Un médecin de Vancouver a euthanasié un homme jugé incapable de donner son consentement
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : prostooleh/Freepik
Un article d’Alexander Raikin publié par The New Atlantic en décembre dernier raconte l’histoire d’Ellen Wiebe, qui dirige une clinique d’euthanasie à Vancouver. Cette partie de l’article fait référence au fait que la loi canadienne sur l’euthanasie permet le « magasinage de docteur » et les approbations, par consultation internet, de mort assistée. Raikin a écrit :
Que se passe-t-il si un médecin vérifie consciencieusement l’admissibilité et rejette [la demande de mort assistée de] quelqu’un ? Alors la personne peut simplement aller ailleurs.
Dans un autre enregistrement d’un séminaire de l’ACEPA (Association canadienne des évaluateurs et prestataires de l’AMM), nous apprenons qu’un homme n’a pas été accepté pour l’aide médicale à mourir (AMM) parce que, selon les évaluateurs, il n’avait pas de maladie grave ni la « capacité de prendre des décisions éclairées sur sa propre santé personnelle ». Un évaluateur a conclu « qu’il est très clair qu’il n’est pas admissible ». Mais Mourir dans la Dignité Canada l’a mis en contact avec Ellen Wiebe (prononcez « wîbe »), fournisseuse et promotrice bien connue de l’euthanasie à Vancouver. Elle l’a évalué en ligne, l’a jugé admissible, et a trouvé un deuxième évaluateur pour être d’accord. « Et il a pris l’avion tout seul pour Vancouver », a-t-elle dit. « Je suis allée le chercher à l’aéroport, je l’ai amené à ma clinique et je l’ai soigné », ce qui signifie qu’elle l’a euthanasié.
Raikin nous rappelle ensuite que Wiebe a déclaré lors de discours publics que c’était « le travail le plus gratifiant que nous ayons jamais fait ».
Tuer une personne jugée incompétente est le travail le plus gratifiant qu’elle ait jamais fait ?
L’[approbation] de meurtre à distance de Wiebe m’est revenu à l’esprit lorsque j’ai publié un commentaire sur le récent article d’Erin Anderssen, publié par le Globe and Mail le 18 janvier, concernant l’expérience de plusieurs familles qui pleurent la mort de membres de leur famille décédés par euthanasie.
Lire la suiteLa femme qui figurait dans l’annonce pro-euthanasie de Simons voulait vivre
La publicité de Simons dans laquelle paraissait Jennyfer Hatch.
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
Tristan Hopper a rapporté dans le National Post du 5 décembre que Jennyfer Hatch, la femme qui figurait dans la publicité de Simons faisant la promotion de l’euthanasie, ne voulait pas mourir, mais qu’elle était incapable d’accéder aux soins de santé dont elle avait besoin. Hopper rapporte :
La femme présentée dans une publicité pro-euthanasie de mode pour un détaillant de vêtements canadien n’a opté pour le suicide assisté qu’après avoir tenté en vain, pendant des années, d’obtenir des soins de santé adéquats, ont révélé des amis.
Hopper continue :
La semaine dernière, CTV a confirmé que Hatch était la même femme qui leur avait parlé en juin de ses tentatives infructueuses de trouver un traitement approprié pour le syndrome d’Ehlers-Danlos, une maladie rare et douloureuse dans laquelle les patients souffrent d’une peau et de tissus conjonctifs excessivement fragiles.
« J’ai l’impression de passer entre les mailles du filet, alors si je ne suis pas en mesure d’accéder aux soins de santé, suis-je en mesure d’accéder aux soins de la mort ? Et c’est ce qui m’a amenée à me pencher sur l’Aide médicale à mourir (AMM) », a déclaré Mme Hatch à CTV en juin sous un pseudonyme.
Comme plus d’un million d’habitants de la Colombie-Britannique, Mme Hatch s’est retrouvée sans soins primaires après le déménagement de son médecin de famille. Ainsi, après son diagnostic d’Ehlers-Danlos il y a 10 ans, le traitement de Mme Hatch a surtout consisté en un flot chaotique et inefficace de rendez-vous avec des spécialistes, dont aucun ne connaissait sa maladie.
« Il est beaucoup plus facile de laisser tomber que de continuer à se battre », a-t-elle confié à CTV.
Même lorsqu’il semblait évident que son état était terminal, Mme Hatch a fait remarquer que le système de santé de la Colombie-Britannique n’avait même pas été en mesure de lui fournir des soins palliatifs appropriés.
Lire la suite« Mourir dans l’indignité. J’ai été témoin de la mort médicalement assistée de mon père »
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Photo : wirestock/Freepik
Le 26 novembre, Christopher Lyon a partagé sur son site un article au sujet de la mort médicalement assistée (euthanasie) de son père. J’ai republié certaines parties de cette histoire. Lyon la commence ainsi :
Lire la suiteMon père a été tué, devant ma famille et moi, par son fournisseur d’aide médicale à mourir (AMM), un médecin, dans une chambre d’hôpital numérotée de Victoria, en Colombie-Britannique, au cours de l’été 2021. Bien qu’il ait été à mi-chemin de la période d’évaluation de 90 jours requise pour les demandes d’aide médicale à mourir de la piste 2 (mort non prévisible), il est rapidement passé de la piste 2 à la piste 1 (mort prévisible), ayant réussi les deux évaluations requises.
Une semaine avant de mourir, il avait emménagé dans un appartement nouvellement rénové et aménagé dans le cadre d’un programme d’aide à la vie autonome. Il disait que la nourriture était bonne et qu’il appréciait le salon de coiffure interne. Deux jours plus tard, il a commencé à refuser la nourriture solide. Deux ou trois jours après, il est tombé, pendant une vague de chaleur qui a surchargé les ambulances et les auxiliaires médicaux locaux. Il a donc été laissé sur le sol de son appartement pendant six ou sept heures avant qu’une ambulance ne puisse l’atteindre car le personnel avait comme politique de « ne pas relever » [les personnes tombées]. Il était furieux. La première fois que ma famille et moi avons eu des nouvelles de son prestataire d’AMM, c’est à ce moment-là, quarante-huit heures avant sa mort. Mon père a indiqué que ses évaluateurs pouvaient contacter la famille à tout moment, on ne sait donc pas pourquoi nous n’avons pas été prévenus auparavant. On nous a simplement dit que mon père avait fait l’objet d’un suivi et que nous devions prendre des billets d’avion maintenant si nous voulions assister à son décès dans deux jours.
Le prestataire m’a dit qu’il avait fait l’objet d’un suivi parce que a) il avait commencé à refuser la nourriture solide (mais pas, comme nous l’avons découvert, les liquides caloriques), et b) que son taux élevé de globules blancs indiquait une infection qu’il ne voulait pas faire investiguer immédiatement. Apparemment, ces choix fugitifs ont servi de base pour qualifier sa mort de fixe et prévisible. Pourtant, on ne m’a jamais expliqué en quoi l’un ou l’autre de ces choix était irrémédiable ou constituait une mort imminente ou une perte de capacité.
David contre Goliath : un conseiller scolaire chrétien affronte seul les idéologues LGBT devant la Cour suprême du Canada
Barry Neufeld, conseiller à la commission scolaire de Chilliwack.
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie
21 septembre 2022 (Campaign Life Coalition) — Un conseiller scolaire chrétien qui siège au conseil d’administration d’une commission scolaire publique en Colombie-Britannique se rendra devant la Cour suprême du Canada en octobre pour tenter de se disculper des accusations selon lesquelles il a encouragé la « haine » et s’est livré à un « discours haineux » lorsqu’il a exprimé publiquement ses préoccupations au sujet d’un programme « d’orientation sexuelle et d’identité de genre » proposé à des enfants d’âge scolaire aussi jeunes que 5 ans.
Barry Neufeld est un conseiller scolaire du Conseil de l’éducation de Chilliwack. Il est l’un des conseillers scolaires ayant le plus d’ancienneté au Canada, car il représente les préoccupations des parents auprès du conseil depuis 1992. L’enjeu de l’affaire Neufeld est le droit à la liberté d’expression des personnes occupant une charge publique qui soulèvent des préoccupations valables au sujet de programmes qui endoctrinent les enfants dans des idéologies sexuelles dangereuses.
« Cela fait plus de cinq ans que je me bats pour m’opposer à un programme qui a détruit le corps de milliers d’enfants, et retourné plusieurs milliers d’enfants contre leurs parents », a déclaré Barry Neufeld, administrateur du district scolaire de Chilliwack, à Campaign Life Coalition, ajoutant que la décision de la Cour suprême « déterminera si les parents et les enseignants sont autorisés à “former un enfant dans la voie qu’il doit suivre” ».
L’affaire a commencé à l’automne 2017 lorsque Neufeld a publiquement fait part de ses préoccupations, au nom des parents qui l’ont élu pour les représenter, au sujet d’un programme « d’orientation sexuelle et d’identité de genre » (SOGI 1-2-3) destiné aux écoliers, de la maternelle à la 12e année.
De nombreux parents, ainsi que quelques organismes parentaux de vigilance, ont critiqué le programme SOGI 1-2-3 pour sa promotion flagrante auprès des enfants de théories non scientifiques selon lesquelles le sexe biologique d’une personne ne détermine pas si elle est un homme ou une femme et, par conséquent, que les gens peuvent changer de sexe grâce aux hormones et à la chirurgie. Les parents s’opposent également à la forte promotion par le programme de la propagande LGBT selon laquelle les enfants peuvent être aussi bien élevés par deux hommes ou deux femmes que par une mère et un père.
M. Neufeld, qui est un conseiller scolaire fiable et respecté depuis près de trente ans, a fait valoir à l’époque que ce n’était pas le rôle des écoles ni des enseignants de promouvoir l’idéologie du genre auprès des écoliers. Il a publié sur ses pages de médias sociaux des arguments selon lesquels l’idéologie du genre est scientifiquement fausse, la qualifiant de « biologiquement absurde », ajoutant qu’elle est nuisible aux enfants. Il a qualifié ses promoteurs de « nihilistes culturels radicaux ».
Lire la suiteUn documentaire de Rebel News sur les pensionnats autochtones met à mal le récit des « fosses communes »
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : BiblioArchives/Flickr
22 septembre 2022 (LifeSiteNews) — Rebel News a produit un documentaire intitulé « Kamloops : The Buried Truth » qui présente une enquête sur les allégations faites en 2021 de « fosses communes » et de « génocide » dans un pensionnat administré par l’Église catholique.
Rebel News a fait connaître son film à LifeSiteNews lors d’une projection anticipée. Le film sera projeté en public pour la première fois le 28 septembre au Canyon Meadows Cinemas à Calgary.
En mai 2021, l’histoire de ce qui aurait été 215 tombes non marquées d’enfants autochtones morts pendant qu’ils étaient élèves d’un pensionnat catholique a fait la une des journaux internationaux, entraînant une escalade de la haine et d’animosité envers l’Église catholique. Il s’en est suivi un été d’incendies d’églises en représailles, qui, selon certains, ont été encouragés par la rhétorique du premier ministre Justin Trudeau sur la question.
Depuis lors, les allégations de Kamloops, en Colombie-Britannique, ainsi que d’autres découvertes présumées de fosses communes non marquées ont été démenties de manière convaincante. Cependant, des questions sur les événements présumés subsistent.
L’une des affirmations les plus curieuses concernant la prétendue découverte des tombes de Kamloops concernait la découverte d’une côte d’enfant. Depuis mai 2021, il n’y a pas eu d’enquête policière officielle sur la situation, ce que la journaliste d’investigation Drea Humphrey et le producteur Matt Brevner trouvaient étrange, compte tenu de la gravité des allégations.
La curiosité à l’égard de l’os présumé d’un enfant autochtone enterré sans cérémonie a incité Humphrey et Brevner à creuser davantage les déclarations au sujet de ce qui a été enterré sous le sol de Kamloops.
Lire la suiteDes milliers de Canadiens prennent des mesures pour se protéger de l’euthanasie
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : bonnontawat/Adobe Stock
15 septembre 2022, Delta, Colombie-Britannique (LifeSiteNews) — La demande « sans précédent » de la nouvelle directive anticipée « Ne pas euthanasier » (DNE) de la Delta Hospice Society (DHS), une organisation pro-vie, montre que les gens sont très préoccupés par les lois canadiennes sur l’euthanasie qui ne cessent de s’étendre, déclare sa présidente Angelina Ireland.
« Nous en avons envoyé des milliers à des personnes dans tout le Canada. Il y a un sentiment palpable parmi nos partisans, de tous âges, qu’ils doivent se protéger », a déclaré Mme Ireland à LifeSiteNews.
Le nouveau DNE du DHS est un document juridique qui protège les personnes contre les tentatives de mettre fin à leur vie de manière non naturelle par injection létale.
Le DNE a été officiellement lancé au début de l’été de cette année. Mme Ireland a déclaré à l’époque qu’il s’agissait d’une « réponse dynamique à ceux qui pensent que nos concitoyens n’ont pas droit à un traitement médical ni même à la vie ».
Ireland a déclaré à LifeSiteNews qu’elle pense que la demande pour le DNE est due au fait que les gens réalisent « qu’à l’échelle nationale, notre système médical n’est pas seulement cassé, mais brisé ».
« Alors que nous, les gens, avions confiance que l’argent de nos impôts allait être géré de manière appropriée pour des services destinés à nous maintenir en bonne santé, nous découvrons que notre argent a été dilapidé et que des professionnels de la santé ont été licenciés. Peut-être que [le système de santé pense] que le moyen le plus rapide d’équilibrer le budget, et l’arriéré, est d’éliminer complètement le patient coûteux », a noté Mme Ireland.
Selon Ireland, il n’y a pas eu de nouveau financement, en Colombie-Britannique, pour « les services de soins palliatifs, mais une attention disproportionnée à l’augmentation des équipes d’AMM (aide médicale à mourir) pour mener à bien leur travail ».
« De plus, nous constatons que le critère d’éligibilité aux services de soins palliatifs est réduit de 6 mois à 3 mois d’espérance de vie. Quelle partie de cette trahison nationale est simplement constituée de mesures d’économie de la part du gouvernement ? » s’est-elle interrogée.
Lire la suiteUne fillette de 4 ans annonce sa « transition de genre » lors d’une parade de la « fierté »
« Charlie Danger » Lloyd.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alaina Bourrel/Facebook
10 août 2022 (LifeSiteNews) — Lors de la parade de la fierté de Vancouver le 31 juillet, une enfant d’âge préscolaire qui marchait avec sa grand-mère a tiré un pétard bleu de révélation de genre pour annoncer qu’elle allait passer au sexe masculin.
A 4-year-old had a gender reveal and came out as transgender at a pride event. pic.twitter.com/cX4Ll4uS1Z
— Libs of TikTok (@libsoftiktok) August 9, 2022
« Charlie Danger » Lloyd est une petite fille de la Colombie-Britannique, au Canada. Elle n’a que quatre ans. Les enfants de quatre ans ne sont pas capables de comprendre beaucoup de choses. Si je souscrivais à la bifurcation entre sexe et genre de l’idéologie transgenre — ce qui n’est pas le cas — je serais tout à fait convaincu qu’un enfant d’âge préscolaire ne peut pas la comprendre. Les enfants d’âge préscolaire n’ont pas non plus la conscience de soi nécessaire pour déclarer que, sur la base de leurs années de compréhension et d’expérience, ils sont nés dans le mauvais corps.
Mais nous sommes en 2022, et la mère de Lloyd a confirmé son désir d’être un garçon. Lloyd — un enfant d’âge préscolaire — utilise le pronom « il » (avez-vous déjà rencontré un enfant d’âge préscolaire qui savait ce qu’était un pronom ?) et était apparemment ravi de faire l’annonce de sa transition à la Fierté (c’était évidemment l’idée de Lloyd). Selon la mère de Lloyd :
« Une fois la route fermée, Charlie s’est pavané avec Mamie et ils ont fait face à tout le monde et après une courte lutte, le canon a explosé avec de la fumée bleue et des confettis biodégradables. Charlie a sauté de joie alors que la foule l’acclamait. Il n’en revenait pas de l’amour et du soutien que lui témoignaient les spectateurs. »
La mère de Lloyd a déclaré que l’enfant d’âge préscolaire voulait être un garçon depuis l’âge de deux ans. Elle affirme également que la révélation du genre avec le canon lors de la parade de la fierté de Vancouver était une idée de Lloyd. La raison pour laquelle elle et d’autres personnes savaient que Lloyd était un garçon est qu’en tant que petite fille, elle disait souvent qu’elle voulait ressembler « à papa » et insistait sur le fait qu’elle était un garçon. « Il n’était pas la petite fille typique. Il jouait avec d’autres garçons et les parents disaient qu’il était plus garçon que leurs propres enfants », dit-elle.
À l’école maternelle, le personnel et les autres enfants ont félicité Lloyd lorsqu’il est passé au pronom « il » -- la transition, selon la mère de Lloyd, a apparemment commencé il y a plusieurs mois. Le point de bascule n’a pas seulement été le fait de jouer avec les garçons et le comportement de garçon manqué, mais aussi le fait qu’elle voulait se faire couper les cheveux courts.
Lire la suiteLa Delta Hospice Society à nouveau attaquée
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : amedeoemaja/Adobe Stock
J’ai appris aujourd’hui que la Delta Hospice Society fera l’objet d’une vérification par le gouvernement provincial de la Colombie-Britannique.
En février 2021, la Delta Hospice Society (DHS) a été déboutée par le ministère de la Santé de la Colombie-Britannique parce qu’elle refusait de tuer des gens par euthanasie (Aide médicale à mourir, AMM). La bataille autour de l’existence de la DHS s’est poursuivie depuis.
En avril dernier, la DHS a tenu une élection de son conseil d’administration au cours de laquelle des partisans de l’euthanasie (AMM) se sont présentés contre un groupe de personnes opposées à l’euthanasie dans l’espoir de prendre le contrôle du conseil. Heureusement, 76 % des membres de la DHS ont voté pour les membres du conseil d’administration qui s’opposent à l’euthanasie.
La DHS est une fois de plus attaquée. Un article publié le 18 juillet par le Delta Optimist rapporte que le député Ravi Kahlon a publié une liste des organisations de la région de Delta qui ont reçu de l’argent du programme Community Gaming Grants. Selon la liste, la DHS a reçu une subvention de 36 000 $.
En réponse, Ian Jacques a écrit un article publié le 20 juillet par le Delta Optimist rapportant que le député provincial Ian Paton demandait une enquête sur la subvention accordée à la DHS. L’article rapportait que Nathan Cullen, le ministre du gouvernement néo-démocrate responsable du programme de subvention, avait déclaré :
Lire la suite« La Delta Hospice Society a reçu une petite subvention du programme de subvention des jeux communautaires. Notre gouvernement a clairement indiqué qu’il n’était pas d’accord avec les opinions avancées par cette organisation », a déclaré M. Cullen. « Il a été porté à notre attention qu’il y a des préoccupations concernant le financement fourni à cette organisation, l’exactitude des informations fournies par l’organisation et si donc elle répondait pleinement aux critères d’admissibilité. »
« J’ai demandé au personnel d’examiner la demande. Nous avons mis en place un processus d’audit approfondi pour enquêter sur les réclamations et nous allons nous pencher sur cette question immédiatement. Nous allons explorer toutes les options correctives, y compris la possibilité de récupérer les fonds. »
Un Canadien de 20 ans demande l’euthanasie après des années de mauvaise gestion médicale de son cas
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : zephyr p/Adobe Stock
Un Canadien de 20 ans a reçu l’autorisation de « bénéficier » du suicide assisté (connu sous le nom d’Aide médicale à mourir, ou AMM), principalement parce qu’il n’a pas pu obtenir un diagnostic médical correct ou le bon traitement pour ses problèmes gastro-intestinaux.
Eric Coulam vit en Colombie-Britannique, une province où le taux de décès par suicide assisté est parmi les plus élevés au monde. Selon le National Post, il a commencé à ressentir des douleurs à l’estomac en 2013, peu après le suicide de sa mère. Il a depuis connu de multiples séjours à l’hôpital, des maladies du foie et des reins, ainsi que de graves douleurs chroniques dues à ses problèmes gastro-intestinaux, mais la maladie sous-jacente n’a pas été diagnostiquée.
« J’ai perdu sa mère », a déclaré sa grand-mère, Donna Suski. « Et maintenant, c’est lui que je vais perdre ». Suski a ajouté qu’elle croit que c’est le stress de la perte de sa mère qui a causé le déclin si rapide de la santé de Coulam.
Lorsque Coulam raconte son histoire, il est clair qu’il a malheureusement été incapable de trouver des médecins capables de l’aider. En décrivant un médecin qui a essayé d’examiner ses problèmes gastro-intestinaux à l’aide d’un endoscope, il dit : « Elle est arrivée à un certain point et ne pouvait pas aller plus loin. Elle m’a dit de boire à nouveau la boisson et de revenir quelques jours plus tard. » Lorsqu’il est revenu, il raconte que le médecin ne parvenait pas à comprendre le problème et qu’elle l’a simplement renvoyé chez lui. « Elle a dit que c’était bizarre qu’elle ne puisse pas passer, que ça n’était jamais arrivé avant, mais qu’on pouvait voir que c’était bloqué et ceci et cela. Elle a ensuite signé le papier, et ensuite elle a cessé d’investiguer », a-t-il dit. « Ils ne m’ont pas dit de prendre des laxatifs ou de téléphoner à des médecins GI (gastro-intestinaux) ».
Coulam a également déclaré qu’il n’avait reçu que peu d’aide de la part des médecins des salles d’urgence, qui ne diagnostiquaient pas correctement ses problèmes et ne faisaient même pas de recherches à son sujet alors que sa maladie ne cessait de s’aggraver. Il a également parlé avec des médecins locaux qui lui ont dit qu’ils consultaient des spécialistes à Vancouver, mais lorsqu’il est allé voir ces spécialistes lui-même, ils lui ont dit qu’ils n’avaient jamais parlé à quelqu’un de sa région.
Coulam a déclaré qu’il a commencé à envisager une mort par AMM pour lui-même après avoir vu un autre patient subir cette procédure. Il a mentionné qu’il choisit cette mort parce qu’il veut avoir le contrôle de la procédure. « Je suis bien trop combatif pour m’en aller tout seul. Je choisis cette procédure parce que je veux partir quand je le veux, et non parce qu’une maladie m’emporte », a-t-il déclaré.
La décision de M. Coulam de choisir le suicide assisté nous rappelle tristement que, bien souvent, les gens choisissent de mettre fin à leur vie alors que ce dont ils ont besoin, c’est d’avoir accès à de meilleurs soins de santé. M. Coulam estime qu’il n’a pas le choix parce que la communauté médicale l’a laissé tomber à maintes reprises. Son cas n’est pas différent de celui d’une femme canadienne qui envisage le suicide assisté parce qu’elle ne peut pas obtenir l’opération dont elle a besoin. Alors que le Canada continue à promouvoir les décès par AMM, de nombreuses personnes malades ou handicapées sont malheureusement amenées à penser que la seule option qui leur reste est le suicide.
Une femme de Colombie-Britannique peut accéder à l’euthanasie mais pas aux soins de santé
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) —Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Photo Sesaon/Adobe Stock
Un reportage de Penny Daflos pour CTV News Vancouver concerne une femme d’une trentaine d’années atteinte d’une maladie chronique et dont la demande d’euthanasie a été approuvée, mais qui n’a pas pu obtenir le traitement médical dont elle a besoin pour vivre. « Kat » veut vivre.
Daflos écrit que Kat a eu plus de facilité à accéder aux soins de mort qu’aux soins de santé. Daflos rapporte :
La femme atteinte d’une maladie chronique est âgée d’une trentaine d’années et vit dans le Lower Mainland, mais compte tenu de la sensibilité du sujet, elle nous a demandé de nous référer à elle sous le pseudonyme de « Kat ». Elle s’est adressée à l’autorité sanitaire de Fraser et a obtenu une [réponse positive à sa] demande d’aide médicale à mourir (AMM) ─ même si elle veut vivre.
« Je me suis dit : “Mon Dieu, j’ai l’impression d’être laissée pour compte ; alors si je n’arrive pas à accéder aux soins de santé, suis-je capable d’accéder aux soins de mort ?” Et c’est ce qui m’a poussée à me renseigner sur l’AMM et j’ai fait une demande l’année dernière... »
Kat a du mal à accéder aux soins de santé. Danlos a déclaré :
Lire la suiteIl y a dix ans, elle a reçu un diagnostic de syndrome d’Ehlers-Danlos (SED), une maladie génétique où le corps ne produit pas suffisamment de collagène, essentiellement la colle qui maintient ensemble les tissus conjonctifs, la peau et nos organes internes, ce qui entraîne parfois des complications et toujours des douleurs importantes.
En conséquence, Kat prend des opioïdes depuis des années et dit que cela l’a empêchée de trouver un remplaçant à son médecin de famille, qui a déménagé il y a des années. Elle consulte des infirmières praticiennes depuis plusieurs années, ainsi que des rhumatologues, des neurologues, des psychiatres et d’autres médecins spécialistes, mais aucun d’entre eux n’est expert en SED.