Deuxième défaite pour un père de famille devant les tribunaux
Par Pascal Bergeron (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : The Post Millennial
Un jugement tordu… Au passage, une fille ne pourra jamais devenir un garçon ou vice-versa, bien que l’on puisse leur faire acquérir artificiellement certains des attributs physiques de l’autre sexe, puisque leur corps respectif a de nombreuses différences selon leur appartenance, jusque dans les organes similaires. Évidemment c’est sans parler de la génétique. Enfin, étant donné que les « traitements » de « transitionnement » ne donneront qu’un corps de femme masculinisé, et non d’homme, à cette jeune fille voulant être garçon, je ne pense pas qu’elle s’en sentira mieux et sera moins suicidaire, elle n’en sera pas satisfaite. Ce n’est pas suivre ses désirs désordonnés qu’il faut, mais la conforter dans sa féminité. — A. H.
Selon une juge canadienne, refuser de reconnaître que son enfant a changé de sexe équivaut à de la « violence familiale ».
Une juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique a déterminé la semaine dernière qu’un père avait fait subir de la « violence familiale » à sa fille de 14 ans parce qu’il refusait de reconnaître que celle-ci s’identifiait dorénavant au sexe masculin.
Bien que la juge Francesca Marzari reconnaisse qu’il a droit à son opinion, elle a avancé qu’il ne pouvait pas pour autant « faire du mal à son enfant ». Soulignons que l’identité des parties demeure confidentielle et que l’homme ne peut commenter l’affaire publiquement pendant au moins un an afin d’éviter, apparemment, que l’enfant soit « victime » de commentaires haineux.
Il ne s’agit pas du premier revers essuyé par ce père de famille devant les tribunaux britanno-colombiens. En février dernier, un autre magistrat de la Cour suprême de la Colombie-Britannique avait déterminé que l’enfant en question pourrait recevoir des injections d’hormones de croissance. Il avait donc décidé de rejeter les prétentions du père qui, de son côté, soutenait que son enfant n’était pas apte à consentir à ce traitement qui devait lui permettre d’acquérir les attributs physiques masculins.
Étant donné que le jeune avait déjà tenté de se suicider dans le passé, le juge chargé de trancher l’affaire avait expliqué qu’il craignait que le mineur tente de s’enlever la vie si sa demande n’était pas accueillie. Il s’était d’ailleurs dit satisfait de la compréhension de l’enfant quant aux risques associés au traitement.
Un militant chrétien condamné à une amende de 55 000 $ pour avoir appelé un homme, homme
Bill Whatcott.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : de David Cooke sur YouTube
Apparemment, en Colombie-Britannique, si vous appelez un homme, qui prétend être une femme, homme, vous risquez de recevoir une amende assez salée. Extrait de Mass Resistance :
La semaine dernière, le Tribunal des droits de la personne de Colombie-Britannique a condamné le militant chrétien Bill Whatcott à une amende de 55 000 $ pour le crime d’« attribution du mauvais genre » (mis-gendering). Il lui a été ordonné de « s’abstenir de commettre la même infraction ou une infraction similaire ».
[...]
Lors des élections de Colombie-Britannique au printemps 2017, l’activiste chrétien Bill Whatcott a distribué des centaines de dépliants informant les gens que l’un des candidats locaux, Morgane Oger — qui prétendait être une femme et s’habillait en femme — était en fait un homme nommé Ronan Oger. (En fait, il y a cinq ans, Oger vivait relativement normalement comme père avec sa femme et ses deux enfants.)
Le dépliant de Whatcott comprenait des citations bibliques affirmant la dignité de notre création par Dieu, de tous en tant qu’homme ou femme. Il décrivait ensuite les dangers médicaux associés aux modes de vie « transgenres » et homosexuels.
Oger a perdu l’élection […]
Oger a par la suite déposé une plainte en matière de droits de la personne auprès du Tribunal des droits de la personne de Colombie-Britannique contre Whatcott, alléguant que les dépliants avaient exposé Oger à la discrimination, à la haine et au mépris en vertu de l’article 7 du Human Rights Code de la Colombie-Britannique.
[...]
Au cours de l’audience, M. Whatcott a refusé de céder et a continué de qualifier M. Oger d’homme dans son témoignage, bien que les juges l’aient réprimandé à plusieurs reprises. Whatcott portait aussi un chandail à manches courtes portant un message décrivant Oger comme homme, additionné d’une citation biblique. (Homme et femme, il les créa — Genèse 5:2) Il s’adressait aux blogueurs et à ses alliés pendant les pauses tout au long de la procédure. Il a appelé le Tribunal un « tribunal kangourou ». En fin de compte, le Tribunal lui a imposé des amendes supplémentaires pour ce « comportement inapproprié ». (Ironiquement, l’un des juges s’est trompé [par rapport à ce qu’il voulait dire] et a qualifié Oger d’homme pendant l’audience, mais il n’a pas été condamné à une amende !)
Vancouver : un refuge pour femmes menacé parce qu’il refuse les transgenres
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Patricia Keith/PublicDomainPictures
Il est pourtant évident qu’un refuge pour femmes ne devrait pas accueillir des hommes « transgenres » (qui sont toujours des hommes). Extrait du site Le Peuple :
Le Vancouver Rape Relief & Women’s Shelter ne recevra plus de financement de la ville de Vancouver.
L’administration de Vancouver a décidé de couper les vivres à un refuge pour femmes victimes de viol parce qu’il refuse d’accepter la clientèle transgenre. Pour les responsables du Vancouver Rape Relief & Women’s Shelter, seules les personnes nées femmes peuvent être admises au refuge, une position que Vancouver juge discriminatoire.
La ville évoque à ce titre une loi provinciale adoptée en 2016 et une autre fédérale de 2017 qui interdisent toute discrimination basée sur l’identité de genre. Ces textes juridiques, jumelés à un lobbying intense des transactivistes, aura donc fait plier Vancouver.
Le refuge ne cédera pas à cette pression.
Un juge canadien décrète qu'un père ne peut pas empêcher sa fille de 14 ans de «transitionner» en «garçon»
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : qimono/Pixabay
Vous pourrez remarquer que l’un des arguments avancés dans le jugement tyrannique est que la jeune fille risque de se suicider si elle ne reçoit pas ses traitements de « transition. » Pourtant, il pourrait tout aussi bien dire (et cette fois-ci avec raison) qu’elle a besoin de se faire conforter dans sa féminité pour éviter que la dysphorie du genre dont elle est victime ne la pousse à nouveau au suicide. Extrait de LifeSiteNews :
Un juge de la Colombie-Britannique a statué qu'un père ne pouvait empêcher les médecins d'administrer des injections de testostérone à sa fille perturbée de 14 ans.
Le juge Gregory Bowden de la Cour suprême de Colombie-Britannique a statué mercredi que l'adolescente, identifiée dans la décision comme étant A.B., comprend les risques associés à la prise de testostérone et pourrait faire une nouvelle tentative de suicide si le traitement était reporté, a déclaré le National Post.
« L'ensemble des preuves concernant les besoins médicaux d'A.B. m'amène à conclure que son traitement hormonal ne devrait pas être retardé davantage, » écrit Bowden.
« Bien que le père d'A.B. ne consente pas au traitement, je suis convaincu que le consentement d'A.B. est suffisant pour que le traitement continue. »
Il a en outre statué que A.B. « doit être désigné comme homme et identifié par le nom de son choix dans toutes les procédures judiciaires, qu'il doit pouvoir changer son nom légal sans le consentement de ses parents, qu'il est "exclusivement autorisé" d'accepter un traitement médical pour sa dysphorie sexuelle » selon le National Post.
De plus, « toute tentative visant à persuader A.B. d'abandonner le traitement ou les références à A.B. en tant que fille ou l'utilisation de pronoms féminins “sera considérée comme de la violence familiale” en vertu de la Loi sur le droit familial », a déclaré le juge de Colombie-Britannique.
La rectitude politique n'en finit plus de massacrer Noël
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : The Nectarine, Times Colonist, CTV News/ Voici la source de la photo : ExposureToday/Pixabay
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La logique veut que la période des Fêtes soit réjouissante, mais elle vient pourtant avec son lot de boycottages et de mises à l'index d'éléments ou d'événements rattachés à Noël. Que ce soit un CIUSS qui renie le sapin de Noël, ou encore des classiques rejetés par des stations de radio pour des raisons XYZ, Noël, en ces temps où le mot d'ordre est la diversité, est attaqué de tous bords tous côtés.
Dernière manifestation de ce mépris dirigé à l'endroit de cette fête traditionnelle : le conseil de ville de Victoria, en Colombie-Britannique, a décidé de remanier les décorations pour les rendre plus « laïques ». Un conseiller, Ben Isitt, l'a avoué publiquement : les décorations de Noël ont une connotation trop religieuse. « Je ne veux pas de poinsettias. C'est un symbole de la foi chrétienne », a-t-il déclaré, lui qui a également remis en question l'éclairage du séquoia géant à la place du Centenaire, à l'extérieur de l'hôtel de ville.
Que le Canada se soit bâti sur le socle de la chrétienté n'a aucune importance pour Isitt. « Les musulmans, à moins d'être de familles mixtes, n'ont pas d'arbres de Noël chez eux. Les Juifs, comme moi, n'ont pas d'arbres de Noël [non plus] », a-t-il lancé, rappelant le principe [laïciste*] de la séparation de l'Église et de l'État.
La ville, selon lui, doit donc s'assurer que les décorations soient « inclusives ». Ses collègues du conseil se sont rangés à ses arguments.
Chez nos voisins ontariens, c'est Jésus qui a mauvaise presse. Du moins à Kitchener, plus précisément au Marché Christkindl. Malgré son nom, ce marché ne reflète aucunement l'homme dont Noël tire son origine. Le 6 décembre dernier, un pasteur, Jacob Reaume, n'a pu livrer un message sur Jésus lors de la soirée d'ouverture du marché parce que des employés de la ville ont coupé le son de son micro.
« Je pensais que c'était probablement un accident, une sorte de difficulté technique, mais j'ai ensuite regardé autour de moi et j'ai réalisé que, non, c'était intentionnel », a relaté M. Reaume, qui s'est par la suite emparé de deux autres micros sur scène, avec les mêmes résultats. La foule, voyant que les choses ne tournaient pas rond, s'est avancée pour écouter ce qu'il avait à dire.
Sur Twitter, le pasteur s'est permis une remarque sarcastique : « Dire que vous ne pouvez pas lire l'histoire de Noël dans un marché de Noël, c'est comme dire que vous ne pouvez pas cuisiner des côtes levées lors d'un un ribfest ».
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Sur ce, joyeux Noël.
*CQV
Un conseiller municipal veut ôter les décorations de Noël pour ne pas offenser les musulmans
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Lisa Zins/Flickr
Encore un épisode de la Guerre Contre Les Lumières De Noël Et Les Pains D’Épices En Forme De Bonshommes De Neige… qui a pour cible réelle l’enfant Jésus. C’est une curieuse façon d’attaquer Noël que d’affronter courageusement des pots à fleurs associées à Noël. Une curieuse attaque que celle qui consiste à combattre des choses qui ne sont pas essentiellement attachées à Noël, comme : sapin de Noël, poinsettia, houx, lumières de Noël, sucre candi ; Don Quichotte n’aurait pas fait mieux. Peut-être que ce conseiller municipal n’a pas une crèche de Noël à laïciser.
En tout cas, le prétexte est que cela risque d’offenser les musulmans, bien que certains s’en accommodent. Il y a pourtant un élément que ce conseiller devrait retenir, c’est qu’il est impossible de plaire à tout le monde. Toujours est-il que je ne défends pas les poinsettias comme partie intégrante de la Nativité du Christ, mais parce qu’ils sont attaqués en fonction du Christ. Extrait de Infowars :
Un conseiller municipal de Victoria, au Canada, a réussi à obtenir un examen des décorations de Noël de la ville après qu’il eut exprimé ses préoccupations devant le fait que des choses comme les arbres de Noël ne sont pas assez laïques et doivent être plus « diverses », car elles peuvent offenser les musulmans.
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« Je ne veux pas de poinsettia. C’est un symbole de la foi chrétienne », s’est-il plaint, ajoutant que le séquoia principal de la ville ne devrait pas être illuminé et transformé en arbre de Noël, car ce n’est pas assez « inclusif » et peut choquer les musulmans.
[…]
Cependant, le conseiller Sharmarke Dubow, qui est musulman, a dit qu’il n’avait pas de problème avec l’arbre de Noël...
Twitter a fermé le compte d’une féministe qui a écrit que « les hommes ne sont pas des femmes »
Par © Christian Larnet pour Dreuz.info.
Juste quelques mois après que le PDG de Twitter, Jack Dorsey, a déclaré que sa plateforme ne prenait pas parti et restait neutre pour laisser tout le monde s’exprimer, Twitter a non seulement pris parti, mais est devenu plus gauchiste et orwellien que jamais.
La semaine dernière, Twitter a interdit définitivement Meghan Murphy, une écrivaine basée en Colombie-Britannique, pour avoir critiqué l’idéologie transgenre.
Twitter lui a dit qu’elle devait supprimer les tweets où elle a écrit :
- « Les femmes ne sont pas des hommes »
- « En quoi les femmes transgenres ne sont-elles pas des hommes ? »
- « Quelle est la différence entre un homme et une transsexuelle ? »
La plateforme a suspendu son compte à plusieurs reprises pour cette raison, puis l’a finalement interdite la semaine dernière, affirmant qu’un tel comportement « violait ses règles contre les comportements haineux ».
Lire la suiteUniversité Trinity Western : La Cour suprême du Canada réinterprète les lois selon son penchant progressiste
Il y a près d’un mois, la Cour suprême du Canada a statué contre une université chrétienne qui désirait former des avocats. La nouvelle de cet arrêt que nous considérons comme liberticide a fait peu de bruit au Québec. C’est pourquoi nous pensons qu’il est utile de revenir sur celui-ci.
Trinity Western contre les barreaux britanno-colombien et ontarien
La Cour suprême du Canada a statué sur le fait que les barreaux de la Colombie-Britannique et de l’Ontario ont le droit de refuser d’agréer la faculté de droit proposée par l’Université chrétienne Trinity Western (UTW), à cause de son code de conduite jugé discriminatoire envers les homosexuels. Ce code de conduite interdit aux étudiants et au personnel de l’UTW d’utiliser un langage vulgaire ou obscène, d’être ivres, de consommer de la pornographie, de médire des gens ou de s’adonner à des activités sexuelles extra-conjugales ou homosexuelles. Il n’est donc pas « discriminatoire » envers les seuls homosexuels, mais contre toute une série de comportements considérés comme non bibliques.
L’Université Trinity Western est une université chrétienne évangélique privée à Langley, en Colombie-Britannique. La Fédération des ordres professionnels de juristes du Canada a approuvé le programme de droit de l’UTW et a reconnu qu’il respectait les normes universitaires et professionnelles. Les barreaux n’alléguaient donc pas que quelque chose clochait dans le programme juridique de l’UTW, que ses professeurs étaient inaptes, que les étudiants à l’issue de leur cursus ne connaîtraient pas le droit, mais ils prétendaient que le code de vie de UTW est discriminatoire envers la communauté LGBTQ+. Seule cette « communauté » intéressaient les barreaux en question, les hétérosexuels obscènes ou aux mœurs légères ne suscitaient aucun intérêt de leur part.
Lire la suiteL’amour a été plus fort que mon viol
Par Louise McLean (Secular Pro-Life Perspectives) — traduit par Campagne Québec-Vie
Mon nom est Louise McLean et je suis née à Terre-Neuve, je vivais à Bishop Falls jusqu’à l'âge de 10 ans. C'est à cet âge que mon père a obtenu un emploi à l'extérieur de la province et que ma famille a déménagé en Colombie-Britannique. Je suis aussi mère à cause d’un viol.
Quand j’avais 16 ans, j'ai rencontré mon premier petit ami quelque peu sérieux; après seulement 3 mois de fréquentations, il me viola. Nous n’avions pas de relations sexuelles, mais une nuit il s’est jeté sur moi en dépit de beaucoup supplications et de résistance pour l’arrêter. Deux mois après, je suis allée voir un médecin et entendis les mots « vous êtes enceinte. » J'ai été remplie d’une joie immédiate et un sourire traversa mon visage. J'ai essayé de contenir ce que je ressentais, parce que dans ma tête, je ne pouvais pas comprendre comment je pouvais être heureuse d'être enceinte d'un viol – mais mon cœur a gagné la bataille. Mon médecin m'a dit qu'il y avait des possibilités pour l'avortement, mais qu’il n'en ferait pas, je lui ai répondu que c'était bien ainsi, car je n'en voulais pas de toute façon.
Il y a 40 ans, les filles-mères, les grossesses d’adolescentes et les viols avaient de tels stigmates attachés à eux. Je ne voulais pas le dire à mes parents parce que j'avais peur qu'ils pensent que le précieux petit bébé qui grandissait en moi était quelque chose à « prendre en charge ». Ma fille innocente avait peut-être été conçue dans un viol, mais elle n'en était pas moins digne de protection et d'amour. Donc, la meilleure façon de la protéger était de cacher le fait que j'étais enceinte et les circonstances entourant sa conception.
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