À Son image et à Sa ressemblance
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Dans l’histoire de l’humanité, aucun concept ne peut être considéré comme ayant exercé une influence aussi profonde dans les domaines de la médecine, de la philosophie, du droit, de la théologie et de la politique que l’idée de dignité humaine. Aucun autre principe social directeur n’a été aussi largement invoqué tout en restant si vague et si mal défini qu’il peut donner lieu à des interprétations mutuellement exclusives. Bien que la dignité humaine soit au cœur des convictions du mouvement pro-vie, les partisans de l’euthanasie se sont approprié le terme en lançant des appels répétés en faveur du droit de mourir dans la dignité.
Ces contradictions apparentes ont valu au concept d’être attaqué par les laïcistes comme par les catholiques. D’un côté, des critiques tels que le psychologue Steven Pinker y voient une tentative à peine déguisée d’imposer la morale catholique à la société moderne. [1] De l’autre, l’éminent philosophe thomiste Alasdair MacIntyre l’a condamné comme « déroutant et peut-être dangereux ». [2]
Il n’est donc pas surprenant que la nouvelle selon laquelle le préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi (DDF), le cardinal Victor Manuel Fernández, prépare un document sur la dignité humaine ait été accueillie avec un certain scepticisme. [3] Il convient donc d’examiner les principales menaces qui pèsent sur la dignité humaine dans les années à venir. Mais avant tout, il est essentiel de préciser ce que l’on entend par dignité humaine au sens catholique du terme.
Lire la suiteLa crise de la foi et de la vie exige des bergers francs et non des « chiens muets », déclare Mgr Aillet
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KTOTV/YouTube
9 février 2024, Bayonne, France (LifeSiteNews) — Un évêque français connu pour son orthodoxie a fait l’éloge des évêques américains en tant qu’exemples de franc-parler face à une profonde crise de foi au sein de l’Église, une crise qui, selon lui, rappelle la grande apostasie qui sera observée à l’âge de l’Antéchrist.
Dans une récente entrevue accordée au National Catholic Register, Mgr Marc Aillet, évêque du diocèse de Bayonne, Oloron et Lescar, dans le sud-ouest de la France, a déclaré qu’aujourd’hui « la vérité elle-même est menacée, et avec elle l’humanité tout entière ».
Insistant sur la nécessité pour les évêques de s’exprimer en tant que véritables bergers des âmes et déplorant le silence de tant d’évêques français sur les questions de foi, Mgr Aillet a fait l’éloge des évêques américains qui élèvent leur voix pour défendre des questions telles que le caractère sacré de la vie et qui sont présents à la Marche pour la vie qui a lieu chaque année à Washington, D.C.
« Lorsque je me suis rendu aux États-Unis, j’ai constaté que les paroisses avaient des services spécifiquement consacrés à la dignité de la vie et qu’un nombre important d’évêques participaient à chaque Marche pour la vie, ce qui n’est pas le cas en France ou ailleurs ».
« On peut dire que beaucoup de leurs évêques ne sont pas des “chiens muets” », a ajouté Mgr Aillet. Exprimant son espoir de voir les évêques français suivre leur exemple, il a poursuivi : « peut-être peuvent-ils nous encourager, nous les évêques français, à aboyer un peu plus fort ».
Lire la suiteCardinal Müller : Que sainte Agnès nous aide à distinguer la vérité de Dieu des « mensonges du nouveau paganisme »
Sainte Agnès par Johann Schraudolph.
Par le Cardinal Gerhard Müller — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
22 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Ce qui suit est un sermon prononcé par le cardinal Gerhard Müller le 21 janvier, jour de la fête de Sainte Agnès. Son Éminence a prononcé le sermon au cours de la messe qu’il a célébrée à l’église San Agnese in Agnone, qui est son église titulaire à Rome.
Sermon de la fête de sainte Agnès, 2024
Le reproche fait par les juifs et les chrétiens au polythéisme antique n’est pas du tout que les païens aient tourné leur regard vers une puissance supérieure, mais qu’ils aient adoré des créatures en tant que dieux au lieu du seul vrai Dieu. Bien que chaque être humain soit capable de reconnaître l’existence de Dieu et sa puissance éternelle à partir des œuvres de la création sur la base de sa raison, la plupart des gens ont néanmoins été séduits par l’attrait du monde, de la richesse, du pouvoir et de la célébrité.
Paul résume la tragédie qui s’est déroulée au début de sa lettre aux Romains : Ils « ont changé la vérité de Dieu en mensonge », ils « ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur » (Rom. 1, 25).
Dans un monde nihiliste où prévaut la devise : « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons » (1 Cor. 15, 32), l’idéal de la vie ascétique et oblative des chrétiens doit apparaître comme un chiffon rouge sur lequel le taureau de la jouissance nue de la vie se jette avec une fureur sauvage. Ce qui était le culte des idoles dans le monde antique est aujourd’hui le culte de la personnalité des riches, des beaux et des puissants. Mais même aux oligarques frivoles du Nouvel ordre mondial et aux élites arrogantes de l’Agenda 2030, la même vérité s’applique, à savoir que la gloire du monde passera et que tous les hommes devront mourir un jour.
Lire la suiteFiducia supplicans et le défi pour 2024
Par Maria Madise (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : angel nt/Adobe Stock
Juste avant Noël, le 18 décembre 2023, le monde catholique a été secoué par Fiducia supplicans, une déclaration de haut rang magistériel, publiée par le Dicastère pour la Doctrine de la Foi (DDF). Le document a été signé par le cardinal Victor Manuel Fernández, nouveau préfet du DDF, et cosigné ex audentia par le pape François. Que ce document — qui permet au clergé catholique de bénir des couples vivant ensemble en dehors du mariage chrétien (y compris des couples homosexuels) dans certains contextes non liturgiques — ait été accueilli favorablement ou avec inquiétude, il a occupé une place importante dans l’actualité pendant la période de Noël. Des commentaires perspicaces ont déjà été rédigés (par exemple par Edward Feser et Roberto de Mattei) et il ne fait aucun doute qu’il y en aura d’autres dans les semaines et les mois à venir, au fur et à mesure que les implications du document seront mieux comprises. D’ores et déjà, de nouvelles et fortes voix de résistance à la révolution dans l’Église, dont des conférences épiscopales entières, se sont élevées contre de telles bénédictions — beaucoup provenant d’Afrique, suggérant que le pape des périphéries a mal calculé les périphéries, mais aussi des évêques de Pologne, de Hongrie, du Kazakhstan et d’ailleurs. Alors que les erreurs évidentes de Fiducia supplicans sont examinées, le défi qui se présente à nous est de revenir à la plénitude de la vérité concernant l’enseignement moral catholique sur le mariage et la famille.
Les dommages que le document causera inévitablement ont déjà été bien résumés par d’autres. Premièrement, il confirmera les personnes dans le péché et leur refusera l’attention véritablement pastorale qui leur offrirait l’opportunité de transformer leur vie. Il n’est ni charitable ni miséricordieux de cacher aux gens la vérité sur leur état spirituel lorsque cela les prive de la motivation nécessaire pour se détourner d’une vie de péché qui menace de les couper de Dieu pour l’éternité. Deuxièmement, cela affaiblit encore l’autorité de l’Église en créant le type de désunion que l’on observe dans les dénominations protestantes où l’application de la doctrine varie d’un ministre à l’autre. Il y aura un fossé de plus en plus profond entre les « gentils prêtres » qui bénissent les couples de même sexe et les « prêtres rigides » qui refusent de telles bénédictions. Aux nomades liturgiques à la recherche d’une messe plus respectueuse, s’ajouteront des nomades moraux à la recherche d’une paroisse où de telles occasions de scandale sont évitées, et d’autres encore à la recherche d’une paroisse où leur relation pécheresse sera cautionnée par une bénédiction ; en un mot, cela générera encore plus de fragmentation et de confusion. Troisièmement, l’appel à la conversion des non-catholiques sera sapé. Les luthériens ou les anglicans, par exemple, qui envisagent d’entrer dans l’Église catholique, pourraient raisonnablement se demander quel en serait l’intérêt, si l’on y trouve les mêmes « partis » et les mêmes contradictions que dans leurs propres communautés. L’Église catholique a toujours été le phare de la morale chrétienne, orientant toutes les personnes de bonne volonté — catholiques et non-catholiques — vers la défense des principes de la loi naturelle en tant que fondement de la société civilisée. Se détourner de la proclamation sans ambiguïté de l’enseignement de l’Église sur un sujet aussi important que les actes homosexuels est considéré comme un pas décisif vers l’abandon de l’enseignement pérenne sur le mariage et la famille, ouvrant l’Église à un déluge d’attaques internes bien connues des protestants dont les autorités ont pratiquement abandonné l’enseignement de ces principes.
Lire la suiteLes évêques camerounais interdisent formellement toute bénédiction de couples homosexuels
Mgr Andrew Fuanya Nkea.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
22 décembre 2023, Yaoundé, Cameroun (LifeSiteNews) — Les évêques catholiques du Cameroun ont émis l’un des plus forts rejets du document du pape François — qui préconise les bénédictions de couples de même sexe —, déclarant qu’ils « interdisent formellement » toute bénédiction de couples de même sexe dans le pays.
« L’homosexualité falsifie et corrompt l’anthropologie humaine et banalise la sexualité, le mariage et la famille, fondements de la société », peut-on lire dans la déclaration des évêques camerounais. « De fait, l’homosexualité oppose l’humanité à elle-même et la détruit. »
Signé au nom des 33 prélats du pays par Mgr Andrew Fuanya Nkea (président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun), ce document a été publié « pour la dignité humaine et du Salut de l’humanité tout entière en Jésus-Christ ».
Lire la suiteAnalyse de « Fiducia supplicans » par le Père Janvier Gbénou — seconde partie
Par le Père Janvier Gbénou — Photo : AungMyo/Adobe Stock
« Fiducia supplicans » est-elle une bénédiction pour l’Eglise Catholique ? (2)
Ce texte est composé de deux parties. La première¹ est une brève réflexion d’un prêtre et de plusieurs familles catholiques africaines sur la Déclaration « Fiducia supplicans » (FS). Dans cette seconde partie, nous verrons comment un prêtre catholique qui ne bénit pas et ne peut pas bénir les couples homosexuels (ou divorcés remariés) pourrait cependant accueillir et bénir les individus, tout en restant fidèle à Jésus-Christ et à la Tradition de l’Eglise Catholique. Il est bon de rappeler que tout lecteur est vivement encouragé à montrer ce texte à son curé (ou à son évêque) et à demander son avis sur la véracité de ce qui est expliqué.
Voici maintenant, sous forme de questions-réponses, sept cas possibles où des personnes demandent une bénédiction à un prêtre catholique : deux personnes homosexuelles (ou divorcées remariées) qui se présentent comme étant un couple et qui demandent une bénédiction pour le couple ; deux personnes publiquement homosexuelles (ou divorcées remariées) non repenties qui se présentent comme étant un couple et qui demandent une bénédiction individuelle ; une personne publiquement homosexuelle (ou divorcée remariée) non repentie qui demande une bénédiction ; une personne publiquement homosexuelle (ou divorcée remariée) repentie qui demande une bénédiction ; une personne secrètement homosexuelle (ou divorcée remariée) non repentie qui demande une bénédiction ; une personne secrètement homosexuelle (ou divorcée remariée) repentie qui demande une bénédiction ; un groupe de personnes homosexuelles (ou divorcées remariées) qui demandent une bénédiction collective. En répondant aux questions suivantes, nous allons nous efforcer de demeurer fidèles aux commandements de Jésus-Christ reçus de la Tradition de l’Eglise. En effet, nous devons toujours avoir en mémoire la recommandation de Jésus : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements » (Jean 14, 15).
Lire la suiteAnalyse de « Fiducia supplicans » par le Père Janvier Gbénou — première partie
Par le Père Janvier Gbénou — Photo : AungMyo/Adobe Stock
« Fiducia supplicans » est-elle une bénédiction pour l’Eglise Catholique ? (1)
Tout lecteur de ce texte est vivement encouragé à le montrer à son curé (ou à son évêque) et à demander son avis sur la véracité des lignes suivantes. Cette contribution est composée de deux parties. La première constitue une brève réflexion d’un prêtre et de plusieurs familles catholiques africaines sur la Déclaration « Fiducia supplicans » (FS). La seconde partie¹ montrera comment un prêtre catholique pourrait accueillir et bénir les personnes homosexuelles et les personnes divorcées remariées, tout en restant fidèle à Jésus-Christ et à la Tradition de l’Eglise Catholique.
1. Le positif et les négatifs de « Fiducia supplicans »
FS a le mérite de rappeler que les chrétiens doivent aimer tous leurs frères et sœurs homosexuelles (ou divorcés remariés), en suivant l’exemple de Jésus-Christ qui a aimé tous les pécheurs et est devenu « une bénédiction qui nous a tous sauvés » (1 FS). Cependant, cette déclaration contient plusieurs erreurs. Concentrons-nous sur trois erreurs importantes qui devraient emmener tout évêque fidèle à Jésus à demander que cette déclaration soit réécrite.
La première erreur c’est d’autoriser la bénédiction des couples homosexuels et des couples divorcés remariés, ce qui est différent de la bénédiction des individus : « il est possible de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe » (31 FS). La seconde erreur c’est d’avoir oublié qu’il existe une obligation morale d’éviter le scandale (cf. Matthieu 18, 6-7 ; Marc 9, 42 ; Luc 17, 1-2 ; Familiaris Consortio 84 ; Lettre aux Evêques de l’Eglise Catholique, Congrégation pour la Doctrine de la Foi, 14 septembre 1994, 4), c’est-à-dire que le prêtre qui bénit des homosexuels (ou des divorcés remariés) doit éviter qu’aussi bien les personnes qui demandent la bénédiction que tout observateur extérieur soient emmenés à penser que le péché est accepté. La troisième erreur c’est l’absence de l’Evangile de la conversion avec l’omission remarquable de ce dernier mot dans tout ce document concernant des situations de péché grave (cf. Marc 1, 14-15 ; Jean 8, 10-11).
Lire la suiteUn député conservateur propose que le Canada désigne décembre comme Mois du patrimoine chrétien
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
6 décembre 2023, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Alors que le christianisme est attaqué par certaines institutions canadiennes, un député du Parti conservateur a présenté un projet de loi d’initiative parlementaire qui désignerait le mois de décembre comme le « Mois du patrimoine chrétien », affirmant que c’est seulement la chose « juste et équitable » à faire.
« C’est un honneur pour moi de présenter ce projet de loi, qui vise à faire de décembre le Mois du patrimoine chrétien », a déclaré hier à la Chambre des communes la députée conservatrice Marilyn Gladu, de Sarnia-Lambton (Ontario), après avoir présenté la loi sur le Mois du patrimoine chrétien.
« Le Canada est un pays qui célèbre toutes les religions. Nous avons le mois du patrimoine sikh, le mois du patrimoine hindou, le mois de l’histoire musulmane, le mois du patrimoine juif et bien d’autres encore.* Il n’est que juste que nous ayons un mois du patrimoine chrétien puisque, selon le dernier recensement, il y a 19,6 millions de chrétiens au Canada. »
Lire la suiteLa rébellion de l’Irlande contre Dieu
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pikist
Dans son livre Black Earth : the Holocaust as History and Warning [Terre noire : L’Holocauste en tant qu’Histoire et Avertissement] (2015), Timothy Snyder décrit comment, le 12 mars 1938, les Juifs de Vienne ont été contraints de frotter les rues de la ville. [1] Pourtant, comme le souligne Snyder, cet épisode célèbre est bien plus qu’un acte cruel et arbitraire d’humiliation publique. En fait, il revêtait une signification presque rituelle. Avant la prise de pouvoir par les nazis, le chancelier autrichien Kurt Schuschnigg avait planifié un référendum qui, selon lui, rejetterait de manière décisive les plans de prise de pouvoir d’Hitler. Le principal slogan de propagande du gouvernement se résumait à un seul mot : Österreich — Autriche. Ce slogan apparaissait partout, dans les journaux, sur les affiches et, conformément à la tradition autrichienne, il était même peint dans les rues. Mais aucun référendum n’eut lieu. Le vendredi 11 mars, à 19 h 57, Schuschnigg prononce un discours radiodiffusé informant le peuple autrichien que son pays a cessé d’exister en tant que nation souveraine. Le lendemain, les troupes nazies triomphantes obligent les Juifs viennois à effacer le mot Österreich des routes et des trottoirs. Le message est clair : l’ancien régime est symboliquement effacé.
Snyder soutient, de manière tout à fait convaincante, que c’est la destruction des États d’Europe centrale et orientale qui a créé les circonstances dans lesquelles l’Holocauste a pu se produire. En Pologne, en Ukraine, en Biélorussie et dans les pays baltes, ceux qui cherchaient à prendre leurs distances avec les anciens régimes sont invariablement devenus les pires persécuteurs des ennemis perçus du nouvel ordre.
Lire la suiteLes catholiques fidèles doivent être prêts à souffrir la « Passion de l’Église »
La crucifixion par Gabriel Wüger.
Par Joshua Charles — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
13 novembre 2023 (LifeSiteNews) — L’Église catholique enseigne qu’elle-même, corps mystique du Christ, endurera une Passion comme le Christ l’a fait (Catéchisme, paragraphes 675-77).
C’est tout à fait différent des divers points de vue protestants selon lesquels ce qu’ils appellent « l’Église » aura en quelque sorte quelque chose de plus triomphalement préparé pour le retour du Christ — un point de vue qui ressemble beaucoup à celui des Juifs, dont beaucoup croient qu’ils doivent atteindre un certain niveau de « dignité » pour que le Messie apparaisse.
De nombreux Pères, papes, saints, théologiens, etc. ont déclaré que l’Église sera dans le pire état terrestre qu’elle ait jamais connu avant l’apparition de l’Antéchrist. Bien entendu, cela se produira au moment où l’Église triomphante au ciel sera sur le point de s’achever avec l’arrivée de tous les élus au cours de l’histoire.
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