Le but de l’éducation : l’enseignement catholique sur les actes homosexuels
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Ceci est le quatrième d’une série d’articles, enracinés dans l’enseignement de Divini Illius Magistri, qui vise à aider les parents à préparer leurs enfants à vivre en chrétiens matures en des temps dangereux. Cette série a débuté le 18 janvier 2023 avec Le but de l’éducation : le message intemporel pour les parents du Lion de Münster.
Lors d’un sermon prononcé à la cathédrale de Münster le 31 octobre 1937, Mgr von Galen a informé les fidèles de son diocèse qu’un fonctionnaire de l’éducation de Berlin avait récemment donné une conférence aux enseignants de Münster dans laquelle il s’était moqué de la foi chrétienne et avait déclaré que le paradis et l’enfer étaient des « contes de fées ». Certains des enseignants présents avaient applaudi.
Dans sa biographie de Mgr von Galen, le père Daniel Utrecht rapporte que l’archevêque s’est exclamé ensuite :
« Que Dieu protège vos enfants de tels enseignants ! Et si des professeurs qui ont perdu la foi osent néanmoins donner des cours de religion soi-disant catholiques, malheur aux pauvres enfants qui tombent entre les mains de tels traîtres. Mieux vaut pas de cours de religion dans les écoles que des cours de religion qui détruisent au lieu de construire, qui empoisonnent au lieu de guérir ! Veillez, parents chrétiens, et observez attentivement si vos enfants apprennent la vraie foi à l’école et s’ils sont dirigés vers un mode de vie vraiment chrétien ! » [1]
En matière d’éducation, la priorité absolue de Mgr von Galen était la foi et le salut éternel des jeunes de son diocèse. Sa position s’enracinait dans l’authentique enseignement catholique, tel qu’il avait été exposé dix ans plus tôt par le pape Pie XI dans sa grande encyclique sur l’éducation chrétienne Divini Illius Magistri, le saint pontife citant à son tour son prédécesseur, saint Pie X :
Lire la suite« Quoi que fasse un chrétien, même dans l’ordre des choses terrestres, il ne lui est pas permis de négliger les biens surnaturels ; bien plus, il doit, selon l’enseignement de la sagesse chrétienne, diriger toutes choses vers le Souverain Bien comme vers la fin dernière... » [2]
Croyez-vous à un monde meilleur ?
Par Paul-André Deschesnes, Chronique des fausses doctrines, Belœil, 17 février 2023
Nous vivons dans un monde en profonde décadence. À tous les niveaux de la société, les forces du mal règnent en maîtres. On se demande régulièrement si nous avons atteint le fond du baril devant autant de chaos et d’abominations.
Une émission religieuse à la télévision, le 5 février 2023 posait la question suivante : « croyez-vous à un monde meilleur ? » Personnellement, je pose souvent la même question à des gens de mon entourage, qu’ils soient croyants, pratiquants ou athées.
Il serait maintenant intéressant de regarder froidement les réponses à cette importante question. Pour 90 % des répondants, c’est un NON catégorique. Pour eux, depuis que le monde existe, c’est partout le triomphe du mal. Le chaos a toujours existé. L’histoire de l’humanité est une suite d’horreurs qui ne s’arrêtera jamais jusqu’à la destruction finale de notre planète. De nos jours, la seule différence que l’on peut observer, c’est le très grand raffinement dans l’horreur, la violence, la destruction et l’immoralité tous azimuts, grâce à la technologie. Il faut donc arrêter de rêver à un monde meilleur et vivre le mieux possible dans cet univers devenu complètement fou.
Les pauvres personnes qui croient encore à un monde meilleur sont de plus en plus minoritaires (à peine 10 %). Elles sont souvent méprisées, ridiculisées et clouées au pilori sur la place publique. Aux yeux de l’immense majorité, ce sont de pauvres gens qui rêvent, délirent et s’illusionnent en espérant un monde nouveau. De plus, on attaque sournoisement ceux qui croient encore à un monde meilleur, parce que ce sont de solides croyants qui ont une foi inébranlable en Jésus-Christ. Voilà pourquoi on refuse même de les écouter. Bien pire, on se moque d’eux parce qu’ils annoncent un monde nouveau et une terre nouvelle.
J’entends souvent la réflexion suivante : « Le paradis sur terre, cela n’a jamais existé et cela n’existera jamais ; moi, je suis athée ; moi, je suis neutre ; moi, ces questions ne m’intéressent pas. De toute façon, il n’y a personne qui est revenu après sa mort nous informer s’il y a quelque chose de l’autre bord ou si c’est le néant. Alors, buvons, mangeons, forniquons et amusons-nous ; seul le moment présent est important. » Beaucoup de catholiques pratiquants tiennent ce même discours.
J’ai bien compris le message ! C’est le message du monde : « la vie est très courte. Il faut s’amuser et en profiter au maximum, car, après la mort, c’est le néant ».
Lire la suiteLe but de l’éducation : le dessein de Dieu sur la sexualité humaine et le salut des âmes
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : nataliakabliuk/Adobe Stock
Ceci est la troisième partie d’une série d’articles, enracinés dans l’enseignement de Divini Illius Magistri, qui vise à aider les parents à préparer leurs enfants à vivre en chrétiens matures en des temps dangereux. Cette série a débuté le 18 janvier 2023 avec Le but de l’éducation : le message intemporel pour les parents du Lion de Münster.
Comme indiqué dans le précédent article, Mgr von Galen a écrit à divers responsables gouvernementaux, et y compris à Hitler lui-même, pour les avertir du danger que représentait pour l’État allemand le fait d’imposer une idéologie païenne aux jeunes. Mais sa priorité absolue, conformément à l’enseignement de Divini Illius Magistri, était le salut des âmes.
« Parents chrétiens, vous devez surveiller toutes ces choses, sinon vous négligez votre devoir le plus sacré ; vous ne pourrez pas vous justifier devant votre conscience et devant Celui qui vous a confié ces enfants pour que vous leur montriez le chemin du ciel ! » [1]
Selon le pape Pie XI, l’éducation chrétienne a deux objectifs qui sont inextricablement liés :
« L’œuvre de l’éducation chrétienne… a pour but… d’assurer aux âmes de ceux qui en sont l’objet la possession de Dieu, le Souverain Bien, et à la communauté humaine le maximum de bien-être réalisable sur cette terre... » [2]
Plus loin dans son encyclique, le Pape Pie XI poursuit en énonçant solennellement la loi chrétienne pour ceux qui sont chargés d’éduquer :
Lire la suite« L’enfant et l’adolescent chrétiens ont… un droit strict à un enseignement conforme à la doctrine de l’Église, colonne et fondement de la vérité, et… ce serait leur causer un tort grave que de les troubler dans leur foi, en abusant de la confiance qu’ont les jeunes gens envers leurs maîtres, de leur naturelle inexpérience et de leur inclination déréglée à une liberté absolue, illusoire et mensongère. » [3]
Le but de l’éducation : la défense de l’enseignement catholique par Mgr von Galen
La prière du soir par Pierre Édouard Frère.
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Ceci est le deuxième d’une série d’articles, enracinés dans l’enseignement de l’encyclique Divini Illius Magistri, dont le but est d’aider les parents à préparer leurs enfants à devenir des chrétiens matures en des temps dangereux. Aujourd’hui, un environnement mondial toxique — y compris, malheureusement, au sein du gouvernement de l’Église — voit l’enseignement catholique sur le mariage et le caractère sacré de la vie humaine constamment sapés. Cette série a débuté le 18 janvier 2023 avec « Le but de l’éducation : le message intemporel pour les parents du Lion de Münster ».
Mgr von Galen, archevêque de Münster, était le grand champion épiscopal du droit sacré des parents à résister aux « faux enseignements et fausses morales ». Ses conseils aux parents étaient fermement ancrés dans les doctrines contenues dans Divini Illius Magistri, la lettre encyclique du pape Pie XI sur l’éducation chrétienne, publiée en 1929.
Le Lion de Münster (surnom de Mgr von Galen), surveillait avec vigilance les incursions des autorités nazies dans l’enseignement religieux des écoles catholiques de son diocèse. Le père Daniel Utrecht raconte — dans son excellente biographie de l’archevêque (puis cardinal) von Galen — que, le 22 janvier 1939, celui-ci écrivit pour avertir le cardinal Bertram, président de la Conférence épiscopale allemande, des plans en cours pour établir un programme éducatif « anti-chrétien et anti-juif », disant :
« Si les choses continuent ainsi, les parents chrétiens finiront par être obligés, en conscience, de retirer leurs enfants de l’école afin d’éviter qu’ils ne perdent la foi ». [1]
Un mois plus tard, dans un ultime effort pour sauver les écoles catholiques, l’archevêque publie une lettre pastorale, qui sera lue à toutes les messes du 26 février 1939, dans laquelle il souligne que l’État doit respecter le droit naturel de l’Église et des parents de veiller à ce que leurs enfants reçoivent une éducation chrétienne — un principe énoncé dans Divini Illius Magistri. Dans un geste dramatique, digne du Lion de Münster, la lecture de la lettre pastorale a été suivie d’un vote à main levée de tous les adultes dans chaque église [de son diocèse] pour savoir s’ils souhaitaient conserver les écoles confessionnelles catholiques.
Lire la suiteSœur Deirdre Byrne : la bataille pour la vie doit être menée en état de grâce pour « voir plus facilement la volonté de Dieu »
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : EWTN/YouTube
27 janvier 2023, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Une religieuse, colonel vétéran de l’armée américaine, connue pour son témoignage audacieux en faveur de la vie, appelle les chrétiens à mieux discerner et mener la bataille pour la vie en restant en état de grâce.
Sœur Deirdre Byrne, de l’Ordre des Petites ouvrières des Sacrés-Cœurs (P.O.S.C.), a exhorté samedi les auditeurs du bureau de l’American Society for the Defense of Tradition, Family and Property (TFP) à Washington à suivre l’exemple de sainte Jeanne d’Arc, qui veillait en priorité à ce que ses soldats « conservent leur pureté, ce qui signifie être en état de grâce », a-t-elle déclaré.
Elle a raconté comment sainte Jeanne cherchait à obtenir « la confession et la Sainte Communion » pour ses soldats, et voulait qu'ils n'aient « aucune petite amie », « au cas où ils seraient tués au combat, que cette épée s’enfoncerait dans leur poitrine… Jeanne avait alors le sentiment que ses soldats s’en allaient vers notre Seigneur ».
Lors de son procès, à un avocat anglais, spécialiste des questions canoniques, qui lui demandait, dans le but de trouver des fautes à lui reprocher : « Croyez-vous être en état de grâce ? », Jeanne d’Arc a répondu : « Si je n’y suis, Dieu m’y mette. Et si j’y suis, Dieu m’y garde », rappela Sœur Deirdre.
Sœur Deirdre a souligné l’importance d’aspirer à cette pureté d’âme « avant d’aider les autres », en comparant les raisons de cette démarche à celles des compagnies aériennes qui conseillent aux gens de mettre d’abord leur propre masque à oxygène.
Elle a raconté que lorsqu’elle a entendu ce conseil pour la première fois de la part d’une hôtesse de l’air, elle a pensé que c’était « un peu égoïste », mais elle a ensuite réalisé que c’était « la chose la plus importante que vous puissiez faire », car « ensuite vous pouvez aider tout le monde du fait que vous pouvez respirer ».
« Cela est semblable dans notre vie spirituelle. Nous devons, de la même manière, rechercher la sainteté avec humilité », a-t-elle poursuivi.
Lire la suiteLe Père Ripperger souligne l’importance de la maternité et met en garde contre l’« attaque en règle » contre la vie familiale
Le Père Chad Ripperger.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 janvier 2023, Pine Bluff, Wisconsin (LifeSiteNews) — Le Père Chad Ripperger, prêtre catholique, théologien, philosophe et exorciste bien connu, a marqué la fête de la Sainte Famille en prononçant un avertissement sévère lors de son sermon sur l’état précaire de la famille moderne et de la vie conjugale, qui, selon lui, sont « attaquées de plein fouet ». Il a déclaré qu’il est important de reconnaître la noblesse de la maternité et la structure de droit naturel du mariage et de la vie familiale afin de restaurer la culture.
Le père Ripperger a fait ces commentaires dans un sermon prononcé lors de la messe traditionnelle en latin de 7 h 30 à l’église St. Mary of Pine Bluff, au Wisconsin. Il a commencé par citer des statistiques suggérant que les gens d’aujourd’hui sont moins susceptibles de valoriser la loyauté dans le mariage, puis il a dénoncé les effets corrosifs du divorce sans faute.
« Il n’y a pas un seul aspect de la vie conjugale ou familiale qui ne soit attaqué de plein fouet par notre culture », a-t-il déclaré.
Né à Casper, dans le Wyoming, le père Ripperger est un prêtre catholique traditionnel qui détient deux licences distinctes en théologie et en philosophie de l’Université de San Francisco. Il détient également deux maîtrises (également en philosophie et en théologie) du Centre d’études thomistes de l’Université de St. Thomas au Texas et du Holy Apostles College and Seminary dans le Connecticut, ainsi qu’un doctorat en philosophie de l’Université de la Sainte-Croix à Rome.
Dans son sermon de dimanche, le théologien de 58 ans a rappelé que le mariage est défini comme « un contrat solennel entre un homme et une femme dans le but d’avoir des enfants. La finalité première du mariage est d’avoir des enfants. C’est vers cela qu’il est ordonné ».
« C’est une chose qui, malheureusement, n’est pas comprise aujourd’hui », a-t-il poursuivi, ajoutant que beaucoup de gens aujourd’hui ne reconnaissent même plus que le mariage ne peut être qu’entre un homme et une femme.
Observant que les unions homosexuelles ne répondent pas à la définition d’un véritable mariage, le père Ripperger a déclaré que le fait de traiter les relations homosexuelles comme un « mariage » invite le jugement de Dieu sur la culture.
Lire la suiteUn archevêque hongrois dénonce la franc-maçonnerie, l'idéologie LGBT et la montée de l'islam en Europe
Mgr Gyula Màrfi, archevêque de Veszprém en Hongrie.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Szerafin Zoltàn
9 janvier 2023, Veszprém, Hongrie (LifeSiteNews) — Un prélat hongrois s’est récemment élevé contre la montée de l’idéologie LGBT, de l’islam et du sentiment antichrétien en Europe, ainsi que contre l’influence de la franc-maçonnerie sur les dirigeants de l’Union européenne.
Dans une interview accordée le mois dernier au journal hongrois conservateur Magyar Jelen, Mgr Gyula Márfi, archevêque émérite de Veszprém a mis en garde contre un assaut sur plusieurs fronts contre le christianisme européen de la part des forces de gauche au sein de l’UE.
« L’un des signes les plus frappants de l’antichristianisme de l’Union européenne, a-t-il déclaré, est que sa constitution ne commémore pas les racines chrétiennes de l’Europe », un point sur lequel les papes saint Jean-Paul II et Benoît XVI ont également insisté.
« Ils écrivent sur les traditions gréco-romaines et les lumières, mais pas sur le christianisme », a déclaré Mgr Márfi, faisant référence à la Constitution de l’UE. « Pourtant, la culture et l’art antiques ont survécu précisément grâce aux chrétiens : les écrits de Virgile, Tacite, Homère et d’autres ont été copiés par des moines au fond de leurs cellules. »
Il a également cité l’anticléricalisme vicieux dirigé contre le pape Benoît XVI, qui a insisté sur l’importance du christianisme pour la civilisation européenne.
L’archevêque a en outre déploré l’effacement de Noël sur la place publique, notant la tendance croissante à remplacer le mot « Noël » par « fêtes ».
Il a rappelé comment la ville de Bruxelles, la capitale de l’UE, a refusé d’installer un arbre de Noël en 2012 par crainte d’offenser sa population musulmane.
Plus récemment, la Commission européenne a fait l’objet de critiques virulentes en 2021 à propos de directives de communication interne qui suggéraient d’éliminer l’expression « période de Noël ». La Commission a fini par retirer ces directives.
Lire la suiteUne initiative pro-vie en Afrique sauve la vie de mères et d’enfants tout en partageant la foi catholique
Par Gregory Mitchell (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lepanto Institute
3 janvier 2023 (Lepanto Institute) — Les Missions Caritas Veritate, en partenariat avec le père Stephen Imbarrato, directeur de Life Ministries USA, et l’hôpital de la mission Mwanbani de l’archidiocèse catholique de Mbeya, lancent une initiative visant à sauver la vie de bébés à naître, de mères à risque et d’enfants en construisant une maison d’attente de maternité (MWH) à Mwanbani, en Tanzanie.
Cette maison fonctionnera non seulement comme une MWH, mais aussi comme un foyer d’accueil pour permettre aux mères et aux enfants de rester près de l’hôpital lorsque le traitement nécessite une nuitée. Mwanbani est l’une des régions les plus pauvres et les plus reculées de Tanzanie.
Les femmes enceintes ont besoin d’un endroit où habiter à l’approche de la naissance
Chaque année, des milliers de femmes dans le monde meurent des suites de complications liées à la grossesse, la plupart dans les pays en voie de développement où l’accès à des soins obstétriques qualifiés est limité. Les maisons d’attente de maternité sont l’une des interventions conçues pour améliorer l’accès aux soins prénatals qualifiés dans des contextes où les ressources sont limitées. Les maisons d’attente de maternité sont définies comme des logements situés dans ou près d’un établissement de santé où les femmes enceintes peuvent séjourner pendant les dernières semaines de leur grossesse, de sorte qu’elles puissent être facilement transférées vers l’établissement de santé pour accoucher. En Amérique centrale, notre première initiative a connu un succès extraordinaire en réduisant le taux global de mortalité infantile de 50 % dans une population de 40 000 indigènes vivant dans des régions reculées.
Suivant le mandat du Christ de « prêcher l’Évangile à toutes les nations », nous avons été les premiers à évangéliser les peuples indigènes Cabecar dans les forêts brumeuses de la région de Turrialba au Costa Rica. Nous avons aidé à préparer et à faciliter le baptême de centaines d’adultes et d’enfants. Notre fondateur Gregory Mitchell est le parrain de plus de 30 personnes vivant sur les terres tribales de la forêt brumeuse de Chirripo. Qu’est-ce que cela signifie pour l’Église ?
Lire la suiteJoyeux Noël à tous !
L'adoration des bergers par Matthias Stom.
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Google Art Project/Wikimedia Commons
En cette fête de la Nativité du Christ, nous vous souhaitons un très joyeux Noël.
Notre-Seigneur, après avoir été pendant neuf mois porté par la Vierge Marie, vient enfin au monde !
Le 25 décembre est la vraie date de la Nativité du Christ
L'adoration des bergers par Bartolomé Esteban Murillo.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info) — Photo : Wikimedia Commons
Nous recevons ce texte et nous croyons utile de le mettre à disposition de nos lecteurs.
Des rumeurs tenaces
- les récits de l’enfance chez Matthieu et Luc seraient des écrits tardifs voire des fictions ou légendes sans fondement historique…
- la date actuelle Noël le 25 décembre aurait été décidée pour christianiser la fête romaine de Sol Invictus, le « Soleil invaincu », qui célébrait le solstice d’hiver…
Des études récentes apportent des éléments de réponse
Un manuscrit de la grotte 4 de Qumrân contient un calendrier des services du Temple, qui indique, pour chaque semaine de l’année, la classe sacerdotale qui doit y officier. On y découvre lors de quelle semaine la classe de Zacharie, père de Jean le Baptiste prenait son service : dans la première année d’un cycle de six ans, le huitième mois de l’année, dans la semaine du 24 au 30. Cela correspond à la fin de notre mois de septembre (le calendrier byzantin fête justement la conception de Jean-Baptiste le 23 septembre) : si Jean le Baptiste est né 9 mois plus tard, vers le 24 juin, c’est pour nous la « Saint-Jean ».
Quel rapport avec Noël ?
Les récits de l’enfance rapportent que l’ange Gabriel annonce à Marie que « sa cousine en est à son 6e mois », ce qui indique que Jésus naîtra 6 mois après Jean le Baptiste, c’est-à-dire 6 mois après le 24 juin, soit au plus près du 24 décembre.
Il y a donc une grande cohérence entre la précision des coutumes juives et les évangiles de l’enfance, dans Luc (1, 5-13) pour Zacharie, et Luc (1, 36) pour Élisabeth.
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