La Presse : « Des militants antiavortement [pro-vie] veulent manifester près des cliniques [avortoirs] »
Brian Jenkins, organisateur des 40 Jours pour la Vie à Montréal.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : CampagneQuebecVie/Flickr
Dernièrement, Campagne Québec-Vie a déposé une plainte devant la Cour supérieure du Québec, afin qu’elle annule la loi québécoise de 2016 qui interdit les manifestations pro-vie dans un périmètre de 50 mètres autour des avortoirs. Le journal La Presse a donc écrit un article pour rapporter à sa manière les faits.
Soulignons qu’il nous désigne d’entrée de jeu comme « antiavortement », nous affublant du nom inventé par nos opposants au lieu de mettre celui que nous nous donnons, à savoir « pro-vie ». On peut donc voir le parti pris de l’article.
Ensuite, ce n’est pas nouveau que nous voulons être présents près des avortoirs, ce qui est nouveau c’est que nous contestions la loi votée en 2016 à notre encontre, interdisant à tout pro-vie (le montrant) d’approcher de moins de 50 mètres des lieux où se perpètrent les avortements. L’article explique que ladite zone a été instaurée pour protéger le libre accès des femmes :
Lire la suiteLa loi avait été adoptée en 2016 pour protéger le libre accès des femmes, mais les militants disent qu’elle brime leur liberté d’expression.
Ce qui doit être fait au Québec et dans le reste de l'Occident
Au mois de septembre, j'aurai été président de Campagne Québec-Vie pendant 8 ans. J'avais débuté ma "carrière" pro-vie un an plus tôt en automne 2008 où l'étudiant que j'étais visionna pour la première fois cette vidéo d'avortements à différents stades du développement de l'enfant à naître.
Dès lors, j'avais quitté mes études en théologie pour vraiment, ici et maintenant, pratiquer ma foi, car je ne voyais pas à ce moment comment, d'une part, je pourrais être assis dans un resto-café en train d'analyser un sophisme verbeux d'un philosophe allemand tandis qu'à quelques pas de moi, dans une soi-disant clinique d'avortement campée anonymement sur un coin de rue du centre-ville, on était en train de démembrer un enfant à naître complètement innocent. J'avais comme l'impression que ma tasse de café s'était remplie du sang de ces innocents qui criaient vers le Ciel pour que justice soit faite.
Mon premier geste concret fut d'organiser à Montréal la première édition des 40 jours pour la Vie. Cette vigile qui se tient simultanément avec plusieurs centaines d'autres partout au monde, consiste à prier et veiller à l'extérieur d'un avortoir pour une durée de 12 heures par jour, 40 jours de suite. La première à Montréal, tenue début février 2009, n'a pas été de tout repos.
Lire la suiteFermeture de la clinique Morgentaler au Nouveau-Brunswick. Hip hip hip, hourra!
Sur le site du Journal de Montréal du 18 juillet 2014 :
(De plus en plus de gens prennent conscience de l'importance de s'impliquer dans la défense des enfants à naître)
(Photo : Murphy 4747 sur flickr.com, licence creative commons)
(...)La seule clinique d’avortement au Nouveau-Brunswick a accueilli ses dernières patientes, vendredi.
La clinique Morgentaler à Fredericton a fermé ses portes en fin de journée en raison de difficultés financières. (...)
Et un avortoir de moins!
Une lettre d'Isabelle O'Connor insiste sur les solutions d'espérances suite à cette fermeture :
Le choix de l’adoption
La Clinique Morgentaler ferme au Nouveau-Brunswick en raison de la cessation de son financement public. Or, les cliniques Morgentaler au Canada génèrent non moins de 11 millions $ brut par année. Que cette entreprise privée fort lucrative reçoive l’argent des contribuables en plus est une aberration. Étant donné que les nouveau-nés canadiens sont désespérément désirés par les milliers de couples canadiens inféconds et exaspérés par la fécondation in vitro ou par l’adoption internationale, et étant donné que la population est la plus grande richesse d’un pays, n’aurions-nous pas tous grandement intérêt à soutenir la bonne part des quarante mille Québécoises (cent mille Canadiennes) chaque année qui se sentent forcées de recourir à l’avortement faute de soutien, pour qu’elles puissent garder leur enfant ou encore le confier en adoption ouverte ou semi-ouverte ?
Isabelle O’Connor
Gatineau (Québec)