Une BD blasphématoire américaine doit se chercher un nouvel éditeur
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info) — Photo : PxHere
L’entreprise américaine de bandes dessinées DC Comics s’apprêtait à publier une nouvelle série mettant en scène Jésus-Christ en tant que coéquipier d’un superhéros « tout-puissant ».
Le contenu scandaleux et blasphématoire de cette bande dessinée ne faisait aucun doute.
Selon Fox News, la bande dessinée « Second Coming » « explique pourquoi Jésus a quitté la Terre pour la première fois et revient encore ». L’auteur, Mark Russell, avait récemment expliqué sur quoi reposait le scénario blasphématoire de sa bande dessinée : « Dieu était tellement en colère contre la performance de Jésus la première fois qu’il est venu sur Terre. Il a été arrêté si tôt et crucifié [si] peu de temps après, qu’il l’a depuis gardé enfermé. »
Lire la suiteLes Services à l'enfance d'Ontario refusent un couple pour l'adoption, en raison de leurs croyances chrétiennes
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : a4gpa/Flickr
Le couple qui voulait adopter avait répondu à une question sur leur foi que oui, il croyait à toute la Bible. Puis la travailleuse sociale les questionnant avait fait incidemment remarquer au couple que son fils à elle était « gai », ce à quoi le couple a répondu que le comportement homosexuel était un péché, mais qu'ils s'occuperaient néanmoins avec bienveillance de tout enfant dont ils auraient la charge. Extrait de LifeSiteNews :
Le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF.ca) a envoyé une lettre de mise en demeure au Simcoe Muskoka Child, Youth and Family Services ("Child Services") lui demandant d'annuler sa décision de rejeter la demande d'un couple aimant cherchant à devenir parent adoptif.
En novembre 2017, le couple « L » et « A », qui souhaitent garder l'anonymat, s'était proposé pour adopter. Ils avaient commencé la formation requise en janvier 2018 et l'ont terminée en mars. Une fois la formation terminée, un travailleur social des Services à l'enfance a questionné le couple.
Le travailleur social a posé des questions à L au sujet de ses croyances religieuses, y compris si son église « croyait toujours en certaines des parties les plus dépassées de la Bible ». Il a répondu que son église croyait et adhère à toute la Bible. La travailleuse sociale a ensuite déclaré que son fils est gai et que ces églises lui avaient dit dans le passé que l'homosexualité était un péché. L a expliqué que bien que la Bible identifie le comportement homosexuel comme un « péché », il croyait que tous les gens sont créés à l'image de Dieu et sont dignes de respect, dignité et honneur. Il a en outre expliqué que, conformément à leurs croyances, lui et sa femme fourniraient à tout enfant dont ils s'occupent un amour, un respect et une compassion inconditionnels [...]
Le couple n'a eu aucune nouvelle des Services à l'enfance pendant les six mois suivants. Puis, le 24 octobre 2018, ils ont reçu une lettre des Services à l'enfance les informant de leur décision de rejeter leur proposition comme famille adoptive.
Des députés italiens en guerre contre l’université du cardinal Burke et de Steve Bannon
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
L’« académie pour la défense de l’Occident judéo-chrétien » cofondée par l’Américain Steve Bannon — qui se qualifie lui-même de « chrétien sioniste » — et le Britannique Benjamin Harnwell avec l’appui du cardinal américain conservateur Burke et de sa fondation l’Institut Dignitas Humanæ se trouve dans le viseur de la gauche italienne. Cette dernière conteste l’accord entre le ministère italien de la Culture et l’académie pour la location de la médiévale chartreuse de Trisulti.
Le projet a été donc l’objet, hier 25 janvier 2019, d’une interpellation parlementaire au gouvernement italien et sera au centre d’une marche de protestation le 16 mars prochain. La manœuvre parlementaire est due au député de gauche, Nicola Fratoianni qui a défini l’Institut Dignitas Humanæ comme « une fondation catholique conservative, émanation des […] américains, guidée par l’ultraconservateur cardinal Raymond Burke, critique envers le pape François, et du Britannique Benjamin Harnwell » « entendant utiliser la chartreuse de Trisulti comme le siège représentant le mouvement politique international guidé par Steve Bannon (The Movement), d’inspiration catholique fondamentaliste, nationaliste et populiste. La chartreuse risque de devenir une école de formation politique internationale pour défendre les racines judéo-chrétiennes de l’Occident. » Horresco referens pour cette gauche italienne radicale chic immigrophile qui n’aurait vu, c’est dans ses gènes, aucun problème si cette chartreuse était devenue un repère de néomarxistes-mondialistes…
Le Washington Post précise que Harnwell est en train de travailler pour « transformer la chartreuse en une académie pour étudiants » guerriers’ qui veulent apprendre les règles du populisme pour devenir une nouvelle génération de souverainistes ».
Le député Fratoianni a mis en discussion l’assignation de la chartreuse, décidée en février 2018 par le précédent gouvernement, de gauche faut-il rappeler, en contestant une série « d’incongruités évidentes » parmi les critères indiqués dans le contrat et les caractéristiques effectives de l’Institut Dignitas Humanæ. Des « incongruités » qui ne frappent pas l’actuel gouvernement italien qui maintient donc l’accord de location.
Différentes organisations de gauche pro-migrants, regroupées dans le réseau Villes solidaires, ont décidé d’une marche, le 19 mars prochain, contre le projet de Bannon « pour dire que l’Italie a un cœur démocrate qui n’est ni populiste ni souverainiste ».
Pourtant, si l’on regarde la popularité de l’actuel ministre de l’Intérieur Salvini, proche d’ailleurs du cardinal Burke, l’Italie semble bien avoir un cœur populiste et souverainiste…
Les Pence : défenseurs des valeurs chrétiennes à la Maison-Blanche
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Mike Pence, vice-président des États-Unis, était déjà la cible des pro-avortement et ceux-ci ne manquaient pas de le vilipender. Maintenant j'ai appris, par l'article dont se trouve un extrait ci-dessous, que les « défenseurs des droits des homosexuels » n'étaient pas contents que la femme d'un homme si haut placé dans l'administration américaine enseignât l'art dans une école, où les pratiques « sexuelles » hors mariage (mariage entre un homme et une femme cela va de soi) étaient interdites. Ah bon ! Je trouve ça plutôt bien que Mme Pence enseigne dans une école où l'on prend le mariage au sérieux. D'après Yahoo News :
À la page 11 d'une demande de travail dans une école chrétienne privée en Virginie, on demande sans ambages aux enseignants de s'engager à « entretenir un style de vie basé sur les normes bibliques de conduite morale. »
Le formulaire poursuit en précisant que les comportements interdits comprennent, sans toutefois s'y limiter : « activité hétérosexuelle hors mariage (p. ex. relations sexuelles avant le mariage, cohabitation, relations extraconjugales), activité sexuelle homosexuelle ou lesbienne, polygamie, identité transgenre » ou « toute autre violation des rôles uniques de l'homme et de la femme. »
Les élèves de l'école Immanuel Christian School, âgés de 5 à 14 ans, ne peuvent pas non plus se livrer à des « activités homosexuelles ou bisexuelles », selon un accord que les parents doivent signer avant de pouvoir les inscrire.
L'épouse du vice-président Mike Pence, Karen, enseigne une fois de plus l'art à l'école de la banlieue de Washington, suscitant le courroux des défenseurs des droits des homosexuels qui disent que cela envoie un mauvais message des cercles internes du pouvoir américain.
« Nous laisserons les critiques se déchaîner », a déclaré Pence dans un entretien accordé à la chaîne de télévision catholique EWTN. Mais il a ajouté : « Le dénigrement de l'éducation chrétienne aux États-Unis doit cesser. »
Bien sûr, le conservatisme religieux de la famille Pence est exactement la raison pour laquelle Donald Trump l'a choisi comme colistier en juillet 2016.
Pro-prière, anti-avortement.
Richard Martineau : « Le regard de Dieu »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Oui ! Oui ! C’est Richard Martineau qui met un tel titre à sa chronique parue le 17 janvier. Bien sûr, ce n’est pas comme s’il parlait en bien de la religion (catholique en particulier), mais M. Martineau se livre à quelques réflexions intéressantes. Extraits du Journal de Montréal :
Denise Bombardier me parle souvent du rôle que la religion jouait, autrefois, dans la société.
Avant, les gens avaient peur de Dieu, du regard que Dieu portait sur leurs actions, me dit-elle. Ils avaient peur d’aller en enfer. Alors, ils faisaient attention à ce qu’ils faisaient.
Aujourd’hui, les gens ne croient plus en Dieu. Or, Dieu étant mort, comme l’écrivait Dostoïevski, tout est permis.
Même la maltraitance contre les personnes les plus vulnérables de notre société, c’est-à-dire les enfants, les vieux et les malades.
Ici, je me permets de dire que Dieu n’est pas mort, mais si les gens Le considèrent tout comme, hé bien ç’a n’est pas étonnant s’ils se comportent n’importe comment.
Puis, Richard Martineau place quelques mots malheureux sur la religion en général et la religion catholique en particulier, ressortant le mythe miteux des curés pédophiles (nous lui recommandons fortement de lire l’un de nos articles sur la question et de se demander s’il n’y aurait pas plus de pédophiles dans d’autres groupes que le clergé), et la curieuse idée selon laquelle les guerres les plus sanglantes ont été menées au nom d’une divinité ou d’une autre (les Première et Seconde guerres mondiales ont-elles été menées au nom d’une divinité ou d’une autre ? Les guerres provoquées par l’URSS, ont-elles été conduites au nom de la foi ? Hum, hum !).
Lire la suiteL’enseignement de saint Thomas d’Aquin sur la conscience
Par le Père Thomas Crean (Voice of the Family) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : National Gallery/Wikimedia Commons
L’enseignement de saint Thomas d’Aquin sur la conscience et deux distorsions modernes
Conférence donnée lors du Rome Life Forum le 17 mai 2018
Dans le présent exposé, je vais tout d’abord brièvement présenter ce que saint Thomas d’Aquin entend par le terme « conscience ». Par la suite, je décrirai les deux façons dont son enseignement sur la conscience est souvent détourné, et j’en expliquerai leurs conséquences pour la vie de l’Église d’aujourd’hui.
Premièrement, que veut dire saint Thomas par le terme « conscience » (en latin, conscientia) ? Certaines personnes ont employé ce mot pour dénoter un pouvoir spécial de l’âme, dont le domaine serait la prise de jugements moraux. Toutefois, Thomas d’Aquin ne croyait pas à l’existence d’un tel pouvoir ; puisque notre intellect est déjà un pouvoir fait pour appréhender la vérité, il s’ensuit que toute sorte de vérité, qu’elle soit « morale » ou « non morale », peut être appréhendée par l’intellect. Ainsi, c’est notre intellect qui perçoit, par exemple, que « deux fois deux font quatre » et que « mentir est mal ». Par conscience, saint Thomas entend une certaine catégorie de jugements rendus par notre intellect, à savoir les jugements que nous portons sur les actes que nous avons faits ou que nous faisons ou encore, que nous pensons faire. D’après son étymologie, il remarque que « conscientia » suggère l’application de la connaissance à un objet ; et il nous dit que nous faisons un jugement de conscience quand nous appliquons notre connaissance à nos propres actions. Saint Thomas distingue trois cas : soit nous sommes simplement conscients du fait d’avoir fait quelque chose ; soit nous jugeons de la bonté ou du mal de quelque chose que nous avons fait ; soit nous jugeons qu’un acte futur possible est quelque chose que nous devrions ou ne devrions pas faire ou pourrions faire.
Ceci explique les actions que l’on attribue généralement à la conscience : il nous dit qu’elle témoigne du simple fait de certaines actions passées ; pour nous absoudre, nous accuser ou même nous tourmenter, du bien ou du mal d’un acte passés ; et pour nous pousser ou nous retenir au sujet d’un quelconque acte futur. [1] La conscience est donc l’acte de juger qu’une de mes actions actuelles ou potentielles est ou fût, bonne ou mauvaise, obligatoire, interdite ou facultative. Enfin, il note que si le mot désigne à proprement parler de tels actes de jugement, il est aussi, par un processus naturel, utilisé pour désigner l’une des causes internes à l’origine de ces actes, à savoir notre tendance habituelle à reconnaître certains biens fondamentaux (p. ex. la vie et l’existence en société) comme des biens qui nous conviennent par nature.
Après cette brève présentation de la signification du mot « conscientia » (conscience) pour saint Thomas, je vais désormais expliquer de quelles manières son enseignement sur la conscience a été tordu, et je démontrerai à quel point ces déviations sont graves pour l’Église aujourd’hui.
Lire la suiteEn Suède, bien qu'on puisse choisir sa plaque d'immatriculation, elle ne peut être chrétienne
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
Bien que le christianisme ait notablement influencé l’histoire de la Suède, après des décennies de multi-culturalisme, de pluriconfessionnalisme, de dialogue interreligieux, de relativisme et d’invasion migratoire, cette nation scandinave a totalement apostasié ses racines chrétiennes. Se souvient-elle même qu’elle en a eues ?
Il est possible en Suède de personnaliser sa plaque d’immatriculation. Mais toutes les personnalisations ne sont pas permises. C’est ce que vient de découvrir un automobiliste, Cesar Kisangani Makombe, qui s’est vu refusé sa demande par le gouvernement suédois.
Makombe voulait inscrire sur sa plaque une inscription en l’honneur de sa foi religieuse : « Jésus-Christ ». Les services gouvernementaux des Transports ne lui ont même pas donné l’accord pour la simple parole « Jésus » ou « Christ ». Ils ont justifié leur décision en expliquant à l’automobiliste que :
« l’autorisation de modifier la plaque en question a été refusée parce que le requérant avait manifesté l’intention d’apposer sur la plaque des paroles au contenu visiblement offensant. L’autorité nationale des Transports retient en effet que des expressions reliées à une religion particulière sont susceptibles de blesser la sensibilité des fidèles d’autres cultes et celle des non-croyants ».
Devant l’aberration de cette motivation des fonctionnaires suédois, Kisangani Makombe accuse publiquement les autorités de Stockholm de « trahison des racines chrétiennes de la nation ».
« C’est paradoxal, a-t-il dit au quotidien local Göteborg Direkt, que la Suède, un pays chrétien représenté par un drapeau dans lequel trône une croix, considère offensive la figure de Jésus et, par conséquence, nie à des croyants le droit de manifester leur propre foi à travers une simple plaque d’immatriculation. C’est absurde !
Nos institutions sont en train de mener une vraie guerre contre l’identité chrétienne de la Suède. »
Le nouveau président du Brésil place «Dieu avant tout» et s’engage à lutter contre l’idéologie du genre
Par Matthew Cullinan Hoffman — traduit par Campagne Québec-Vie
7 janvier 2019 (LifeSiteNews) — Le nouveau président du Brésil, Jair Bolsonaro, a prêté serment le 1er janvier lors de son investiture et n’a pas tardé à exprimer son intention de diriger le pays selon les principes judéo-chrétiens et de défendre l’institution de la famille contre la « destructive » idéologie du genre et le « politiquement correct ».
Dans son discours au Congrès national brésilien, Bolsonaro a promis « nous allons unir le peuple, valoriser la famille, respecter les religions* et notre tradition judéo-chrétienne, combattre l’idéologie du genre, conserver nos valeurs ».
« Le Brésil redeviendra un pays libéré des chaînes idéologiques », a ajouté Bolsonaro. « Ma campagne électorale a écouté l’appel de la rue et a forgé un engagement visant à placer le Brésil en premier et Dieu au-dessus de tout. »
Promesses de redresser le Brésil de l’effondrement des valeurs morales
Le nouveau président du pays a souligné les effets catastrophiques de l’effondrement des valeurs morales qui s’est produit ces dernières décennies au Brésil sous le régime socialiste. Le Brésil a connu une augmentation massive de la criminalité ces dernières années, et l’homosexualité ainsi que l’idéologie du genre ont été mises à l’honneur dans les défilés financés par le gouvernement et dans l’endoctrinement des écoles publiques.
Lire la suiteLe crucifix et la liberté
Le crucifix accroché au-dessus du trône de l’Assemblée nationale du Québec.
Par Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo : Assembléetest/Wikimedia Commons
D’après Lise Ravary, le crucifix de l’Assemblée nationale « ne représente pas notre culture, mais notre asservissement ». De quel « asservissement » veut-elle parler ? L’histoire nous apprend que le christianisme a été, au contraire, le plus grand facteur de liberté humaine.
C’est le christianisme qui a fait disparaître l’esclavage au début du Moyen Âge. Les religions païennes étaient panthéistes. Elles considéraient que tous les hommes avaient une parcelle de divinité en eux, mais des parcelles inégales. Le paganisme avait une vision hiérarchique de l’âme humaine. L’esclave méritait son sort parce qu’il était « moins divin » que son maître. Mais Jésus-Christ a enseigné que tous les hommes étaient frères parce qu’ils étaient tous faits à l’image et à la ressemblance de Dieu le Père. Cette affirmation, proprement « révolutionnaire », sapait la base idéologique de l’esclavage. Il faudra des siècles avant que l’Église catholique ne réussisse à extirper l’esclavagisme des mentalités. Sous l’empereur Charlemagne (800), c’était chose faite en Europe. Mais l’on dit que l’esclavage réapparaît actuellement en Afrique. Ne serait-ce pas en lien avec le recul du christianisme, qui affecte ce continent au profit de l’animisme et de l’islam ?
Le christianisme exige le libre consentement de l’homme et de la femme dans le sacrement du mariage. C’est ce qu’indique la célèbre formule : « Voulez-vous prendre pour époux… Voulez-vous prendre pour épouse… » Ce principe nous paraît aujourd’hui normal. Mais il n’en était pas ainsi dans l’Antiquité. Les femmes étaient alors mariées, et souvent de force, à un homme choisi par le « pater familias » ou chef de famille. Cette tradition survit encore de nos jours dans plusieurs sociétés non occidentales. Mais le droit canon stipule qu’un mariage célébré sans le libre consentement des deux époux est nul. C’est l’Église qui a inventé les principes de l’égalité des sexes et du libre choix du conjoint. Elle affirmait que le mariage était l’union d’un homme et d’une femme avant d’être une alliance entre deux familles. C’était une nouvelle conception de l’amour. Les Anciens Grecs disaient : « Notre épouse nous donne un héritier, notre courtisane nous procure le plaisir, et notre esclave s’occupe de la maison. » Le modèle chrétien de la Sainte Vierge Marie n’est-il pas plus digne ? Et quels ont été les fruits de la déchristianisation contemporaine ? L’hypersexualisation, les femmes monoparentales, les pères absents, les cancers qui découlent de la pilule.
Lire la suiteLe Danemark veut promouvoir ses origines chrétiennes
Par (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Russia Today
En parallèle, le gouvernement a demandé au diffuseur public d'insister un peu moins sur la diversité et le multiculturalisme.
En Europe, de plus en plus de gouvernements remettent en question les politiques de diversité et d'intégration qui ont cours dans leur pays, au moment où le continent européen est aux prises avec un afflux de plus en plus important de réfugiés africains.
Cette fois, c'est le Danemark qui prend le taureau par les cornes. Le gouvernement danois vient en effet de demander au réseau public de radiodiffusion et de télédiffusion du pays, la Danish Broadcasting Corporation (DR), de mettre l'accent sur les racines chrétiennes du pays, en lieu et place du multiculturalisme et de la diversité.
Cette nouvelle politique provoque un véritable revirement de situation dans la mesure où le diffuseur devait auparavant « travailler à promouvoir l'intégration dans la société danoise ». La démarche a été mise de l'avant par le Parti populaire danois (DF) qui a fait campagne ces derniers temps pour mettre en évidence la culture danoise dans l'accord sur la politique des médias encadrant le diffuseur public.
C'est l'islam qui représente la plus importante religion minoritaire du Danemark. En date du 1er octobre 2017, quelque 306 000 musulmans (environ 5,3 % de la population) vivaient dans ce pays.
On imagine ce qu'une telle initiative entraînerait comme réaction au Québec, dans un État où les termes diversité, inclusion et « vivre-ensemble » font maintenant partie du décor politique.