Notre-Dame-du-Cap 2024
Par Arpad Nagy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Arpad Nagy
Les pèlerinages ne sont pas seulement un témoignage de dévotion personnelle, mais aussi une incarnation des valeurs spirituelles que Campagne Québec-Vie défend. Afin de construire une société chrétienne qui respecte la foi, la famille et la vie de la conception à la mort naturelle, je veux vous apporter aujourd’hui le petit témoignage d’un pèlerinage en groupe, dans la prière et la pénitence, à destination de Notre-Dame-du-Cap. Ce lieu, connu pour ses interventions miraculeuses, contribue à nous rappeler le caractère sacré de la vie dans la société québécoise simple du 19e siècle. Pour moi, cela fait écho à de nombreux défis auxquels nous sommes confrontés dans la société d’aujourd’hui.
Les 100 pèlerins se sont mis en route tôt le samedi matin. Ils ont assisté à la messe, pris un petit déjeuner rapide, démonté leurs tentes et sont partis au lever du soleil. Ils suivaient les statues de la Vierge et de Saint Joseph, et portaient des bannières et un léger sac à dos pour la journée.
Photo : Pèlerins partant tôt le matin. Source : A.N.
Le pèlerinage de Notre-Dame-du-Cap amènera les pèlerins sur le site d’une apparition mariale, d’un miracle et de plusieurs guérisons miraculeuses. C’est l’un des lieux de pèlerinage les plus connus et les plus visités de la province de Québec, et il attire un grand nombre de pèlerins. Certains de ces visiteurs arrivent au sanctuaire après un voyage de trois jours à pied...
Photo : Statue de Notre-Dame du Cap au sanctuaire. Source : Wikipédia
Richard Martineau : l’opposition contrôlée et le déni de la solution divine
Par Campagne Québec-Vie — Photo (montage) : QUB Radio/YouTube, Wikimedia Commons
Dans son article intitulé Le club des violeurs, Richard Martineau endosse une fois de plus son rôle habituel de critique du statu quo, tout en demeurant parfaitement intégré au système qu’il prétend dénoncer. Ce rôle, qu’on pourrait qualifier d’« opposition contrôlée », consiste à donner une voix aux dissidents et aux gens frustrés par certains excès du système en place (p. ex. Wokisme, propagande LGBT, etc.). Martineau donne l’impression de se tenir aux côtés des dissidents et des frustrés. Pourtant, son rôle est bien celui d’une soupape de sécurité : il permet aux mécontents d’exprimer leur frustration, mais une fois leur colère exprimée, rien ne change. Le système continue à ignorer ces voix, et les excès qu’il dénonce se poursuivent sans relâche. C’est précisément pour cette raison que Richard Martineau reste en poste depuis tant d’années : il canalise la colère sans jamais menacer le véritable pouvoir.
Cette semaine, Martineau reprend son jeu habituel, oscillant entre athéisme déclaré et fascination pour Dieu. Il déplore l’absence de Dieu, tout en laissant entrevoir un certain regret, voire un désir caché qu’Il existe. Ce strip-tease intellectuel sert à attirer à la fois des lecteurs athées, qui se reconnaissent dans son rejet de la religion, et des lecteurs croyants, qui gardent l’espoir de le voir un jour se convertir. Après tout, pourquoi parlerait-il tant de Dieu s’il n’était pas profondément fasciné par la question ? Ce double jeu lui permet de séduire un large public, tout en restant fidèle à son rôle de rebelle domestiqué.
Lire la suiteLe Pèlerinage Marie Reine du Canada
Les pèlerins au bord de la route avec la statue de la Vierge pèlerine en tête.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : Bénédicte Soulard
Depuis que le Québec et le Canada ont rejeté leur foi, ils n’ont cessé de tomber de fléau en fléau : contraception, avortement, « mariage gay », euthanasie, transgenrisme, etc. Pour que notre nation connaisse un renouveau moral, il lui faut également un renouveau spirituel. La société peut bien se munir de béquilles pour clopiner et vivoter encore quelque temps, si elle ne reconnaît pas à Dieu la place qui Lui est due, elle court à sa perte.
C’est pourquoi il est important d’encourager les événements et les mouvements promouvant la foi chrétienne, ainsi que d’y participer. Je veux vous parler ici de l’un de ces événements qui promeuvent la foi chrétienne, tout en fortifiant la foi de ses participants : le pèlerinage.
Connaissez-vous le Pèlerinage Marie Reine du Canada ? C’est un pèlerinage qui a lieu chaque année entre Saint-Joseph-de-Lanoraie et le Cap-de-la-Madeleine, lors de la fin de semaine de la fête du Travail. D’une durée de trois jours et s’étendant sur 100 km (environ), le pèlerinage vous emmène à pied à travers la campagne, à travers Sainte-Geneviève-de-Berthierville, Saint-Joseph-de-Maskinongé, Louiseville, Sainte-Anne-de-Yamachiche, Pointe-du-Lac, Trois-Rivières et le Cap-de-la-Madeleine, où finalement, les pèlerins se rendent au sanctuaire Notre-Dame-du-Cap.
Ce pèlerinage, qui s’inspire du grand Pèlerinage Notre-Dame-de-Chrétienté à Chartres, est organisé depuis 2003 par des paroissiens de Saint-Clément d’Ottawa.
Mais qu’est-ce qu’un pèlerinage ?
Le pèlerinage est une ancienne pratique dans l’Église catholique. Le but d’un pèlerinage est toujours un lieu de dévotion, un lieu qui a été marqué par la vie d’un saint (en Terre Sainte, il ne s’agit pas moins que des lieux où a vécu le Christ Lui-même), un lieu de miracles ou d’apparitions. Un pèlerinage peut être réalisé pour implorer une grâce du ciel, ou en remerciement des prières exaucées ou pour remplir un vœu (Jacques Cartier en 1535 fit vœu de se rendre à Notre-Dame de Rocamadour si lui et son équipage étaient guéris du scorbut). Un pèlerinage est également une pénitence pour expier ses péchés, pour obtenir sa propre conversion ou celle d’un autre. Il s’agit, enfin, d’une dévotion au saint dont le sanctuaire est le but du pèlerinage.
Le sanctuaire Notre-Dame-du-Cap, qui a vu de grandes foules de pèlerins, a été le lieu du miracle du pont de glace ou « pont des chapelets », d’une apparition de la Vierge (le « prodige des yeux ») et de plusieurs guérisons. Il s’agit également du lieu où a si souvent prêché le bon Père Frédéric Jansoone.
Le pèlerinage de 2024, 31 août au 2 septembre, a pour thème Notre-Dame des Sept Douleurs. Chaque journée du pèlerinage porte également sur un saint. Le 31 août : saint Gabriel de l’Addolorata. Le 1er septembre : sainte Brigitte de Suède. Le 2 septembre : bienheureuse Émilie Tavernier.
Lire la suiteLa religion est un élément indispensable de la vie — voici pourquoi
Par S.D. Wright — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixabay
10 juillet 2024 (LifeSiteNews) — Au cours des décennies, nous avons tous entendu cette phrase célèbre à de nombreuses reprises :
Je suis spirituel, mais pas religieux.
Ou encore :
Je n’aime pas la religion organisée.
Souvent, lorsque ces phrases sont exprimées, c’est sur un ton qui suggère que l’orateur pense dire quelque chose d’original.
En réaction à cette tendance chez les ex-chrétiens, les « post-chrétiens » et ceux qui n’ont jamais accepté l’Évangile, certains ont eux-mêmes adopté cette idée comme argument rhétorique en faveur du christianisme.
En 2012, un jeune protestant évangélique est devenu viral avec une vidéo de rap sur sa haine de la religion et sur le fait que, selon lui, « Jésus est venu abolir la religion » parce que le Christ, lui aussi, détestait la religion.
Cette méthode rhétorique pour parler de l’Évangile repose en partie sur le présupposé que la religion est effectivement mauvaise, étouffante, créée par l’homme et axée uniquement sur les aspects extérieurs — et, surtout, que le christianisme ou le fait de suivre le Christ ne constitue pas une religion.
Mais cela est très loin de la vérité sur presque tous les points.
Qu’est-ce que la religion ?
Cicéron affirme que le mot religion vient du mot latin relegere, « prêter une attention particulière ». Le père de l’Église du troisième siècle, Lactance, affirme qu’il vient du mot religare, « lier ». Mais quelle que soit l’origine réelle du mot, saint Thomas d’Aquin a défini la religion comme ce qui « indique la relation de l’homme avec Dieu ».
En d’autres termes, la religion signifie tout simplement l’ensemble de nos relations et de nos devoirs envers Dieu.
Les auteurs catholiques considèrent la religion à la fois comme une « chose » et comme une vertu. En tant que « chose », c’est l’ensemble des vérités, des lois et des actions qui constituent le culte que l’homme rend à Dieu. En tant que vertu, c’est l’habitude qui dispose chacun d’entre nous à remplir ses devoirs envers Dieu — en lui rendant l’honneur, le culte et l’amour qui lui sont dus.
Il doit être clair qu’il n’y a rien de sentimental ici, ni rien qui dépende des émotions, des vœux pieux, des intuitions et des sentiments — aussi bons soient-ils.
Au contraire, nous devons être clairs : la religion est simplement un fait de la vie. Le nier, c’est soit se méprendre sur le sens du mot religion, soit nier que l’homme a des devoirs envers Dieu.
Cette dernière idée — que l’homme n’a pas de devoirs envers Dieu — devrait être ridicule pour quiconque reconnaît l’existence de Dieu et son action dans le monde. Même ceux qui pensent que suivre Notre Seigneur Jésus-Christ consiste uniquement en une idée protestante de confiance en lui comme sauveur pratiquent encore une religion.
En tant que tels, les arguments rhétoriques qui établissent une opposition entre la religion et le fait de suivre le Christ sont trompeurs, déroutants pour beaucoup, et devraient être abandonnés. Le problème que cette rhétorique prétend aborder n’est pas la religion en soi, mais les fausses religions et les distorsions ou abus de la vraie religion.
Lire la suiteLes mondialistes s’attaquent aux familles africaines, mais cet homme catholique est dans leur passage
Emil Hagamu.
Publié sur LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Human Life International
9 juillet 2024, Front Virginia (Human Life International) — Pendant trois décennies, Emil Hagamu s’est efforcé de défendre les valeurs communes de la foi et de la famille parmi les quelque 70 millions d’habitants de la Tanzanie. En tant que directeur régional de Human Life International pour l’Afrique anglophone, M. Hagamu a dirigé les activités de ce ministère catholique pro-vie mondial dans 19 des 26 régions de cette nation d’Afrique de l’Est où 30 groupes ethniques différents vivent pacifiquement les uns à côté des autres.
Human Life International Tanzania travaille avec les écoles, les églises, les individus et les familles pour promouvoir une culture de vie. Hagamu supervise la formation des prêtres, des séminaristes, des infirmières, des sages-femmes, des éducateurs et des laïcs. Ces programmes leur inculquent une compréhension de ce que la parole de Dieu et l’Église catholique enseignent sur la vie et la famille et leur donnent les moyens de transmettre ce message dans leurs communautés.
Hagamu a commencé ce ministère sous le nom de Pro-Life Tanzania en juillet 1994. Rapidement placé sous l’égide de l’organisation Human Life International, basée aux États-Unis, Pro-Life Tanzania a commencé à contrer et à réparer les dommages causés aux familles par les centres communautaires d’avortement et de contraception. Ces centres, gérés par Marie Stopes (aujourd’hui connue sous le nom de MSI Reproductive Choices) et UMATI — organisation affiliée à International Planned Parenthood en Tanzanie — exerçaient une influence négative sur les communautés.
La Tanzanie, comme le reste de l’Afrique subsaharienne, est souvent la cible d’efforts de contrôle de la population, ce qui, selon Human Life International, porte atteinte à l’amour et au respect traditionnels des Africains pour la famille.
Hagamu a raconté de nombreuses histoires de familles ravagées par la culture de mort qui promeut l’avortement et la contraception comme « la solution » à la pauvreté. Il raconte que dans toute l’Afrique, les enfants sont toujours très bien accueillis.
Lire la suiteLa philosophie scholastique
Allégorie de la Philosophie, Cathédrale de Laon.
Par Matthew McCusker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
23 avril 2024 (LifeSiteNews) — Dans la partie précédente de cette série nous avons exploré comment l’Église catholique a constamment défendu la capacité de la raison humaine à atteindre une certaine connaissance des réalités au-delà de l’appréhension directe des sens. Cela inclut la connaissance de l’existence de Dieu et de certains attributs de sa nature.
L’Église a fermement défendu cette vérité et condamné les erreurs contraires, en opposition aux philosophies erronées qui se sont de plus en plus emparées de l’esprit occidental depuis le dix-huitième siècle.
Mais l’Église ne s’est pas contentée de condamner seulement l’erreur, ni même de proposer définitivement la vérité. Elle a aussi cherché inlassablement à rajeunir la vie intellectuelle de l’Église et à rappeler l’humanité aux vrais principes de raisonnement et de connaissance qu’elle a préservés.
Dans la poursuite de cet objectif, elle a défendu et promu l’approche de la philosophie et de la théologie des scolastiques, et en particulier la doctrine et la méthodologie de saint Thomas d’Aquin (c. 1225-1274).
Dans cette nouvelle série d’articles, défendant les affirmations de l'Église catholique, nous retracerons l’essor de la philosophie scolastique, son déclin dévastateur, sa renaissance sous la direction du Saint-Siège et, enfin, son statut dans l’Église d’aujourd’hui.
Ceci est d’une importance cruciale car c’est cette philosophie, toujours ancienne et toujours nouvelle, qui nous fournit les moyens de résoudre bon nombre des questions les plus pressantes de notre monde actuel.
L’un des principaux besoins de l’homme moderne est de retrouver la vérité sur l’existence de Dieu et sur sa nature. La vraie philosophie nous fournit donc un fondement important pour le retour du monde à Jésus-Christ et à l’Église qu’il a fondée.
Lire la suiteEn réponse à l’arc-en-ciel des fiertés LGBTQIA+, l’Irlande catholique arbore le Sacré-Cœur de Jésus
Par reinformation.tv
Les Irlandais en ont vraiment assez de la véritable infestation d’arc-en-ciel LGBT qu’arborent leurs bâtiments publics, de l’aéroport à la grande poste de Dublin en passant par les ministères ; à tel point que plus d’un millier de fidèles ont décidé d’arborer le Sacré-Cœur sur les drapeaux irlandais dans de multiples lieux, accompagné parfois par une affiche représentant le Christ et disant : « Juin est dédié au Cœur Sacré de Jésus ». Cela pour rappeler à tous les Irlandais cette consécration et les détourner de la célébration d’un des péchés les plus graves. Michael, fidèle de Dublin, que la « pandémie de fiertés » horripile et que la soumission du monde occidental aux ennemis de Dieu désole participe à cette glorification du Sacré-Cœur : « Pour soigner la société de ce virus des fiertés, nous n’avons pas besoin de violer des droits de l’homme en forçant les masses à se vacciner ; nous avons simplement besoin de rappeler aux gens qu’ils se repentent et se retournent vers le Cœur miséricordieux de Jésus. Une façon simple de le faire est de faire flotter la bannière du Sacré-Cœur de Jésus. »
Réflexions sur la première Marche pour la vie de Québec
Participants à la Marche pour la vie de Québec portant une bannière de la Vierge. — Photo : Augustin Hamilton
Par le Père Francis Michael de Rosa — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 1er juin 2024, la ville de Québec a vécu un moment historique en accueillant sa toute première « Marche pour la vie ».
L’organisation à l’origine de l’événement était Campagne Québec-Vie qui, à mon avis, est exceptionnelle en raison de sa perspective distinctement catholique sur les « questions de vie » qui préoccupent tant la société moderne.
Non seulement Campagne Québec-Vie cherche à mettre fin à l’avortement, mais elle s’oppose explicitement aux autres maux qui menacent la vie humaine et l’amour humain : de la contraception à l’euthanasie, en passant par tous les maux intermédiaires. Ces maux sont les symptômes frères d’une fausse anthropologie désorientée par le néo-dualisme, et ils doivent être reconnus comme tels par le mouvement pro-vie afin de réinitialiser définitivement l’ordre moral selon la nature humaine et la raison droite adéquatement comprise. Pouvons-nous honnêtement envisager une société sans avortement, mais avec contraception ?
Peut-il vraiment y avoir une nation éprise de liberté qui s’en prend à son propre peuple ? L’hydre des péchés contre la vie et l’amour doit être coupée au niveau du cou pour réamorcer l’ordre moral.
Notamment, Campagne Québec-Vie est consacrée au Sacré-Cœur de Jésus par le Cœur Immaculé de Marie en union avec le Cœur Très Chaste de Joseph. L’union des « trois cœurs » de la Sainte Famille représente la communauté mystique d’amour qui a formé la Sainte Famille à Nazareth, qui est à son tour l’archétype mystique de la Sainte Église catholique. Nazareth est donc la maison ouverte pour accueillir toute l’humanité.
Lire la suiteL’Église catholique enseigne que les hommes peuvent connaître l’existence de Dieu par la seule raison
Le Pape saint Pie X.
Par Matthew McCusker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
18 avril 2024 (LifeSiteNews) — Jusqu’à présent, dans cette série, j’ai donné de brèves introductions à trois des preuves classiques de l’existence de Dieu. Chacune de ces trois preuves part de notre conscience de la réalité de la causalité et de la contingence dans le monde, dont nous prenons connaissance au moyen de nos sens. Les preuves s’appuient sur ce que nous savons des choses créées pour conclure à l’existence d’un premier moteur immobile, d’une cause incausée et d’un être nécessaire.
Il s’agit donc d’arguments a posteriori du type de ceux expliqués dans un article précédent de cette série. Nous partons des effets observés pour conclure à l’existence de la cause.
Ce type d’argument en faveur de l’existence de Dieu a été considéré comme valide et convaincant pendant plus de deux millénaires, par des philosophes issus d’une grande variété de cultures et de religions.
Cependant, au cours des deux cents dernières années, leur validité a été largement rejetée par des penseurs extérieurs à l’Église catholique, et même au sein de l’Église, ils ont été remis en question.
Dans cet article, nous faisons une pause temporaire dans la discussion sur les preuves de l’existence de Dieu et nous examinons comment l’Église catholique a répondu aux affirmations selon lesquelles l’intellect humain n’aurait pas la capacité d’atteindre la connaissance de l’existence de Dieu par le biais d’arguments a posteriori.
Lire la suiteLe cardinal Sarah appelle les théologiens africains à résister à l’idéologie woke occidentale
Le cardinal Robert Sarah.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : John-Henry Westen/LifeSiteNews
5 juin 2024, Obala, Cameroun (LifeSiteNews) — Le cardinal Robert Sarah a dénoncé le rejet de la vérité objective en Occident qui, selon lui, a conduit au relativisme moral manifesté dans les idéologies « woke » d’aujourd’hui, louant l’opposition du pape Benoît XVI à la haine ouverte de l’Europe pour ses racines chrétiennes.
Ancien chef de la Congrégation du Vatican pour le culte divin et les sacrements, le cardinal Sarah a fait ces remarques dans un discours prononcé en avril devant les étudiants de l’école théologique Saint-Cyprien, dans le diocèse d’Obala, au Cameroun. Le thème de son discours était « La vocation d’une université catholique à la lumière de l’enseignement de Benoît XVI ».
Citant l’ancien pape comme guide dans la vie intellectuelle, le cardinal Sarah a souligné la critique de Benoît XVI à l’égard du relativisme moral en Occident : « Sans être orientée vers la vérité, sans une attitude de recherche humble et courageuse de la vérité, toute culture se désintègre, tombe dans le relativisme et se perd dans l’éphémère ».
Expliquant les immenses conséquences sociales du rejet de la vérité objective, le cardinal a poursuivi : « Le sens de la Vérité est le roc qui doit être le fondement de toute culture solide. Sans la recherche de la vérité, nous ne pouvons nous fier à rien. Tout devient liquide ».
Lire la suite