Une école publique suspend une élève chrétienne pour avoir affiché des versets bibliques
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Ainsi, une jeune fille à reçu une forte punition de la part de son école, pour avoir simplement affiché des versets de la bible dans son école à l'adresse d'écoliers qu'elle considérait ne recevoir aucune aide utile d'un groupe LGBT ayant affiché ses messages autour de l'école. Extrait de LifeSiteNews :
Une adolescente de l'Ohio a fait l'objet d'une « suspension scolaire » pour avoir publié des versets de la bible dans son école vers le début du mois.
Gabby Helsinger, de l'école secondaire Lebanon High School, s'est inspirée des affiches de drapeaux de la fierté LGBT affichées autour de son école pour écrire quelques versets de la Bible et faire ses propres messages. Elle les a collées sur des casiers et des murs, pour finalement découvrir que les professeurs les enlevaient.
Dans une vidéo publiée par sa mère Tina sur Facebook, Gabby a expliqué ce qui s'est passé ensuit :
Le lendemain, on m'a appelé au bureau et il y avait une lettre qui disait que j'avait un ISS, qui est une suspension scolaire, et la raison pour laquelle je la recevais était pour « abus des autres, manque de respect, la impolitesse » parce que j'avait mis des versets de la Bible « ciblant l'organisation GSA ».
Gabby a affirmé aux facebookers qu'elle ne savait pas ce qu'était ou voulait dire la « GSA (Gay ― Straight Alliance) ».
Elle avait cependant remarqué que des personnes de son école qui, selon elle, avaient besoin d'une certaine aide, ne pouvaient la recevoir d'une telle organisation qui ne pouvait la fournir.
« Ils n'ont pas besoin de vivre dans la confusion de se demander s'ils devraient être gais, bisexuels, lesbiennes, transgenres ― quelque chose comme ça », disait-elle. « Et je sais que Dieu est le seul moyen de les guérir de ça. »
L’Université Rider rejette la trop chrétienne Chick-fil-A de son campus : une doyenne démissionne
Cynthia Newman, ex-doyenne du Collège des affaires de l'Université Rider.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo/YouTube
Chick-fil-A est une compagnie de restauration rapide américaine qui a pour principe « Glorifier Dieu en étant un fidèle intendant de tout ce qui nous est confié et avoir une influence positive sur tous ceux qui entrent en contact avec Chick-fil-A. » Défendant également ouvertement le mariage chrétien, Chick-fil-A déplaît souverainement à certains en bien des endroits, dont dernièrement à l’Université Rider. Extrait de LifeSiteNews :
Lire la suiteLa doyenne du College of Business de la Rider University a choisi de démissionner en raison de la décision de l’école d’interdire Chick-fil-A sur son campus en raison des valeurs chrétiennes de l’entreprise.
Les étudiants de l’Université Rider avaient voté en faveur de l’arrivée de Chick-fil-A sur leur campus, mais les administrateurs de l’université ont rejeté leur souhait, affirmant que la chaîne alimentaire, s’étendant dans tout le pays, était en « opposition à la communauté LGBTQ+ ».
[...]
« J’avais l’impression d’avoir reçu un coup de poing dans le ventre quand j’ai lu cette déclaration », a déclaré Mme Newman dans une entrevue vidéo avec Campus Reform. « Je suis une chrétienne très engagée et les valeurs de Chick-fil-A — le but de la compagnie est de glorifier Dieu et d’être le fidèle intendant de tout ce qui ait est confié et d’avoir une influence positive sur tous ceux qui entrent en contact avec elle — et je dirais que cela reflète parfaitement mes convictions personnelles. Et donc je l’ai vraiment ressenti très personnellement. »
Le combat devant les tribunaux d’une famille allemande dont le seul tort est de vouloir scolariser ses enfants à la maison
Par Léo Kersauzie (Medias-Presse.info)
MPI [Medias-Presse.info] vous a déjà parlé à plusieurs reprises des Wunderlich, une famille allemande victime d’un totalitarisme d’Etat qui fait tout pour briser les familles voulant échapper au formatage de leurs enfants.
CitizenGo revient sur le sujet.
Lire la suiteQue feriez-vous si vos enfants étaient emmenés loin de chez vous par la Police parce que le gouvernement désapprouvait la façon dont vous avez choisi de les éduquer ? En 2013, Dirk et Petra Wunderlich découvrent que des policiers et des travailleurs sociaux allemands sont venus leur confisquer la garde de leurs quatre enfants. Pourquoi ? Dirk et Petra ont choisi de scolariser leurs enfants à la maison. Malheureusement, en Allemagne, l’école à la maison est illégale. L’Allemagne est un cas unique ; car la plupart des pays d’Europe permettent aux parents l’école à la maison (avec plus ou moins de liberté).
Les crimes de Dirk et Petra ? Être coupables de prendre en charge l’éducation de leurs enfants. Leur vie privée a été interrompue. La famille a été séparée. L’interdiction allemande de l’enseignement à domicile est régie par des lois de 1919.
Depuis, l’Allemagne a signé plusieurs traités internationaux relatifs aux droits de l’homme (y compris art. 13 PIDESC, article 2, protocole 1 CEDH, article 18 du PIDCP). Par ailleurs, le pays s’érige en bastion de la tolérance en Europe. Tolérance pour les migrants peut-être, mais pas pour les Allemands qui souhaitent donner une éducation chrétienne à leurs enfants à la maison.
Activités pour le respect de la foi, la famille et la vie — communautés chrétiennes
Photo : CampagneQuebecVie/Flickr
Vous pouvez, vous et votre communauté chrétienne, vous engager avec nous à bâtir une société chrétienne qui défend la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle :
1) En formulant des intentions de prière durant vos messes qui portent sur la promotion de la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle, ou bien en parlant de ces sujets lors de vos homélies. Nous avons à Campagne Québec-Vie des ressources pour vous aider à formuler des sermons et des intentions de prière.
2) En rendant disponibles nos bulletins mensuels à la communauté, et en invitant vos fidèles à en prendre. Nous serions heureux de vous fournir chaque mois de nouveaux bulletins sans aucuns frais.
3) En participant à nos témoignages publics en faveur de la foi, la famille et la vie : la vigile des 40 jours pour la Vie est un événement d’envergure internationale qui a lieu 2 fois par année, et qui, depuis ses débuts en 2007, a électrisé le mouvement pour le respect de la vie (voir dépliant ci-inclus). Cette activité encourage une chrétienté conséquente et publique, qui aidera vos fidèles à croître dans leur foi.
La Marche annuelle pour la vie, qui se tient normalement vers la fin de semaine de la 2e semaine du mois de mai, est un événement festif, positif, avec plusieurs milliers de participants, qui permettra à vos fidèles de constater qu’ils ne sont pas seuls à respecter la vie.
La Chaîne de la vie est un événement annuel qui se tient une fois par année dans quelque 1450 villes d’Amérique du Nord. Dans un ou plusieurs endroits dans chaque ville se forment les maillons d’une « chaîne » de la vie, c’est-à-dire des groupes de personnes qui, pendant 90 minutes, prient pacifiquement dans un lieu public pour la fin de l’avortement. Cette activité simple et efficace est facile à organiser.
4) En invitant un représentant de Campagne Québec-Vie à donner une présentation sur un sujet portant sur le respect de la foi, la famille et la vie. Ces présentations peuvent se faire après la messe, samedi en après-midi ou un soir de semaine. Souvent, les croyants ont de bonnes valeurs, mais ils ont de la difficulté à les expliquer à d’autres personnes et à les justifier. Ces présentations outilleront votre communauté et la rendront plus apte à défendre ses valeurs sur la place publique.
5) En faisant l’adoption d’un centre d’avortements. Chaque ville au Québec compte plusieurs centres d’avortements. Montréal, par exemple, en compte une vingtaine. Il est donc probable qu’il y en ait un près de votre église (nous avons une carte indiquant l’emplacement de tous les centres d’avortements du Québec). En faisant l’adoption d’un centre d’avortements, vous vous engagez à prier devant ce centre le plus souvent possible (une fois par mois, une fois par semaine ou tous les jours). Nous avons le matériel requis : prières, citations bibliques, pancartes si vous désirez, coordonnées des centres de grossesse fiables, etc. Cette activité évangélique sauve des bébés, des parents et des avorteurs en leur apportant, sur la place publique, la compassion et la guérison de Jésus.
6) En consacrant une fin de semaine au respect de la foi, de la famille et de la vie. Nous vous proposons la fin de semaine la plus proche du 25 mars, qui est à 9 mois du 25 décembre, mais toute autre date serait également bonne. Nous vous fournissons le matériel et les étapes à suivre pour organiser une fin de semaine sur le thème du respect de la vie pour sensibiliser vos fidèles. Cette activité peut très bien servir comme première activité « pour la vie » pour votre communauté, et peut comprendre une ou plusieurs des autres activités et suggestions ci-mentionnées.
7) En participant à nos campagnes de levée de fonds : Monnaie pour la vie. Nous viendrions chez vous une ou deux fois par année distribuer aux fidèles des contenants en plastique qu’ils emporteraient chez eux et dans lesquels ils déposeraient les pièces de monnaie qu’ils auront dans leurs poches à la fin de chaque journée. Ils rapporteraient ensuite leur contenant plein à l’église, et nous viendrions les chercher dès qu’il y en aurait un certain nombre. Cette campagne est facile à mener et constitue un moyen simple de rappeler quotidiennement aux fidèles la question du respect de la vie.
Souper spaghetti/épluchette de blé d’Inde/concert bénéfice/déjeuner aux crêpes… tous ces moyens sont efficaces pour aborder la question du respect de la foi, de la famille et de la vie, dans une atmosphère conviviale.
Une quête spéciale : Une ou deux fois par année (disons, le dimanche proche du 25 mars [soit 9 mois avant Noël] et le dimanche de la fête des Pères), une deuxième quête peut être faite pour appuyer Campagne Québec-Vie ou d’autres organismes locaux pour la défense de la foi, de la famille et de la vie.
8) En fondant un groupe de prière pour le respect de la foi, de la famille et de la vie : un tel groupe de prière pourrait se rencontrer pour prier pour le respect de la vie une fois par mois.
Campagne Québec-Vie C.P. 55 053 Comptoir postal Maisonneuve, Montréal QC H1W 0A1 (514) 344-2686 Web : www.cqv.qc.ca
Une BD blasphématoire américaine doit se chercher un nouvel éditeur
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info) — Photo : PxHere
L’entreprise américaine de bandes dessinées DC Comics s’apprêtait à publier une nouvelle série mettant en scène Jésus-Christ en tant que coéquipier d’un superhéros « tout-puissant ».
Le contenu scandaleux et blasphématoire de cette bande dessinée ne faisait aucun doute.
Selon Fox News, la bande dessinée « Second Coming » « explique pourquoi Jésus a quitté la Terre pour la première fois et revient encore ». L’auteur, Mark Russell, avait récemment expliqué sur quoi reposait le scénario blasphématoire de sa bande dessinée : « Dieu était tellement en colère contre la performance de Jésus la première fois qu’il est venu sur Terre. Il a été arrêté si tôt et crucifié [si] peu de temps après, qu’il l’a depuis gardé enfermé. »
Lire la suiteLes Services à l'enfance d'Ontario refusent un couple pour l'adoption, en raison de leurs croyances chrétiennes
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : a4gpa/Flickr
Le couple qui voulait adopter avait répondu à une question sur leur foi que oui, il croyait à toute la Bible. Puis la travailleuse sociale les questionnant avait fait incidemment remarquer au couple que son fils à elle était « gai », ce à quoi le couple a répondu que le comportement homosexuel était un péché, mais qu'ils s'occuperaient néanmoins avec bienveillance de tout enfant dont ils auraient la charge. Extrait de LifeSiteNews :
Le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF.ca) a envoyé une lettre de mise en demeure au Simcoe Muskoka Child, Youth and Family Services ("Child Services") lui demandant d'annuler sa décision de rejeter la demande d'un couple aimant cherchant à devenir parent adoptif.
En novembre 2017, le couple « L » et « A », qui souhaitent garder l'anonymat, s'était proposé pour adopter. Ils avaient commencé la formation requise en janvier 2018 et l'ont terminée en mars. Une fois la formation terminée, un travailleur social des Services à l'enfance a questionné le couple.
Le travailleur social a posé des questions à L au sujet de ses croyances religieuses, y compris si son église « croyait toujours en certaines des parties les plus dépassées de la Bible ». Il a répondu que son église croyait et adhère à toute la Bible. La travailleuse sociale a ensuite déclaré que son fils est gai et que ces églises lui avaient dit dans le passé que l'homosexualité était un péché. L a expliqué que bien que la Bible identifie le comportement homosexuel comme un « péché », il croyait que tous les gens sont créés à l'image de Dieu et sont dignes de respect, dignité et honneur. Il a en outre expliqué que, conformément à leurs croyances, lui et sa femme fourniraient à tout enfant dont ils s'occupent un amour, un respect et une compassion inconditionnels [...]
Le couple n'a eu aucune nouvelle des Services à l'enfance pendant les six mois suivants. Puis, le 24 octobre 2018, ils ont reçu une lettre des Services à l'enfance les informant de leur décision de rejeter leur proposition comme famille adoptive.
Des députés italiens en guerre contre l’université du cardinal Burke et de Steve Bannon
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
L’« académie pour la défense de l’Occident judéo-chrétien » cofondée par l’Américain Steve Bannon — qui se qualifie lui-même de « chrétien sioniste » — et le Britannique Benjamin Harnwell avec l’appui du cardinal américain conservateur Burke et de sa fondation l’Institut Dignitas Humanæ se trouve dans le viseur de la gauche italienne. Cette dernière conteste l’accord entre le ministère italien de la Culture et l’académie pour la location de la médiévale chartreuse de Trisulti.
Le projet a été donc l’objet, hier 25 janvier 2019, d’une interpellation parlementaire au gouvernement italien et sera au centre d’une marche de protestation le 16 mars prochain. La manœuvre parlementaire est due au député de gauche, Nicola Fratoianni qui a défini l’Institut Dignitas Humanæ comme « une fondation catholique conservative, émanation des […] américains, guidée par l’ultraconservateur cardinal Raymond Burke, critique envers le pape François, et du Britannique Benjamin Harnwell » « entendant utiliser la chartreuse de Trisulti comme le siège représentant le mouvement politique international guidé par Steve Bannon (The Movement), d’inspiration catholique fondamentaliste, nationaliste et populiste. La chartreuse risque de devenir une école de formation politique internationale pour défendre les racines judéo-chrétiennes de l’Occident. » Horresco referens pour cette gauche italienne radicale chic immigrophile qui n’aurait vu, c’est dans ses gènes, aucun problème si cette chartreuse était devenue un repère de néomarxistes-mondialistes…
Le Washington Post précise que Harnwell est en train de travailler pour « transformer la chartreuse en une académie pour étudiants » guerriers’ qui veulent apprendre les règles du populisme pour devenir une nouvelle génération de souverainistes ».
Le député Fratoianni a mis en discussion l’assignation de la chartreuse, décidée en février 2018 par le précédent gouvernement, de gauche faut-il rappeler, en contestant une série « d’incongruités évidentes » parmi les critères indiqués dans le contrat et les caractéristiques effectives de l’Institut Dignitas Humanæ. Des « incongruités » qui ne frappent pas l’actuel gouvernement italien qui maintient donc l’accord de location.
Différentes organisations de gauche pro-migrants, regroupées dans le réseau Villes solidaires, ont décidé d’une marche, le 19 mars prochain, contre le projet de Bannon « pour dire que l’Italie a un cœur démocrate qui n’est ni populiste ni souverainiste ».
Pourtant, si l’on regarde la popularité de l’actuel ministre de l’Intérieur Salvini, proche d’ailleurs du cardinal Burke, l’Italie semble bien avoir un cœur populiste et souverainiste…
Les Pence : défenseurs des valeurs chrétiennes à la Maison-Blanche
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Mike Pence, vice-président des États-Unis, était déjà la cible des pro-avortement et ceux-ci ne manquaient pas de le vilipender. Maintenant j'ai appris, par l'article dont se trouve un extrait ci-dessous, que les « défenseurs des droits des homosexuels » n'étaient pas contents que la femme d'un homme si haut placé dans l'administration américaine enseignât l'art dans une école, où les pratiques « sexuelles » hors mariage (mariage entre un homme et une femme cela va de soi) étaient interdites. Ah bon ! Je trouve ça plutôt bien que Mme Pence enseigne dans une école où l'on prend le mariage au sérieux. D'après Yahoo News :
À la page 11 d'une demande de travail dans une école chrétienne privée en Virginie, on demande sans ambages aux enseignants de s'engager à « entretenir un style de vie basé sur les normes bibliques de conduite morale. »
Le formulaire poursuit en précisant que les comportements interdits comprennent, sans toutefois s'y limiter : « activité hétérosexuelle hors mariage (p. ex. relations sexuelles avant le mariage, cohabitation, relations extraconjugales), activité sexuelle homosexuelle ou lesbienne, polygamie, identité transgenre » ou « toute autre violation des rôles uniques de l'homme et de la femme. »
Les élèves de l'école Immanuel Christian School, âgés de 5 à 14 ans, ne peuvent pas non plus se livrer à des « activités homosexuelles ou bisexuelles », selon un accord que les parents doivent signer avant de pouvoir les inscrire.
L'épouse du vice-président Mike Pence, Karen, enseigne une fois de plus l'art à l'école de la banlieue de Washington, suscitant le courroux des défenseurs des droits des homosexuels qui disent que cela envoie un mauvais message des cercles internes du pouvoir américain.
« Nous laisserons les critiques se déchaîner », a déclaré Pence dans un entretien accordé à la chaîne de télévision catholique EWTN. Mais il a ajouté : « Le dénigrement de l'éducation chrétienne aux États-Unis doit cesser. »
Bien sûr, le conservatisme religieux de la famille Pence est exactement la raison pour laquelle Donald Trump l'a choisi comme colistier en juillet 2016.
Pro-prière, anti-avortement.
Richard Martineau : « Le regard de Dieu »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Oui ! Oui ! C’est Richard Martineau qui met un tel titre à sa chronique parue le 17 janvier. Bien sûr, ce n’est pas comme s’il parlait en bien de la religion (catholique en particulier), mais M. Martineau se livre à quelques réflexions intéressantes. Extraits du Journal de Montréal :
Denise Bombardier me parle souvent du rôle que la religion jouait, autrefois, dans la société.
Avant, les gens avaient peur de Dieu, du regard que Dieu portait sur leurs actions, me dit-elle. Ils avaient peur d’aller en enfer. Alors, ils faisaient attention à ce qu’ils faisaient.
Aujourd’hui, les gens ne croient plus en Dieu. Or, Dieu étant mort, comme l’écrivait Dostoïevski, tout est permis.
Même la maltraitance contre les personnes les plus vulnérables de notre société, c’est-à-dire les enfants, les vieux et les malades.
Ici, je me permets de dire que Dieu n’est pas mort, mais si les gens Le considèrent tout comme, hé bien ç’a n’est pas étonnant s’ils se comportent n’importe comment.
Puis, Richard Martineau place quelques mots malheureux sur la religion en général et la religion catholique en particulier, ressortant le mythe miteux des curés pédophiles (nous lui recommandons fortement de lire l’un de nos articles sur la question et de se demander s’il n’y aurait pas plus de pédophiles dans d’autres groupes que le clergé), et la curieuse idée selon laquelle les guerres les plus sanglantes ont été menées au nom d’une divinité ou d’une autre (les Première et Seconde guerres mondiales ont-elles été menées au nom d’une divinité ou d’une autre ? Les guerres provoquées par l’URSS, ont-elles été conduites au nom de la foi ? Hum, hum !).
Lire la suiteL’enseignement de saint Thomas d’Aquin sur la conscience
Par le Père Thomas Crean (Voice of the Family) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : National Gallery/Wikimedia Commons
L’enseignement de saint Thomas d’Aquin sur la conscience et deux distorsions modernes
Conférence donnée lors du Rome Life Forum le 17 mai 2018
Dans le présent exposé, je vais tout d’abord brièvement présenter ce que saint Thomas d’Aquin entend par le terme « conscience ». Par la suite, je décrirai les deux façons dont son enseignement sur la conscience est souvent détourné, et j’en expliquerai leurs conséquences pour la vie de l’Église d’aujourd’hui.
Premièrement, que veut dire saint Thomas par le terme « conscience » (en latin, conscientia) ? Certaines personnes ont employé ce mot pour dénoter un pouvoir spécial de l’âme, dont le domaine serait la prise de jugements moraux. Toutefois, Thomas d’Aquin ne croyait pas à l’existence d’un tel pouvoir ; puisque notre intellect est déjà un pouvoir fait pour appréhender la vérité, il s’ensuit que toute sorte de vérité, qu’elle soit « morale » ou « non morale », peut être appréhendée par l’intellect. Ainsi, c’est notre intellect qui perçoit, par exemple, que « deux fois deux font quatre » et que « mentir est mal ». Par conscience, saint Thomas entend une certaine catégorie de jugements rendus par notre intellect, à savoir les jugements que nous portons sur les actes que nous avons faits ou que nous faisons ou encore, que nous pensons faire. D’après son étymologie, il remarque que « conscientia » suggère l’application de la connaissance à un objet ; et il nous dit que nous faisons un jugement de conscience quand nous appliquons notre connaissance à nos propres actions. Saint Thomas distingue trois cas : soit nous sommes simplement conscients du fait d’avoir fait quelque chose ; soit nous jugeons de la bonté ou du mal de quelque chose que nous avons fait ; soit nous jugeons qu’un acte futur possible est quelque chose que nous devrions ou ne devrions pas faire ou pourrions faire.
Ceci explique les actions que l’on attribue généralement à la conscience : il nous dit qu’elle témoigne du simple fait de certaines actions passées ; pour nous absoudre, nous accuser ou même nous tourmenter, du bien ou du mal d’un acte passés ; et pour nous pousser ou nous retenir au sujet d’un quelconque acte futur. [1] La conscience est donc l’acte de juger qu’une de mes actions actuelles ou potentielles est ou fût, bonne ou mauvaise, obligatoire, interdite ou facultative. Enfin, il note que si le mot désigne à proprement parler de tels actes de jugement, il est aussi, par un processus naturel, utilisé pour désigner l’une des causes internes à l’origine de ces actes, à savoir notre tendance habituelle à reconnaître certains biens fondamentaux (p. ex. la vie et l’existence en société) comme des biens qui nous conviennent par nature.
Après cette brève présentation de la signification du mot « conscientia » (conscience) pour saint Thomas, je vais désormais expliquer de quelles manières son enseignement sur la conscience a été tordu, et je démontrerai à quel point ces déviations sont graves pour l’Église aujourd’hui.
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