Des centaines de psychologues chiliens l'affirment: le traumatisme post-avortement est réel et dommageable
Par Matthew Cullinan Hoffman de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
7 janvier 2016 - Un groupe de plus de deux cents professionnels de la santé mentale réfutent une tentative par le Collège chilien des psychologues de minimiser le traumatisme subi par les femmes qui ont eu des avortements, avec un nouveau document citant de nombreuses études qui démontrent la réalité du stress post-traumatique chez les patientes ayant subi un avortement.
Le document, intitulé « Abortion and Women’s Mental Health » (« L'avortement et la santé mentale des femmes »), (cliquez ici pour le rapport en anglais, ici pour celui en espagnol) a été signé par 151 psychologues chiliens, 47 psychiatres et 10 médecins, et publié au début de décembre 2015. Il avertit qu’ « en dehors de la mort de l'enfant à naître » il existe des « preuves suffisantes pour démontrer que l'avortement provoque des dommages à la santé mentale des femmes et à leurs familles ».
« Lamentablement », ajoutent-ils, « cette information a été omise dans un document publié récemment par le Collège chilien des psychologues », qui ne tient pas compte « des conclusions de diverses études qualitatives et quantitatives qui démontrent le dommage qui est causé à la mère qui subit un avortement. »
Lire la suiteAnalyse de l'histoire de la petite Chilienne violée et enceinte à 11 ans...
Sur le blog de Jeanne Smits du 12 juillet 2013 :
(Michele Bachelet, ancienne présidente du Chili affirme que l'enfant doit «choisir» d'avorter...)
(...)Les puissances médiatiques du monde entier réclament pour elle le « droit » à l'avortement alors qu'elle est enceinte de 14 semaines après avoir été violée à plusieurs reprises par le concubin de sa maman. Voici deux ans que la petite « Belén » a été confiée à la garde de sa grand-mère ; c'est lors de ses visites chez sa mère qu'elle a été abusée dans des conditions épouvantables. Lorsque sa grossesse a été découverte, elle a commencé par accuser un camarade de classe – par peur. Car son « beau-père » avait menacé de tuer le petit frère et la mère de Belén si elle parlait. Une fois la vérité connue ladite mère a accusé sa fillette d'avoir « séduit » son amant, ajoutant que les relations avaient été consenties. Pauvre petite fille ! Elle a de nouveau expliqué s'être tue sous l'effet de la terreur…Le « beau-père » se trouve aujourd'hui en prison.Et il me semble que la petite Belén a davantage besoin d'amour et de compréhension, de protection et d'aide dans sa souffrance d'avoir été violée que d'une armée de féministes parasitant son histoire pour faire progresser leurs objectifs politiques.Ce sont les féministes, il ne faut pas l'oublier, qui réclament la liberté sexuelle et qui ont obtenu la distribution de la pilule du lendemain pour les mineures de 14 à 18 ans à l'insu de leurs parents au Chili. Ce sont elles qui attendent avec avidité les « cas limites » comme ceux de la petite Belén pour pouvoir mettre en mouvement la presse mondiale et faire passer pour inhumains ceux qui osent réclamer la protection de la vie. L'affaire tombe à pic puisque que le bloc socialiste chilien veut justement présenter une proposition de loi d'avortement devant le congrès chilien.Personne ne proteste contre la dévaluation du mariage et de la famille, contre le tort fait à cette fillette par le concubinage de sa mère avec un homme qui n'est pas son père – et pourtant, combien de ces histoires d'abus sexuels impliquent le « beau-père » d'adolescentes victimes d'une promiscuité dont elles ne sont en rien responsables ?On insiste sur le fait que ce fut sous Augusto Pinochet que la légalité de l'avortement dit « thérapeutique » (en cas de danger pour la mère, malformation de l'enfant ou grossesse consécutive à un viol) a été supprimée au Chili. On rappelle moins que depuis cette date la mortalité maternelle n'a pas cessé de régresser pour se situer parmi les « meilleures » du monde – comme en Irlande, où l'avortement est encore pour quelques jours ou quelques semaines interdit en toutes circonstances.La petite Belén s'est elle-même exprimée lors d'un entretien télévisé en affirmant : « Ce sera comme une poupée que je tiendrai dans mes bras. Je vais l'aimer beaucoup même si elle est de cet homme qui m'a fait du mal, cela ne fait rien, je vais l'aimer, je vais la changer. » Et le président du Chili, Eduardo Piñera, a félicité après ces propos la fillette de sa grande « maturité ».Cela veut dire qu'elle ne sait rien de la demande d'avortement qui a été présentée en son nom et surtout à son insu par les organisations féministes ; les pressions pour qu'on tue le tout petit enfant qu'elle porte ne viennent ni d'elle, ni de sa famille, mais de groupes qui ont décidé qu'elle n'a pas le droit d'être enceinte ni de choisir la vie pour son enfant.Telle est la contradiction devant laquelle le lobby de l'avortement ne recule pas : Michelle Bachelet, ancien président du Chili, a plaidé pour le « droit de choisir » de la petite Belén pour réclamer l'avortement pour elle, mais en fait elle ne milite pas du tout pour donner le droit de choisir à la mère : le seul choix possible, concevable dans le cas de Belén, c'est l'avortement, elle l'a dit en assurant qu'à onze ans on n'est pas capable de choisir.(...)
La petite Chilienne de 11 ans, violée et enceinte, veut garder son bébé : déception des pro-avortements mondiaux
Sur le site du Salon Beige du 10 juillet 2013:
(Le président chilien Sébastien Pinera s'est dit touché par les déclarations de l'enfant)
(...)Le sujet revient sur le devant de la scène avec comme d'habitude la mise en exergue d'un cas douloureux : le viol d'une fillette chilienne de 11 ans, par son beau-père. La fillette a néanmoins affirmé qu'elle était prête à avoir le bébé :"Ce sera comme une poupée que je tiendrai dans mes bras. Je vais l'aimer beaucoup même si elle est de cet homme qui m'a fait du mal, cela ne fait rien, je vais l'aimer".Mais les militants pro-avortements, qui veulent ajouter un mal au mal, estiment que, comme cette grossesse pourrait mettre la santé de la jeune fille en danger, il faudrait mieux supprimer l'enfant. Une déclaration du président Pinera est utilisée dans ce sens. Il a en effet déclaré :"Après 22 semaines de grossesse, s'il était nécessaire de provoquer une naissance prématurée, il faudra suivre cette thérapie, parce que dans notre pays la vie de la mère arrive en premier".Or, provoquer une naissance prématurée, ce n'est pas tuer l'enfant. L'acte thérapeutique peut avoir comme cause seconde le décès de l'enfant, mais ce n'est pas ce qui est recherché. Si cette solution est retenue, il ne s'agit donc pas d'un avortement. Attention à la propagande du lobby pro-mort.
Une nouvelle affaire Recife, mais au Chili cette fois?
Sur le site du journal La Presse du 6 juillet 2013:
(Le Chili est sous observation mondiale : les médias internationaux attendent que l'on tue un enfant par avortement, sans se poser de questions sur les solutions humaines qui existent...)
Le cas d'une fille de 11 ans tombée enceinte après avoir été violée par le conjoint de sa mère a relancé le débat sur l'avortement au Chili, l'un des pays les plus conservateurs d'Amérique du Sud.La télévision d'État chilienne a rapporté que l'élève de cinquième année en était à sa 14e semaine de grossesse. La police a arrêté son beau-père, qui a admis l'avoir agressée. Les médecins affirment que la vie de la victime et du foetus sont en danger, mais il est hors de question qu'elle se fasse avorter puisque cette intervention n'est pas autorisée au Chili.