sauver. C’est qu’il faut parfois même souffrir jusqu’à être coupé de l’héritage de son père terrestre, pour faire la volonté du Père céleste.
Vôtre pour la Vie,
Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
Notre travail n'est possible
que par vos prières et vos dons.
La chrétienté est la solution - Retour sur un colloque mémorable
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
Georges Buscemi. |
Le colloque du 4 novembre fut grandement apprécié des participants de cette journée mémorable. Tenu au centre-ville de Montréal à l’Hôtel Europa, il a rassemblé la famille Campagne Québec-Vie par des conférences sur la famille, la religion, la politique et les moyens de protéger l’enfant à naître. J’ai débuté la session sur le thème « Partir d’Omelas : savons-nous où nous allons ? »
Omelas, c’est une cité utopique décrite dans un récit de science-fiction d’Ursula K. Le Guin intitulé « Ceux qui partent d’Omelas ». Mais cette cité des délices cache un terrible secret : son bon fonctionnement, le bonheur de ses citoyens, dépend directement des atroces peines qu’on inflige à un seul enfant de cette ville, enfant que l’on garde enfermé dans un cachot humide. Les parallèles entre cette ville fictive et notre situation contemporaine sont évidents lorsque nous constatons que la soi-disant « liberté » des Québécoises et des Québécois existe aux dépens des vies broyées de plus de 30 000 enfants à naître par année. Cependant, si nous voulons « partir d’Omelas », c’est-à-dire laisser derrière nous cette situation d’injustice et de meurtre, où devons-nous aller, quelle sorte de cité meilleure cherchons-nous? Et ma réponse, qui est venue au terme d’un argumentaire que je ne peux reproduire ici : au sacrifice sanglant qui fonde notre cité injuste, nous devons substituer le sacrifice suprême du Christ. En d’autres mots, seule une cité chrétienne peut durablement et convenablement remplacer la cité injuste d’aujourd’hui.
Le second conférencier, l’historien Jean-Claude Dupuis, a abordé la question très controversée d’une supposée politique nataliste chez le clergé d’avant la Révolution tranquille. Intitulée « La légende noire du clérico-natalisme », sa présentation a effectivement réfuté, avec maintes preuves, le mythe selon lequel le clergé québécois refusait aux femmes l’absolution comme conséquence de ne pas avoir fait assez d’enfants.
Cette présentation est maintenant en ligne:
Anne-Marie Genest. |
Pour sa part, notre dernière conférencière, Anne-Marie Genest, a souligné l’importance de la chasteté et de la pudeur, arguant que l’avortement n’est qu’un symptôme tragique d’un dérèglement au niveau des mœurs sexuelles qui a frappé l’Occident au courant des années 60, et même bien avant.
Finalement, certains d’entre nous sommes restés pour discuter, lors d’une réunion en soirée, des moyens de tirer profit des élections provinciales de 2018 et fédérales de 2019 pour faire avancer notre projet d’un Québec de nouveau chrétien et pro-vie.
Toutes les conférences seront publiées prochainement sur YouTube, à l’adresse : www.youtube.com/campagnequebecvie — Merci de votre soutien !
Ce qui doit être fait au Québec et dans le reste de l'Occident
Au mois de septembre, j'aurai été président de Campagne Québec-Vie pendant 8 ans. J'avais débuté ma "carrière" pro-vie un an plus tôt en automne 2008 où l'étudiant que j'étais visionna pour la première fois cette vidéo d'avortements à différents stades du développement de l'enfant à naître.
Dès lors, j'avais quitté mes études en théologie pour vraiment, ici et maintenant, pratiquer ma foi, car je ne voyais pas à ce moment comment, d'une part, je pourrais être assis dans un resto-café en train d'analyser un sophisme verbeux d'un philosophe allemand tandis qu'à quelques pas de moi, dans une soi-disant clinique d'avortement campée anonymement sur un coin de rue du centre-ville, on était en train de démembrer un enfant à naître complètement innocent. J'avais comme l'impression que ma tasse de café s'était remplie du sang de ces innocents qui criaient vers le Ciel pour que justice soit faite.
Mon premier geste concret fut d'organiser à Montréal la première édition des 40 jours pour la Vie. Cette vigile qui se tient simultanément avec plusieurs centaines d'autres partout au monde, consiste à prier et veiller à l'extérieur d'un avortoir pour une durée de 12 heures par jour, 40 jours de suite. La première à Montréal, tenue début février 2009, n'a pas été de tout repos.
Lire la suiteTrudeau doit se repentir, le parti libéral doit se ressaisir
Horreur: En ce 8 mars, jour de la femme, Justin Trudeau et le gouvernement libéral du Canada annoncent qu'ils verseront 650 millions sur 3 ans pour la "santé reproductive" des femmes dans le tiers-monde. Tout doute sur le sens de cet euphémisme "santé reproductive" a été dissipé lorsque Trudeau a affirmé qu'être contre l'avortement c'est être contre l'avenir des femmes. Dorénavant, nous croyons qu'il est impossible --impossible-- pour un chrétien ou pour toute personne de bonne volonté de voter pour Trudeau ou pour son parti. Nous sommons aussi les responsables de l'Église catholique de réprimander publiquement Justin Trudeau--voir l'excommunier--, car notre premier ministre ose encore s'affirmer chrétien catholique et se fait encore inviter dans les écoles catholiques du Canada pour faire de beaux discours.
Être pour l'avortement, c'est être contre l'avenir des millions d'enfants supprimés chaque année dans le sein de leur mère, c'est être contre les femmes qui souvent vivent, suite à l'avortement, des séquelles sérieuses et durables, c'est être contre la famille, le mariage et la saine sexualité, c'est être contre Dieu qui est l'auteur de toute vie humaine.
Justin Trudeau, repentez-vous; Parti libéral du Canada, ressaisissez-vous. Nous nous souviendrons, lors de la prochaine élection en 2019, de cette gifle à la figure que vous donnez aux électeurs et électrices de bonne volonté.
--Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
Voici pourquoi Campagne Québec-Vie est nécessaire
En ce début de campagne de financement de CQV pour l'automne 2016, je me demandais comment je pouvais vous communiquer la nécessité de notre apostolat pro-vie dans notre monde d'aujourd'hui. J'étais prêt à vous énumérer tous nos projets, passés et à venir, pour vous convaincre, si ce n'est pas déjà fait, de l'importance de l'existence et du développement de notre mouvement. C'est d'ailleurs ce que je ferai dans les jours qui viennent.
Mais aujourd'hui, je ferai autre chose: je vous transmettrai en partie un courriel que je viens de recevoir de mon collègue Brian Jenkins, qui démontre bien quel est le véritable enjeu de notre combat -- la vie et la mort de milliers d'enfants comme celui dont il est question dans le courriel ci-dessous :
Salut Georges,
J'aimerais avoir tes prières et connaître tes pensées concernant une situation qui se développe.
L'affaire concerne une femme de 22 ans, enceinte de 20 semaines, ayant pris rendez-vous pour avorter son enfant mardi prochain. Son nom est ****. J'ai parlé avec elle la nuit dernière pendant plus d'une heure et je crois qu'elle souhaite avorter son enfant parce qu'elle ne pourrait pas passer du temps de qualité avec son bébé en raison de son horaire d'études et de travail exigeant; au cours de la semaine, elle quitte pour l'université tôt et revient tard et le week-end, elle travaille pour gagner de l'argent pour payer les frais de scolarité et les frais accessoires. Elle estime qu'elle gagne un montant à peine suffisant le week-end pour joindre les deux bouts.
Je lui ai offert de lui verser le nécessaire pour qu'elle puisse prendre soin de son enfant et avoir le temps de qualité qu'elle désire. Je pourrai t'en dire plus sur ce qu'on a fait pour elle, y compris le fait que **** et **** lui ont aussi parlé et que moi aussi je suis prêt à le faire de nouveau. Je te remercie de me faire connaître ta réaction et les quelques conseils que tu pourrais m'offrir.
En Jésus, Marie et Joseph,
-Brian
Voici des photos d'enfants à 20 semaines de gestation:
Comme vous pouvez le constater, une sorte de peine de mort contre les personnes innocentes est bel et bien en vigueur ici-même au Québec, car mardi prochain --dans quelques jours seulement-- un enfant comme ceux que vous voyez dans les photos est ciblé pour être tué, avec la pleine approbation et participation de l'État, et ce, grâce à VOS impôts. Et la seule chose qui s'interpose entre cet enfant et la mort certaine est un petit organisme du nom de Campagne Québec-Vie.
Mais il y a de l'espoir. C'est grâce à vos dons que nous avons pu être contacté par la mère de la femme de 22 ans, par le biais de notre site Web Enceinte et inquiète. Et c'est grâce à vos dons que nous avons un intervenant comme Brian qui a le temps de discuter, même le soir, avec des personnes en détresse pour leur offrir soutien et ressources.
Finalement, c'est par vos prières et vos dons que nous pouvons traverser chaque jour un quotidien où nous sommes constamment confronté à ce mal qu'est l'avortement, mal insondable qui mine notre société et amène la mort, non seulement aux bébés, mais aux âmes des mères et des autres personnes impliquées.
Aidez-nous à continuer à protéger des enfants voués à la mort ainsi que leurs mères qui s'apprêtent à commettre la pire erreur de leur vie. Comme vous voyez, chaque don est comme une bouée de sauvetage pour les enfants à naître qui ne peuvent faire autre chose que d'attendre que quelqu'un intervienne pour eux. Aujourd'hui, ce quelqu'un qui vient à leur défense peut être VOUS.
Je vous remercie d'avance de toute aide que vous pouvez nous apporter.
Pour la VIE,
Georges Buscemi
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La doctrine du Règne Social de Jésus-Christ – un trésor caché à remettre à l’honneur
La doctrine du Règne Social de Jésus-Christ – un trésor caché à remettre à l’honneur. Voilà ce qu’il nous faut pour instaurer une Culture de Vie au Québec, au Canada et dans le monde entier !
« Le Royaume des Cieux est semblable à un trésor qui était caché dans un champ et qu’un homme vient à trouver : il le recache, s’en va ravi de joie vendre tout ce qu’il possède, et achète ce champ. » (Matthieu 13, 44)
Aujourd’hui, je me sens beaucoup comme cet homme de la parabole qui a trouvé un trésor caché. Pourtant le trésor que j’ai la joie de vous faire découvrir a été constamment mis à l’honneur par les papes du 19e siècle et du début du 20e siècle. Par contre, peu de temps avant ma naissance (en 1974), ce trésor fut enfoui parmi les décombres d’une civilisation quasiment ruinée … Ce ne fut que par la Providence et le travail acharné de fidèles catholiques que j’ai pu ces derniers temps découvrir ce trésor de valeur inestimable.
Lire la suitePrions pour une Église qui enseigne avec clarté et zèle le règne social de Jésus-Christ
Chères amies, chers amis de la Vie,
Partagez-vous avec moi l’impression que, dernièrement, le combat pour la foi, la famille et le respect de la vie humaine va de mal en pire et ce, pas seulement au Québec et au Canada, mais partout dans le monde ?
C’est comme si nous étions témoins d’une grande apostasie – c’est-à-dire d’un abandon total et sans équivoque de Dieu, de ses lois et de l’Église qu’il a établie, de la part de tous les peuples.
« Nous n’avons de Roi que César ! » clament trop de nos contemporains, comme le fit la foule enragée qui réclamait la mort du Christ (Jn 19, 15). Si Jésus Christ affirme « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre » (Mt 28, 18), nos contemporains pour la plupart répondent : « Tout pouvoir vient du peuple ! » Si ce même Jésus, par la bouche des ambassadeurs de son Royaume, invite à une Alliance entre Dieu et les nations de la terre, nos contemporains rétorquent : « Nous ne voulons pas que celui-là règne sur nous » (Lc 19, 14).
Ici au Canada, le dernier coup dur contre le 5ième commandement de Dieu (« Tu ne tueras point ») a été apporté par un rapport d’un comité parlementaire concernant la dépénalisation prochaine de l’euthanasie au Canada (lire ici pour plus de détails). Pour tout dire, l’arrivée de l’euthanasie au Canada est imminente, et ce sera à toutes fins pratiques la mort sur demande qui sera dépénalisée. On donnera à l’État le pouvoir de vie et de mort sur l’être humain. C’est l’État – le nouveau César – qui sera désormais notre « dieu ».
Ce n’est pas seulement au Québec, ni seulement au Canada : De par le monde on fait la promotion de l’égoïsme et de la volonté déréglée et on prépare la sépulture du sacrifice et de l’amour de Dieu et de son prochain. Les pro-vie, les enfants de la Lumière, les chrétiens sont crucifiés par la calomnie et le ridicule sur la place publique; l’Église de Dieu est en recul, discréditée aux yeux du peuple et ignorée.
Nos sociétés ont rejeté la pierre angulaire qu’est Jésus Christ et ont entrepris de fonder un « nouvel ordre mondial » sur les sables mouvants de l’opinion publique.
Par les Nations Unies, l’Union européenne et autres tours de Babel, on fait la promotion effrénée de l’avortement et de la contraception, du « mariage gai », de la « théorie du genre », etc. On répand partout l’idéologie laïciste, qui prône la séparation de Dieu et de l’État, surtout dans les écoles, où on enseigne à nos enfants et petits-enfants que toutes les religions s’équivalent, ce qui veut dire que toutes seraient également inutiles et folkloriques.
L’heure est-elle venue de se demander si on est en train d’assister à la fin des temps ? Les signes avant-coureurs sont là : apostasie généralisée, constitution d’un gouvernement mondial anti-chrétien... Mais à cette question, nous devons répondre, avec le Christ, « Quant à la date de ce jour, et à l'heure (de la fin du monde), personne ne les connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, personne que le Père, seul » (Mt 24, 36). Mais alors, que faire ?
Seriez-vous surpris si je vous disais qu’en dépit de toutes ces mauvaises nouvelles, je n’ai jamais été aussi joyeux de ma vie ? La raison de ma joie en de telles circonstances ? C’est que tout ceci a déjà été prédit par Celui-là même qui est passé par une mort atroce et s’en est sorti plus Vivant que jamais. Alors si c’est vraiment la fin du monde, préparons-nous y avec sérénité par la prière quotidienne, la communion et le sacrement du pardon, sachant que celui qui a prédit toutes ces choses reviendra sous peu dans sa Gloire pour nous ramener à Lui.
Mais si ce n’est pas la fin, si Dieu permet au monde de durer encore un certain temps, qu’avons-nous comme mission ici-bas ? Si aujourd’hui l’arme principale contre le mal dans le monde – l’Église de Dieu – est chloroformée et recouverte d’un linceul, ce n’est que Dieu lui-même qui peut la réveiller. Encore faut-il le lui demander, car il nous a bien dit : « Demandez et vous recevrez » (Jn 16, 24)
Mais attention : il ne faut pas demander n’importe quoi ! Dieu ne ressuscitera pas une idéologie ou un système humain qui a déjà démontré son impuissance à combattre le mal dans ce monde. Dieu nous a déjà donné et désire nous redonner plus forte sa véritable Église pour combattre le mal dans le monde.
Pour nous aider à combattre l’avortement, l’euthanasie, le faux mariage, le laïcisme et toutes ces abominations qui mènent à la perte des âmes et à l’effondrement de la société, il nous faut donc prier pour obtenir une faveur spéciale : une Église qui enseigne avec clarté et zèle le règne social de Jésus-Christ. Le règne social de Jésus-Christ, c’est la doctrine maintes fois réitérée par plusieurs papes, qui affirme que toutes les sociétés humaines, y compris les États, doivent reconnaitre le Christ et son Église – ses lois, ses enseignements, son culte – comme fondement de toute société.
Voilà la lumineuse vérité que nous sommes chargés de proclamer dans les mois et les années à venir, jusqu’à la résurrection finale ! Voilà le remède à apporter à tous nos problèmes sociétaux, du laïcisme au « mariage gai », en passant par l’avortement et l’euthanasie. Vive le Christ-Roi !
Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
P.S. Attendez-vous à en entendre davantage sur cette doctrine du règne social de Jésus-Christ dans les publications futures de Campagne Québec-Vie – c’est un enseignement qui, mis en pratique, peut renouveler toute la société.
« Périmètres de sécurité » autour des centres d'avortement du Québec : Campagne Québec-Vie combattra le projet de loi 595 avec tous les moyens dont elle dispose
N.B. Une première version de ce présent communiqué est parue le 23 février, et a été remplacée le 1er mars, 2016
Montréal, 29 février 2016 -- Campagne Québec-Vie, un organisme à but non lucratif qui offre à l'extérieur de certains centres d'avortement de Montréal un service d'aide et d'écoute pour les femmes enceintes en difficulté, a appris le 23 février que Carole Poirier du Parti québécois présentera un projet de loi pour empêcher que soient offertes des solutions de rechange à l'avortement à l'extérieur des 47 centres d'avortement du Québec. Par la création de « zones tampons », cette dernière espère résoudre les « problèmes d'accessibilité » et de « sécurité » autour des cliniques.
Sauf que, à notre connaissance:
- Il n'y a eu aucune entrave à l'accès aux centres d'avortement du Québec dans les dernières décennies;
- ll n'y a eu aucun cas de violence physique ou verbale sur les lieux des centres d'avortement (sauf, bien sûr, pour les dizaines de milliers de meurtres par démembrement ou aspiration des enfants à naître et des blessures physiques, psychologiques et spirituelles faites aux femmes se procurant un avortement);
D'autre part, nous savons que l'avortement est une intervention qui est elle-même loin d'être « sécuritaire » pour la femme et encore moins « médicale »:
- l'avortement n'est nullement indiquée comme nécessaire pour quelque maladie que ce soit;
- cette intervention n'a aucun bénéfice (sauf si l'on considère comme bénéfice la mise-à-mort d'un être humain innocent);
- cette intervention est bien plus dangereuse pour la femme que l'accouchement. (Suivre cet hyperlien pour en lire plus sur les effets néfastes de l'avortement)
De plus, les zones tampons proposées par le projet de loi 595 n'empêcheront que les personnes pacifiques et respectueuses des lois d'être présentes près des centres d'avortement: Ces cas de violence survenues ailleurs que certains se font un plaisir de rapporter n'auraient nullement été empêchés par des injonctions quelconques, qui enfin ne servent que de bâillon pour empêcher l'expression de vérités impopulaires près des lieux où ces vérités ont le plus besoin d'être entendues.
Campagne Québec-Vie tient à son droit de venir en aide aux femmes enceintes en difficulté, même au stade où elles auraient « décidé » d'avorter leur enfant. Comme nous le témoignent plusieurs femmes, souvent elles avortent sous la pression de leurs proches ou par manque de ressources -- notre présence près des centres d'avortement, loin d'être nuisible, est un bénéfice pour ces femmes et toute la collectivité. Nous combattrons donc ce projet de loi avec tous les moyens dont nous disposons.
Campagne Québec-Vie est un organisme d'inspiration chrétienne à but non-lucratif qui regroupe plus d'un millier de Québécois. Notre mission est de défendre la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.
Le Pape doit s'occuper de la crise de confiance à l'intérieur de l'Église suite au Synode
Le Pape François discute avec le Cardinal Baldisseri lors du Synode sur la Famille (Photo: Lisa Bourne, LifeSiteNews)
Par Voix de la famille (Voice of the Family) - traduit par Campagne Québec-Vie
Rome, 24 octobre 2015 : Selon Voix de la famille (www.voiceofthefamily.com), une coalition de 26 organisations majeures pro-vie de cinq continents formée juste avant le Synode extraordinaire sur la famille qui a eu lieu à Rome l’année passée, « il y a une crise de confiance à propos de la famille entre les fidèles laïcs catholiques et ceux qui détiennent les postes d’autorité aux plus hauts niveaux de l’Église – et seulement le Pape peut restaurer cette confiance (1). »
À la clôture du Synode ordinaire sur la famille cette année, Voix de la famille a fait appel au pape : « Saint Père, assez, c’est assez ».
John Smeaton, co-fondateur de Voix de la famille et chef exécutif de la Société pour la protection des enfants à naître ou SPUC (www.spuc.org.uk) au Royaume Uni, a rédigé cet appel :
« Les paragraphes 84-86 du rapport final publié aujourd’hui peuvent être interprétés comme offrant plusieurs ouvertures claires à la réception de la Sainte Communion par ceux qui vivent en état d’adultère public, conduisant ainsi à la profanation du Saint Sacrement et au scandale des fidèles, surtout de nos enfants et petits-enfants.
On se souvient des paroles de Notre Seigneur :
Quiconque scandaliserait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspende à son cou une meule de moulin et qu’on le jette au fond de la mer (Mt 18,6).
La confiance entre les laïcs catholiques et les autorités de l’Église à Rome fut rompue cette année par le document de travail du Synode, Instrumentum Laboris, qui a sapé la doctrine de l’Église sur la contraception, les parents comme premiers éducateurs de leurs enfants, la fornication, l’adultère, l’homosexualité et sur d’autres questions fondamentales. (2)
La confiance des laïcs a été encore davantage ébranlée lorsque le pape a nommé à la direction du Synode des prélats qui ont démontré leur support à des positions contraires à l’enseignement de l’Église sur la famille et les questions de la vie.
La crise de confiance entre les laïcs et les autorités ecclésiastiques s’est encore amplifiée la semaine dernière lorsque le pape François a déclaré à l’assemblée des évêques durant le Synode qu’«il sentait le besoin de procéder à une saine décentralisation de pouvoir vers les conférences épiscopales», pouvoir à propos duquel il s’était exprimé plus tôt dans son pontificat mentionnant que ce pouvoir inclurait une « autorité doctrinale authentique ».
En regard des positions ouvertement hétérodoxes adoptées par les présidents des conférences épiscopales dans certains pays, « la décentralisation du pouvoir » en matière doctrinale risquerait d’obscurcir la nature universelle de la seule vraie foi.
Est-ce que les unions homosexuelles et l’adultère seront acceptables pour la conférence des évêques d’un pays et inacceptables pour d’autres ? Les époux, les parents et les familles seraient abandonnés aux loups par cet arrangement insensé.
Au nom de la conscience, les organisateurs du Synode et les Pères dirigeants du Synode ont semblé vouloir abolir la notion du mal intrinsèque, c’est-à-dire le péché, en matière de contraception, cohabitation, homosexualité et d’autres sujets fondamentaux. Comment les parents peuvent-ils espérer enseigner à leurs enfants la vérité et le sens de la sexualité humaine et au caractère sacré de la vie humaine quand la notion du mal intrinsèque est abolie? Certains Pères et organisateurs du Synode parlent le langage de la Fédération Internationale Planned Parenthood (IPPF), et n’agissent pas comme pasteurs des laïcs.
Seul le pape peut restaurer la confiance entre les laïcs catholiques et les autorités de l’Église à Rome. La confusion sur les sujets doctrinaux fondamentaux, qui a régné durant le Synode sur la famille, sert seulement à aider les puissantes entités internationales opposées à la famille et au caractère sacré de la vie humaine. Saint Père, assez c’est assez. »
(1) En octobre 2013, le pape François a annoncé que deux synodes seraient tenus en 2014 et 2015 pour discuter « des défis pastoraux ayant trait à la famille dans le contexte d’évangélisation ».
(2) http://voiceofthefamily.com/analysis-of-the-instrumentum-laboris-of-the-ordinary-synod-on-the-family/
(3) En Angleterre et au pays de Galles, par exemple, le cardinal Nichols, président de la conférence des évêques, a ouvertement défié l’enseignement catholique sur l’homosexualité à la BBC et dans la presse : http://voiceofthefamily.com/cardinal-who-supports-lgbt-radicals-will-moderate-english-speaking-synod-group/
(4) En Allemagne, le cardinal Marx, président de la Conférence des évêques allemands, a attaqué la doctrine et la discipline de l’Église en rapport avec la réception de la Sainte Communion par ceux qui vivent en situation d’adultère public : http://www.catholicworldreport.com/Item/4284/cardinal_marx_openly_promotes_communion_for_divorcedandremarried.aspx
(5) L’archevêque de Chicago Blaise Cupich, un participant du Synode nommé par le pape François, affirme par exemple que « la conscience est inviolable » et il a suggéré que la Sainte Communion, lorsque demandée «en bonne conscience», devrait être donnée aux couples divorcés et remariés et même aux homosexuels : https://www.lifesitenews.com/news/archbishop-cupich-lays-out-pathway-for-gay-couples-to-receive-communion
3 000 signatures contre l'euthanasie
Le 14 mai, 2015, soit quarante-six ans jour pour jour après que le Canada eut légalisé le meurtre des enfants dans le ventre de leur mère, près de 25 000 personnes se sont rendues sur la colline du Parlement à Ottawa pour livrer le message suivant aux Canadiennes et Canadiens, et en particulier aux parlementaires : « J’appuie la Vie ! »
En tant que co-organisateur de cette Marche pour la Vie, Campagne Québec-Vie était là pour représenter les pro-vie francophones du Canada. De plus, nous avons saisi l’occasion pour présenter au député conservateur David Andersen notre pétition de 3000 signatures contre l’euthanasie. Donnez-vous, chers bienfaiteurs de Québec-Vie, une tape dans le dos, car c’est grâce à vous que nous avons réussi à rassembler ces signatures !
La Marche pour la vie de cette année a été consacrée à deux prisonnières de conscience pro-vie du pays, Linda Gibbons et Mary Wagner, toutes deux actuellement en prison à Vanier, Ontario, pour avoir franchi une zone d’injonction autour d’un avortoir de Toronto dans le but de conseiller à des femmes de ne pas avorter leurs bébés.
Ces deux femmes pro-vie font tout ce qu’elles peuvent pour être auprès des femmes qui s’apprêtent à se faire avorter, pour les conseiller de choisir la Vie, et leur apporter un appui moral et spirituel. Cela nous inspire et nous incite à suivre leur exemple.
C’est pourquoi, à Campagne Québec-Vie, nous avons décidé de nous opposer à une injonction qui pèse contre nous, nous défendant d’être présents près de trois avortoirs de Montréal. (Comme nous en avons parlé précédemment, le 10 février dernier, on nous a remis un document légal convoquant à la cour Campagne Québec-Vie ainsi que Brian Jenkins, notre « conseiller sur le trottoir » et organisateur des 40 jours pour la Vie à Montréal.) Nous allons ce 16 juin présenter nos arguments en cour contre cette injonction. Cette journée du 16, le juge tranchera.
Nous vous demandons donc de prier pour éclairer le juge : qu’il comprenne l’importance de notre travail et qu’il ne nous impose aucune entrave juridique ! Nous souhaiterions aussi que vous priiez pour les avorteurs et leurs collaborateurs (avocats, employés des avortoirs, etc.) afin qu’ils reconnaissent le caractère sacré de la Vie.
Aussi, n’oubliez pas que nous avons besoin d’aide financière pour mener à terme cet important effort judiciaire. Je vous remercie d’avance pour votre grande générosité. Les mères qui auront entendu notre voix, et leurs enfants sauvés par l’amour, vous remercieront !
Pour la Vie,
Georges Buscemi