En Suède, bien qu'on puisse choisir sa plaque d'immatriculation, elle ne peut être chrétienne
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
Bien que le christianisme ait notablement influencé l’histoire de la Suède, après des décennies de multi-culturalisme, de pluriconfessionnalisme, de dialogue interreligieux, de relativisme et d’invasion migratoire, cette nation scandinave a totalement apostasié ses racines chrétiennes. Se souvient-elle même qu’elle en a eues ?
Il est possible en Suède de personnaliser sa plaque d’immatriculation. Mais toutes les personnalisations ne sont pas permises. C’est ce que vient de découvrir un automobiliste, Cesar Kisangani Makombe, qui s’est vu refusé sa demande par le gouvernement suédois.
Makombe voulait inscrire sur sa plaque une inscription en l’honneur de sa foi religieuse : « Jésus-Christ ». Les services gouvernementaux des Transports ne lui ont même pas donné l’accord pour la simple parole « Jésus » ou « Christ ». Ils ont justifié leur décision en expliquant à l’automobiliste que :
« l’autorisation de modifier la plaque en question a été refusée parce que le requérant avait manifesté l’intention d’apposer sur la plaque des paroles au contenu visiblement offensant. L’autorité nationale des Transports retient en effet que des expressions reliées à une religion particulière sont susceptibles de blesser la sensibilité des fidèles d’autres cultes et celle des non-croyants ».
Devant l’aberration de cette motivation des fonctionnaires suédois, Kisangani Makombe accuse publiquement les autorités de Stockholm de « trahison des racines chrétiennes de la nation ».
« C’est paradoxal, a-t-il dit au quotidien local Göteborg Direkt, que la Suède, un pays chrétien représenté par un drapeau dans lequel trône une croix, considère offensive la figure de Jésus et, par conséquence, nie à des croyants le droit de manifester leur propre foi à travers une simple plaque d’immatriculation. C’est absurde !
Nos institutions sont en train de mener une vraie guerre contre l’identité chrétienne de la Suède. »
Le nouveau président du Brésil place «Dieu avant tout» et s’engage à lutter contre l’idéologie du genre
Par Matthew Cullinan Hoffman — traduit par Campagne Québec-Vie
7 janvier 2019 (LifeSiteNews) — Le nouveau président du Brésil, Jair Bolsonaro, a prêté serment le 1er janvier lors de son investiture et n’a pas tardé à exprimer son intention de diriger le pays selon les principes judéo-chrétiens et de défendre l’institution de la famille contre la « destructive » idéologie du genre et le « politiquement correct ».
Dans son discours au Congrès national brésilien, Bolsonaro a promis « nous allons unir le peuple, valoriser la famille, respecter les religions* et notre tradition judéo-chrétienne, combattre l’idéologie du genre, conserver nos valeurs ».
« Le Brésil redeviendra un pays libéré des chaînes idéologiques », a ajouté Bolsonaro. « Ma campagne électorale a écouté l’appel de la rue et a forgé un engagement visant à placer le Brésil en premier et Dieu au-dessus de tout. »
Promesses de redresser le Brésil de l’effondrement des valeurs morales
Le nouveau président du pays a souligné les effets catastrophiques de l’effondrement des valeurs morales qui s’est produit ces dernières décennies au Brésil sous le régime socialiste. Le Brésil a connu une augmentation massive de la criminalité ces dernières années, et l’homosexualité ainsi que l’idéologie du genre ont été mises à l’honneur dans les défilés financés par le gouvernement et dans l’endoctrinement des écoles publiques.
Lire la suiteLe crucifix et la liberté
Le crucifix accroché au-dessus du trône de l’Assemblée nationale du Québec.
Par Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo : Assembléetest/Wikimedia Commons
D’après Lise Ravary, le crucifix de l’Assemblée nationale « ne représente pas notre culture, mais notre asservissement ». De quel « asservissement » veut-elle parler ? L’histoire nous apprend que le christianisme a été, au contraire, le plus grand facteur de liberté humaine.
C’est le christianisme qui a fait disparaître l’esclavage au début du Moyen Âge. Les religions païennes étaient panthéistes. Elles considéraient que tous les hommes avaient une parcelle de divinité en eux, mais des parcelles inégales. Le paganisme avait une vision hiérarchique de l’âme humaine. L’esclave méritait son sort parce qu’il était « moins divin » que son maître. Mais Jésus-Christ a enseigné que tous les hommes étaient frères parce qu’ils étaient tous faits à l’image et à la ressemblance de Dieu le Père. Cette affirmation, proprement « révolutionnaire », sapait la base idéologique de l’esclavage. Il faudra des siècles avant que l’Église catholique ne réussisse à extirper l’esclavagisme des mentalités. Sous l’empereur Charlemagne (800), c’était chose faite en Europe. Mais l’on dit que l’esclavage réapparaît actuellement en Afrique. Ne serait-ce pas en lien avec le recul du christianisme, qui affecte ce continent au profit de l’animisme et de l’islam ?
Le christianisme exige le libre consentement de l’homme et de la femme dans le sacrement du mariage. C’est ce qu’indique la célèbre formule : « Voulez-vous prendre pour époux… Voulez-vous prendre pour épouse… » Ce principe nous paraît aujourd’hui normal. Mais il n’en était pas ainsi dans l’Antiquité. Les femmes étaient alors mariées, et souvent de force, à un homme choisi par le « pater familias » ou chef de famille. Cette tradition survit encore de nos jours dans plusieurs sociétés non occidentales. Mais le droit canon stipule qu’un mariage célébré sans le libre consentement des deux époux est nul. C’est l’Église qui a inventé les principes de l’égalité des sexes et du libre choix du conjoint. Elle affirmait que le mariage était l’union d’un homme et d’une femme avant d’être une alliance entre deux familles. C’était une nouvelle conception de l’amour. Les Anciens Grecs disaient : « Notre épouse nous donne un héritier, notre courtisane nous procure le plaisir, et notre esclave s’occupe de la maison. » Le modèle chrétien de la Sainte Vierge Marie n’est-il pas plus digne ? Et quels ont été les fruits de la déchristianisation contemporaine ? L’hypersexualisation, les femmes monoparentales, les pères absents, les cancers qui découlent de la pilule.
Lire la suiteLe Danemark veut promouvoir ses origines chrétiennes
Par (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Russia Today
En parallèle, le gouvernement a demandé au diffuseur public d'insister un peu moins sur la diversité et le multiculturalisme.
En Europe, de plus en plus de gouvernements remettent en question les politiques de diversité et d'intégration qui ont cours dans leur pays, au moment où le continent européen est aux prises avec un afflux de plus en plus important de réfugiés africains.
Cette fois, c'est le Danemark qui prend le taureau par les cornes. Le gouvernement danois vient en effet de demander au réseau public de radiodiffusion et de télédiffusion du pays, la Danish Broadcasting Corporation (DR), de mettre l'accent sur les racines chrétiennes du pays, en lieu et place du multiculturalisme et de la diversité.
Cette nouvelle politique provoque un véritable revirement de situation dans la mesure où le diffuseur devait auparavant « travailler à promouvoir l'intégration dans la société danoise ». La démarche a été mise de l'avant par le Parti populaire danois (DF) qui a fait campagne ces derniers temps pour mettre en évidence la culture danoise dans l'accord sur la politique des médias encadrant le diffuseur public.
C'est l'islam qui représente la plus importante religion minoritaire du Danemark. En date du 1er octobre 2017, quelque 306 000 musulmans (environ 5,3 % de la population) vivaient dans ce pays.
On imagine ce qu'une telle initiative entraînerait comme réaction au Québec, dans un État où les termes diversité, inclusion et « vivre-ensemble » font maintenant partie du décor politique.
L'Association étudiante de l'Université McGill voudrait censurer les «réactionnaires»
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Nectarine n°1 et n°2, Rational Wiki n°1, n°2 et n°3 / Voici la source de la photo : Paul Lowry, Wikimedia, CC BY 2.0
L'association étudiante de l'université compte bannir à jamais les opinions conservatrices.
L'Association étudiante de l'Université McGill (AEUM) veut faire adopter une motion visant à interdire aux membres du personnel, aux bénévoles et aux étudiants de l'établissement toute affiliation à des groupes qu'elle qualifie « d'extrême droite ». La motion a été déposée en réponse à une série d'affiches qui avaient été placardées par des groupes identitaires sur les murs de certains campus de l'université en octobre 2017. L'une de ces affiches arborait le slogan « Make Canada Great Again », en référence au fameux « Make America Great Again » de Donald Trump.
Si la démarche de l'AEUM peut paraître justifiée de prime abord, le problème réside dans les définitions que contient la motion qu'elle présente. Selon cette dernière, l'extrême droite représente tous les « partis et mouvements fondés sur le fascisme, le racisme et/ou les idéologies réactionnaires ». En outre, ses partisans feraient siens les concepts « de "l'inégalité des résultats", ce qui signifie qu'un groupe est naturellement meilleur qu'un autre », et celui de « l'inégalité des chances » qui repose sur la « ségrégation ou la déportation massive de personnes non blanches », voire le « génocide ».
Au-delà de ces fourberies intellectuelles, l'AEUM se réfère à la plateforme en ligne Rational Wiki pour définir les termes « fascisme », « racisme » et « idéologies réactionnaires ». Et c'est ici que le bât blesse, car en ce qui a trait au fascisme, Rational Wiki nous révèle que les adeptes de cette idéologie « ont [autrefois] reçu l'appui des conservateurs qui les considéraient comme des alliés dans l'opposition au communisme ». À lire entre les lignes : tout étudiant qui avoue un penchant pour les idées conservatrices pourrait être associé au fascisme.
À propos du racisme, il n'est question, dans la page de Rational Wiki qui y est consacrée, que d'événements historiques qui se sont produits sous des gouvernements dirigés par des blancs. Pas un mot sur le racisme et l'antisémitisme qui ont cours dans certains cercles islamistes, par exemple. Au demeurant, dans la liste des religions qu'on associe à une certaine forme de racisme, le christianisme y figure, mais pas l'islam.
Les mêmes lubies se répètent dans la définition que nous propose Rational Wiki pour les idéologies réactionnaires. Un réactionnaire, ici, c'est « un politicien ou un philosophe qui veut inverser les changements politiques et qui cherche à ramener la société » dans un état antérieur. Bref, ajoute la plateforme, le terme « est généralement utilisé de manière péjorative pour décrire un conservateur opposé à la modernité ».
Sur ce, il ne nous reste plus qu'à souhaiter bonne chance au personnel, aux bénévoles et aux étudiants d'obédience conservatrice de l'Université McGill.
L’Opéra national hongrois célébrera le christianisme, futur thème de toute une saison
Blog par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Tandis qu’au Canada, le Conseil des arts du Canada, lourd de ses 150 millions $ et bientôt de 310 millions $, se soucie « d’appropriation culturelle », la Hongrie, décidément fière d’appartenir à la chrétienté, donnera une place d’honneur au christianisme dans ses opéras et dans ses tournées internationales :
« Le christianisme sera le thème de la saison 2019/2020 de l’Opéra national hongrois.
Le directeur Szilveszter Ókovács a déclaré à MTI que les représentations au programme de cette saison porteront sur le christianisme d’une manière “approfondie”.
Ókovács précisa que ces thèmes incluront non seulement des histoires bibliques, mais aussi des opéras qui célèbrent le christianisme ou même s’assortissent mal avec, comme Tannhauser de Wagner. [Quelle idée absurde de mêler le bon et le douteux! — CQV ]
Le directeur ajouta que la saison se terminera en mai 2020 avec un festival sur le thème du christianisme, qui se tiendra à l’approche du 52e Congrès eucharistique international que Budapest accueillera en septembre ».
La chrétienté est la solution - Retour sur un colloque mémorable
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
Georges Buscemi. |
Le colloque du 4 novembre fut grandement apprécié des participants de cette journée mémorable. Tenu au centre-ville de Montréal à l’Hôtel Europa, il a rassemblé la famille Campagne Québec-Vie par des conférences sur la famille, la religion, la politique et les moyens de protéger l’enfant à naître. J’ai débuté la session sur le thème « Partir d’Omelas : savons-nous où nous allons ? »
Omelas, c’est une cité utopique décrite dans un récit de science-fiction d’Ursula K. Le Guin intitulé « Ceux qui partent d’Omelas ». Mais cette cité des délices cache un terrible secret : son bon fonctionnement, le bonheur de ses citoyens, dépend directement des atroces peines qu’on inflige à un seul enfant de cette ville, enfant que l’on garde enfermé dans un cachot humide. Les parallèles entre cette ville fictive et notre situation contemporaine sont évidents lorsque nous constatons que la soi-disant « liberté » des Québécoises et des Québécois existe aux dépens des vies broyées de plus de 30 000 enfants à naître par année. Cependant, si nous voulons « partir d’Omelas », c’est-à-dire laisser derrière nous cette situation d’injustice et de meurtre, où devons-nous aller, quelle sorte de cité meilleure cherchons-nous? Et ma réponse, qui est venue au terme d’un argumentaire que je ne peux reproduire ici : au sacrifice sanglant qui fonde notre cité injuste, nous devons substituer le sacrifice suprême du Christ. En d’autres mots, seule une cité chrétienne peut durablement et convenablement remplacer la cité injuste d’aujourd’hui.
Le second conférencier, l’historien Jean-Claude Dupuis, a abordé la question très controversée d’une supposée politique nataliste chez le clergé d’avant la Révolution tranquille. Intitulée « La légende noire du clérico-natalisme », sa présentation a effectivement réfuté, avec maintes preuves, le mythe selon lequel le clergé québécois refusait aux femmes l’absolution comme conséquence de ne pas avoir fait assez d’enfants.
Cette présentation est maintenant en ligne:
Anne-Marie Genest. |
Pour sa part, notre dernière conférencière, Anne-Marie Genest, a souligné l’importance de la chasteté et de la pudeur, arguant que l’avortement n’est qu’un symptôme tragique d’un dérèglement au niveau des mœurs sexuelles qui a frappé l’Occident au courant des années 60, et même bien avant.
Finalement, certains d’entre nous sommes restés pour discuter, lors d’une réunion en soirée, des moyens de tirer profit des élections provinciales de 2018 et fédérales de 2019 pour faire avancer notre projet d’un Québec de nouveau chrétien et pro-vie.
Toutes les conférences seront publiées prochainement sur YouTube, à l’adresse : www.youtube.com/campagnequebecvie — Merci de votre soutien !