Je suis pro-vie et j’ai pris le vaccin covid. Maintenant je le regrette
Patricia Maloney.
Par Patricia Maloney — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Run with Life
Note de l’éditeur : CLC est heureux de vous présenter cet article exclusif de notre amie pro-vie Patricia Maloney, qui tient le blogue Run with Life. Patricia a écrit un article difficile mais important sur son parcours de militante pro-vie à travers les mandats de vaccination. Le parcours de chacun sur cette question est différent et CLC le sait et le respecte. Voici l’histoire de Patricia. Il se peut que certains d’entre nous puissent s’identifier à cette histoire. Et, pour cette raison, nous pensons qu’il vaut la peine de faire connaître l’histoire de Patricia à un public plus large.
24 août 2022 (Campaign Life Coalition) — Dès le début, j’ai eu du mal à prendre la décision de recevoir ou non le vaccin covid. Les gens que j’aime, et qui m’aiment, voulaient vraiment que je le fasse. J’ai fait des recherches. Les vaccins étaient entachés par l’avortement. Des lignées de cellules fœtales ont été utilisées dans leur production ou dans leurs tests. Et, fait troublant, les lignées cellulaires ont été créées à partir de tissus rénaux ou rétiniens prélevés sur des bébés délibérément avortés afin que leurs organes puissent être utilisés dans des expériences médicales.
En tant que catholique pro-vie, j’ai dû faire face à un énorme dilemme éthique. Je suis pro-vie de bout en bout. Que dois-je faire ?
J’ai prié à ce sujet. J’en ai parlé à mon directeur spirituel. J’ai écrit une lettre à Pfizer et une autre à Moderna pour protester contre l’utilisation de lignées cellulaires fœtales.
J’ai écrit : « Je voudrais exprimer ma forte objection morale à l’utilisation que fait Moderna de la lignée cellulaire HEK [-293] dans ses tests pour le vaccin covid. En tant que personne qui accorde de la valeur à toute vie humaine, de la conception à la mort naturelle, l’utilisation de fœtus avortés dans les vaccins est très très troublante pour moi. Moderna ne pourrait-il pas plutôt utiliser des lignées cellulaires d’autres types ? Je sais que d’autres fabricants ont été en mesure de le faire. Malheureusement, je suis maintenant dans la position (lorsque le vaccin sera disponible pour moi, ce qui n’est pas encore le cas) où Moderna et Pfizer sont les deux seuls vaccins covid disponibles au Canada. Je vais devoir prendre une décision très difficile : soit accepter un vaccin qui me paraît moralement répréhensible, soit refuser le vaccin et mettre ma vie et celle de mes proches en danger. Je vous demande de bien vouloir reconsidérer la position de votre société quant à l’utilisation de ces lignées cellulaires à l’avenir. »
Je n’ai jamais reçu de réponse, et je ne m’attendais pas à en recevoir.
Et puis j’ai dû prendre une décision concernant le vaccin. Je connais beaucoup de personnes qui l’ont refusé. Pour certains, cela signifiait être mis au ban de leur famille. Ils ne pouvaient pas manger au restaurant ou s’asseoir dans un café. Des gens ont perdu leur emploi pour ne pas avoir été vaccinés. Et ces âmes courageuses ont encore du mal à voyager en avion ou en train au Canada.
Lire la suiteThe Atlantic minimise la violence radicale en faveur de l’avortement mais qualifie le Rosaire d’« extrémiste »
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Thérèse Westby/Unsplash
15 août 2022 (LifeSiteNews) — Quelques jours seulement après avoir minimisé le groupe pro-avortement radical et souvent violent appelé Jane’s Revenge, le magazine américain The Atlantic a tenté de dépeindre le Saint Rosaire comme un outil « extrémiste » utilisé par des catholiques « radicaux-traditionnels ».
Dans un article publié par The Atlantic le 12 août intitulé « The Right's New Bogeyman », le magazine populaire tente de minimiser l’importance du groupe pro-avortement souvent violent appelé Jane’s Revenge en mettant en doute la réalité du groupe et en se demandant si le collectif radical est réellement à l’origine des actes de violence et de vandalisme dont il s’est attribué le mérite.
Deux jours plus tard, le 14 août, The Atlantic a publié un autre article intitulé « How Extremist Gun Culture Co-Opted the Rosary » (Comment la culture extrémiste des armes a coïncidé avec le rosaire), qui cherche à démontrer qu’un certain nombre de « traditionalistes radicaux armés ont repris une notion spirituelle selon laquelle le rosaire peut être une arme dans la lutte contre le mal et l’ont transformée en quelque chose de dangereusement littéral ».
Il convient également de noter que, si le titre actuel de l’article est assez nuancé, le titre de l’article a été modifié à de multiples reprises. On pouvait lire auparavant « Guns and Rosaries » et « How the Rosary Became an Extremist Symbol ».
Néanmoins, on ne peut s’empêcher de remarquer le contraste frappant entre la couverture par The Atlantic de l’organisation Jane’s Revenge, certes violente, et celle des catholiques traditionnels américains qui considèrent le chapelet comme une arme tout en soutenant leur droit au deuxième amendement.
Jane’s Revenge, qui s’est attribuée le mérite d’avoir incendié un cabinet médical pro-vie à Buffalo, dans l’État de New York, ainsi que d’autres actes de destruction dans « 16 villes des États-Unis », est qualifiée de « mystérieuse » dans The Atlantic, et malgré des actes réels de violence et de vandalisme, l’article précise que cela « n’implique pas l’existence d’une campagne complexe et coordonnée de violence ».
Cependant, lorsqu’il s’agit de ceux qui créent et diffusent « des images de chapelets drapés sur des armes à feu, de guerriers en prière... des représentations humoristiques de croisés, et des exhortations pour que les hommes se lèvent et deviennent des militants d’église », eh bien ce groupe fait partie des « constellations de milieux en ligne violents, racistes et homophobes » qui sont connus pour « fournir une voie vers la radicalisation et des attaques terroristes réelles ».
Lire la suiteInfirmière dans une clinique d’avortement, elle partit et Dieu changea sa vie d’une manière miraculeuse
Martínez Gómez.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
María Martínez Gómez a passé des années à travailler dans une clinique d’avortement, niant la réalité de ce qu’elle voyait.
Infirmière en Espagne, elle dit avoir reçu le baptême catholique, mais en grandissant, elle a commencé à mépriser la foi et tout ce qu’elle représente, selon Catholic News Agency.
Lors d’une conférence catholique qui s’est tenue en mai à Saint-Sébastien, en Espagne, Mme Gómez a expliqué pourquoi elle a abandonné son travail dans le domaine de l’avortement et comment Dieu a changé sa vie de manière miraculeuse.
Elle a déclaré que son travail à la clinique d’avortement la stressait ; elle passait ses journées à préparer des femmes pour des avortements chirurgicaux et à essayer de les réconforter par la suite. Mme Gómez dit qu’elle se mentait à elle-même et aux femmes au sujet des bébés à naître qui étaient avortés dans la clinique.
Elle se souvient qu’une fois, elle a cru voir le pied d’un bébé avorté, mais elle s’est convaincue elle-même que ce n’était qu’un caillot de sang, selon l’article.
Et ce n’est pas tout :
Gomez a expliqué que la clinique d’avortement prenait délibérément des mesures pour s’assurer que les femmes ne changeraient pas d’avis avant leur avortement. Les femmes étaient isolées de leur partenaire avant l’opération, afin de les « déconnecter de la réalité », et Gomez était chargée de leur tenir la main et de les maintenir calmes pendant l’avortement.
Après l’opération, elle raconte que les femmes étaient parfois si traumatisées qu’elles pensaient ne pas avoir encore subi l’avortement et la suppliaient d’empêcher l’opération. C’était le travail de Gomez de les informer qu’elles avaient, en fait, déjà avorté.
Elle a fini par démissionner à cause du stress lié à ce travail. Elle est retournée à l’école où elle a obtenu un diplôme de physiothérapie.
Lire la suiteArchie Battersbee, 12 ans, est décédé après que l’hôpital lui ait retiré son respirateur, mais déjà dans le coma il avait été baptisé à Pâques
Archie Battersbee et sa mère Hollie Dance.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Hollie Dance
8 août 2022, Londres (LifeSiteNews) — Archie Battersbee, 12 ans, qui est mort samedi après que les médecins lui aient retiré ses appareils de soutien de la vie, avait été baptisé le dimanche de Pâques, quelques jours après avoir été hospitalisé.
Le jeune garçon est décédé le 6 août, après que l’hôpital Royal London de Whitechapel lui ait retiré son système de survie. Archie était inconscient depuis le 7 avril, après avoir été trouvé dans cet état par sa mère, Hollie Dance.
Sa famille s’est engagée dans une série de batailles juridiques pour maintenir Archie sous assistance respiratoire, mais, comme de nombreuses autres familles qui se battent pour maintenir leurs enfants en vie, elle a finalement perdu. Après que les autorités aient décidé qu’il était « probablement mort », Archie a été retiré du système de soutien vital et est décédé peu après.
Cependant, l’histoire d’Archie a un côté positif unique : le jeune garçon a été baptisé et reçu dans l’Église catholique quelques jours seulement après être tombé dans le coma.
Selon sa mère, Archie souhaitait depuis longtemps être baptisé, car il avait été particulièrement inspiré par des boxeurs chrétiens à la télévision.
« Archie me demandait de le faire baptiser quelques années avant son accident, en particulier après avoir commencé à regarder beaucoup de combats de boxe à la télévision », a déclaré Dance à Christian Today en juillet.
« De nombreux boxeurs prient pour être protégés lorsqu’ils montent sur le ring », a-t-elle poursuivi. « Plus il regardait de combats avec son frère, plus il me suppliait de le faire baptiser. Chaque fois que nous passions en voiture devant l’église Sainte-Marie, il criait immanquablement sa phrase habituelle : “Maman, quand pourrons-nous y aller pour nous faire baptiser ?” »
Lire la suiteMgr Naumann critique le soutien du pape François aux politiciens pro-avortement Biden et Pelosi
Mgr Joseph Naumann, archevêque de Kansas City.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Archidiocese of Kansas City
15 juillet 2022 (LifeSiteNews) — L’ancien président du comité pro-vie des évêques américains, Mgr Joseph Naumann, archevêque, a critiqué le soutien du pape François aux politiciens pro-avortement en disant qu’il « fait exactement ce qu’il avertit les autres de ne pas faire ».
S’adressant au journal allemand Die Tagespost dans une interview publiée le 13 juillet mais réalisée au début du mois, Mgr Naumann, archevêque de Kansas City, a abordé la question de l’avortement et des politiciens catholiques, notant également que « de nombreux » catholiques baptisés ne font « pas vraiment partie de l’Église ».
Ces personnes sont « façonnées par la culture et la société » plutôt que par l’enseignement catholique, a-t-il déclaré, car « même au sein de l’Église, les catholiques sont souvent plus influencés par les médias séculiers que par l’Église elle-même ».
Joe Biden utilise le catholicisme à des fins politiques
Abordant le sujet du catholique autoproclamé Joe Biden, Mgr Naumann a réitéré ses critiques antérieures à l’encontre du président, déclarant que si M. Biden « prétend être un catholique fervent... cela ne ressort pas vraiment de ses actions ».
Mgr Naumann a qualifié d’outils politiques l’utilisation par M. Biden du « rosaire et de sa participation à la messe ». L’archevêque a déclaré que le président américain « a suivi la ligne démocrate, et non l’enseignement de l’Église ».
Joe Biden, qui est un fervent partisan de l’avortement, a répondu à la récente annulation de l’arrêt Roe v. Wade en signant un décret encourageant l’avortement sur demande vendredi dernier. Mgr Naumann a déclaré en réponse que le président « est allé à l’extrême » et qu’il est « préoccupé par le nombre de personnes qu’il trompe avec cela ».
Si Biden est « intègre, il devrait s’abstenir volontairement de recevoir la communion », a ajouté le prélat du Kansas. Toutefois, Mgr Naumann s’est expressément abstenu de suggérer qu’il soit interdit à M. Biden de recevoir la communion.
« Son évêque est responsable de cette décision. Mais Joe Biden sait ce qui est juste à cet égard », a déclaré Mgr Naumann.
Lire la suiteIl n’a aucune excuse. Il ne devrait pas continuer à se présenter comme un fervent catholique. En agissant ainsi, il s’arroge le rôle des évêques. Et il enseigne aux gens : « Je soutiens les avortements légaux et je suis un fervent catholique en même temps, donc vous pouvez aussi le faire. » Les politiciens franchissent une ligne lorsqu’ils affichent leur foi catholique et prônent un tel mal.
Mgr Schneider : Par ses communions « sacrilèges », Nancy Pelosi « mange sa condamnation »
Mgr Athanasius Schneider.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/Marcellus/YouTube
5 juillet 2022 (LifeSiteNews) — Mgr Athanasius Schneider a condamné la réception « sacrilège » de la Sainte Communion par Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, qualifiant cette action de « chemin qui conduit à la damnation de son âme ».
En réponse à l’obstination de Pelosi à recevoir la Sainte Communion, même après avoir été exclue de l’Eucharistie par son évêque local, Mgr Schneider l’a désignée comme la figure « la plus misérable » « dans le scénario horrible de cette communion sacrilège » lors d’une entrevue mardi avec Terry Barber pendant le Terry and Jesse Show.
Mgr Schneider a dit à Barber qu’en recevant l’Eucharistie malgré son péché mortel de soutenir le meurtre d’innocents par avortement, Pelosi doit être prise en pitié, parce qu’« elle mange consciemment, obstinément son jugement ».
Mgr Schneider s’est fait l’écho des paroles de saint Paul, dont voici la mise en garde : « C’est pourquoi quiconque mangera ce pain ou boira le calice du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que l’homme s’éprouve donc lui-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de ce calice. Car celui qui mange et boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant pas le corps du Seigneur. » (1 Corinthiens 11:27-29, Traduction Fillion)
Le fidèle prélat a dit à Barber que notre première réaction face à une telle offense de Pelosi doit être de réparer pour « consoler notre Seigneur qui est si horriblement outragé dans ce saint Sacrement, par cet acte objectivement sacrilège » que Pelosi « a accompli dans le lieu le plus saint de la chrétienté : dans la Basilique Saint-Pierre, en présence du pape ».
Le pape François « n’a pas donné lui-même la sainte communion à Pelosi, grâce à Dieu, mais il était présent », a ajouté Mgr Schneider.
« Ce blasphème et ces actes sacrilèges ─ cela ne peut que provoquer en nous de la souffrance, parce que nous croyons et nous aimons Jésus-Christ dans l’Eucharistie », a déclaré Mgr Schneider. « Nous souffrons qu’Il soit ainsi outragé. »
Lire la suiteMgr Viganò : le mouvement des « fiertés » est satanique et doit être vaincu par la « réparation » et la charité
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Mgr Carlo Maria Viganò, Archevêque — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/YouTube
Note de l’éditeur : Voici un message prononcé par Mgr Viganò lors de la marche de réparation organisée par l’Association Bienheureuse Giovanna Scopelli de Reggio Emilia le 2 juillet 2022.
4 juillet 2022 (LifeSiteNews) — Chers fidèles, Laudetur Iesus Christus — Loué soit Jésus-Christ !
Pour ceux qui participent à la procession de réparation de ce soir, et surtout pour les participants moins jeunes, il semble presque incroyable qu’en quelques décennies l’Italie ait pu se transformer de manière aussi radicale, annulant l’héritage du catholicisme qui l’a rendue grande et prospère parmi les nations.
Nous assistons à un processus ─ apparemment irréversible ─ d’apostasie de la Foi ; un processus qui est à l’opposé de ce que saint Léon le Grand a décrit en célébrant la solennité des Saints Apôtres Pierre et Paul, lorsqu’il a loué le rôle providentiel de l’Alma Urbe, la bien-aimée Ville de Rome : après avoir été maîtresse de l’erreur, Rome est devenue disciple de la Vérité, a écrit le grand Pontife. Aujourd’hui, nous pourrions dire, avec la consternation des enfants trahis par leur père, que la Rome des martyrs et des saints, après avoir été maîtresse de la Vérité, est devenue disciple de l’erreur. Car l’apostasie actuelle, qui implique l’autorité civile et religieuse dans une rébellion contre le Dieu Créateur et Rédempteur, n’est pas partie d’en bas, mais d’en haut.
Ceux qui gouvernent les affaires publiques ainsi que les pasteurs de l’Église montrent qu’ils obéissent à l’anti-évangile du monde et, tout en refusant de rendre le respect dû au Christ-Roi et l’obéissance à sa sainte volonté, ils plient les genoux devant les nouvelles idoles du politiquement correct et brûlent de l’encens devant le simulacre d’humanité brutalisé par le vice et le péché. Ceux qui aujourd’hui dirigent le peuple dans les choses temporelles et spirituelles ont pour but non pas le bien commun des citoyens et le salut des âmes des fidèles, mais leur corruption, leur damnation. Et les masses, ayant abandonné la voie de l’honnêteté, de la droiture et de la sainteté, s’abandonnent à la tromperie, à la corruption et à la révolte infernale contre Dieu.
Il n’est pas surprenant de voir les manifestations obscènes de la « Fierté » le long des rues des villes : l’espace public que les aberrants ont conquis au cours des dernières décennies avait été abandonné bien avant par les catholiques, dont le clergé considérait les processions en l’honneur du Saint-Sacrement, de la Sainte Vierge et des saints patrons comme des ostentations de « triomphalisme post-tridentin ».
Il n’est pas étonnant de voir la légalisation du divorce, de l’avortement, de l’euthanasie, des unions sodomites et de tout ce qu’une humanité déviante et folle est capable de faire de pire : si cela s’est produit, c’est parce qu’on a dit aux catholiques qu’ils ne pouvaient pas imposer leur propre vision du monde et de la société, et qu’ils devaient coexister, au nom de la démocratie et de la liberté, avec les ennemis du Christ. Et ce fut une tromperie, car la tolérance qu’ils exigeaient de la majorité chrétienne du pays n’est plus permise, et tout le monde doit se soumettre à la dictature de la pensée alignée, de l’idéologie du genre et de la doctrine LGBTQ. Vous ne vous en souvenez pas ? Le mariage n’a pas été remis en question, mais on nous a demandé d’accepter les unions civiles. Et une fois que les groupes d’intérêt ont été légitimés, la porte a été ouverte au mariage homosexuel, aux adoptions pour les couples de même sexe, à la gestation pour autrui, à l’avortement postnatal et à l’euthanasie imposée, dans certaines nations, même aux jeunes et aux pauvres.
Lire la suiteBonne Saint-Jean-Baptiste !
Saint Jean le Baptiste prêchant, par Mattia Preti.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : The AMICA Library/Wikimedia Commons
Campagne Québec-Vie vous souhaite une bonne Saint-Jean-Baptiste, tout spécialement aux Canadiens français dont c’est le saint patron attitré.
Qu’il nous garde dans la foi et ramène ceux qui s’en sont éloignés.
Qu’il nous inspire également le courage de témoigner jusqu’au bout, même si cela doit nous coûter la tête.
Tucker Carlson interroge un exorciste catholique sur la réalité des démons et la puissance de Dieu
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo
11 juin 2022 (LifeSiteNews) — Dans un récent épisode de « Tucker Carlson Today », l’animateur de Fox News, Tucker Carlson, a interrogé un exorciste de l’archidiocèse d’Indianapolis, le père Vincent Lampert, sur le ministère de l’Église catholique auprès des personnes souffrant de possession démoniaque.
Dans cette entrevue, le père Lampert, exorciste depuis plus de 15 ans, a expliqué comment les gens ouvrent leur vie au démon, les différents niveaux et intensités de possession, le rite de l’exorcisme de l’Église et le pouvoir de Dieu sur les mauvais esprits.
Exorcisms aren't just in movies. Levitating, hissing, flying chairs– @FrVinceLampert has seen it all. As an appointed exorcist, he's spent years expelling demons. The full interview streams exclusively on @foxnation–plus: unlock free sign-up offers only at https://t.co/voL1Yti7Mo pic.twitter.com/qN0imugJLM
— Tucker Carlson Today (@TuckerToday) May 31, 2022
Les exorcismes ne sont pas seulement dans les films. Des chaises qui lévitent, qui sifflent, qui volent — le Père Vince Lampert a tout vu. En tant qu’exorciste, il a passé des années à expulser des démons. L’intrevue complète est diffusée en exclusivité sur @foxnation — plus : déverrouillez les offres d’inscription gratuites uniquement TuckerCarlson.com.
— Tucker Carlson Today (@TuckerToday) 31 mai 2022
Nommé en 2005 par Mgr Daniel Buechlein, archevêque d’Indianapolis, le père Lampert a suivi une formation d’exorciste à Rome, où il a assisté à 40 exorcismes. Les personnes possédées se rassemblaient souvent dans la cour de l’église italienne où il recevait sa formation et « se manifestaient », dit-il.
Le premier exorcisme auquel le père Lampert a assisté est encore « gravé dans mon esprit », a déclaré le prêtre de l’Indiana à Carlson.
« Donc, je suis dans cette petite pièce en train de parler à cette vieille dame italienne et à son mari. Elle m’explique pourquoi elle est possédée », se souvient-il. Et je lui parle en me disant : « Ça n’a pas l’air si grave ».
Mais c’est alors que le prêtre formateur bénit la femme avec de l’eau bénite.
« Dès que les gouttes d’eau ont touché son front, elle a commencé à réagir », a déclaré le père Lampert. « Ses yeux se sont retournés à l’arrière de sa tête. Elle a commencé à gronder et à grogner et à lancer des blasphèmes. Elle avait de l’écume à la bouche, et le prêtre s’est approché, a arraché une serviette en papier, a essuyé sa bouche, l’a jetée dans le sac en plastique, et a continué la prière de l’Église. »
« Et je me suis dit : “Dans quel pétrin mon évêque m’a-t-il mis ?” »
Lorsqu’il a été nommé, le père Lampert était l’un des 12 exorcistes des États-Unis, bien que ce nombre soit passé depuis à environ 125, dans un contexte de montée en flèche des requêtes concernant l’activité démoniaque.
« Je reçois actuellement environ 3 500 courriels, appels téléphoniques et lettres par an de personnes de tous les États-Unis et du monde entier », a déclaré le père Lampert. La moitié des personnes qu’il voit ne sont pas catholiques.
En tant que protestant, M. Carlson s’est dit choqué d’apprendre que les exorcismes sont toujours considérés comme réels et pratiqués par l’Église catholique.
L’animateur conservateur a toutefois souligné que Jésus lui-même a parlé directement de la possession démoniaque dans les Évangiles et a exorcisé des personnes, tout comme les apôtres. « Pour un chrétien croyant, il n’y a donc aucun doute que cela est réel », a déclaré M. Carlson, déplorant que l’Église épiscopale, dont il est membre, ne forme pas d’exorcistes.
« Je pense que beaucoup de gens, même des protestants comme moi, arrivent à la conclusion que nous n’avons pas toutes les réponses », a déclaré M. Carlson.
Lire la suiteJésus, le Divin Médecin des âmes
Jesus guérissant l'aveugle, par Carl Bloch.
Par l’Abbé J.-Réal Bleau — Photo : Wikimedia Commons
Comme les maladies physiques sont des désordres qui affectent le bon fonctionnement de l’organisme, et réduisent à différents degrés son énergie vitale, les maladies de l’âme sont des désordres moraux et spirituels, qui créent de très graves obstacles à la paix de l’âme et à son véritable bonheur. En plus de cette conséquence proprement spirituelle, les maladies de l’âme ont des conséquences très négatives sur le plan psychologique et aussi très souvent physique. Car la personne humaine est, selon les Pères du désert, un composé de corps, d’âme et d’esprit, c’est-à-dire qu’elle a une dimension physique, psychologique et spirituelle.
D’où viennent les maladies de l’âme ? Leur cause lointaine n’est autre que le péché qui sépare l’âme de Dieu, qui l’a créée à son image et ressemblance. Sans une relation vivante d’amour avec Dieu qui est l’Amour infini et source de tout amour, et qui appelle toute âme à L’aimer d’une façon radicale et absolue, une âme souffre au plus profond d’elle-même d’une maladie qui l’entraîne vers la mort, si elle n’accepte pas les soins que seul le divin Médecin Jésus-Christ peut lui apporter. Comme il y a plusieurs maladies de l’âme, relatives aux différents péchés qu’on peut commettre et qui, à l’état d’habitude, deviennent des dépendances privant l’âme de sa liberté, il y a différents remèdes, mais qui supposent tous la grâce d’une rencontre intime et constante avec Jésus-Christ, c’est-à-dire d’une véritable conversion.
La conversion au Christ-Jésus, qui guérit par sa grâce les pires maladies spirituelles humainement incurables, se concrétise en un changement de tout l’être, de sa manière de penser et d’agir. L’aveugle d’hier est inondé de lumière. Celui qui était lépreux aux yeux de Dieu est entièrement purifié de sa lèpre. L’esclave de ses passions fait maintenant l’expérience de la joie de la vraie liberté.
Parce que nous sommes tous malades spirituellement, Jésus, notre Créateur et unique Sauveur, veut nous rendre à tous la pleine santé spirituelle, qui consiste en fait dans le parfait amour de Dieu et du prochain. Et parce que tel est le but même de toute la Révélation divine, et spécialement de sa venue sur la terre, Il appelle tous les hommes à venir à Lui, à s’approcher de plus en plus de son Cœur et nous invite à y entrer pour être purifiés et sanctifiés à tout jamais dans les vives flammes de son amour.
J.-R.B.