Accord secret Chine-Vatican : deux ans après, toujours plus de persécution
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
L’agence de presse missionnaire AsiaNews fait le bilan deux ans après la signature de l’accord provisoire, dont les modalités restent toujours secrètes, entre la République populaire de Chine et le Saint-Siège. La conclusion est sans appel, et donne raison au cardinal émérite de Hong Kong, Mgr Joseph Zen, farouche opposant à cet accord tout autant politique que doctrinal qui met les catholiques entre les mains de leurs bourreaux communistes : les persécutions se sont intensifiées, les conditions de vie et la liberté de culte se sont dégradées :
Quelques mois après l’expiration de l’accord provisoire sur les nouvelles nominations des évêques, fidèles laïcs, prêtres et pasteurs s’interrogent sur les effets qu’il a eus sur la vie des communautés chrétiennes en Chine, écrit AsiaNews. Du côté du Vatican, l’espoir est le renouvellement de l’accord. La Chine est susceptible de le renouveler aussi, de l’utiliser comme un outil antiaméricain. Reste la question, pas du tout idéologique, de la liberté religieuse.
L’accord provisoire que le Vatican et la République populaire de Chine ont signé il y a deux ans expirera le 21 septembre. A cette époque [celle de la signature du traité], il y avait des « optimistes » qui louaient cet accord comme « historique » et prophétisaient une révolution copernicienne pour la vie de l’Église en Chine. Aujourd’hui encore, les « enthousiastes par défaut » — très peu nombreux en vérité et toujours les mêmes — poussent au renouvellement de l’accord provisoire. Des personnalités liées d’une manière ou d’une autre au Vatican ont également fait des suggestions à cet égard. Jusqu’à présent, cependant, la Chine ne s’est pas prononcée, mais nous supposons que son approbation de poursuivre l’accord est presque certaine, ne serait-ce que pour embarrasser les États-Unis. En effet, l’accord provisoire — qui traite des nouvelles nominations des évêques chinois, une question purement ecclésiologique et de liberté religieuse — est mêlé à bien des égards à la querelle entre la Chine et les États-Unis et les jugements sur sa valeur dépendent du choix a priori effectué sur qui devrait être la future superpuissance qui dominera le monde.
Pour éviter une approche idéologique, AsiaNews a lancé une enquête auprès des évêques, des prêtres et des fidèles laïcs en Chine, leur demandant de raconter comment la vie de leurs communautés a changé et comment leur foi est vécue après le célèbre accord. John, de Shanghaï, écrit AsiaNews « exprime l’embarras de voir le drapeau chinois sur les bâtiments chrétiens, qui est devenu une obligation souvent accompagnée de l’affichage du portrait du président Xi Jinping ». Et Maria, du nord de la Chine « énumère la série de contrôles mis en œuvre sur les communautés, en particulier l’interdiction de donner une éducation religieuse aux jeunes de moins de 18 ans (ce qui est contraire à la constitution chinoise). »
Lire la suiteMgr Viganò dénonce l’emprise de réseaux homosexuels et de la Chine communiste sur le Vatican
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Mgr Carlo Maria Viganò s’exprime une nouvelle fois sur l’affaire McCarrick, en évoquant notamment le rôle joué par ce dernier dans la conclusion de l’accord entre la Chine et le Vatican, avec des « milliards » à la clef. Je vous propose ci-dessous ma traduction de l’entretien accordé par Mgr Viganò au vaticaniste Marco Tosatti, précédé par l’introduction signée par celui-ci. Il s’agit de la traduction officielle, relue et autorisée par Mgr Viganò. Et c’est encore une bombe…
Voir la version italienne sur Stilum curiae, le blog de Marco Tosatti, et la version anglaise, publiée également à 7 h (heure de Rome) ce samedi matin, sur LifeSiteNews
Je n’ai pas encore eu le temps de traduire l’important appareil de notes. Elles sont disponibles dans les versions italienne et anglaise. — J.S.
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La détermination de Mgr Carlo Maria Viganò, ancien nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique, à dénoncer le voile du silence et les dissimulations dans la gestion des cas d’abus par des membres du clergé, est bien connue. La réaction pimentée et énervée des autorités du Vatican — et en particulier de divers prélats — aux réfutations bien argumentées du combatif prélat est également bien connue. Dans cette interview, nous nous penchons avec Son Excellence sur les développements de l’affaire de l’ex-cardinal McCarrick, notamment à la lumière d’un article récent de Church Militant intitulé « The McCarrick Bombshell » (« La bombe McCarrick) ».
Mais avant d’entrer dans le vif de cet article, faisons un bref rappel. Du 21 au 24 février 2019, une réunion de tous les présidents des conférences épiscopales s’est tenue à Rome sur le thème de la protection des mineurs dans l’Église. Quelques jours auparavant, le 16 février 2019, la Congrégation pour la Doctrine de la foi a annoncé le renvoi de l’état clérical de Theodore McCarrick, accusé d’autres crimes graves, et a ajouté : « Le Saint-Père a reconnu le caractère définitif de cette décision prise en accord avec la loi, la rendant res iudicata (c’est-à-dire n’admettant aucun autre recours). » — M.T.
Marco Tosatti : Excellence, quelles sont aujourd’hui les nouvelles à propos de l’affaire McCarrick ?
Mgr C.M. Viganò : Je crains qu’il n’y ait pas de nouvelles, et la nouvelle est précisément celle-là. Avec le renvoi à l’état laïque de McCarrick, on a voulu mettre fin à une longue affaire qui a été révélée par mon témoignage en 2018, mais tout a été fait pour que les résultats et les détails du procès n’apparaissent pas. La tromperie mise en œuvre par une stratégie consistant à procéder par voie administrative et non par voie judiciaire, et la décision de Bergoglio de confirmer la sentence avec autorité, ont en fait empêché de mettre au jour, en même temps que les fautes objectives de McCarrick, les responsabilités de ceux qui, pendant des années, ont contribué à dissimuler la nature et l’étendue des crimes commis par lui, et à protéger ses complices et ceux qui, par leur silence, ont couvert ses crimes. C’est ainsi que la condamnation du coupable n’a pas fait la lumière sur les points obscurs. En tant que laïc, il jouit désormais d’une totale liberté de mouvement et d’action, et peut encore intervenir à tous les niveaux : au niveau ecclésial — et ce même auprès de ceux qui l’ont couvert et soutenu, au Vatican et ailleurs ; au niveau politique, social et financier, par l’intermédiaire des personnes qui sont restées en relation avec lui et qui ont reçu des faveurs de sa part. Le renvoi à l’état laïque ne constitue en aucun cas une sanction médicinale (n’étant que sa prémisse nécessaire, en raison de l’indignité avérée du délinquant), elle n’implique aucune forme de pénalité réparatrice, ni ne rend justice aux victimes, mais permet à M. McCarrick de poursuivre ses activités criminelles sans être dérangé, y compris celles de prédateur sexuel.
La procédure administrative a également empêché l’audition des victimes, alors que les témoignages recueillis tout récemment par Maître Jeffrey Lena, avocat du Saint-Siège, semblent avoir été rédigés sous la dictée : ceux qui ont subi le harcèlement viennent s’excuser de la lenteur de la publication du Rapport en l’attribuant à la masse de témoignages, avec un ton indulgent et justificateur qui ne correspondent pas à l’extrême gravité des crimes qui lui sont reprochés. On peut penser que certaines victimes, protégées par un pseudonyme, se sont prêtées à une opération visant à décharger le Saint-Siège de ses responsabilités et à valider la version que celui-ci fait valoir devant l’opinion publique. On soupçonne aussi ces témoignages anonymes d’être de la pure fiction. C’est en tout cas une tromperie qui doit être dénoncée avec force, car si la corruption de ce prélat en tant que prélat est scandaleuse, le silence coupable de ceux qui représentent l’Église l’est d’autant plus. Si ces épisodes s’étaient produits sous le pontificat de Benoît XVI, ils auraient déclenché la fureur des médias : tant de compassion pour Jorge Mario est révélatrice de l’attitude complice des médias dominants.
Lire la suiteÀ Zhending en Chine : réouverture des églises conditionnée à l’interdiction des mineurs
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pikist
Le gouvernement communiste chinois, qui ne tolère aucune concurrence et cherche par tous les moyens à étouffer le catholicisme en Chine, a imposé l’exclusion des mineurs des églises comme condition à leur réouverture, selon la FSSPX.News :
Malgré l’accord provisoire signé entre Pékin et le Vatican, les catholiques de l’empire du Milieu demeurent l’objet de vexations : dans la province du Hebei (à l’est du pays) la réouverture des églises est conditionnée à l’interdiction des mineurs de les fréquenter.
« Les portes de l’Eglise sont ouvertes à tous » : calmement, Mgr Jia Zhiguo repousse de la main la plume et l’encrier que lui tend le mandarin communiste de Jinzhou, ville de la province du Hebei. L’évêque de l’Eglise dite souterraine de Zhending refuse l’étrange marché que lui propose le gouvernement local : la réouverture des églises fermées en raison de l’épidémie de Covid-19, en échange de la promesse d’en interdire l’entrée aux jeunes de moins de dix-huit ans.
Mgr Jia Zhiguo, à la tête un diocèse de plus de 150 000 fidèles depuis 1980, en a vu bien d’autres, « il faut dire que celui-ci en a vu d’autres : âgé de 83 ans, dont une quinzaine d’années passées derrière les barreaux des prisons communistes », rapporte la FSSPX.News.
Quand même, pourquoi donc interdire les jeunes dans les lieux de cultes, je pensais que c’était les personnes âgées qui étaient en danger ? La rouerie est évidente, et cela ne peut être qu’une énième tentative de couper la continuation de l’Église dans ce pays. La Chine n’est pas la seule à utiliser le coronavirus comme prétexte à bien des vexations…
Le gouvernement communiste menace également de saisir l’évêché, dont l’orphelinat dirigé par les religieuses du diocèse.
Les catastrophiques accords secrets signés par le Saint-Siège et Pékin en septembre 2018 prennent bientôt fin.
Le déclin de la population mondiale
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pxfuel
Une étude publiée dans The Lancet et financée par la Fondation Bill et Melinda Gates annonce le déclin de la population mondiale à partir de 2064, l’étude attribue cette chute à la contraception et à l’avortement, entre autres, selon Michel Janva sur Le Salon Beige :
La population mondiale pourrait décliner dès la deuxième moitié du siècle pour atteindre 8,8 milliards en 2100, soit deux milliards de moins que les projections de l’ONU, selon une étude du Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) à Seattle (financé par la Fondation Bill et Melinda Gates), publiée mercredi 15 juillet dans The Lancet. A prendre donc avec des pincettes…
Ce déclin sera lié en grande partie à la culture de mort par la contraception, qui va faire baisser le taux de fécondité à 1,66 enfant par femme en 2100 contre 2,37 aujourd’hui.
Le dépeuplement mondial devrait se ressentir, s’il faut en croire une étude financée par Bill Gates, fortement en Chine, qui devrait perdre la moitié de sa population d’ici 2100, ainsi que 23 pays européens, qui devraient subir une perte semblable. Selon les chercheurs de l’IHME, rapporte Gènéthique :
Ainsi, « la Chine pourrait perdre près de la moitié de ses habitants (1,4 milliard aujourd’hui, 730 millions en 2100), avec un déclin du nombre de personnes en âge de travailler qui va “entraver” sa croissance économique ». Ce qui pourrait amener les Etats-Unis à « repasser devant la Chine d’ici la fin du siècle, si l’immigration continue à pallier la fécondité en baisse ».
Si le cours des choses se poursuit comme il se présente actuellement (le mieux serait un retour aux mœurs normales, ce qui comprend la protection de l’enfant à naître), Gènéthique poursuit :
D’autres pays pourraient voir, à l’instar de la Chine, « leur population réduite au moins de moitié ». Parmi eux : le Japon (128 à 60 millions), la Thaïlande (71 à 35), l’Espagne (46 à 23), l’Italie (61 à 31), le Portugal (11 à 4,5), ou encore la Corée du Sud (53 à 27). La population de la France devrait au contraire augmenter selon l’étude, de « 65 à 67 millions ».
À cause de l’immigration… Gènéthique continue :
L’Afrique subsaharienne pourrait de son côté voir « tripler sa population (1 à 3 milliards), tirée notamment par le Nigeria (206 à 790 millions d’habitants), qui deviendrait en 2100 le deuxième pays le plus peuplé au monde derrière l’Inde mais devant la Chine » d’après l’étude.
Où est donc passée la terrible surpopulation qui menaçait le monde ? Dans les oubliettes (ou plutôt les égouts…) de la Culture de Mort.
Le gouvernement communiste chinois supprime la pension d’une veuve pour avoir refusé de renoncer au Christ
Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (rognée) : Canon EOS 5d Mark II/Maxpixel
Fuzhou, Chine, 23 juin 2020 (LifeSiteNews) — Une veuve catholique de la ville de Fuzhou, dans la province du Jiangxi, s’est vu retirer sa pension parce qu’elle avait refusé de renoncer à sa foi.
Selon un article publié dans Bitter Winter (Amer hiver), la femme âgée recevait une petite subvention depuis le décès de son mari survenu en 2018. Fin 2019, les autorités locales ont menacé de mettre fin à cette subvention si elle ne retirait pas les images de Jésus présentes dans sa maison. « Parce que le parti communiste vous nourrit, vous devez seulement croire en lui, pas en Dieu », lui ont-ils dit. Refusant d’ôter les images de Jésus, ils ont supprimé la pension. « Il est devenu difficile de maintenir la foi en Dieu à cause des persécutions religieuses », confia-t-elle à Bitter Winter.
Reggie Littlejohn, fondatrice et présidente de Women’s Rights Without Frontiers, déclare : « C’est bouleversant et scandaleux que les veuves et autres personnes âgées soient obligées de renoncer à leur foi pour recevoir des allocations. Nombreuse d’entre elles peuvent avoir besoin de ces fonds pour survivre. C’est un acte de lâcheté pathétique que de forcer des veuves désespérées à choisir entre leur survie et leur Dieu. Cette veuve, qui a refusé de renoncer à sa foi dans l’expectative d’une pauvreté abjecte, est héroïque. »
« Cette forme de persécution religieuse », poursuit Littlejohn, « s’accroît dans cette région de Chine où nous tenons notre Save a Widow Campaign (Campagne sauvez une veuve). Je viens d’être informé que dans notre région, un fonctionnaire du gouvernement a donné pour instruction à nos veuves de rester chez elles le dimanche et de ne pas aller à l’église. Il a également tourné Jésus en dérision, disant : “Le gouvernement chinois vous donne 160 RMB [environ 23 dollars US]. Combien d’argent Jésus-Christ vous donne-t-il ?” »
« Heureusement pour les veuves de notre région, elles ont une réponse toute prête », ajoute Littlejohn. « Nos travailleurs locaux apportent amour et compassion aux veuves, ainsi qu’aide pratique : un subside mensuel de 25 dollars qui fait une énorme différence dans leur vie, leur fournissant nourriture et chaleur. Nos travailleurs locaux encouragent ces veuves dans leur foi, et beaucoup ont trouvé un nouvel espoir qu’il y a un Dieu qui les aime ».
La Chine a également un taux de suicide chez les personnes âgées qui monte en flèche. La politique de l’enfant unique a détruit la structure familiale chinoise. Dans le passé, les Chinois jouissaient de familles nombreuses et ce n’était pas un fardeau pour les enfants et les petits-enfants de soutenir les personnes âgées. Aujourd’hui, de nombreuses personnes âgées sont complètement abandonnées et démunies, en particulier les veuves âgées. Et la triste solution pour beaucoup d’entre elles est de mettre fin à leur vie. « Nous offrons une bouée de sauvetage aux veuves abandonnées, qui seront éternellement reconnaissantes de cette aide », assure Littlejohn.
Voici la vidéo Save a Widow et de l'information sur la Save a Widow Campaign.
Initiative « The Great Reset » : le Forum de Davos, le prince Charles et autres mondialistes veulent réinitialiser l’économie « post-COVID »
Par Jeanne Smits (Reinformation.TV) — Photo : Flickr
« Rien ne sera plus jamais comme avant » : combien de fois n’a-t-on pas entendu cela au plus fort de la pandémie du COVID-19 ? Le monde « post-COVID », répétait l’establishment politico-médiatique, devrait trouver une « nouvelle normalité ». Et c’est en effet ce qui se met en place : les voyages faciles, les relations interpersonnelles chaleureuses, les grands rassemblements, les libertés individuelles, et même les simples poignées de main doivent paraît-il céder la place à une distanciation sociale à long terme, à des règles tatillonnes et à une surveillance potentiellement drastique. Mais ce n’est là qu’une partie du tableau. Le Forum économique mondial — celui des célèbres réunions mondialistes de Davos — en collaboration avec le prince Charles d’Angleterre et le Fonds monétaire international, a lancé une initiative révélatrice qui dévoile déjà certains objectifs dont la réalisation est facilitée par la grande peur du coronavirus chinois. Baptisée « The Great Reset » (la grande réinitialisation), elle cherche à « reconstruire » le système économique et social mondial afin de le rendre plus « durable ».
Ce bouleversement de fond en comble est présenté comme nécessaire à cause de l’effondrement de l’économie mondiale, lui-même consécutif au confinement généralisé.
Une courte vidéo présente l’initiative sur YouTube, ici, par ses promoteurs eux-mêmes.
L’idée a reçu le soutien total du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ancien président de l’Internationale socialiste de 1999 à 2005.
« The Great Reset » : une entreprise fondamentalement révolutionnaire
Techniquement, un reset est une réinitialisation : dans le langage informatique, le mot désigne l’action d’effacer tous les logiciels et les données d’un disque dur pour le reformater en vue d’un nouveau départ. Transposée à l’activité humaine, le reset, la réinitialisation, signifie très précisément une révolution : un retour à l’origine, une transformation profonde frappant tout ce qui jusque-là se faisait, se pensait communément. « Du passé, faisons table rase ! »
Cela fait des décennies que le Forum économique mondial fondé par le professeur Klaus Schwab en 1971 réunit chaque année des chefs d’État, des milliardaires et des grands chefs d’entreprise afin de réfléchir aux questions économiques et de « gouvernance », comme on dit. Il s’agit d’œuvrer à la réalisation d’un objectif commun : l’extension du libre-échange mondial, la mise en place de règles mondiales communes de manière à remplacer les prises de décisions souveraines au niveau des nations, ou encore la promotion de la non-discrimination, « pour transformer les économies et les sociétés » comme le disent les organisateurs des réunions de Davos eux-mêmes.
Le Forum économique mondial organise le mondialisme à Davos
Pendant longtemps, les réunions annuelles de Davos se sont déroulées de manière très discrète, voire secrète. Cela a lentement changé, à mesure que les objectifs du Forum économique mondial sont entrés dans les mœurs politico-médiatiques : les principales réunions — dont certaines régionales qui se tiennent à d’autres moments de l’année, en Chine en particulier —, l’agenda et la liste des participants sont désormais disponibles en ligne, même s’il se dit que de nombreux débats et prises de décisions ont lieu en dehors des conférences et rencontres diffusées sur internet.
L’édition 2021, consacrée à la « grande réinitialisation », promet d’être bien différente. Alors qu’une réunion physique se tiendra comme d’habitude dans la station de ski suisse de Davos (personne n’entre à Davos au moment du Forum sans une invitation officielle) cette fois, on organisera une participation en ligne mondiale en vue d’un forum virtuel réunissant de nombreuses « parties prenantes » internationales (les fameux stakeholders que nous évoquerons plus loin) et surtout des jeunes. On dit d’ores et déjà que ceux-ci auront une voix déterminante pour le monde à venir. Cela sent la dynamique de groupe à plein nez.
Lire la suiteTrump coupe le financement des États-Unis de plus de 450 millions de dollars à l’OMS
Donald Trump, président des États-Unis.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Donald Trump a annoncé le 29 mai qu’il allait rendre permanent l’arrêt du financement de l’OMS sur les deniers des États-Unis. La pro-avortement OMS a montré au cours des mois derniers une allégeance évidente à la Chine et a émis des déclarations douteuses sur le coronavirus, raisons pour lesquelles Trump lui coupe les vivres, selon LifeSiteNews :
Le président Donald Trump a annoncé le 29 mai que les États-Unis allaient couper leurs liens avec l’Organisation mondiale de la santé [OMS], qui a été fortement critiquée pour la façon dont elle a traité le coronavirus et pour ce qu’elle était fortement influencée par la Chine.
[...]
LifeSite a fait état le 19 mai d’une lettre du président Trump annonçant qu’il avait déjà interrompu temporairement le financement de l’OMS le 14 avril. Cette suspension temporaire de plus de 400 millions de dollars, que les États-Unis versaient chaque année à l’entité des Nations Unies, était liée à une inspection de son « rôle dans la mauvaise gestion et la dissimulation de la propagation du coronavirus ». Trump avait ensuite annoncé qu’il pouvait très bien se retirer complètement de l’OMS. Il écrit le 14 avril dans une lettre au directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, que si l’OMS « ne s’engage pas à apporter des améliorations majeures dans les 30 prochains jours, je rendrais permanent mon blocage temporaire du financement des États-Unis pour l’Organisation mondiale de la santé et reconsidérerai notre adhésion à l’organisation ».
« L’Organisation mondiale de la santé a, à plusieurs reprises, produit des déclarations sur le coronavirus qui étaient soit grossièrement inexactes soit trompeuses », déclarait le président. Il a accusé l’OMS de ne pas avoir transmis d’importantes découvertes médicales qui auraient contribué à limiter la propagation du virus à un stade précoce. « Tout au long de cette crise », ajouta-t-il, « l’Organisation mondiale de la santé a curieusement insisté pour louer la Chine pour sa prétendue “transparence” ».
Le cardinal Burke évoque le coronavirus à la lumière de Fatima
Le Cardinal Burke.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Steve Jalsevac/LifeSiteNews
Le cardinal Burke a donné une vidéoconférence dans le cadre du « Rome Life Forum » organisé par Voice of the Family et LifeSiteNews, qui se tient virtuellement cette année en raison des restrictions sanitaires liées au COVID-19. Le thème des conférences porte cette année sur Fatima, et la manière dont les apparitions de la Sainte Vierge en 1917 peuvent éclairer la période actuelle.
Je vous propose ici ma traduction non officielle de la conférence du cardinal Burke, riche de conseils et de compassion pour les catholiques qui ont pu se sentir abandonnés pendant la période du confinement, privés des sacrements et même dans certains cas de sépulture chrétienne pour leurs chers disparus.
Le cardinal Raymond Burke dit les choses avec force, mais toujours sous un regard d’éternité, invitant à une union toujours plus grande avec le Cœur sacré de Jésus par le Cœur Immaculé de Marie.
Il s’élève notamment contre la vaccination obligatoire, en particulier si les vaccins développés utilisent des lignées de cellules souches prélevées sur des fœtus avortés ; contre les restrictions illégales à la liberté religieuse et de culte ; contre le silence d’évêques et de prêtres qui par leur refus de s’exprimer, se rendent complices de l’apostasie.
Le cardinal Burke exprime également sa conviction que la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé n’a pas été accomplie. — J.S.
Fatima : La réponse du ciel à un monde en crise
Nous vivons des temps très troublés et inquiétants. Un virus a été, d’une quelconque manière, lâché, jusqu’à atteindre toutes les parties du monde. Il a causé et cause encore, à un degré plus ou moins important, la maladie qui lui est associée, le COVID-19. Beaucoup sont morts et meurent encore, soit directement de la maladie, soit de complications dont la maladie fait partie. En réponse à la propagation de la contagion, de nombreux gouvernements ont imposé de sévères restrictions à la circulation de leurs citoyens, confinant les citoyens à leur domicile et interrompant le fonctionnement de tous les services, hormis les services essentiels. L’effet sur l’économie des familles, des communautés locales et des nations a été dévastateur.
L’origine du virus demeure incertaine. Les informations relatives à sa nature et à son évolution sont contradictoires. À l’heure actuelle, un débat animé a lieu pour savoir si son évolution nous permettra de reprendre nos activités quotidiennes ou si, en raison d’une menace de résurgence de la contagion, nous devrons continuer à vivre confinés dans nos foyers. Des informations nous parviennent de la part de ceux qui sont retenus comme experts, et elles sont clairement contradictoires. Il existe également une crainte légitime de voir des personnes sans scrupules utiliser la crise sanitaire à des fins politiques et économiques.
Un aspect particulier de la crise sanitaire internationale qui en résulte, ce que l’on appelle une pandémie, est que l’ensemble plus vaste des personnes en bonne santé sont soumises à de sévères restrictions, même en ce qui concerne leur pratique de la foi, en partant du principe que l’infection par le virus reste souvent cachée avant de se manifester soudainement. D’une certaine manière, chacun d’entre nous devient un danger potentiel pour les autres. Dans une telle situation, l’interaction humaine naturelle est rendue sévèrement limitée. Chez certains, la situation a conduit à s’inquiéter constamment d’une éventuelle infection et à entretenir l’illusion que, d’une manière ou d’une autre, nous pouvons créer un environnement parfaitement sanitaire dans lequel nous ne serons menacés par aucune bactérie ni aucun virus, ou dans lequel, grâce à des mesures prophylactiques, y compris la vaccination universellement imposée, nous aurons une protection certaine contre le coronavirus.
Lire la suiteLe Canada va faire l’essai d’un vaccin chinois cultivé sur une lignée cellulaire de fœtus avorté
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : jcomp/Freepik
SIGNEZ LA PÉTITION : Non à un vaccin contre le Covid 19 cultivé sur une lignée cellulaire de fœtus avorté >>
Beaucoup de choses viennent de la Chine communiste (que les Trudeau admirent de père en fils), notamment un coronavirus et un vaccin contre ce virus, vaccin qui a été cultivé sur une lignée de cellules provenant d'un bébé avorté. Le Conseil national de recherches Canada a annoncé qu’il s’associerait avec la société chinoise CanSinoBIO en vue de tester ce vaccin sur des Canadiens. Outre le fait que ce vaccin ne sera probablement pas efficace à cause de ses composantes particulières, on n’est pas trop certain si Justin Trudeau ne voudra pas rendre un vaccin ou un autre obligatoire… Selon LifeSiteNews :
Le plus grand organisme fédéral de recherche et de développement du Canada a annoncé qu’il ferait équipe avec une société chinoise de vaccins dans le but de tester au Canada un nouveau vaccin expérimental contre le coronavirus, qui, prévient un observateur, est cultivé sur une lignée de cellules de fœtus avorté.
Dans un communiqué de presse diffusé le 12 mai, le Conseil national de recherches Canada (CNRC) a annoncé sa collaboration avec la société chinoise CanSino Biologics Inc. (CanSinoBIO), pour tester au Canada son vaccin expérimental anticoronavirus, connu sous le nom de Ad5-nCoV.
Le docteur Alan Moy, fondateur et directeur scientifique de l’Institut de recherche médicale Jean-Paul II et Président du Cellular Engineering Technologies, confirme à LifeSiteNews que l’Ad5-nCoV a effectivement été produit d’une façon non éthique. Dans sa fabrication on a employé la lignée cellulaire HEK293 du CNRC, qui a été développée par le CNRC et a été fabriquée à partir de lignées cellulaires de fœtus avorté.
« Puisqu’il utilise un vecteur adénoviral non réplicatif, il emploie donc le HEK293. HEK293 est une lignée cellulaire de fœtus avorté », affirme Moy à LifeSiteNews.
Moy affirme que le vaccin Ad5-nCoV promu par le gouvernement canadien en collaboration avec la Chine pourrait se révéler peu efficace.
« Je n’envie pas les Canadiens. Votre gouvernement et le Premier ministre vous ont imposé des politiques draconiennes qui anti-vie », dit Moy.
« Un autre problème provient de ce qu’il y a une forte incidence d’immunité contre l’Ad5, donc les chances sont grandes que [le système immunitaire] des patients rejette le vaccin. Ce n’est pas une bonne solution en termes de vaccin, qu’il soit pro-vie ou pro-choix », ajoute M. Moy, en se référant à un résumé pour appuyer son affirmation.
Le vaccin expérimental Ad5-nCoV a été produit conjointement par l’Institut de biotechnologie de Pékin et le CanSinoBIO. Ad5-nCoV a déjà été utilisé dans des premiers essais sur l’homme depuis la mi-mars en Chine. Selon le communiqué de presse du CNRC, il s’agit du premier vaccin contre les coronavirus au monde à entamer la phase 2, et serait approuvé pour être utilisé avec « innocuité » dans des essais sur l’homme.
CanSinoBIO remplit actuellement les paperasses nécessaires afin de faire approuver le vaccin Ad5-nCoV pour être testé au Canada. Avant que cela ne se fasse, Santé Canada devra encore autoriser l’essai.
SIGNEZ LA PÉTITION : Non à un vaccin contre le Covid 19 cultivé sur une lignée cellulaire de fœtus avorté >>
Dénoncer la tromperie pour regagner sa liberté : Libre opinion sur la pandémie 2020
Par Vincent Mathieu, Ph. D.
Note de la rédaction : Depuis plusieurs semaines des populations entières sont réduites à un confinement forcé, seule solution, nous affirment les gouvernements de bien des pays, ou du moins seule solution en attendant le vaccin qui nous sauvera tous. Avec le temps qui s’est écoulé depuis l’annonce de la « pandémie » du coronavirus, on a pu étudier, comparer, constater les pour et les contre des tenants de cette situation catastrophique.
Le confinement a condamné l’économie de nombreuses nations à un avenir peu reluisant, toute activité « non essentielle » a été interrompue, la liberté de circuler a été plus ou moins restreinte selon les endroits, on a quasi séquestré les personnes âgées, ne leur permettant même pas le réconfort de voir leurs proches, visites souvent essentielles pour leur santé. Les gouvernements augmentent de façon hallucinante leur dette. Et par-dessus tout cela, on a matraqué les populations par un battage médiatique monstrueux, transmettant les nouvelles morbides de l’État ; depuis, la peur du virus règne dans les cités...
Mais les conséquences des mesures prises à travers le monde sont-elles justifiables ? La santé publique était-elle à ce prix, encore incalculable, et surtout, les futures mesures que l’on prévoit nous imposer sont-elles raisonnables ?
De nombreuses questions valaient largement la peine que l’on se penchât dessus, davantage même devant les incohérences des gouvernements et des instances internationales qu’il fallait gober jour après jour ; le confinement était-il vraiment la seule solution ? Le confinement n’est-il pas au contraire nuisible ? Le coronavirus est-il aussi dangereux que l’on nous l’a décrié ? Et si les règlements mis en place étaient vains, pourquoi les avoir érigés ? Pourquoi inspirer la peur à tant de peuples ?
Vincent Mathieu, psychologue, tente d’éclaircir les tenants de cette crise, qui paraît de plus en plus en être une du mensonge, dans un texte fortement documenté et fermement appuyé.
Vincent Mathieu est psychologue et thérapeute de groupe. Il a fait un doctorat en psychologie en 2019 à l’Université de Laval et s’est spécialisé au cours de son doctorat sur les questions de l’empathie et des pathologies antisociales et narcissiques. Il a travaillé à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal pendant deux ans au cours de la rédaction de sa thèse.
Une version PDF de cet article est disponible, ici. — A. H.
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Libre opinion sur la pandémie 2020
L’éclosion de la Covid-19 qui est d’abord survenue en Chine à l’automne 2019 ne semblait pas, à ce moment, annoncer une crise d’une telle ampleur en Occident. Au Québec, on parlait du nouveau coronavirus (Sars-Cov-2) comme d’un virus certes contagieux, mais qui ne menaçait pas la santé des Québécois plus qu’il n’en faut. Divers experts relayés dans les journaux indiquaient que la grippe saisonnière faisait plus de morts que ce nouveau virus, que le Sars-Cov-2 était moins à craindre que l’influenza avec laquelle nous avons à composer cycliquement et qui mène annuellement à environ 3500 décès au Canada, 295 000 à 600 000 dans le monde. [1] [2]
Tout à trac, au début du mois de mars, le narratif a changé. À la suite de l’annonce de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui déclarait l’état de pandémie, la plupart des pays occidentaux ont réagi en contraignant la circulation aérienne et en fermant les frontières. S’en sont suivi les déclarations d’urgence sanitaire qui ont mené à la prise du pouvoir par les directions de santé publique (DSP). Ce dernier aspect est primordial, car de cette prise de pouvoir a découlé la mise à l’arrêt de la plupart des secteurs économiques et de la vie sociale. Au cours de cette période, il est important de bien réaliser que les rênes de l’état étaient données aux DSP (Dr Horacio Arruda au Québec). Autrement dit, la loi d’urgence sanitaire dépossède, à même titre que la loi martiale, les citoyens de leurs droits et libertés en vue de les protéger d’une situation de crise majeure. Il va sans dire que la mise en place de ces lois opposées à la démocratie et au droit civil ne doit se faire que dans des situations d’urgence extrême. On nous a donc dit, sur la base de chiffres donnés par l’OMS [3], que la situation était d’une urgence extrême. Les courbes statistiques basées sur ces données prévoyaient par exemple la mort d’environ 60 000 Québécois et 2 millions d’Américains si nous ne procédions pas aux mesures de confinement. Des chiffres qui donnent froid dans le dos et qui auraient justifié les mesures d’urgence sanitaire prises par les gouvernements. Le problème, c’est que ces prédictions se sont avérées exagérées. Plusieurs spécialistes ont effectivement mis en cause la crédibilité des données de l’OMS en ce qui a trait au taux de mortalité sur la base de deux grandes questions : quel est le nombre de cas réellement atteints du coronavirus et combien de personnes en meurent directement.
Tout d’abord, le nombre de cas atteints du virus est sous-estimé. Des données chinoises [4], allemandes [5] et américaines [6] [7] suggèrent que le nombre de cas infectés à la Covid-19 était, dès le début de la pandémie, de beaucoup supérieur à celui rapporté par les autorités de santé publique. Si l’on se fie à ces données, les personnes infectées par le Sars-Cov-2 étaient donc probablement déjà nombreuses dans la « population saine » lorsque les premiers taux de mortalité et les premières prédictions alarmistes ont été dévoilés à la population. Puisque les diverses DSP nationales, avec l’OMS comme chaperon, ont calculé les taux de mortalité en fonction du nombre de cas confirmés ou en fonction d’un nombre de cas inférieur au nombre de cas réels (c’est-à-dire en excluant bon nombre de cas asymptomatiques ou des personnes qui développent des formes bénignes de la Covid-19 sans jamais se faire tester), il va de soi que le taux de mortalité en ait été gonflé. Voici ce que déclarait le Dr Antony Fauci et ses collaborateurs dans une note éditoriale du New England Journal of medecine publiée le 28 février 2020 [8] :
Lire la suiteSi l’on suppose que le nombre de cas asymptomatiques ou peu symptomatiques est plusieurs fois plus élevé que le nombre de cas signalés, le taux de létalité peut être considérablement inférieur à 1 %. Cela suggère que les conséquences cliniques globales de COVID-19 pourraient finalement être plus proches de celles d’une grippe saisonnière sévère (qui a un taux de létalité d’environ 0,1 %) ou d’une grippe pandémique (similaire à celles de 1957 et 1968).