Selon un directeur de Planned Parenthood la moitié des clientes de l’avortement ne se présentent pas lorsque les pro-vie prient
Par Shawn Carney (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La meilleure confirmation de l’efficacité de la campagne des 40 Jours pour la Vie dans la réduction des activités d’un centre d’avortement local ne vient pas de nous...
... mais des dirigeants de Planned Parenthood.
Récemment, nous avons reçu cette confirmation de l’État américain le plus favorable à l’avortement, la Californie.
Le centre d’avortement de Napa, en Californie, a récemment déménagé, invoquant la présence quotidienne des pro-vie à l’extérieur.
Le directeur des opérations de Planned Parenthood Northern California s’est plaint aux médias que le taux de non-présentation aux rendez-vous fait plus que doubler lorsque les campagnes des 40 Jours pour la Vie ont lieu !
« Cela confirme beaucoup de choses importantes », a expliqué Dominic, le responsable de la campagne à Napa. « Même ici, à Napa, le taux d’absence augmente de 40 à 50 % ! ».
D’anciens employés de Planned Parenthood affirment que le taux de non-présentation aux rendez-vous pour un avortement atteint 75 % lorsque les pro-vie sont en train de prier.
Pour ce qui est de Napa, Dominic et son équipe déménagent au nouvel emplacement de Planned Parenthood, où ils continueront à sauver des vies de l’avortement.
Lire la suiteUne équipe de baseball du Colorado annule à la dernière minute un événement parrainé par des groupes pro-vie
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une soirée familiale parrainée par deux organisations pro-vie du Colorado pour une équipe de baseball de ligue mineure a été annulée quelques heures seulement avant le début du match, et après que les organisations aient déjà dépensé des milliers de dollars et consacré du temps en vue d’augmenter la vente de billets pour l’événement.
Les Rocky Mountain Vibes jouent dans la Pioneer League, qui est une ligue partenaire de la MLB. Save the Storks et Pikes Peak Citizens for Life ont parrainé une soirée familiale au UC Health Park, occasionnant la vente de plus de 3 000 billets pour la partie.
Selon Diane Ferraro, PDG de Save the Storks, les Vibes les ont contactés au sujet du parrainage. « Ils étaient donc très conscients de ce que nous faisons et de ce que nous défendons », a-t-elle déclaré dans une entrevue accordée à Live Action News. « Normalement, ils ont 1 000 personnes à l’une de leurs parties, et parce que nous avions aidé à le promouvoir, ils ont vendu plus de 3 000 billets. »
Pourtant, Ferraro a dit qu’elle a été informée que les propriétaires de l’équipe avaient reçu des appels de personnes qui disaient qu’elles annulaient leurs billets d’abonnement en raison du parrainage pro-vie, bien que Ferraro pense qu’il peut y avoir d’autres raisons pour l’annulation de l’événement. « Nous sommes dans une région très pro-vie à Colorado Springs. Focus on the Family est ici, Compassion International est ici, il y a cinq bases militaires ici... Colorado Springs est très conservateur, bien que l’État soit bleu », a-t-elle déclaré. « UC Health est propriétaire du stade et nous avons entendu dire qu’ils ont joué un rôle important dans la décision ».
Dans une mise à jour de leur publication Facebook, Save the Storks a noté qu’ils avaient été contactés par un représentant de UC Health « à environ 16 h 30 MST » qui a « déclaré qu’ils n’étaient pas l’un des sponsors des Vibes derrière cette décision. Les informations concernant la “demande du commanditaire principal et des autres commanditaires” nous ont été fournies directement par l’organisation Vibes, que nous avons considérée comme une source crédible puisqu’elle a été notre principal point de contact. » Save the Storks ajoute : « Nous vous demandons d’envoyer un courriel à [email protected] ou de visiter le site internet de Vibes pour demander un remboursement complet. Veuillez montrer votre soutien à Save the Storks et à Pikes Peak Citizens for Life en boycottant le match de ce soir. »
Le chanteur et auteur-compositeur Matt Hammitt, lauréat du Grammy Awards, et son fils Bowen, qui a récemment chanté l’hymne national lors d’une partie des Tigers de Détroit, devaient également chanter lors de l’événement. Leur invitation à se produire a également été annulée. Le responsable des relations communautaires de Save the Storks, Luke Vercollone, devait lancer la première balle.
Lire la suiteUn bébé prématuré né à 23 semaines de grossesse et atteint d’une maladie rare
Haper Jacobo et ses parents.
Par Right to Life UK (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Au Colorado, où les avortements sont légaux jusqu’à la naissance, un bébé est né dont l’œsophage n’était pas relié à la bouche. Il serait le « plus petit bébé jamais né » avec cette condition et à y survivre.
Nées à seulement 23 semaines, les jumelles Harper Jacobo et sa sœur Gabriella ne pesaient qu’un kilo chacune. Les jumelles sont nées si tôt qu’elles ont dû être emmenées d’urgence à 250 km de là, à l’hôpital spécialisé Rocky Mountain Hospital for Children de Denver, dans le Colorado.
Après leur arrivée à l’hôpital, les médecins ont rapidement découvert que bébé Harper souffrait d’une atrésie de l’œsophage, une maladie rare caractérisée par l’absence de connexion entre le tube reliant la bouche et l’estomac. Un bébé atteint de ce syndrome est alors incapable de faire passer les aliments dans son système digestif et a parfois du mal à respirer.
Le « plus petit bébé jamais né avec cette [maladie] à survivre »
Les médecins ont attendu quatre mois avant de procéder à l’opération, au cours de laquelle ils ont utilisé des aimants pour réunir les deux parties de l’œsophage.
Le Dr Steven Rothenberg, chef du service de chirurgie pédiatrique de l’hôpital, a déclaré que Harper était « le plus petit bébé à être né avec cette [pathologie] et à y survivre ».
Harper a passé la première année de sa vie à l’hôpital, où elle a été soignée avant d’être finalement autorisée à sortir. Sa sœur, Gabriella, n’était pas atteinte de cette maladie et elle est sortie plus tôt de l’hôpital.
Les parents Kayla Hatch et Victor Jacobo ont remercié les médecins d’avoir maintenu leurs bébés en vie.
« De les voir respirer, donner des coups de pied... c’est vraiment impressionnant », a déclaré Jacobo. « Nous ne pourrons jamais assez remercier tout le monde d’avoir été là et de nous avoir aidés à traverser ces moments difficiles ».
« Je vais les remercier le reste de ma vie ».
Malgré la gravité de cet état, presque tous les bébés diagnostiqués survivent.
Le taux de survie des grands prématurés ne cessent de s’améliorer
L’avortement est légal jusqu’à la naissance dans de nombreux endroits aux États-Unis, en Angleterre et au Pays de Galles si le bébé à naître est diagnostiqué avec un handicap. Cependant, les résultats, même pour les bébés extrêmement prématurés comme Harper et Gabriella, ne cessent de s’améliorer.
Au début de l’année, John Wyatt, professeur d’éthique et de périnatologie à l’University College de Londres et professeur émérite de pédiatrie néonatale, d’éthique et de périnatologie à l’University College de Londres, a présenté aux parlementaires du Royaume-Uni et du monde entier des preuves montrant « qu’il y a eu une amélioration constante des chances de survie des bébés nés à 22 et 23 semaines de gestation depuis la dernière modification de la loi sur l’avortement [en 1990] ».
Catherine Robinson, porte-parole de Right To Life UK, a déclaré : « Les perspectives des bébés extrêmement prématurés s’améliorent sans cesse. Il s’agit d’une histoire de plus où des bébés nés avant la limite d’avortement survivent. Chaque avortement est une tragédie et la discrimination à l’encontre des bébés à naître handicapés est particulièrement triste. Il faut espérer que les réussites comme celle de Harper seront de plus en plus répandues et rendues publiques, et que le vent commencera à tourner contre l’avortement sélectif en fonction du handicap. »
Les évêques du Colorado demandent aux politiciens pro-avortement de ne pas communier
Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver.
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Fr. Zak Boazman/Flickr
8 juin 2022, Denver (LifeSiteNews) — La Conférence catholique du Colorado a informé mardi les législateurs de l’état qui ont voté pour le Reproductive Health Equity Act (RHEA) qu’ils ne doivent pas recevoir la Sainte Communion jusqu’à ce qu’ils fassent contrition et se soient confessés.
Cette loi élimine toute restriction à l’avortement et permet de tuer les bébés à naître jusqu’au moment de la naissance. Le gouverneur homosexuel du Colorado, Jared Polis, a signé la loi en avril.
« Nous sommes profondément attristés et désemparés de savoir que certains législateurs catholiques ont voté en faveur de cette loi », écrivent l’archevêque Samuel Aquila de Denver, l’évêque Steven Berg de Pueblo, l’évêque James Golka de Colorado Springs et l’évêque auxiliaire Jorge Rodriguez de Denver dans la lettre du 7 juin. Mgr Aquila a toujours défendu la vie humaine et l’Eucharistie, notamment dans une lettre datant de 2021 qui a suscité des critiques de la part du cardinal libéral de Chicago Blase Cupich. Il a également soutenu l’interdiction de communier imposée par l’archevêque Salvatore Cordileone à la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, favorable à l’avortement.
Les évêques ont essayé de rencontrer tous les législateurs catholiques pour les informer de la gravité de leurs actions, mais tous n’ont pas voulu se conformer [à la loi de l’Église]. La lettre dit ceci :
Lire la suiteNous avons un fort désir de discuter de l’impact spirituel et culturel des lois comme le RHEA avec les politiciens des deux partis qui se disent catholiques et qui représentent les citoyens de notre État. En tant que leurs bergers, nous voulons nous assurer qu’ils comprennent l’enseignement de l’Église sur la réception de la Sainte Communion et la disposition spirituelle appropriée pour le faire. Des efforts ont déjà été faits pour parler avec plusieurs de ces législateurs, mais malheureusement, très peu d’entre eux ont accepté l’invitation à les rencontrer.
Un prêtre de la FSSP conseille aux laïcs d’éviter les vaccins covid et prévient qu’un «gouvernement mondial» est en préparation
Le Père Daniel Nolan.
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie
3 janvier 2022, Littleton, Colorado (LifeSiteNews) — Un prêtre catholique traditionnel de la FSSP a prononcé une puissante homélie le 19 décembre sur les faussetés et les mensonges dont la société a été abreuvée au sujet du COVID.
Le Père Daniel Nolan, prêtre de l’église Our Lady of Mt. Carmel, a déclaré que le Christ est « la source de la réalité » et que quiconque s’en écarte va se retrouver dans « l’illusion ».
C’est ce qui s’est passé avec la réponse politique au COVID, qui a inclus des fermetures massives, le masquage forcé et les mandats de vaccination, a déclaré le Père Nolan.
« Nous allons regarder ce qui s’est passé au cours des deux dernières années et remarquer ce que nous voyons. Qu’est-ce que nous soupçonnons ? Car vous pouvez les reconnaître à leurs fruits », a déclaré le Père Nolan.
« Si le Christ est derrière quelque chose, vous allez le voir. Mais Satan étant le Prince des Ténèbres et le Père du Mensonge, vous le remarquerez également. Si vous commencez à voir un tas de mensonges, vous pouvez probablement être certain que Satan est derrière tout cela », a déclaré le prêtre de la FSSP.
Il a déclaré que le COVID-19 était une maladie sérieuse et devait être considérée comme telle, mais la réponse politique a été « complètement disproportionnée et injustifiée par rapport au niveau de danger que pose ce virus ».
Lire la suiteLa tyrannie des vaccins covid n’est pas catholique : analyse des arguments de la moralité des vaccins
Par le P. Christopher Paul — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : marchsirawit/AdobeStock
24 août 2021 (LifeSiteNews) — Alors que les mandats de vaccination se profilent et entrent même en vigueur à travers notre nation et le monde, la question morale de la licéité des vaccins COVID actuellement sur le marché devient de plus en plus pressante. De plus en plus souvent, les apologistes de la licéité s’appuient sur un document publié par la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF), Note sur la moralité de certains vaccins anti-Covid-19, ainsi que sur certaines déclarations du Saint-Père.
Les arguments pour ou contre l’utilisation de vaccins compromis sur le plan éthique s’appuient nécessairement sur les principes de coopération matérielle, qui fournissent en général les bases de certaines des questions morales les plus difficiles et les plus incertaines rencontrées par les théologiens et les éthiciens. Les questions de coopération matérielle nécessitent inévitablement l’identification et la mise en balance de divers principes moraux avec des circonstances concrètes, et n’admettent donc généralement que des solutions probables et contingentes. Les solutions n’auront de force que si leurs suppositions de faits concrets représentent des conditions réelles et si leurs conclusions mettent précisément ces faits en balance avec les principes moraux en jeu. En ce qui concerne les vaccins compromis sur le plan éthique, il est impératif que des jugements précis soient portés sur la nature du mal qui exige une coopération matérielle, ainsi que sur le besoin proportionné et grave qui l’excuse. La première et le second sont difficiles à mesurer, et les individus les mesurent souvent différemment en toute bonne foi.
Les apologistes des vaccins occultent de plus en plus la nature contingente des arguments concernant la coopération matérielle et ─ tragiquement ─ présentent les déclarations de la CDF comme faisant autorité, et comme contraignantes pour la conscience catholique, alors qu’en fait la CDF elle-même ne le fait pas. « La raison pratique, écrit le dicastère, rend évident que la vaccination n’est pas, en règle générale, une obligation morale et que, par conséquent, elle doit être volontaire. » Elle admet que certains catholiques refuseront la vaccination « pour des raisons de conscience » et, loin d’identifier une telle conscience comme erronée, donne des instructions pratiques pour des moyens alternatifs de garantir le bien commun.
Les raisonnements en faveur des vaccins ont tendance à tenir pour acquises plusieurs suppositions qui sont manifestement fausses, ou du moins douteuses et controversées ; en outre, certaines d’entre elles sont des jugements médicaux ou sociopolitiques, et dépassent donc le cadre de la compétence ecclésiastique. Ces suppositions et ma réponse à celles-ci suivent.
Lire la suiteLes évêques du Colorado publient une lettre d’« exception religieuse » aux vaccins covid-19
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Studio Romantic/AdobeStock
Les évêques du Colorado — Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver, Mgr Stephen Berg, évêque de Pueblo, Mgr James Golka, évêque de Colorado Springs, et Mgr Jorge Rodriguez, évêque auxiliaire de Denver — ont publié un document dans lequel ils offrent aux catholiques le désirant, une lettre d’« exception religieuse » à fournir à leur employeur si celui-ci exige d’eux qu’ils se fassent vacciner au covid, conformément aux dernières mesures édictées par le maire de Denver, Michael Hancock, rapporte LifeSiteNews :
Les évêques catholiques du Colorado ont publié un modèle de lettre d’exemption religieuse aux injections expérimentales de COVID-19 pour les catholiques, les évêques déclarant qu’ils « continuent à soutenir les exemptions religieuses à toute obligation vaccinale. »
[...]
Cette lettre intervient après que le maire de Denver, Michael Hancock, eût déclaré le 2 août que « tous les employés de la ville » ainsi que les employés du secteur privé travaillant dans des « environnements à haut risque » seraient soumis à une vaccination obligatoire d’ici le 30 septembre. L’ordre concerne plus de 10 000 personnes et intervient alors que Hancock a admis qu’environ 70 % des personnes admissibles avaient reçu l’injection.
Toutefois, l’ordonnance a accordé une marge de manœuvre à ceux qui détenaient des exemptions médicales ou religieuses au vaccin. « Les employeurs doivent fournir des aménagements raisonnables pour tout personnel qui a des exemptions médicales ou religieuses au vaccin COVID19. »
[...] Les évêques ont fourni un modèle de lettre que les catholiques peuvent faire signer à leurs pasteurs lorsqu’ils demandent une exemption religieuse une vaccination obligatoire.
Les évêques offrent une lettre d’exception basée sur l’enseignement de l’Église :
La lettre explique « comment les enseignements de l’Église catholique peuvent conduire des catholiques individuels... à refuser certains vaccins. »
Selon cet enseignement moral de l’Église catholique, « une personne peut être amenée à refuser une intervention médicale, y compris la vaccination, si sa conscience en arrive à ce jugement. »
Un catholique, soulignent-ils, peut baser son refus sur le fait que le vaccin est lié à l’avortement (ce qui est le cas des vaccins covid-19 les plus courants) et sur les risques et bénéfices dudit vaccin, entre autres.
Le pâtissier Jack Phillips encore condamné pour refus de fabriquer un gâteau LGBT
Jack Phillips, propriétaire du Masterpiece Cakeshop.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Jack Phillips, pâtissier de son état et propriétaire du Masterpiece Cakeshop, s’est vu condamné le 15 juin par le juge A. Bruce Jones à une amende de 500 $ pour violation à la loi « anti-discrimination » du Colorado, ayant refusé de cuire un gâteau célébrant la « transition de genre ».
Ce ne sont pas les premières péripéties du pâtissier coloradien, tout à commencer par une poursuite à son encontre, pour refus de fabriquer un gâteau célébrant un « mariage » entre personnes de même sexe, qui se rendit en Cour suprême où on lui rendit justice.
Malgré ce premier succès qui aurait dû calmer l’ardeur des activistes LGBT, M. Phillips fit l’objet d’un deuxième procès, poursuivi par l’État du Colorado après que le même acheteur de gâteau LGBT se vit refuser cette fois un gâteau de « transition » ; finalement, l’État du Colorado laissa tomber l’affaire.
Le même sombre individu décida de poursuivre le pâtissier en justice une troisième fois à son propre compte et a remporté une première victoire devant le juge de district Bruce Jones. L’affaire se rendra-t-elle jusqu’en Cour suprême à nouveau, et si c’était le cas, le pâtissier ne gagnerait-il pas à nouveau ? Cet acharnement judiciaire est des plus obscurs…
Le juge Jones base son jugement sur le principe américain de non-discrimination auquel le client aurait droit contre le principe de liberté de conscience, tout aussi américain, dont se réclame le pâtissier; le premier est censé le remporter sur le second selon le juge.
Pour les militants de l’avortement, les mesures « sanitaires » représentent l’occasion idéale pour atteindre leurs objectifs politiques
Par Jonathon Van Maren ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : AdobeStock
15 avril 2021 (LifeSiteNews) ― Alors que les restrictions covid-19 rendent plus difficile l’obtention d’avortements, les démocrates s’activent pour rendre le meurtre des enfants dans le ventre de leur mère aussi accessible que faire se peut. La FDA de l’administration Biden vient de rendre les pilules abortives disponibles par la poste sans consultation en personne ou supervision médicale. Cette semaine également, le gouverneur démocrate d’Hawaï, David Ige, a signé le projet de loi 576, qui autorise les infirmières en pratique avancée (APRN) à prescrire des pilules abortives et à pratiquer l’avortement par succion de fœtus « non viables », c’est-à-dire trop jeunes pour survivre hors de l’utérus.
Douze autres États autorisent déjà certaines infirmières à pratiquer ou à ordonner des avortements du premier trimestre, notamment le Vermont, le Colorado, le Maine, le Massachusetts, le Montana, la Californie, le New Hampshire, le Vermont, la Virginie et la Virginie-Occidentale. Cette décision n’est pas due à de nouvelles informations médicales — jusqu’à lundi encore, Hawaï réservait la pratique de l’avortement aux médecins — mais plutôt au fait qu’il y a une pénurie de médecins prêts à pratiquer des avortements, et que l’avortement est donc pratiquement inaccessible sur de nombreuses îles hawaïennes.
Celles qui cherchent à avorter prennent souvent l’avion pour Honolulu, la capitale d’Hawaï, sur l’île d’Oahu, où vivent et travaillent la plupart des avorteurs. Il est possible de se procurer des avortements sur l’île d’Hawaï, mais uniquement à Hilo, au nord-est de l’île.
Selon plusieurs médias, il n’y a pas d’avorteurs sur Kauai, Molokaï et Lanai, tandis qu’un avorteur se rend à Maui deux fois par mois (comme c’est le cas dans de nombreux autres États où il n’y a pas d’avorteur local). L’année dernière, lorsque les restrictions covid-19 étaient en vigueur, les avorteurs n’ont pu prendre l’avion, rendant l’avortement inaccessible pendant des mois.
Lire la suitePriez pour une femme tentée par l'avortement
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : StockSnap/Pixabay
Laura Klassen du groupe pro-vie Choice42 demande nos prières pour une femme qui songe ou qui songeait à se faire avorter, d'après son compte Twitter :
Je demande vos prières pour une Canadienne qui prévoit d'aller au Colorado pour avorter son bébé de 7 mois.
Pourquoi ? Parce qu'elle a « changé d'avis ».
Soit dit en passant, l'argent des contribuables canadiens couvre la « procédure » de 18 000 $ ainsi que le vol en avion et l'hôtel.
En effet, s'il est possible de se faire avorter durant toute la durée de la grossesse au Canada, plusieurs femmes recherchant un avortement tardif se font envoyer aux États-Unis pour ce faire, et ce, au frais des contribuables.