La Colombie légalise l’euthanasie pour les patients qui ne sont pas en « fin de vie »
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Comstock/picspree
13 mai 2022, Bogota, Colombie (LifeSiteNews) — Après avoir légalisé l’avortement plus tôt cette année, la Colombie a fait un pas de plus dans son mouvement anti-vie en légalisant le suicide médicalement assisté pour les patients qui ne sont pas en fin de vie.
La Cour constitutionnelle colombienne a statué mercredi que les Colombiens souffrant de « maladies graves ou incurables » qui ne sont pas « terminales » seront désormais admissibles au suicide médicalement assisté. Alors que la Colombie autorise l’euthanasie pour les patients en phase terminale depuis 1997, la nouvelle décision permettant à ceux qui ne sont pas en danger de mort imminente de mettre fin à leurs jours est une première en Amérique latine.
Le procès a débuté par une action en justice intentée par le groupe pro-euthanasie DescLAB, qui a fait valoir que l’interdiction du suicide pour les personnes incurables violait leur « droit » à une « mort digne ».
Selon Reuters, la décision a été approuvée par six des neuf juges qui ont confirmé que tous les autres critères, tels que la « douleur physique ou mentale intense » et une maladie qui rend la vie « incompatible avec une vie digne » (« incompatible with living a dignified life »), s’appliqueront toujours à ceux qui cherchent à se qualifier pour la mort.
« C’est un nouveau mécanisme qui, avec l’euthanasie, nous permet d’accéder à une mort médicalement assistée gratuite, sûre et accompagnée », a déclaré Lucas Correa, directeur de recherche de DescLAB, dans une vidéo.
Lire la suiteUne actrice colombienne parle de la douleur et de la guérison après un avortement: «Mon cœur était brisé»
Amada Rosa Pérez.
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Amada Rosa Pérez a gagné sa vie en tant que mannequin et actrice à succès en Colombie ; elle est surtout connue pour son rôle de Sofia dans le téléroman La Costeña y El Cachaco. Dans une entrevue accordée à Aleteia, elle a parlé de son avortement et de l’immense douleur qu’il lui a causée, ainsi que de la façon dont elle a appris à guérir et à éviter à d’autres femmes de connaître la même douleur.
Mme Pérez s’est exprimée pour protester contre la décision de la Colombie de légaliser l’avortement. Dans son cas, l’avortement n’était pas quelque chose qu’elle souhaitait. « Je n’ai jamais été en faveur de l’avortement », dit-elle. « J’ai avorté par peur, parce que j’ai subi la pression de mon partenaire et que j’ai cru en ce qu’ils m’ont dit, à savoir que la chose la plus importante était mes rêves et ma réussite professionnelle. »
L’expérience l’a laissée traumatisée. Les femmes, selon elle, méritent mieux, et l’avortement ne les aide pas — en plus des dommages physiques, il provoque des dommages émotionnels.
« J’ai... eu des pensées suicidaires », a-t-elle dit. « Je croyais que je n’étais pas digne de continuer à vivre parce que j’avais tué mon enfant, et je faisais une fixation sur les souvenirs liés à l’avortement. L’une des conséquences les plus courantes est peut-être la perte de la tendresse ; notre cœur de femme devient plus dur. »
Appelant cela « la culpabilité qui ronge l’âme », Pérez a essayé de cacher à quel point elle souffrait. « Celles qui ont avorté et semblent calmes ne font que sauver les apparences », a-t-elle expliqué. « J’ai participé à des entrevues en souriant, mais à l’intérieur mon cœur était brisé ».
Lire la suiteUn hommage à la Vie
Source : aciprensa
« C'est un hommage à la vie », déclara l'artiste Dubian Monsalve, âgé de 30 ans, qui a réalisé ce grandiose bas-relief dans le cadre de travaux universitaires en 2012. La sculture représente « l'image d'un bébé dans le ventre de sa mère ». Cette œuvre, sculptée dans la paroi d'une montagne, est visible du petit village de la municipalité de Santo Domingo en Antioquia, près de la ville de Medellín en Colombie.
Un groupe financé par Soros tente de légaliser l'avortement en Amérique Latine
Par Natalia Dueholm — traduit par Campagne Québec-Vie
8 novembre 2017 (LifeSiteNews) - Le support à l'avortement par l'investisseur milliardaire Georges Soros ne se limite pas au financement de Planned Parenhood. L'Open Society Foundations de Soros a donné de large sommes à l’International Women's Health Coalition (IWHC) et à la Women's Link Worldwide (WLW), laquelle est en lien avec le controversé Center for Reproductive Rights.
WLW, qui est en opération depuis plus de 15 ans, sans grand contrôle, est à l'avant-plan d'un mouvement pour détruire les protections légales des enfants à naître en Amérique Latine, une région encore très largement pro-vie.
L'an passé, Dcleaks [...] a relâché plusieurs documents de l'Open Society Foundations de Soros (OSF). Parmi ceux-ci se trouvait la « Revue en portfolio des dons faits en 2014 du Women's Rights Program (WRP) » en date du 16 décembre 2015. Ce document détaille le don de 400,000$ sur deux années fait à WLW, « un joueur important » ayant une portée mondiale.
Le portfolio révèle que le don a doublé en valeur et en durée, en signe « d'intérêt et d’engagement auprès de leur travail, » et pour leur donner « la flexibilité d'instaurer leur nouvelle stratégie. » Selon le document, WLW envisage d'étendre son action à l’Afrique de l'Est.
WLW y est décrite comme « une organisation internationale, de 14 ans, pour les droits de l’homme, basée en Espagne et en Colombie » et qui est « connue pour ses procès stratégique et des plaidoiries connexes. » En d'autres mots, WLW est rapide à intenter des poursuites pour promouvoir l’avortement.
Lire la suiteLa Colombie a rejeté le pseudo- « droit » à l'élimination des enfants à naître
Sur le site de reinformation.tv :
(Photo : Martin St-Amand sur wikipédia.org, licence creative commons)
Le Sénat colombien a unanimement voté contre la reconnaissance d’un « droit à l’avortement » le 6 mai dernier conformément à l’article 11 de la constitution du pays qui affirme que « le droit à la vie est inviolable ». Malgré la pression de l’ONU et des Etats-Unis, ce vote sanctionne une bataille acharnée entre les groupes « pro-vie » et les avocats de l’établissement d’un tel « droit ».
Un combat mondial qui demande que les défenseurs de la vie n'oublient jamais que cesser de combattre signifie laisser le champ libre aux promoteurs d'une culture de mort...