Un livre analysant la décadence occidentale : La fin d’un monde ― Oui, c’était mieux avant !
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Oleg Magni/Pexels
Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy duquel il s’est distancié, vient de publier le livre La fin d’un monde ― Oui, c’était mieux avant ! dans lequel il décrit plusieurs causes de la décadence actuelle en Occident.
J’en retiendrai au moins trois : la perte du sens religieux, Vatican II et l’individualisme qui se cristallise maintenant en isolement :
1. La perte du sens religieux
Depuis les deux derniers siècles, mais surtout dans les dernières décennies, l’athéisme et le laïcisme ont sapé le sens religieux chez les gens ordinaires. Ayant perdu les raisons de vivre qui étaient celles de leurs ancêtres, souligne Patrick Buisson, mais aussi celles de mourir, il s’est ainsi formé un terrain propice à la panique qui a pris place en mars 2020, selon Le Figaro (via PÉLQ) :
La pandémie de la Covid-19 aura fait en France environ 65 000 morts pour l’année 2020. Soit une surmortalité de 9 % par rapport à 2019. Sans doute les historiens s’interrogeront-ils devant le désarroi si ce n’est la panique qui se sont emparés des pouvoirs publics et d’une grande partie de la population face à un phénomène aux effets, somme toute, limités, sans commune mesure en tout cas avec les grands fléaux qui avaient jusque-là accablé l’humanité. Il est vrai qu’au-delà des polémiques qui incriminèrent l’impuissance et l’impéritie de l’État, les questions que posait l’expansion du virus n’étaient pas de celles auxquelles la classe politique avait l’habitude de répondre. Métaphysiques ? Probablement. Anthropologiques ? Sans aucun doute. Civilisationnelles ? À coup sûr.
Le problème à résoudre tenait de la quadrature du cercle. Comment faire en sorte que le risque puisse être accepté par le plus grand nombre pour ne pas avoir à désorganiser ou à interrompre trop longtemps toute vie sociale quand la mort n’était plus considérée comme le terme naturel de l’existence, mais comme un dysfonctionnement d’ordre technique, un accident possiblement évitable ? Question de masques et de respirateurs, de gestes barrières et de distances sociales.
Comment proposer aux Français une lecture rassérénante de l’événement quand avaient disparu, en l’espace de quelques décennies, les principaux pourvoyeurs de sens, ces messianismes qui ravitaillaient, hier encore, la multitude en espérance disaient les uns, en utopies cinglaient les autres, mais qui tous, à travers un grand récit, avaient eu au moins le mérite jusqu’à un passé récent d’approvisionner les hommes en raisons de vivre et surtout — c’était là le plus difficile — en raisons de mourir ?
Bien qu’intéressante, je ne trouve pas entièrement fondée l’explication de M. Buisson sur le comportement gouvernemental. Macron, pour ne parler que de lui, aurait-il pu, s’il avait une bonne volonté, empêcher la panique engendrée et entretenue par les médias, et il faut bien le dire, par le gouvernement ? Vu la férocité des mesures prises ainsi que leur manque de compassion, je ne pense pas que le gouvernement eût voulu éviter cette panique qui a, cependant, trouvé une aire dégagée de tout rempart spirituel pour souffler ses frissons.
Lire la suiteMgr Viganò : « c’est le passage du Royaume du Christ au Royaume de l’Antéchrist » — la vérité sur la peur : covid-19, vaccin et grande réinitialisation
Par Mgr Carlo Maria Viganò (LifeSiteNews) — Traduit par Guy Boulianne (Guy Boulianne)
Cette lettre reflète dans une large mesure l’intervention que je vais donner aux participants du prochain sommet « La vérité sur la peur : Covid-19, le vaccin et la grande réinitialisation », du 30 avril au 1er mai 2021, organisé par Patrick Coffin. Cet événement vital met en vedette plus de 20 des meilleurs médecins, chercheurs et avocats du monde, et offrira une approche scientifique et sensée de la pseudo-pandémie. Toutes les personnes ont droit au consentement éclairé.
Ce que nous avons appris jusqu’à présent sur la pseudo-pandémie nous donne l’image d’une réalité inquiétante et d’une conspiration criminelle encore plus inquiétante éclose par des esprits égarés. Cette réalité n’est cependant pas prise en considération par ceux qui, hypnotisés par l’endoctrinement médiatique, persistent à considérer une grippe saisonnière grave comme un fléau pandémique, les traitements connus comme inefficaces, et les soi-disant vaccins qui sont certes inutiles et nocifs comme rien moins que miraculeux.
La réputation des entreprises pharmaceutiques
Nous savons que les géants pharmaceutiques — AstraZeneca, Pfizer, Moderna, Johnson & Johnson — non seulement n’ont pas suivi les protocoles ordinaires de dépistage des drogues, mais ils ont une longue histoire de condamnations pour avoir déjà causé de graves dommages à la population, distribuant des vaccins qui se sont révélés être à l’origine de maladies invalidantes.
Les conflits d’intérêts
On sait quels conflits d’intérêts macroscopiques existent entre les laboratoires pharmaceutiques et les organismes chargés de leur contrôle : dans de nombreux cas, les salariés de ces sociétés sont passés par les entités qui doivent approuver et autoriser l’usage des médicaments, et il est difficile d’imaginer qu’ils — qui continuent souvent d’avoir des liens professionnels avec Big Pharma — auraient la liberté de faire une évaluation juste et prudente. En effet, nous venons de voir récemment avec le cas d’AstraZeneca en Europe que la nocivité évidente du soi-disant vaccin — qui a conduit certaines nations à suspendre sa distribution — n’est pas considérée comme une raison suffisante par l’EMA (Agence européenne des médicaments) pour interdire son adoption. Les découvertes récentes sur les effets secondaires graves ont été conçues pour exclure la majorité des cas et surtout pour ignorer délibérément la relation causale entre l’inoculation avec le vaccin et ses effets secondaires à court ou long terme.
Immunité contre les effets secondaires
Nous savons que, au mépris de tout principe juridique et de la protection de la population, les laboratoires pharmaceutiques ont exigé une immunité totale pour les dommages pouvant survenir aux patients, à qui il est demandé de signer un formulaire de décharge avec leur consentement éclairé. Ainsi, avec les bénéfices scandaleux de la vente des vaccins, les multinationales pharmaceutiques garantissent leur propre impunité pour une opération criminelle, menée avec la complicité des institutions internationales et des gouvernements.
Lire la suiteLe Cardinal Müller accuse Joe Biden de vouloir « déchristianiser la culture occidentale »
Par Léo Kersauzie (Médias Presse Info)
L’ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Gerhard Müller, a averti que le gouvernement des États-Unis, sous la direction du président Joe Biden, « avec son pouvoir politique, médiatique et économique concentré, est à la pointe de la la campagne la plus subtilement brutale des 100 dernières années pour déchristianiser la culture occidentale ».
Dans une interview accordée au site d’information catholique germanophone kath.net publié plus tôt dans la journée, le cardinal Müller a souligné que jusqu’aux plus hauts niveaux du Vatican, certains minimisent la campagne d’avortement qui va se mettre en place sous l’euphémisme du « droit à la santé reproductive ».
« Quelque chose d’intrinsèquement mauvais » ne peut pas « être autorisé, approuvé et encouragé dans la vie publique » par des politiciens dits catholiques, qui considèrent la foi comme une simple affaire privée.
« Dans une action concrète et pratique, les chrétiens d’un parlement ou d’un gouvernement ne parviennent pas toujours à faire appliquer la loi morale naturelle en tous points », a concédé le cardinal allemand et ancien évêque de Ratisbonne. « Mais ils ne doivent jamais participer, activement ou passivement, au mal. À tout le moins, ils doivent protester contre cela et — dans la mesure où ils peuvent — y résister, même s’ils sont victimes de discrimination pour le faire ».
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Mgr Viganò écrit à Trump pour lui parler du « Great Reset » qui veut en finir avec les libertés humaines
Mgr Carlo Maria Viganò a récemment écrit une nouvelle lettre au président des États-Unis, Donald Trump, l’encourageant à tenir ferme face à l’assaut du mondialisme antichrétien. Il faut distinguer dans la lettre de Mgr Viganò deux niveaux de fiabilité. Le premier, doctrinal et solide ; le second, politique et faillible selon sur quoi il se base. — A. H.
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Vous trouverez ci-dessous la lettre que vient d’envoyer Mgr Carlo Maria Viganò au président des Etats-Unis, Donald Trump, pour l’encourager à tenir bon face aux forces du mal qui se déploient pour mettre en place le Great Reset, la Grande réinitialisation, au moyen d’une dictature sanitaire inédite. Je remercie le lecteur de mon blog qui a bien voulu me transmettre sa traduction française du texte d’abord publié en anglais par LifeSiteNews. Cette traduction a été relue et révisée par Mgr Viganò ; il s’agit donc de la traduction officielle — J.S.
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Dimanche 25 octobre 2020
Solennité du Christ-Roi
Monsieur le Président,
Permettez-moi de m’adresser à vous en cette heure où le destin du monde entier est mis en danger par une conspiration mondiale contre Dieu et l’humanité. Je vous écris en tant qu’Archevêque, en tant que Successeur des Apôtres, en tant qu’ancien Nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique. Je vous écris dans le silence des autorités tant civiles que religieuses. Puissiez-vous accepter ces paroles qui sont les miennes comme « la voix de celui qui crie dans le désert » (Jean 1, 23).
Comme j’ai eu l’occasion de Vous écrire dans ma lettre du mois de juin dernier, ce moment historique voit les forces du Mal alignées dans un combat sans merci contre les forces du Bien ; des forces du Mal qui apparaissent puissantes et organisées dans leur opposition aux enfants de Lumière, désorientés et désorganisés, abandonnés par leurs guides temporels et spirituels.
C’est au quotidien que nous ressentons les multiples attaques de ceux qui veulent détruire les bases mêmes de la société : la famille naturelle, le respect de la vie humaine, l’amour de la patrie, la liberté de l’éducation et d’entreprise. Nous voyons les responsables des nations et les chefs religieux se diriger servilement vers le suicide de la civilisation occidentale et de son âme chrétienne, tandis que les droits fondamentaux des citoyens et des fidèles sont bafoués au nom d’une urgence sanitaire qui s’avère de plus en plus instrumentalisée dans le but d’ériger une tyrannie inhumaine et sans visage.
Lire la suiteSalutation pour temps de COVID-19 : « Restez forts, et Viva Cristo Rey ! » (un beau texte du Pr John Rao)
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Je vous propose ci-dessous, avec l’aimable autorisation d’Edward Pentin qui a d’abord publié ce texte en anglais, ma traduction des réflexions du Pr John Rao sur la crise du coronavirus et la création, à sa faveur, d’une société qui isole et aseptise les rapports humains au point de détruire notre civilisation occidentale et chrétienne.
Nous n’avons pas besoin de sécurité, mais de force, sous l’étendard du Christ-Roi, tel est son message !
Le Pr John Rao est professeur associé d’histoire à l’université de St. Johns à New York. Il préside aujourd’hui le Rome Forum fondé en 1968 par Dietrich von Hildebrand en réponse aux oppositions à Humanae vitae, qui organise des cycles de conférences sur l’histoire et le catholicisme traditionnel.
Découvrez vite cette charge vigoureuse contre la « Nouvelle normalité » ! — J.S.
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« Plus la panique grandit, plus l’image d’un homme qui refuse de s’incliner devant la terreur s’élève » — Ernst Jünger
Le but du Forum romain étant éducatif, ce serait manquer à son devoir que de ne pas faire quelques commentaires sur ce dont nous sommes témoins autour de nous et sur ce que cela signifie pour nous en tant que catholiques, en tant que citoyens, et en tant qu’hommes et femmes civilisés. Je ne m’estime pas compétent pour discuter de la cause initiale d’une maladie qui a touché le monde entier, et je ne voudrais en aucune façon minimiser les souffrances et les pertes réelles que cette maladie a entraînées pour de nombreuses personnes. Mais je crois en revanche qu’un éducateur se doit de souligner la façon dont une pandémie contrôlable a été transformée en un pandémonium totalement inutile ; d’y mettre en évidence illustration horrifiante de la désorientation diabolique qui accompagne tous les ravages de la modernité, et qui a permis à une société moderne douloureusement vide de se titiller avec le « sentiment » de faire l’expérience de la peste bubonique sans la vivre réellement.
Nos aïeux socratiques nous ont appris par leurs « Semences du Logos » que l’homme qui raisonne n’a pas besoin d’être un expert dans un domaine donné pour être capable de juger avec compétence s’il a affaire à des dirigeants dont il doit suivre les conseils ou les rejeter comme étant frauduleux. Les fraudeurs exigent qu’on leur accorde une foi absolue, et traitent celui qui doute et qui fait preuve de confusion avec mépris à cause de son ignorance invincible. Il se peut que ces imposteurs se croient sérieusement experts omniscients. Mais lorsqu’ils disent à des personnes jeunes ou en bonne santé qu’elles sont dans la même situation que les plus faibles parmi les personnes âgées ou les personnes déjà malades ; lorsqu’ils disent que, pour se protéger, la vaste masse de la population doit abandonner ses moyens de subsistance, le bien-être de son pays, la vie culturelle de sa civilisation et les outils nécessaires à son salut éternel, ils doivent être rejetés pour ce qu’ils sont en réalité : des charlatans.
Nous nous trouvons aujourd’hui à la merci de guides de ce genre, bien éduqués, peut-être même bien intentionnés, mais finalement très dangereux et arrogants. Ces maîtres du savoir nous pressent de détruire tout ce qui nous est cher afin de créer un monde aseptisé, stérile et sans âme dans lequel les êtres humains ne peuvent pas vivre et mourir avec dignité. Il faudra étudier calmement, quand ce pandémonium s’achèvera (s’il s’achève), pour établir toute la genèse et la complexité du charlatanisme en question, mais il est certainement clair que toutes les forces destructrices qui jouent un rôle dans le monde moderne, ainsi que tous ceux qui y ont volontairement succombé, y ont eu leur part malheureuse.
Lire la suiteN’avoir qu’un ou aucun enfant pour sauver la planète ? Une fausse solution…
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Martin Vorel/Libreshot
Une idée incongrue circule ces temps-ci, n’avoir qu’un enfant, mieux, n’en avoir aucun pour sauver le climat et la planète. L’homme occidental doit avoir moins d’enfants, ce riche pollueur ne doit plus en avoir. C’est dans un texte paru sur Valeurs Actuelles que le philosophe Olivier Rey démonte cette proposition, qui est aussi un argument (bidon), en faveur d’un néo-malthusianisme.
Ce sont deux chercheurs qui démontrèrent, dans une étude sur les moyens de réduire son « empreinte carbone », qu’avoir un enfant de moins était le facteur possible, de loin le plus important, dans la réduction de « l’empreinte carbone ».
Cette étude, et l’idée qu’elle véhiculait, fut reprise et annoncée à renfort de tambours et de trompettes par l’AFP, et proclamée sur tous les toits par le monde médiatique : un enfant de moins est égal à 58,6 tonnes de carbone en moins dans l’atmosphère !
Évidemment, comme beaucoup sont convaincus que la théorie du « changement climatique » est vraie, véritable et véridique, et que la culture de mort règne en maître dans la société occidentale, une telle assertion ne pouvait trouver que des échos favorables, tiens-je à souligner.
Olivier Rey souligne dans son texte le manque de pertinence de mettre sur le même pied le fait d’avoir des enfants et des modes de consommations :
D’abord, il y a quelque chose de profondément malsain à mettre sur le même plan, dans un graphique, d’une part des modes de consommation et d’autre part le fait d’avoir des enfants — comme si cela relevait du même ordre.
Et il est entendu que l’enfant en question est supposé être éduqué dans un complet consumérisme, dans un luxe antiéducatif, regardant la télévision sur un écran se mesurant en pieds, recevant le dernier modèle de téléphone [in]intelligent, roulant en VUS, et voyageant en avion plusieurs fois par an.
Remarquez que ce n’est pas en faisant venir des millions d’étrangers en Occident que l’on réglera le problème, tant de la démographie que du « climat », ceux-ci venant chez nous précisément pour vivre d’une façon plus aisée et adoptant le train de vie local.
Lire la suiteConférence sur l’histoire de l’âme en Occident
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : David Brossard/FLickr
En quoi les deux humanismes qui se disputent le présent et l’avenir de l’Occident sont-ils incompatibles ? Depuis plus de deux siècles notre civilisation est le théâtre d’un combat acharné entre l’humanisme chrétien centré sur Dieu et l’humanisme athée fixé sur l’Homme.
L’un repose sur les fondements philosophiques et théologiques qui reconnaissent « Providence divine, destinée surnaturelle de l’homme, loi naturelle, caractère sacré du mariage et de la famille », explique l’annonce de Richard Bastien qui donnera la conférence ; l’autre s’attache à une antithéologie libertarienne prônant « déni de la Providence divine, autonomie de la volonté, matérialisme scientifique, relativisme moral ».
Cette conférence « a également pour objet de montrer que ces deux humanismes ne peuvent coexister au sein d’une même société sans provoquer de graves conflits culturels et politiques qu’il est impossible de résoudre en raison de l’incompatibilité de leurs principes respectifs. »
La conférence aura lieu le vendredi 6 mars à 19h, au local des Presses Philosophiques, 407 rue Guilbault, Longueuil (téléphone : 450-677-3648).
La présentation de Richard Bastien sur « La Guerre des Humanismes » sera suivie d’une discussion, et d’un vin d’honneur à l’orateur.
Le discours de Marion Maréchal-Le Pen sur le conservatisme national
Marion Maréchal-Le Pen.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Gage Skidmore/Flickr
Lors d’une conférence tenue à Rome le 4 février sur le national-conservatisme (pour ceux qui craindraient les composés de « national-… », le colloque a été organisé par deux juifs), Viktor Orbán, Roberto de Mattei et Marion Maréchal-Le Pen ont donné un discours sur le conservatisme qui caractérise le nationalisme de plusieurs pays ou mouvements. Le discours de Marion Maréchal-Le Pen est assez intéressant, elle y nomme dans celui-ci la nécessité de la patrie de l’identité, de la filiation, de la continuation familiale, de la culture et de la religion.
Après quelques remerciements adressés aux organisateurs de l’événement, Marion Maréchal-Le Pen commence ainsi, d'après Polémia :
Notre grande idée est que le conservatisme n’est pas une norme, ce n’est pas une doctrine fixe. Que c’est avant tout une disposition d’esprit. C’est pourquoi il existe tant d’expressions nationales du conservatisme. Le génie de chaque peuple a traduit à sa manière le besoin universel de conservation de la société.
La particularité des mouvements conservateurs présents aujourd’hui est qu’ils ne veulent pas simplement ralentir la marche du progressisme. Ce n’est pas seulement un « oui mais ». Ils proposent une voie radicalement différente.
S’il est vrai que la base d’un sain conservatisme doit reposer sur des bases solides pour ses aspects moraux, son expression culturelle selon les pays ne sera pas dictée par une norme culturelle unique. Mais il est erroné de dire qu’un sain conservatisme ne doit pas se baser sur une norme. Elle continue plus loin :
Nous refusons le relativisme par lequel chaque individu serait le créateur de ses propres valeurs. Nous croyons au droit naturel, à une éthique universelle. Nous pensons que la volonté individuelle ne peut être la seule boussole de la société.
Nous, conservateurs, savons que ni l’humanité ni les nations ne peuvent être réduites à des constructions intellectuelles. Ce sont des réalités réelles, sensibles, linguistiques, culturelles, spirituelles.
Nous essayons de relier le passé au futur, la nation au monde, la famille à la société, l’économie à la politique, le commerce aux frontières, la personne au bien commun.
Nous représentons le réalisme alors qu’ils représentent l’idéologie, nous incarnons la mémoire alors qu’ils sont amnésiques, nous appartenons à une continuité historique alors qu’ils se concentrent sur la prochaine introduction en Bourse ou les prochaines élections.
Elle affirme par ses paroles que l’Homme à une nature et qu’il doit s’y conformer puisque « la volonté individuelle ne peut être la seule boussole de la société » et que « nous croyons au droit naturel ».
Parlant du conservatisme français, Marion Maréchal-Le Pen désigne le chaos qui sape depuis longtemps la France :
Lire la suiteEdmund Burke a déjà détecté dans la Révolution française les racines du mal qui nous ronge : le citoyen abstrait de la Révolution française, détaché de sa terre, de sa paroisse, de sa profession, est une matrice du citoyen du monde !
L’Europe de maintenant et l’Europe chrétienne médiévale
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Lukas/Wimedia Commons
Je vous propose ici une vidéo d’Alain Escada sur l’Europe chrétienne « médiévale » et l’Europe unioniste et athée, conformément à nos objectifs qui comprennent la défense et la promotion du christianisme, seul remède à la décadence morale que constituent, entre autres, l’avortement, l’euthanasie, la contraception, l’« éducation sexuelle » moderne, le laïcisme, le multiculturalisme, l’athéisme, le relativisme, le divorce, etc. ― A. H.
Alain Escada, président de l’organisme Civitas, a donné une description de l’Europe chrétienne à l’époque « médiévale » (je mets « médiévale » entre guillemets, car c’est un terme qui a été créé pour dénigrer ce temps bénit) lors d’un colloque tenu par le député européen grec, Athanasios Konstantinou.
M. Escada parle des institutions religieuses qui prenaient soin des malades et enseignaient aux enfants, comparées aux institutions actuelles qui reposent sur le profit ; décrit le système de commerce d’alors qui protégeait l’acheteur dans les transactions, loin du système rapace capitaliste- socialiste de maintenant ; mentionne les guildes qui maintenaient le prestige du métier, loin des luttes des classes ; loue le développement urbain d’alors, à taille humaine ; note les conditions de travail qui comprenaient de nombreux congés basés sur le calendrier religieux ; fait remarquer l’estime de l’Européen chrétien que celui-ci portait au travail physique, et la place du serf n’était pas celle que l’on dit, pouvant être adouber chevalier ; montre que l’usure y était interdite, contrairement à notre époque ; et, enfin, souligne l’identité dont étaient conscients ces hommes d’autrefois et l’unité qui existaient entre les royaumes chrétiens face aux invasions extérieures, sans avoir besoin de recourir à un supra-gouvernement.
Seul un retour à ce christianisme permettra le redressement de l’Europe, de l’Occident… et du monde en général.
Une étude rend justice au mariage chrétien
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pexels/Pixabay
Le mariage chrétien favorable au développement personnel des enfants ? C’est ce que tente de démontrer une étude publiée par Science Magazine, mettant en lumière le rôle de l’Église catholique qui l’a institué, permettant ainsi l’éclosion d’une élite européenne, rapporte la FSSPX.News :
Une équipe de chercheurs américains de l’université George Mason (GMU) a constaté que ce qu’on a coutume d’appeler les « élites occidentales », constitue un groupe à part qui se démarque de tous les autres types de population dans le monde : plus altruiste, plus développé, plus enclin à la réussite.
Trouvant une explication dans les « facteurs psychosociaux », que ces spécialistes en sciences humaines considèrent comme l’héritage d’un modèle familial particulier, ils expliquent que l’Église a progressivement fait émerger la famille du clan, auquel elle était subordonnée, lui donnant une place primordiale, au profit du bien-être de ses membres parents et enfants.
L’Église n’a pu que changer les relations sociales en protégeant la libre adhésion des époux au mariage, la désapprobation du mariage entre cousins, diversifiant ainsi le cercle familial et les rapports entre familles.
Rayonnement moral du mariage chrétien :
Le moyen privilégié de ce développement fut le mariage chrétien qui, en faisant disparaître l’endogamie*, a permis à la famille d’acquérir un rayonnement moral, intellectuel et social. Cela fut rendu possible par la chrétienté, dont l’homme occidental est issu.
Aux yeux de l’équipe de chercheurs du GMU, l’homme occidental doit sa réussite à « l’institution familiale durable » mise en place par l’Eglise, tout au long des siècles passés.
N'oublions pas que la grâce qui découle du mariage chrétien y est aussi pour beaucoup dans cette réussite.
*Fait, obligation pour les membres d’un groupe social (famille, clan, tribu, etc.) de choisir leur conjoint à l’intérieur de ce groupe. — CNRTL – A. H.