Harrison Butker critique le pro-avortement Biden et fait l’éloge de la maternité
Harrison Butker.
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
14 mai 2024 (LifeSiteNews) — Le buteur vedette de la NFL Harrison Butker a prononcé un discours inspirant lors de la remise des diplômes 2024 au Benedictine College samedi dernier.
La plupart des médias se sont concentrés sur la décision de Butker de réprimander le président américain Joe Biden ainsi que les évêques américains pour ne pas avoir prêché et vécu la foi catholique dans son intégralité, en particulier pendant le COVID.
« Ils étaient motivés par la peur... ils ont montré par leurs actions, intentionnellement ou non, que les sacrements n’ont pas d’importance », a-t-il déclaré.
Mais M. Butker a également parlé en termes élogieux de la messe traditionnelle en latin, qu’il a appelée « la TLM ».
« Je lance le défi à chacun d’entre vous de choisir un endroit où la messe latine traditionnelle est facilement accessible », a-t-il ajouté. « Alors que vous vous préparez à entrer sur le marché du travail, il est extrêmement important que vous réfléchissiez aux endroits où vous vous installez. Qui est l’évêque ? Quel genre de paroisses y a-t-il ? Proposent-elles la TLM et ont-elles des prêtres qui embrassent leur vocation sacerdotale ? Le coût de la vie ne doit pas être le seul arbitre de vos choix, car une vie sans Dieu n’est pas une vie du tout, et le coût du salut vaut plus que n’importe quelle carrière ».
Lire la suiteEst-il possible de prouver l’existence de Dieu ?
Par Matthew McCusker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : solut rai/Pixabay
6 février 2024 (LifeSiteNews) — Dans la partie précédente de cette série, nous nous sommes demandé si l’existence de Dieu était évidente en soi.
Nous avons conclu que l’existence de Dieu n’est pas évidente en elle-même — dans le sens où elle serait connue immédiatement et intuitivement par les êtres humains.
Cependant, les vérités qui ne sont pas évidentes pour nous en elles-mêmes peuvent quand même être connues avec certitude. Cela peut se faire soit par démonstration, soit par l’utilisation de preuves.
Qu’est-ce qu’une démonstration ?
Dans une démonstration, une vérité est prouvée par une argumentation logique de telle sorte que la personne qui comprend chaque étape du processus de raisonnement est obligée de reconnaître que la conclusion est vraie.
Les démonstrations peuvent être utilisées dans des sciences telles que les mathématiques et la philosophie, où un processus de raisonnement correct, appliqué à des vérités déjà connues, peut conduire l’esprit à des conclusions qui seront perçues comme certaines.
Certaines vérités ne peuvent pas être démontrées logiquement de la manière décrite ci-dessus, mais peuvent néanmoins être prouvées par l’utilisation de preuves. Par exemple, l’utilisation de documents historiques peut prouver que certains événements se sont produits, comme l’invasion de la Russie par Napoléon en 1812 ou la prise de Berlin en mai 1945. De même, si un procureur ne peut pas apporter la preuve logique qu’une certaine personne a commis un crime, il peut présenter des preuves suffisantes pour convaincre un jury de sa culpabilité au-delà de tout doute raisonnable.
Une vérité qui va de soi ne peut être démontrée. En effet, elle est connue immédiatement et intuitivement. En fait, les démonstrations de toute vérité sont basées sur l’utilisation de premiers principes qui sont évidents et sans lesquels notre processus de raisonnement ne pourrait pas progresser vers d’autres conclusions fiables.
Il est donc impossible que l’existence de Dieu soit évidente pour nous et qu’elle puisse aussi être démontrée.
Comme l’existence de Dieu n’est pas évidente en elle-même, nous pouvons nous demander s’il s’agit d’une vérité susceptible d’être démontrée.
Lire la suite13 mai : Notre-Dame de Fatima
Statue de Notre-Dame de Fatima.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : © Olivier Figueras
Au cœur du joli mois de mai, le mois de Marie, nous fêtons l’anniversaire de la première apparition de Notre Dame aux enfants de Fatima, le 13 mai 1917 dans un Portugal gangrené par la franc-maçonnerie où bien des familles ne transmettaient même plus la foi. Le message de la Vierge — message de paix et de confiance en même temps que de vérité sur les maux en ce monde et la réalité de l’enfer — résonne particulièrement alors que les guerres se multiplient et que le laïcisme cède peu à peu la place à une célébration démoniaque et sans fard du mensonge, de la laideur et du vice.
Au Portugal, les années après les apparitions de Fatima furent marquées par une vague de conversions et de baptêmes inattendue et spectaculaire, et le pays fut préservé de la Seconde Guerre mondiale avec à sa tête, un chef d’Etat soucieux de son propre salut éternel et du bien de sa patrie. Qui l’eût cru, en 1917, alors que l’Europe était à feu et à sang et que la Russie s’apprêtait — comme en avait averti l’Immaculée — à répandre ses erreurs dans le monde ?
Lire la suiteSérie sur la philosophie catholique — les étapes
Le Christ remettant les clefs du Royaume à saint Pierre, par Jean Auguste Dominique Ingres.
Ceci est le premier article d'une série portant sur la foi catholique.
Par Matthew McCusker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
« Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que l’apostasie arrive auparavant. » (2 Th 2,3)
29 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Le roman apocalyptique classique The Lord of the World [Le Maître de la terre], de Monseigneur Robert Hugh Benson, s’ouvre sur le tableau de deux jeunes prêtres, le père Percy et le père Francis, qui interrogent un vieil homme d’État [catholique] sur un siècle de déclin pour l’Église.
Le vieil homme raconte les pertes et les revers sans fin de l’Église, ainsi que les triomphes de ses ennemis, et termine par un verdict qui contient à la fois du désespoir et de l’espoir :
« Nous reculons et nous allons continuer à reculer, et je crois même que nous devons nous tenir prêts pour une catastrophe, d’un moment à l’autre ! »
Il poursuit :
« Vous vous dites que j’ai des vues bien sombres, pour un vieillard sur le bord du tombeau. Que voulez-vous ? Je vous ai ouvert toute ma pensée. J’ai beau faire, je n’aperçois aucun espoir ! Et il me semble que dès maintenant, il suffirait du moindre incident pour accomplir notre ruine. Non, voyez-vous, je n’aperçois aucun espoir, jusqu’au jour où... »
Percy releva brusquement les yeux…
« Jusqu’au jour où notre Seigneur reviendra, ainsi qu’il l’a promis », reprit le vieil homme d’État.
Le père Francis soupira une fois de plus et un silence s’installa.
Les paroles du vieil homme fournissent certes des motifs de désespoir au Père François, mais à la lumière de la révélation divine, elles expriment aussi une grande espérance : le retour de Notre Seigneur dans la gloire. Car « alors se manifestera cet impie, que le Seigneur Jésus tuera par le souffle de sa bouche, et qu’il détruira par l’éclat de son avènement ». (2 Th 2,8)
Mais un seul des deux prêtres est capable de voir cette espérance et de rester fidèle.
Lire la suiteLa liberté d’expression ? Nous avons le droit de diffuser la vérité, pas l’erreur
Par Matthew McCusker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Web Gallery of Art/Wikimedia Commons
5 janvier 2024 (LifeSiteNews) — L’essai suivant abordera le sujet de la liberté d’expression d’un point de vue catholique authentique, tout en examinant le mal infligé à la société lorsque ce droit est mal compris.
La liberté de dire la vérité est essentielle
La liberté de parler librement des principes moraux et des vérités religieuses n’a jamais été aussi menacée qu’aujourd’hui, et pourtant il n’a jamais été aussi important que nous le fassions avec courage et audace.
Les événements de ces dernières années, en particulier le confinement COVID-19 et les obligations vaccinales, nous ont montré à quel point les libertés fondamentales sont menacées et à quel point nos ennemis sont déterminés à nous en priver jusqu’au dernier vestige.
Pour pouvoir combattre les maux moraux qui affligent notre société et infligent des dommages incalculables aux âmes, en particulier aux plus innocents et aux plus vulnérables, nous devons pouvoir nous exprimer librement contre la corruption politique et les idéologies dangereuses, sans censure ni persécution.
La liberté de dire des erreurs est une des causes profondes de notre catastrophe actuelle
D’un autre côté, un grand mal a également été fait au nom de la liberté d’expression. Les idéologies qui sont à l’origine de nos maux modernes ont été diffusées sous la bannière de la liberté d’expression. C’est au nom de cette liberté que des livres ont été publiés, des journaux diffusés, des pamphlets distribués et qu’un déluge d’erreurs s’est répandu dans le monde.
La diffusion sans entrave d’idéologies politiques erronées a conduit nos sociétés à la ruine et a causé, au cours du siècle dernier, la mort de plus d’un milliard d’innocents, pour la plupart des enfants à naître, ainsi que la perte éternelle d’un nombre incalculable d’âmes.
L’abandon progressif par l’État de son devoir de protéger les citoyens contre les erreurs dangereuses a été un facteur majeur de la propagation de ces maux. Sous l’influence de l’idéologie libérale, [les États] ont permis la propagation sans restriction de fausses doctrines religieuses et d’idéologies politiques pernicieuses. Enfin, au siècle dernier, ils ont cessé d’interdire le matériel contraire à l’ordre moral, si bien qu’aujourd’hui, la pornographie est librement accessible presque partout.
Lire la suiteQui est le Roi de gloire ?
Par Alan Fimister (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Il y a quelques jours, dans un acte de blasphème surprenant, Joseph Biden, le deuxième président catholique des États-Unis, a proclamé le dimanche de Pâques 2024 « Journée de la visibilité des transgenres ». M. Biden découvrira peut-être un jour, à sa grande déception, qu’« on ne se moque pas de Dieu » (Gal 6,2). Lors de son investiture le 20 janvier 2021, le président a fait remarquer qu’« il y a plusieurs siècles, Saint Augustin, un saint de mon église, a écrit qu’un peuple était une multitude définie par les objets communs de son amour. Quels sont les objets communs que nous aimons et qui nous définissent en tant qu’Américains ? Je crois que je sais. L’opportunité. La sécurité. La liberté. La dignité. Le respect. L’honneur. Et, oui, la vérité ». Il a omis de rappeler que la définition du peuple proposée par le Docteur de la grâce n’a abouti — selon le grand évêque — qu’à deux peuples réels : « Deux amours ont formé deux cités : l’amour de soi, allant jusqu’au mépris de Dieu, une cité terrestre ; et l’amour de Dieu, allant jusqu’au mépris de soi, une cité céleste ». Si la « vérité » peut offrir un certain espoir de rédemption, Dieu brille par son absence dans la liste des « objets communs que nous aimons et qui nous définissent en tant qu’Américains » dressée par le président Biden.
« Quand le Très-Haut donna aux nations leur héritage, quand il répartit les fils d’homme, il fixa les limites des peuples suivant le nombre des fils de Dieu. » (Deutéronome 32,8)
Au cours des guerres déclenchées par son acclamation comme empereur à York le 25 juillet 306 (probablement en juillet 310), Constantin le Grand et ses armées ont eu la vision d’une croix de lumière plus brillante que le soleil, et l’empereur a reçu l’ordre de conquérir sous ce signe. Constantin a compris ce symbole comme une superposition et une rotation de trois X, signifiant une promesse de trente années victorieuses. Ce sera d’ailleurs la durée de son règne (306-337), au cours duquel il triomphera sans acception de ses ennemis mortels. À la veille de la bataille du pont Milvius (28 octobre 312), Constantin fait un rêve dans lequel le Christ lui apparaît et lui dit que le symbole qu’il a vu doit être dessiné sous la forme d’un monogramme composé des lettres grecques Chi et Rho et qu’il doit être porté sur ses étendards. Le lendemain, Constantin enleva les aigles de Jupiter de ses étendards et les remplaça par « le signe céleste », et marcha vers la victoire. Par la suite, la croix et le christogramme fusionnés, dans le nouvel étendard romain chrétien du Labarum, devinrent le symbole de l’Empire romain chrétien. Eusèbe de Césarée raconte que la Croix a tellement terrorisé les ennemis de Constantin, lors de la bataille de Chrysopolis, dont il est sorti seul maître du monde romain, que Licinius, le rival de Constantin, a ordonné à ses troupes de ne pas regarder le Labarum ni de s’en approcher. À une exception notoire près, tous les empereurs après Constantin ont été chrétiens d’une manière ou d’une autre et le catholicisme a été officiellement adopté comme religion de l’Empire en 380.
Lire la suite« Alors Simon-Pierre monta dans le bateau et tira à terre le filet, plein de gros poissons : cent cinquante-trois ; et quoiqu’il y en eût tant, le filet ne se déchira pas. » (Jean 21,11)
Une messe pour une bonne mort face à la montée de l’euthanasie au Québec
Mort de saint Joseph par Michel Oster.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : © Ralph Hammann/Wikimedia Commons
Le Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille de l’archevêché de Montréal a annoncé une messe pour demander à Dieu la grâce d’une bonne mort par l’intercession de saint Joseph (dont la fête est le 19 mars). Mgr Lépine célébrera cette messe dans la Cathédrale Marie-Reine-du-monde le samedi 16 mars à 10 h 30 :
Œuvrant à promouvoir la vie, nous vous faisons part de la Messe pour demander la grâce d’une bonne mort.
En vue de la fête de saint Joseph, patron de la bonne mort, S.E. Mgr Christian Lépine invite les fidèles du diocèse de Montréal à une messe où l’on pourra confier à Dieu le moment de sa mort par l’intercession de saint Joseph, patron de la bonne mort.
Nous vous invitons venir prier saint Joseph avec nous pour que le moment de notre mort ainsi que celui de ceux et celles que nous aimons, soient vécus dans l’espérance comme une offrande à Dieu le Père, et que ceux et celles qui approchent de la mort soient accompagnés avec espérance et charité.
Le message du centre diocésain met en perspective cette messe prochaine sur fond de montée de l’euthanasie, qui menace bien des âmes au Québec :
Face à la montée de l’euthanasie, promue au Québec sous le nom « Aide médicale à mourir » (AMM), laissons-nous guider par notre Seigneur Dieu qui a dit : « Je suis la résurrection et la vie » (Jn 11,25). Choisissons la vie et l’espérance !
Il faut noter que l’archidiocèse n’a pu obtenir le 1er mars une exemption à l’euthanasie pour la maison de soins palliatifs St-Raphaël, dans le cadre de son procès en cours contre le gouvernement du Québec.
Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter le Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille au 514 925 4300 poste 206 ou à [email protected]. La messe sera transmise en direct en direct sur la chaîne YouTube du Diocèse.
Petite note. L’« euthanasie », qui est le fait de donner délibérément la mort à un malade, prétendument pour abréger ses souffrances, signifie « bonne mort ». On aura compris que c’est un euphémisme qui cherche à cacher le fait qu’il s’agit d’un meurtre. La véritable nature de l’acte euthanasique ayant bien été comprise, les promoteurs actuels de cette pratique ont préféré remplacer l’ancien euphémisme par un nouveau, ou « aide médicale à mourir » ! La « bonne mort » catholique est tout autre, c’est le fait de mourir en état de grâce.
Jamais les femmes ne trouveront de meilleurs alliés que chez les chrétiens pro-vie
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie — Photo : Pikist
Réflexions à l’occasion du 8 mars, dit « Journée internationale des femmes »
En ce 8 mars, au Québec et ailleurs dans le monde, est soulignée la « Journée internationale des femmes », connue également sous le nom de « Journée internationale des droits des femmes ».
Cette journée fut d’abord célébrée au début du 20e siècle à la suite d’un appel du Parti socialiste d’Amérique. En 1921, l’Union soviétique, par la voix de son président Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine, fut le premier pays à officialiser cette fête laïque et à consacrer la date du 8 mars, ce qui mène à croire qu’il s’agissait avant tout d’une campagne de recrutement des femmes afin d’attiser la lutte des classes et transformer un capitalisme en déliquescence en utopie des travailleurs affranchis de leurs chaînes.
D’abord cantonnée au bloc soviétique, cette journée fut importée en Occident par le truchement du mouvement féministe des années 60. À cette époque, certaines femmes — mais certainement pas toutes, heureusement — croyaient que la reconnaissance de leur dignité passait par une lutte à la fois contre l’homme, « l’oppresseur » qui bafouait leurs droits, et contre le système d’oppression qu’il aurait mis en place pour protéger ses acquis.
Or, ce système d’oppression comprenait tous les éléments qui forment notre civilisation : famille, religion, mœurs et coutumes, modes de pensée, tout devait être rejeté pour ce qu’il contenait « d’opprimant ». Bien évidemment, la religion du Père tout-puissant devait être rejetée sous prétexte qu’il légitimait la structure patriarcale de la famille et de la société.
Lire la suitePréparer la société chrétienne de demain
Georges Buscemi, président de CQV, Lévis, école de la Sainte-Famille, 2 mars 2024.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : Paul Lauzon
Campagne Québec-Vie (CQV) a tenu un colloque à Lévis, le samedi 2 mars 2024, sur la nécessité de préparer la société chrétienne de demain.
Lors de cette conférence, qui a eu lieu à l’école Sainte-Famille, l’historien Jean-Claude Dupuis, le directeur des opérations politiques de CQV Arpad Nagy et le président de CQV Georges Buscemi ont respectivement abordé les questions de l’économie, des politiques et des actions menant à une société pro-vie et chrétienne.
En introduction, Georges Buscemi explique ce qu’est la société chrétienne ou chrétienté : une société où l’autorité de l’Église en matière de foi et de morale est reconnue par les autorités civiles, ainsi que toute organisation, et où les principes établis par la première sont mis en pratique par les secondes.
Jean-Claude Dupuis souligne la difficulté à vivre en chrétien dans notre société actuelle, notamment à cause de la situation économique. Comme remède, il présente la pensée de François-Albert Angers, économiste québécois du 20e siècle. François-Albert Angers, économiste nationaliste reconnu à son époque, rejetait aussi bien le capitalisme que le socialisme, prônant à la place la doctrine sociale de l’Église, résumée dans l’encyclique Rerum Novarum de Léon XIII. François-Albert Angers recommandait le coopératisme, le corporatisme, la subsidiarité (c’est-à-dire que ce qui peut être fait localement devrait être fait localement) et la nationalisation des moyens de productions (non pas l’étatisation des ressources, mais leur contrôle par les Canadiens français).
L’historien Jean-Claude Dupuis, 2 mars 2024.
Le Carême est une période propice pour prier pour la conversion des Juifs au nouvel Israël, l’Église du Christ
Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
Dom Prosper Guéranger
La Station est dans l’église de Saint-Clément, Pape et Martyr. De toutes les églises de Rome elle est celle qui a le plus conservé l’antique disposition des premières basiliques chrétiennes. Sous son autel repose le corps du saint Patron, avec les restes de saint Ignace d’Antioche et du consul saint Flavius Clémens.
COLLECTE
Daignez faire, ô Dieu tout-puissant ! que vos fidèles qui, pour mortifier leur chair, se privent dans leur nourriture, jeûnent aussi du péché, en pratiquant la justice. Par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.
ÉPÎTRE
Lecture du prophète Daniel 9,15-19
Lire la suiteEn ces jours-là, Daniel fit cette prière au Seigneur : Seigneur notre Dieu, qui avez tiré votre peuple de la terre d’Égypte par la force de votre bras, et qui en le faisant vous êtes acquis une gloire qui dure jusqu’aujourd’hui ; nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, Seigneur, en enfreignant tous vos justes préceptes. Détournez, je vous en conjure, votre colère et votre fureur de Jérusalem, votre cité, et de votre montagne sainte. C’est à cause de nos péchés et des iniquités de nos pères, que Jérusalem et votre peuple sont en opprobre aujourd’hui à toutes les nations qui nous environnent. Maintenant donc, Seigneur notre Dieu, exaucez la prière de votre serviteur et ses supplications ; faites paraître votre face sur votre Sanctuaire abandonné : faites-le pour vous-même. Inclinez votre oreille, ô mon Dieu ! et écoutez ; ouvrez les yeux, et considérez notre désolation et cette ville qui est connue par votre Nom ; car ce n’est point par confiance en notre justice que nous humilions nos prières devant votre face, mais c’est en songeant à la multitude de vos miséricordes. Exaucez, Seigneur ; apaisez-vous. Seigneur : considérez et agissez. Pour l’amour de vous-même, ne différez pas, mon Dieu, parce que cette cité et ce peuple qui est à vous ont l’honneur de porter votre Nom, ô Seigneur notre Dieu !