Une alliance pour contrer le mondialisme se forme en Europe
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Breitbart et The National Post/Voici la source de la photo : ActuaLité/Wikimedia Commons, CC BY-SA 2.0, Leewarrior/Pixabay
Vous aurez peut-être remarqué que Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur d’Italie, et Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie ont une orientation sensiblement chrétienne dans leurs politiques et parti respectifs, ainsi que certains partis, bien qu’à des degrés différents, comme le PiS, au pouvoir en Pologne, Vox en Espagne, etc. Ils ont à cœur de défendre la famille normale saine et chrétienne. Viktor Orbán propose un plan en sept point, dont celui-ci, le sixième, « personne ne devrait être discriminé parce qu'il se déclare chrétien, » d'après Breitbart.— A. H.
Beaucoup de fil à retordre attend le duo Allemagne-France en vue des prochaines élections européennes.
Emmanuel Macron, président de France,
et Angela Merkel, chancellier d'Allemagne.
Des partis politiques sous la direction du ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, ont scellé lundi une nouvelle alliance dont l’ambition est de former la faction la plus puissante du parlement européen et de revoir les politiques de l’Union européenne (UE) en matière de migration, de sécurité, de famille et d’environnement. Lors d’une conférence de presse à Milan, Matteo Salvini a déclaré que l’objectif premier du nouveau mouvement, appelé « Vers une Europe du bon sens », est de « gagner et transformer l’Europe ». Le ministre italien y était accompagné de représentants de partis populistes de l’Allemagne, de la Finlande et du Danemark.
Lire la suiteCardinal Robert Sarah : la crise de l’Occident et du monde tient dans leur rejet de Dieu
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Malacañang Photo Bureau/Wikimedia Commons
Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a récemment publié son troisième livre d’entretien avec Nicolas Diat Le soir approche et déjà le jour baisse. Ce livre décrit la crise actuelle du monde, une crise de foi, de rejet de Dieu, d’athéisme qui trouve sa source en Occident. Mgr Sarah aborde dans son livre la question de la société catholique, de la vérité et de la liberté, du sacerdoce et du célibat, des scandales dans l’Église et de leur remède, du relativisme et de l’athéisme qui contaminent le langage de certains ecclésiastiques, de la culture de mort et d’autodestruction occidentale, de l’athéisme par rapport à l’islamisme, enfin du chemin à suivre pour sauver une civilisation et pour une vraie évangélisation.
Le cardinal Robert Sarah a accordé un entretien à la revue La Nef, où il présente les différents aspects que l’on rencontre dans son ouvrage.
Il commence par expliquer que la crise spirituelle concerne le monde entier, mais qu’elle a sa source en Occident. Extraits de La Nef :
Lire la suiteL’effondrement spirituel a donc des traits proprement occidentaux. Je voudrais relever en particulier le refus de la paternité. On a convaincu nos contemporains que pour être libre il fallait ne dépendre de personne. Il y a là une erreur tragique. Les Occidentaux sont persuadés que recevoir est contraire à la dignité de la personne. Or l’homme civilisé est fondamentalement un héritier, il reçoit une histoire, une culture, un nom, une famille. C’est ce qui le distingue du barbare. Refuser de s’inscrire dans un réseau de dépendance, d’héritage et de filiation nous condamne à entrer nus dans la jungle de la concurrence d’une économie laissée à elle-même. Parce qu’il refuse de s’accepter comme héritier, l’homme se condamne à l’enfer de la mondialisation libérale où les intérêts individuels s’affrontent sans autre loi que celle du profit à tout prix.
Mais dans ce livre, je veux rappeler aux Occidentaux que la raison véritable de ce refus d’hériter, de ce refus de la paternité est au fond le refus de Dieu. Je discerne au fond des cœurs occidentaux un profond refus de la paternité créatrice de Dieu. Nous recevons de lui notre nature d’homme et de femme. Cela devient insupportable aux esprits modernes. L’idéologie du genre est un refus luciférien de recevoir de Dieu une nature sexuée. L’Occident refuse de recevoir, il n’accepte que ce qu’il construit lui-même. Le transhumanisme est l’ultime avatar de ce mouvement. Même la nature humaine, parce qu’elle est un don de Dieu, devient insupportable à l’homme d’Occident.
Cardinal Sarah : sauvez le christianisme et votre identité
Le cardinal Robert Sarah Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : François-Régis Salefran/Wikimedia Commons
Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements depuis 2014, le cardinal Sarah publie son troisième ouvrage, Le soir approche et déjà le jour baisse, en collaboration avec Nicolas Diat, spécialiste de l’Église catholique et auteur notamment d’un ouvrage de référence sur Benoît XVI, L’Homme qui ne voulait pas être pape.
Le soir approche et déjà le jour baisse se penche sur la décadence de l’Occident, les errements de certains prêtres, le retour de l’Europe à ses racines chrétiennes et les vagues de migrations qui submergent le continent.
Si les ouvrages de prélats catholiques suscitent souvent un ennui poli par leur ton mièvre, le nouveau livre d’entretiens du cardinal Robert Sarah avec Nicolas Diat tranche. Il rappelle qu’un monde qui oublie toute transcendance court à sa perte, il renvoie dos à dos la « barbarie matérialiste » et la « barbarie islamiste », exhorte l’Église à remettre le Christ au centre, dénonce le pacte de Marrakech soutenu par le Vatican et met en garde contre l’ordination d’hommes mariés que certains voudraient expérimenter à l’occasion du prochain synode sur l’Amazonie.
Pour le cardinal Sarah, il existe « une forte majorité de prêtres qui restent fidèles à leur mission d’enseignement, de sanctification et de gouvernement. Mais il y a aussi un petit nombre qui cède à la tentation morbide et scélérate d’aligner l’Église sur les valeurs des sociétés occidentales actuelles. Ils veulent avant tout que l’on dise que l’Église est ouverte, accueillante, attentive, moderne. L’Église n’est pas faite pour écouter, elle est faite pour enseigner : elle est mater et magistra, mère et éducatrice. Certes, la maman écoute son enfant, mais elle est d’abord présente pour enseigner, orienter et diriger, car elle sait mieux que ses enfants la direction à prendre. Certains ont adopté les idéologies du monde actuel sous le prétexte fallacieux de s’ouvrir au monde ; mais il faudrait plutôt porter le monde à s’ouvrir à Dieu qui est la source de notre existence. On ne peut pas sacrifier la doctrine à une pastorale qui serait réduite à la portion congrue de la miséricorde : Dieu est miséricordieux, mais dans la seule mesure où nous reconnaissons que nous sommes pécheurs. Pour permettre à Dieu d’exercer sa miséricorde, il faut revenir à Lui, comme l’enfant prodigue. Il y a une tendance perverse qui consiste à fausser la pastorale, à l’opposer à la doctrine et à présenter un Dieu miséricordieux qui n’exige rien : mais il n’y a pas un père qui n’exige rien de ses enfants ! Dieu, comme tout bon père, est exigeant, parce qu’il nourrit des ambitions immenses pour nous. »
Lire la suiteUn eurodéputé polonais : « Nous voulons défendre les valeurs chrétiennes avec Vox »
Abbaye du mont-St-Michel, France.
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Diliff/Wikimedia Commons
Vox est ce parti espagnol assez récent qui, ayant été formé le 12 décembre 2013, remporta d’un seul coup ses douze premiers sièges au parlement andalous, semant l’inquiétude parmi les partis de gauche du pays. Vox s’oppose à un certain nombre de choses, dont l’avortement.
Le PiS, Prawo i Sprawiedliwość (Droit et justice), est le parti au pouvoir en Pologne. Les deux partis se sont rencontrés et songent apparemment à s’allier en prévision des élections européennes, et ils ont tous deux ceci en commun : la défense des valeurs chrétiennes. D’après Countingstars :
Le président de Vox, Santiago Abascal, s’est rendu en Pologne accompagné d’Iván Espinosa de los Monteros, le vice-secrétaire aux relations internationales de Vox, qui connaît bien ce pays slave, y ayant travaillé pendant quelques années [...]
Mercredi matin, Abascal et Espinosa de los Monteros ont été reçus à la Chancellerie du Premier ministre, de sorte que le parcours des dirigeants Vox a acquis les caractéristiques d’une visite institutionnelle de haut niveau. Ils y ont rencontré Adam Lipiński, secrétaire d’État à la Chancellerie du Premier ministre, et Łukasz Schreiber, secrétaire d’État responsable des relations avec le Cortes [Assemblée nationale d’Espagne]. Selon M. Schreiber, Marek Suski, chef du cabinet politique du Premier ministre polonais, et l’eurodéputé Kosma ont également assisté à la réunion, ainsi que M. Kosma Złotowski [...]
PiS veut « défendre les valeurs chrétiennes avec Vox ».
Après la rencontre à la Chancellerie du Premier ministre, les dirigeants des Vox ont été reçus à la Chancellerie du ministère des Affaires étrangères, où ils ont rencontré le vice-ministre des Affaires étrangères et de la Politique européenne, Szymon Szynkowski vel Sęk. Vox a indiqué qu’ils ont traité avec lui « des questions liées à l’avenir de l’Union européenne, au contrôle de l’immigration illégale, aux relations avec l’OTAN et à la défense des États-nations ». Enfin, en fin de matinée, Abascal et Espinosa de los Monteros se sont rendus au siège national du PiS, rue Nowogrodzka, où Jarosław Kaczyński les a reçus. L’eurodéputé Złotowski, qui a également assisté à cette réunion, a déclaré : « Nous voulons défendre les valeurs chrétiennes conjointement avec Vox au Parlement européen et renforcer le rôle des États nationaux dans l’UE. » Le bilan d’Abascal est très similaire : « Tisser des alliances pour défendre la seule Europe possible, fondée sur le respect de la souveraineté de ses États et de ses racines culturelles chrétiennes ». Il semble qu’il y ait une bonne harmonie entre le PiS et Vox.
Royaume-Uni : un Iranien converti au christianisme se voit refuser l’asile à coups de citations bibliques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : MBGraffiX/Pixabay
Et le chrétien, si cette décision n’avait été annulée et le dossier repris pour réexamen, aurait tout simplement encouru la mort dans son pays natal, l’apostasie en Islam se faisant rétribuer par la mort, d’où le danger de retourner en République islamique d’Iran. Certains estimeraient que la forme qu’a prise cette décision funeste, le prétexte selon lequel la conversion de ce chrétien n’était pas pour les raisons qu’il avait avancées, serait tout bêtement une tentative de justifier le refus d’asile par n’importe quel argument, ce qui expliquerait l’augmentation du rejet des demandes d’accueil. N’empêche que c’est suspect… Extrait de RT France :
Un Iranien converti au christianisme s’est vu refuser une demande d’asile au Royaume-Uni. Motif : le christianisme ne serait pas une religion pacifique selon les autorités britanniques, contrairement à ce qu’affirme le demandeur d’asile.
Le bureau de l’Intérieur britannique […] en charge des demandes d’asile, a avancé des arguments pour le moins surprenants pour refuser la demande d’un immigré iranien, converti au christianisme, ayant déposé sa requête en 2016.
Dans un courrier surréaliste, il est mentionné, passages de la Bible à l’appui, que la conversion au christianisme de l’individu pose un problème, car contrairement aux affirmations qu’il aurait formulées dans sa demande, le christianisme ne serait pas une religion « pacifique ». Evangile selon Matthieu, Livre de l’Exode, Lévitique... plusieurs citations jugées guerrières de l’Ancien et du Nouveau Testament sont reproduites pêle-mêle.
« Ces exemples sont incompatibles avec votre affirmation selon laquelle vous vous êtes convertis au christianisme après avoir découvert qu’il s’agissait d’une religion “pacifique”, contrairement à l’islam qui contient violence, rage et vengeance », conclut le courrier après l’énumération. Conséquence : la demande de l’Iranien se voit débouter.
[…]
Sollicité par le quotidien The Independent, le bureau de l’Intérieur a déclaré que ce courrier n’était pas conforme à sa politique […] cette décision a finalement été annulée par le bureau de l’Intérieur, comme l’a fait savoir le 22 mars, Nathan Stevens, toujours sur Twitter.
Vague de vandalisme contre des églises en France
Par Eric Pilon (Le Peuple) ― Voici la ou les sources de cet article : Breitbart, Spero, Huffpost et Twitter / Voici la source de la photo : Wikimedia Commons
Selon un organisme, 80 % des profanations de lieu de culte dans ce pays concernent des églises.
Médias et politiciens sont restés silencieux sur l'affaire, mais quelques voix se sont élevées pour tenter de réveiller la conscience sociale. Au moins une dizaine d'églises ont été soit vandalisées soit la proie des flammes ces derniers jours en France. La plus connue, l'église Saint-Sulpice de Paris, a subi des dégâts causés par un incendie dont l'origine reste, semble-t-il, inconnue.
Sauf que Laurent Wauquiez, le chef du parti Les Républicains, est convaincu que l'acte est de nature antichrétienne. Il a souligné qu'en janvier seulement, 66 églises avaient été « profanées ». « Assez d'omerta. Ouvrons les yeux », a-t-il écrit sur Twitter.
Ailleurs, à Nîmes, l'église Notre-Dame-des-Enfants a été l'objet de vandalisme. Des profanateurs y ont peint une croix avec des excréments humains et s'en sont pris à l'autel ainsi qu'au tabernacle. L'église Notre-Dame de Dijon, à l'est du pays, a subi à peu de choses près le même sort, de même que d'autres églises à travers le pays.
Le phénomène en inquiète plusieurs, surtout le silence des médias et des personnalités politiques. Une pétition a même été lancée pour que le gouvernement s'attaque au problème.
Les parrains de cette pétition demandent au ministre de l'Intérieur de publier « une liste exhaustive de toutes les attaques antichrétiennes en France » et souhaitent « qu'il condamne ces actes sacrilèges, qui sont une atteinte directe aux Chrétiens de France et à tous les Français qui respectent l'héritage chrétien de notre pays ».
Selon eux, « 80 % des profanations de lieu de culte en France concernent des églises ».
Discours du Premier ministre de la Hongrie sur l'état de la Nation : Dieu, la famille et la patrie
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : European People's Party/Flickr
J'écris ce billet de blogue, au cas où vous n'auriez pas eu connaissance du formidable discours sur l'état de la Nation de Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie. Il y est grandement question de la famille, tellement que l'on pourrait dire que tout tourne autours de ce sujet ; les questions du christianisme, de la culture et de la patrie sont indissolublement liées. La question de la croissance économique de ce petit pays (10 millions d'habitants, un nombre très similaire à celui du Québec) ne saurait manquer de vous intéresser. Enfin, le nom de Dieu est présent dans ce discours, tant pour Le remercier au début que pour Lui demander sa bénédiction à la fin. Extraits du discours sur l'état de la Nation, disponible en français sur miniszterelnok.hu :
Lire la suite... Si nous réfléchissons sur notre pays, sur la vie commune des Hongrois, nous devons au fond répondre à une seule question, et de la réponse à cette question découle aisément ce que nous devons faire et comment. Cette question fondamentale est la suivante : pouvons-nous considérer l’état actuel de notre pays comme suivant une trajectoire ascendante ? Les Hongrois suivent-ils une telle trajectoire ? Nous trouvons la réponse en comparant notre situation actuelle à celle d’avant. Une décennie est une unité de mesure assez longue, assez représentative, même dans l’histoire d’une nation. Elle permet d’en tirer des enseignements. En 2009, vers la fin du gouvernement socialiste de triste mémoire, qui avait épuisé notre richesse nationale, nos réserves et, au travers d’une montagne de dettes, jusqu’à nos perspectives d’avenir, j’avais affirmé que la Hongrie n’a pas seulement besoin d’un paquet de gestion de crise, mais de beaucoup plus : d’une véritable refondation, d’une nouvelle orientation. Et aujourd’hui, dix ans plus tard, je puis vous dire ceci : un enfant hongrois qui naît aujourd’hui peut raisonnablement compter voir le 22ème siècle, parce que la durée de vie des Hongrois s’est allongée et qu’ils peuvent espérer vivre plus longtemps. Le nombre des mariages augmente, et nous avons considérablement réduit la mortalité infantile. Le taux d’emploi de la population est passé de 55% à 70%, et nous avons divisé le taux de chômage par trois. Nous avons descendu la dette publique de 85% à 71%. Et pendant ce temps, les revenus augmentent de manière constante, le salaire minimum a plus que doublé. Vous me direz que ce ne sont que des chiffres, et que le bonheur de l’homme ne dépend pas du sens des courbes des graphiques. C’est vrai, mais il n’est absolument pas indifférent pour les gens de savoir qu’ils peuvent organiser leur vie dans le cadre d’un environnement économique ordonné et prévisible. Je crois fermement que la confiance, la résilience, la volonté, et même le succès personnel d’un individu est fortement déterminé par la manière dont il considère sa vie, celle de ses enfants et les perspectives de son pays. Ce que je vois aujourd’hui, c’est que les Hongrois travaillent beaucoup, échafaudent des plans, embellissent leurs foyers, construisent des maisons, envoient leurs enfants à l’école et les encouragent à bien y travailler, afin qu’ils aient quelque chose à transmettre à leurs enfants et à leurs petits-enfants. Qu’est-ce donc, sinon une trajectoire ascendante ?
[...] Que demandent les Hongrois moyens, ceux qui forment la colonne vertébrale de notre pays, la grande majorité de ceux qui ne sont ni pauvres, ni particulièrement aisés ? Ils demandent d’avoir du travail, un travail qui ait du sens, de vivre en sécurité, de voir leur travail reconnu et de recevoir le respect qui leur est dû, de disposer d’un foyer sûr en échange d’un travail honnête, de vivre une vie honorable et d’assurer un avenir à leurs enfants. Tout cela, nous l’avons atteint, avec 800.000 emplois nouveaux, un salaire minimum doublé, les avantages fiscaux liés aux enfants, les repas et les livres scolaires gratuits, le congé parental exceptionnel, la baisse des tarifs de l’énergie, des retraites stables [...]
La Hongrie, un modèle politique pour le Québec ?
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie.
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Breitbart/Voici la source de la photo : European People's Party, Flickr, CC BY 2.0
La politique de la Hongrie a quelques défauts, mais celle-ci vaut largement mieux que la politiques actuelles que nous subissons au Québec et au Canada. — Augustin Hamilton
Le gouvernement Orbán base ses politiques sur l’affirmation identitaire, malgré l’opposition des multiculturalistes.
Sous le gouvernement de Viktor Orbán, la Hongrie a fait le pari de l’affirmation identitaire. Une position fort bien exprimée par le ministre des Affaires étrangères, Péter Szijjártó : « L’Union européenne ne peut être forte [...] que si les États membres sont eux-mêmes forts et, pour être fort, vous devez vous en tenir à votre héritage et être fier de vos racines », a-t-il déclaré en entrevue au média en ligne Breitbart.
C’est là une démarche fort complexe dans une Europe où le nationalisme a été enterré dans le cimetière des « idéologies à oublier ». Mais la Hongrie reste ferme dans ses intentions et ne craint pas l’adversité qui provient du flanc gauche.
Cet héritage dont il est question, le gouvernement Orbán y tient mordicus, mais il veut aussi en faire la promotion. « Nous sommes fiers d’avoir un héritage chrétien très riche et nous voulons le préserver », a fait savoir M. Szijjártó. « C’est pour cette raison que nous soutenons les communautés chrétiennes du monde entier parce que nous prenons cela comme une question de responsabilité ».
Lire la suiteLe ministre de la Famille d’Italie œuvre au projet d’une coalition pour les élections européennes : « L’Europe doit revenir à son identité et ses racines judéo-chrétiennes »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le ministre de la Famillle d’Italie, Lorenzo Fontana, serait la cheville ouvrière d’un vaste projet du gouvernement italien pour une coalition de partis nationalistes en vue des élections européennes. Ce catholique pratiquant, tenant de la messe tridentine, s’oppose ouvertement à l’avortement et aux duos homosexuels. Espérons que ce projet réussira, en regroupant notamment les partis au pouvoir de Pologne, de Hongrie et d’Italie, qui trouveront sûrement un terrain d’entente dans le christianisme. Voici un extrait du journal Le Monde, qui bien sûr parle d’ultraconservateurs et d’extrême droite radicale ou dure quand il s’agit des divers acteurs de cet imposant projet :
Lire la suiteLe ministre de l’intérieur italien, Matteo Salvini, à Varsovie pour y rencontrer, mercredi 9 janvier, les dirigeants du parti ultraconservateur au pouvoir, Droit et justice (PiS), et évoquer une grande alliance des droites radicales aux élections européennes de mai. Marine Le Pen réunissant, à Paris, des correspondants étrangers pour leur dire comment « l’Europe peut changer, de l’intérieur et radicalement » après ce scrutin. Des déclarations à la presse belge de Gerolf Annemans, du parti Vlaams Belang et vice-président de l’Europe des nations et des libertés (ENL, le groupe d’extrême droite qui rassemble actuellement 34 élus de 8 pays, dont 15 Français du Rassemblement national, RN) annonçant notamment un possible ralliement des Italiens du Mouvement 5 étoiles au lendemain du vote.
[…]
Le principal artisan des tentatives de rapprochement est, pour l’instant, Matteo Salvini, le ministre italien de l’intérieur. L’agenda de sa Ligue, et même de son gouvernement, est organisé autour de l’échéance européenne. L’opposition aux politiques de la Commission de Bruxelles semble d’ailleurs être le principal facteur de cohésion entre la Ligue et son allié, le Mouvement 5 étoiles.
Les Services à l'enfance d'Ontario refusent un couple pour l'adoption, en raison de leurs croyances chrétiennes
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : a4gpa/Flickr
Le couple qui voulait adopter avait répondu à une question sur leur foi que oui, il croyait à toute la Bible. Puis la travailleuse sociale les questionnant avait fait incidemment remarquer au couple que son fils à elle était « gai », ce à quoi le couple a répondu que le comportement homosexuel était un péché, mais qu'ils s'occuperaient néanmoins avec bienveillance de tout enfant dont ils auraient la charge. Extrait de LifeSiteNews :
Le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF.ca) a envoyé une lettre de mise en demeure au Simcoe Muskoka Child, Youth and Family Services ("Child Services") lui demandant d'annuler sa décision de rejeter la demande d'un couple aimant cherchant à devenir parent adoptif.
En novembre 2017, le couple « L » et « A », qui souhaitent garder l'anonymat, s'était proposé pour adopter. Ils avaient commencé la formation requise en janvier 2018 et l'ont terminée en mars. Une fois la formation terminée, un travailleur social des Services à l'enfance a questionné le couple.
Le travailleur social a posé des questions à L au sujet de ses croyances religieuses, y compris si son église « croyait toujours en certaines des parties les plus dépassées de la Bible ». Il a répondu que son église croyait et adhère à toute la Bible. La travailleuse sociale a ensuite déclaré que son fils est gai et que ces églises lui avaient dit dans le passé que l'homosexualité était un péché. L a expliqué que bien que la Bible identifie le comportement homosexuel comme un « péché », il croyait que tous les gens sont créés à l'image de Dieu et sont dignes de respect, dignité et honneur. Il a en outre expliqué que, conformément à leurs croyances, lui et sa femme fourniraient à tout enfant dont ils s'occupent un amour, un respect et une compassion inconditionnels [...]
Le couple n'a eu aucune nouvelle des Services à l'enfance pendant les six mois suivants. Puis, le 24 octobre 2018, ils ont reçu une lettre des Services à l'enfance les informant de leur décision de rejeter leur proposition comme famille adoptive.