La Clinique 554 d’avortement du Nouveau-Brunswick annonce sa fermeture
Par la Coalition nationale pour la Vie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : manifeesto/Adobe Stock
La Coalition nationale pour la Vie rend grâce à Dieu, car la clinique privée d’avortement 554 du Nouveau-Brunswick (l’ancienne clinique Morgentaler) a annoncé qu’elle fermerait ses portes à compter d’aujourd’hui et qu’elle ne tuerait plus d’enfants à naître.
« C’est une excellente nouvelle pour les bébés à naître et leurs mères au Nouveau-Brunswick », a déclaré le président national de CNV, Jeff Gunnarson. « Cette entreprise qui tue des bébés ne pourra plus s’en prendre à des mères vulnérables et leur proposer de tuer leurs précieux enfants pour gagner de l’argent ».
L’annonce de la fermeture de la clinique 554 fait suite à une campagne réussie de 40 jours pour la vie à l’automne dernier, au cours de laquelle des bénévoles pro-vie ont prié et jeûné devant le centre pour demander sa fermeture. C’est une ancienne stagiaire de CNV qui a mené la campagne.
Lire la suiteLe premier ministre canadien Justin Trudeau va dépenser 366 000 $ pour la propagande pro-avortement au Nouveau-Brunswick
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les responsables de la santé du Nouveau-Brunswick affirment que le nombre d’avortements a diminué de 20 % au cours des cinq dernières années. La « demande » pour l’avortement est inexistante, a déclaré un responsable de la santé de la province à CBC News.
Cela devrait être une raison de se réjouir. Mais le premier ministre canadien Justin Trudeau, un politicien radicalement pro-avortement, tente de contraindre la province à augmenter le nombre d’avortements.
Mardi, son administration a annoncé un nouveau projet à l’Université du Nouveau-Brunswick pour étudier l’accès à l’avortement dans la province, selon l’article. Le ministre de la Santé, Patty Hajdu, a déclaré qu’elle avait alloué 366 000 $ à cette recherche.
Il semble que l’objectif de l’étude sera de soutenir l’industrie privée de l’avortement au Nouveau-Brunswick ─ qui consiste actuellement en un seul établissement d’avortement, la Clinique 554 à Fredericton.
Hajdu a fait cette annonce devant la Clinic 554 mardi, selon CBC News.
Voici un extrait de l’article :
Lire la suiteLa recherche portera principalement sur le travail effectué à la Clinique 554 entre 2015 et 2020 et identifiera les lacunes et les obstacles, comme les coûts, le transport, la stigmatisation et la discrimination.
Le gouvernement fédéral sortirait de ses compétences s’il finançait directement le service de santé, a déclaré Mme Hajdu.
Mais Ottawa peut aider à fournir aux défenseurs [de l’avortement] des données pour démontrer le besoin de cliniques et « faire en sorte qu’il soit impossible pour les électeurs néo-brunswickois d’ignorer ces histoires », a-t-elle dit.
Justin Trudeau fait pression sur le Nouveau-Brunswick afin qu’il finance l’avortement en clinique privée
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau punit la province du Nouveau-Brunswick pour avoir limité le financement des avortements sur les deniers publics.
Mardi, le premier ministre pro-avortement a déclaré que son administration cesserait d’accorder des fonds fédéraux pour les soins de santé à la province parce qu’elle limite l’accès aux avortements, rapporte la presse canadienne. M. Trudeau a également affirmé que la province enfreignait la Loi canadienne sur la santé.
La loi du Nouveau-Brunswick est loin d’être extrême. La province couvre les avortements électifs avec l’argent des contribuables dans trois hôpitaux publics. Sa loi n’interdit que le financement provincial des avortements électifs dans les centres d’avortement privés.
Selon la presse canadienne, un porte-parole de l’administration Trudeau a déclaré que le Nouveau-Brunswick sera privé d’un financement d’environ 140 216 $. [Un geste symbolique, un grain d’encens lancé à son électorat pro-avortement !]¹
Cependant, Tabitha Ewert, conseillère juridique de We Need a Law, une organisation nationale qui milite en faveur de restrictions légales² sur l’avortement au Canada, a déclaré que l’administration Trudeau avait mal interprété la Loi canadienne sur la santé.
« La Loi canadienne sur la santé a été adoptée dans les années 1980 pour permettre au gouvernement fédéral d’aider les provinces à assumer les coûts des soins de santé », a déclaré Ewert. « Elle n’a jamais été conçue pour usurper la capacité des gouvernements provinciaux à administrer les soins de santé, car cela serait inconstitutionnel. Elle énonce plutôt les principes de base qui guident le financement tout en respectant le fait que les gouvernements provinciaux sont les mieux placés pour répondre aux besoins de leurs administrés en matière de soins de santé et qu’ils ont la capacité de personnaliser leurs plans de soins de santé en conséquence. »
Elle souligne que de nombreux services médicalement nécessaires ne sont pas couverts par le financement public, notamment les soins dentaires, la psychiatrie et l’optométrie.
« Il n’y a aucune raison pour que les avortements pratiqués dans une clinique privée bénéficient d’une considération particulière »³, a déclaré Ewert.
Au Nouveau-Brunswick, le seul centre d’avortement indépendant est la Clinique 554 [constamment sur le point de fermer, si l’on en croit les pro-avortement, mais qui s'arrange pour fonctionner]¹ à Fredericton, qui propose des avortements jusqu’à 16 semaines de grossesse. Elle facture 700 à 850 dollars par avortement, selon son site Internet.
Selon le rapport, l’Union canadienne des libertés civiles conteste également la loi du Nouveau-Brunswick devant les tribunaux.
¹Commentaire d’A. H.
²Le problème est que les restrictions à l’avortement proposées par ce groupe sont gestationnelles, c’est-à-dire portant sur l’âge de l’enfant à naître, ce qui n’a jamais été la bonne voie à suivre. — A. H.
³De plus, l’avortement, étant le meurtre d’un enfant à naître, ne saurait bénéficier d’aucune reconnaissance légale ou publique. — A. H.