Des jumelles conjointes nées d’une mère qui refusait l’avortement ont été baptisées avant leur mort
Austin et Nicole LeBlanc, et leurs filles conjointes Maria There et Rachel Claire.
« Elles ont respiré jusqu’à leur dernier souffle et sont maintenant dans les bras de Notre Seigneur. »
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nicole LeBlanc/Twitter
17 mai 2023 (LifeSiteNews) — Les jumelles conjointes de Nicole LeBlanc, mère catholique, sont nées, ont été baptisées et confirmées avant de mourir mardi. Elles ont été nommées Maria Thérèse et Rachel Claire.
Le 16 mai 2023, Maria Therese et Rachel Clare sont nées, ont été baptisées et confirmées. Elles ont vécu environ une heure et jouissent maintenant des splendeurs de la Vision Béatifique. Mes belles Saintes du Ciel, priez pour nous.
— Nicole LeBlanc (@nicolita_d) 17 mai 2023
Originaire de Detroit, Nicole LeBlanc a participé à l’émission The John-Henry Westen Show en mars pour parler de sa grossesse « 1 sur 100 000 », qu’elle a décrite sur Twitter après avoir appris que ses bébés partageaient non seulement un cœur, mais aussi des poumons et d’autres organes vitaux.
« Cela a été une expérience très émouvante », avait-elle déclaré à LifeSite à l’époque.
Mme LeBlanc, 23 ans, a résisté aux pressions exercées par les professionnels de la santé pour qu’elle avorte ses filles.
« Mon mari [Austin] et moi-même avons fermement dit : “Absolument pas. C’est tout à fait impensable. C’est brutal et c’est le meurtre de mes propres enfants. Pourquoi ferais-je cela ?” »
Lorsque les médecins m’ont annoncé leur diagnostic, ils m’ont dit : « Vous allez faire une fausse couche. Et si vous ne faites pas de fausse couche, l’autre option devrait être l’interruption de grossesse, parce qu’on ne s’attend pas du tout à ce qu’ils vivent longtemps ».
Lire la suiteLa tromperie du couronnement
Par Alan Fimister (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (côtés flous rajoutés) : Nathan Hugues hamilton/Flickr
« Recevez l’anneau de la dignité royale,
et le sceau de la foi catholique :
et comme vous êtes aujourd’hui
consacré pour être notre chef et notre prince,
que vous puissiez continuer avec constance
en tant que défenseur de la religion du Christ ;
qu’étant riche en foi
et béni par toutes les bonnes œuvres,
vous puissiez régner avec celui qui est le Roi des Rois,
à qui revient la gloire pour les siècles des siècles. Amen. »
— Rite du couronnement de la reine Élisabeth II
Le déclin de la civilisation occidentale vers l’état actuel d’anarchie intellectuelle et d’hédonisme nihiliste a commencé au XIVe siècle avec certaines aberrations philosophiques, mais le premier coup direct contre les organes vitaux de notre culture a été porté par la Réforme. En déclarant que l’interprétation des Écritures est une question de jugement privé, les « Réformateurs » ont rendu absurde l’idée même de révélation divine. À quoi servirait-il que Dieu instruise la race humaine des vérités nécessaires au salut par le biais d’un ensemble de textes sacrés, inspirés et inaltérables, et qu’il laisse ensuite l’interprétation de ces textes à la fantaisie totalement arbitraire de chaque individu ? S’il faut une intervention spéciale du Saint-Esprit chaque fois pour lire correctement la Bible, la Bible elle-même devient superflue ; on pourrait tout aussi bien recevoir des révélations spéciales en permanence si c’est essentiellement ce qui se passe de toute façon chaque fois que quelqu’un lit les Écritures. Naturellement, n’étant pas en fait issu du Saint-Esprit, le mouvement protestant s’est immédiatement effondré en d’innombrables sectes, chacune devant prétendre que son petit groupe était la véritable Église du Christ ou que cette Église était en fait un ensemble invisible de rassemblements opposés et mutuellement contradictoires, totalement incapables d’accomplir le commandement du Seigneur d’enseigner aux nations « tout ce que je vous ai prescrit ».
Lire la suiteDon Tullio Rotondo, « suspens a divinis » pour avoir critiqué « Amoris laetitia »
Don Tullio Rotondo.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : YouTube
Un prêtre italien « coupable » d’avoir publié un livre, Trahison de la saine doctrine, qui critique divers enseignements du pape François, notamment dans l’exhortation post-synodale Amoris laetitia qui ouvre la voie à l’accès à la communion des « divorcés remariés », a été lourdement sanctionné d’une « suspens a divinis » par son évêque, Mgr Camillo Cibotti. Don Tullio Rotondo, incardiné jusqu’alors dans le diocèse d’Isernia-Venafro – mais n’y exerçant semble-t-il pas de tâche pastorale spécifique – a fait l’objet d’un décret de suspension le 2 février dernier, motivé par une « désobéissance à l’égard de l’ordinaire », et ce malgré un « avertissement » de l’évêque qui lui avait demandé de cesser la diffusion de son livre.
Le prêtre, qui a poursuivi des études poussées de théologie à Rome, est docteur en théologie et s’est spécialisé dans la théologie morale ; son apostolat s’est essentiellement exercé en ligne par le biais de son site et de ses chaînes YouTube, Facebook et Telegram où ses écrits sont mis à disposition gratuitement.
Tullio Rotondo veut être d’abord fidèle au Christ
Mais Don Tullio Rotondo s’est autorisé des pages qui ont déplu à Mgr Cibotti, ces mêmes pages qui ont poussé quatre cardinaux à présenter des « Dubia » au pape François sur plusieurs questions morales à la suite de la publication d’Amoris laetitia, sans jamais recevoir de réponse, et qui ont entraîné des universitaires et d’autres laïcs catholiques à publier des déclarations non moins critiques — parmi ces derniers, plusieurs ont perdu leur poste dans des universités catholiques.
La peine infligée à Don Tullio le prive d’un bien encore plus grand, puisqu’il ne peut exercer aucun ministère public, qu’il est privé de tout pouvoir d’ordination et de gouvernement, et qu’il lui est interdit de se faire reconnaître comme prêtre, que ce soit par l’appellation ou l’habit. Son celebret lui a été retiré et il ne peut célébrer aucun sacrement.
Que dire de cette « désobéissance » ? Le prêtre avait lui-même répondu sur ce point lors de la présentation de son livre en 2022 par le vaticaniste italien Aldo Maria Valli :
« Je précise à cet égard que certains chrétiens, manifestement incompétents, croient, également en raison d’une interprétation incorrecte des textes bibliques, que l’obéissance chrétienne consiste à toujours faire ce que dit le supérieur, surtout s’il s’agit du Pape, et ils désignent donc comme désobéissant quiconque s’oppose aux déclarations et aux décisions du Pontife ; il faut rappeler à ces chrétiens que leur conception de l’obéissance est en réalité “nazie” et non chrétienne. Le chrétien doit avant tout obéir au Supérieur suprême qui est Dieu et il ne doit donc se soumettre aux indications et aux ordres des autres supérieurs que dans la mesure où ces indications et ces ordres ne s’opposent pas aux indications et aux ordres divins. Saint Thomas est très clair sur ce point. »
Lire la suiteQuestions de catholicisme québécois
Statue de Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, devant la Basilique Notre-Dame de Montréal.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Achim ft/Wikimedia Commons
Aux alentours de Pâque, un mini-séisme avait secoué la sphère médiatique québécoise autour d’un tweet du premier ministre du Québec François Legault reprenant l’article du chroniqueur Mathieu Bock-Côté au sujet de « notre vieux fond catholique ».
L’article de M. Bock-Côté se voulait un éloge (plutôt faible), à l’occasion de Pâque, du côté positif de l’héritage que le catholicisme a laissé dans la culture québécoise.
Dans son tweet, François Legault affirmait « Le catholicisme a aussi engendré chez nous une culture de la solidarité qui nous distingue à l’échelle continentale. »
En réponse à ce message semblant louer quelque peu le catholicisme, divers usagers de Twitter ont réagi, pour certains, positivement, pour d’autres, négativement. Parmi les critiques de l'inconsistance de Legault, on lui reprochait notamment d’avoir enlevé le crucifix de l’Assemblée nationale, ou au contraire de contredire le principe de laïcité de l’État :
« À titre de PM de TOUS les Québécois, vous ne devez pas faire l’éloge d’une religion, fût-elle la religion historique du Québec. C’est inapproprié. Sans compter que le catholicisme a aussi été une idéologie réactionnaire qui a retardé notre développement et notre émancipation. »
Si on examine l’idéologie du laïcisme, que prétend résumer la première phrase de cette réaction, je ne pense pas que l’on puisse imputer à François Legault d’être incohérent. En effet, le laïcisme ne reconnaît aucune religion d’État ni n’accorde de valeur juridique à la religion. Si donc l’État laïciste ne reconnaît aucun pouvoir à la religion, pourquoi ne lui accorderait-il pas des privilèges ? Si le laïcisme ne considère pas la religion comme une chose sérieuse, digne d’entrer en compte dans sa direction politique, rien ne l’empêche de lui accorder une valeur culturelle, surtout si la religion en question fait partie intégrante de l’histoire du Québec. D’où le retrait du crucifix du lieu de pouvoir et le tweet, après tout peu officiel, à la gloire (tweetesque) du catholicisme. C’est peut-être là la « laïcité ouverte » chère à certains…
Lire la suiteMgr Salvatore Cordileone dénonce le caractère satanique de l’avortement et de l’idéologie du genre
Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv)
Lors d’une journée de conférences sur le « Combat spirituel » qui s’est tenue le 25 mars dernier à Menlo Park, Californie, l’archevêque de San Francisco, Mgr Salvatore Cordileone, s’est rendu sur place pour faire une brève allocution et pour présider à la consécration des participants à Notre Dame de Fatima. Connu pour ses prises de positions nettes, le prélat s’est exprimé sur l’avortement et l’idéologie du genre, les qualifiant d’entreprises « démoniaques ». Mgr Cordileone a en particulier affirmé que l’avortement est un véritable « culte satanique », comparable aux sacrifices d’enfants au dieu Moloch.
L’idéologie du genre cherche à « effacer l’image de Dieu de la terre », a-t-il déclaré avec force.
L’archevêque a voulu donner aux catholiques accourus dans cette paroisse où se pratique l’adoration perpétuelle des conseils pour la bataille contre l’avortement et les atteintes au mariage, contre cette révolte démoniaque qui progresse dans la société : il faut recourir aux « armes spirituelles ». Celles que Notre Dame de Fatima a si fortement évoquées : prière — et en particulier prière du chapelet — et pénitence.
Voici une traduction intégrale d’après les propos retranscrits de Mgr Salvatore Cordileone.
J.S.
Mgr Salvatore Cordileone appelle au combat spirituel
Ces armes, les ressources que Dieu nous donne nous engagent sur le plan spirituel. Il y a une intensification du démoniaque dans notre société. Vous le remarquez tous, c’est pourquoi vous êtes ici. Pensez au mouvement plus agressif contre la vie dans le ventre de la mère, la vie à ses débuts.
Lorsque nous pensons aux temps bibliques, à l’Ancien Testament, les Israélites se rapprochaient de la culture qui les entourait. Je reviens d’une retraite que nous organisions pour les membres du Cercle de l’Archevêque et cela a été évoqué dans l’un des exposés : il n’y a vraiment rien de nouveau dans le fait que le peuple de Dieu s’adapte à la culture qui l’entoure.
C’est ce qu’ont fait les anciens Israélites qui sont passés au culte païen des Cananéens, lequel consistait à sacrifier des enfants au dieu Moloch. La Bible nous en parle. Le Psaume 106 raconte qu’ils offraient leurs fils et leurs filles, qu’ils les sacrifiaient et que la terre était souillée de leur sang.
Le Lévitique dit au moins trois fois au peuple de ne pas offrir ses enfants à Moloch. Nous voyons cela se produire à d’autres moments dans l’Ancien Testament. Le prophète Baruch, mentionné dans le prophète Isaïe, évoque la manière dont les chefs du peuple sont passés à ce culte païen. Nous voyons que dans un certain sens, d’une nouvelle manière, cela subsiste aujourd’hui.
Lire la suite« Le traité d’or » : la vraie diversité telle qu’elle a toujours été comprise
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Johnstocker/Adobe Stock
La « diversité » et le « genre »* sont des mots en péril, menacés par la tentative du lobby LGBT de révolutionner leur usage traditionnel en lavant le cerveau des enfants pour leur faire croire que la « diversité des genres » fait naturellement partie du monde réel. En réalité, c’est tout le contraire, et les jeunes doivent être armés de la vérité.
Les notes historiques de l’Oxford English Dictionary (OED) sur la « diversité » illustrent la façon dont son usage a été élargi au cours des dernières décennies pour impliquer quelque chose de totalement différent du sens initial du mot. Les trois premières définitions du terme « diversité » fournissent des exemples de son utilisation qui remontent à plusieurs siècles. Elles font référence aux différences et aux dissemblances qui trouvent leur origine soit dans le cours normal de la nature (comme dans l’affirmation « les gens ont des goûts différents »), soit dans la variation de la vie végétale ou animale, soit dans le monde surnaturel.
En revanche, la première utilisation de l’expression « diversité des genres » est enregistrée par l’OED comme ayant eu lieu il y a tout juste trente ans dans l’extrait suivant du New York Times :
« Nous exhortons le président à regarder au-delà des cadres traditionnels de la profession d’avocat et à faire de la diversité raciale, ethnique et de genre l’un des principaux facteurs de sa sélection du prochain juge de la Cour suprême ». [1]
Cette utilisation du terme « diversité » introduit un contexte radicalement différent. La « diversité des genres » n’existe pas dans le monde naturel : il s’agit d’une création artificielle.
Lire la suite« La splendeur de la vérité » — voici pourquoi elle est toujours d’actualité
Le Pape Jean-Paul II.
Par Mgr Charles J. Chaput, O.F.M. Cap. (What We Need Now)
22 mars 2023
Le mois d’août 2023 marquera le 30e anniversaire de la publication de Veritatis Splendor, la grande encyclique de Jean-Paul II sur la « splendeur de la vérité ». Écrite pour encourager un renouveau de la théologie morale catholique et un retour à ses racines catholiques classiques, Veritatis Splendor s’appuie sur quelques convictions simples. En bref : la vérité existe, que cela nous plaise ou non. Nous ne créons pas la vérité, nous la trouvons et nous n’avons pas le pouvoir de la changer à notre goût. La vérité ne nous met peut-être pas à l’aise, mais elle nous rend libres. Connaître la vérité et vivre selon elle ennoblit notre vie. C’est la seule voie vers un bonheur durable.
Au cours des années écoulées, la crise de la vérité, même au sein de l’Église, n’a fait que croître. Notre époque en est une de casuistique et d’ironie, et non de véritable intelligence et de caractère. Aujourd’hui, la sagesse de Veritatis Splendor est plus nécessaire que jamais.
Il est courant, même parmi les personnes qui s’identifient comme catholiques, de supposer que les conseils moraux de l’Église consistent essentiellement à imposer des règles, des règles qui engendrent une sorte de pharisaïsme et l’« exclusion » de personnes par ailleurs décentes et bien intentionnées. Mais cela est tout à fait faux. C’est une erreur qui méconnaît radicalement la substance de l’enseignement catholique. C’est aussi l’un des pires obstacles à la diffusion de la foi.
Jean-Paul II le savait. C’est pourquoi le premier chapitre de son encyclique est une méditation sur la rencontre de Jésus avec le jeune homme riche (cf. Mt. 19, 16-26). Le jeune homme riche cherche à entrer dans la vie éternelle, et c’est là, écrit Jean-Paul II, le point de départ de l’enseignement de Jésus sur la manière de vivre en chrétien. En d’autres termes, la morale chrétienne consiste à rechercher la communion avec Dieu, qui est notre véritable bonheur, le but de notre existence humaine. Les règles morales, les lois et les commandements existent et sont importants. Mais ils ont de la valeur parce qu’ils renvoient à quelque chose de beaucoup plus profond : comment vivre pour grandir dans la vertu et atteindre la plénitude de la vie.
Lire la suiteEspoir pour l’Église en Europe : Alexander Tschugguel rassemble les catholiques lors d’une conférence pro-vie en Autriche
Alexander Tschugguel.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie:
15 février 2023 (LifeSiteNews) — La Conférence de la résistance catholique, organisée par le St. Bonifatius Institut (fondé par l’activiste catholique Alexander Tschugguel) a abordé la question de l’avortement à plusieurs niveaux la fin de semaine dernière.
Du 9 au 11 février, plus d’une centaine de catholiques, jeunes pour la plupart, venus de toute l’Europe, se sont réunis à Vienne pour tisser des liens et écouter des exposés sur le plus grand mal de notre temps et sur les moyens de le combattre.
Parmi les orateurs figuraient : Kathi Aultman, ancienne avorteuse devenue militante pro-vie, Gabriele Kuby, auteur et conférencière internationale, Charles Coulombe, historien, le père Manfred Müller, et Tschugguel lui-même.
« Cette conférence est née l’année dernière de l’idée que la plupart des catholiques ne sont pas conscients que la résistance au mal [...] dans le monde n’est pas possible uniquement dans des domaines individuels, mais qu’elle n’est possible que si l’on comprend la situation dans son ensemble », a déclaré M. Tschugguel à LifeSiteNews. « Et la seule façon de comprendre le tableau d’ensemble est de saisir que le seul à le comprendre est Dieu, ce qui signifie que ce n’est qu’en regardant les choses à travers notre foi que nous, en tant que catholiques, pouvons être en mesure de faire quelque chose qui s’approche de ce qui est nécessaire sur terre. »
« La conférence de l’année dernière s’est concentrée sur la création de cette compréhension générale, et cette année nous nous sommes concentrés sur notre sujet principal — qui, je pense, est un sujet principal pour chaque catholique — à savoir, éclairer correctement l’avortement d’un point de vue catholique. »
« Il y a plusieurs aspects : nous avons traité l’avortement d’un point de vue théologique, philosophique, politique, historique, idéologique, idéologique moderne et, à la fin, d’un point de vue pratique, c’est-à-dire l’avortement dans son exécution physique. »
Lire la suiteLe comédien JP Sears raconte comment les maux du monde l’ont rapproché du christianisme
L'humouriste JP Sears.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
28 mars 2023 (LifeSiteNews) — Un humoriste connu pour ses satires qui donnent à réfléchir a embrassé les valeurs chrétiennes parce que le mal est devenu plus visible au cours des trois dernières années.
JP Sears, qui a maintenant 2,8 millions d’abonnés sur YouTube, s’est souvent moqué des personnes et des pratiques « spirituelles » au cours de sa carrière sur les médias sociaux, ce qui a rendu ses véritables croyances difficiles à discerner. Vendredi, cependant, M. Sears s’est ouvert sur la manière dont il avait autrefois délaissé la religion au profit de la « spiritualité » et a expliqué pourquoi il s’est depuis rapproché du christianisme.
Dans sa vidéo intitulée « I Changed My Mind About God - Here's Why » (J’ai changé d’avis sur Dieu — voici pourquoi), M. Sears admet qu’il avait auparavant « beaucoup de jugements sur la religion et le christianisme », les considérant comme « dépassés » et non évolués. S’il voyait l’utilité de la prière dans la mesure où elle favorise un état d’esprit positif, il ne croyait pas « vraiment » que Dieu répondait à la prière.
Toutefois, au cours des trois dernières années, Sears a changé d’avis en devenant « accidentellement plus chrétien » au cours des événements mondiaux associés à l’épidémie de covid.
« Je ne pense pas être le seul dans ce cas, car j’ai vu et entendu beaucoup de gens me raconter des histoires similaires... Pourquoi les gens deviennent-ils plus chrétiens ? »
« La présence du mal et de Satan, d’où émane le mal, n’a jamais été aussi évidente, du moins de mon vivant », a déclaré M. Sears à propos des trois années qui ont suivi l’apparition du covid-19.
« Le mal ne se cache plus », a poursuivi M. Sears. « Il s’attaque à nous par le biais de l’autoritarisme, de mouvements, de personnes, de groupes, d’entreprises, de gouvernements qui tentent d’envahir nos esprits, d’envahir le libre arbitre que Dieu nous a donné. »
Lire la suiteMgr Cordileone : « Sans l’Eucharistie, nous ne sommes rien ; sans le sacerdoce, nous ne sommes rien »
Mgr Salvatore Cordileone.
Par reinformation.tv
Mgr Salvatore Cordileone, évêque de San Francisco aux Etats-Unis, a voulu rappeler cette année au cours de son homélie pour la messe chrismale le caractère irremplaçable du prêtre, à qui il est donné de rendre présent le Sacrifice du Christ sur l’autel. Prenant l’exemple d’un prêtre américain qui s’est retrouvé au Goulag, il a souligné les raisons qui portent le monde à haïr le sacerdoce et appelé les prêtres de son diocèse à prendre conscience de la grandeur de la mission qui leur est donnée par le Christ lui-même. Alors que nous sommes plongés dans le mystère de la Rédemption en cette Semaine Sainte, cette homélie rappelle à tous la spécificité du sacerdoce — chose qui est loin d’être inutile alors que les discours sur la « synodalité » tendent à banaliser le prêtre. Elle est centrée sur le don de l’Eucharistie, et reflète bien le courage de ce Mgr « Cœur de Lion » qui autorise la célébration du rite traditionnel jusque dans sa cathédrale et qui a lancé à l’été 2021 une « litanie de réparation » pour les abus commis à l’égard du Saint Sacrement. Voici la traduction de son homélie. — J.S.
L’homélie de Mgr Salvatore Cordileone sur le sacerdoce
Comme le font de nombreux évêques, j’ai l’habitude d’offrir un livre à nos prêtres chaque année à Noël. Mon choix pour le Noël dernier a été inspiré par l’histoire du père Walter Ciszek, un missionnaire jésuite américain en Russie pendant la Seconde Guerre mondiale, arrêté à tort comme espion du Vatican et condamné à la prison, puis au travail forcé en Sibérie.
J’ai moi-même lu cette autobiographie qui relate les expériences qu’il a vécues au cours de ces décennies de sa vie alors que je poursuivais mes études de philosophie au séminaire universitaire, et elle m’a beaucoup inspiré depuis lors. […]
En raison de son association avec le Jeudi saint, la messe chrismale est axée sur le sacerdoce ministériel. Et bien que l’épreuve du père Ciszek puisse nous sembler aujourd’hui bien éloignée dans le temps, la vigueur spirituelle et le courage avec lesquels il a persévéré dans sa vocation sacerdotale sont une source d’inspiration intemporelle. Ce qu’il a vécu l’est tout autant.
Les tourments spirituels qu’il a endurés furent encore plus grands que les tourments physiques. C’est ainsi qu’il décrit son expérience initiale lors de son arrivée dans la première prison où il a été incarcéré avec un convoi d’autres prisonniers :
« En discutant avec les autres des diverses raisons de nos arrestations, je n’ai pas caché que je pensais que certainement l’une des raisons de mon arrestation était que je sois prêtre. Si je pensais que cette révélation pourrait servir à faire ressortir mon innocence, ou susciter chez mes codétenus un plus grand sentiment de confiance à mon égard, voire me donner l’occasion de mieux les servir ou de les consoler de leurs angoisses, mon réveil a été brutal. J’ai été au contraire traité avec mépris. Apparemment, les nombreuses années de propagande soviétique avaient eu un certain effet. J’ai été choqué d’apprendre que nombre de mes codétenus considéraient les prêtres comme des parasites au sein de la société, menant une vie facile grâce aux économies des pauvres vieilles femmes, ou comme des hommes immoraux s’adonnant à la boisson, à la conquête des femmes ou à la perversion. Les prisonniers les plus instruits ou les petits fonctionnaires du parti avaient acquis une image déformée de l’Église en lisant des tracts communistes qui présentaient les aspects politiques, sociaux et humains de l’Église avec toutes leurs erreurs, leurs lacunes, leurs abus et leurs injustices. Pour eux, un prêtre signifiait, au mieux, un homme décalé et inadapté à la société socialiste. »
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