Le Chili rejette un projet de constitution pro-avortement et remporte une victoire écrasante pour la vie
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Krakenimages.com/Adobe Stock
6 septembre 2022 (LifeSiteNews) — Dans une victoire massive pour les pro-vie au Chili, 62 % des électeurs ont rejeté une proposition de constitution pro-avortement soutenue par le jeune dirigeant de gauche du pays, le président Gabriel Boric, 36 ans, ancien chef de file des manifestations étudiantes. L’éventuelle constitution, rédigée par l’Assemblée constituante, était destinée à remplacer la constitution existante, vieille de 41 ans, mise en place par le dictateur général Augusto Pinochet et rédigée par ses partisans.
Les 388 articles de la constitution proposée auraient inscrit dans la loi de nombreux points progressistes, de la parité hommes-femmes dans le gouvernement aux soins de santé universels — mais le plus controversé de ces points était la légalisation de l’avortement en tant que droit fondamental des femmes.
La guerre de l’avortement fait rage depuis des années en Amérique latine et en Amérique du Sud : l’avortement a été légalisé en Colombie, dans certaines provinces du Mexique et en Argentine par une marge très étroite, tandis que des politiciens et des militants pro-vie ont défendu avec succès les droits des enfants à naître au Guatemala, en Équateur, au Salvador, au Brésil et ailleurs.
Deux mouvements de masse antagonistes ont vu le jour, le mouvement vert luttant pour le droit à l’avortement et le mouvement bleu défendant le droit à la vie des enfants à naître. Le mouvement pour l’avortement est soutenu par les gouvernements occidentaux, les ONG et les organisations internationales. Le mouvement pro-vie est alimenté par le soutien de millions d’hommes, de femmes et d’enfants ordinaires qui ont afflué vers des marches et des manifestations d’une ampleur stupéfiante.
Ainsi, l’inclusion du « droit » à l’avortement par l’assemblée constituante le 16 mars dans le projet de constitution a été extrêmement controversée, et a attiré le regard avide des élites internationales, qui espéraient tenir là l’occasion d’introduire l’avortement dans un autre pays d’Amérique du Sud.
Lire la suiteChili : projet de nouvelle constitution incluant l’avortement comme « droit »
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : Unsplash
Le quinze mars dernier, la Convention constitutionnelle, chargée de rédiger la nouvelle Constitution du Chili (car l’actuelle Constitution avait été adoptée en 1980, « pendant la dictature »), a approuvé un article légalisant l’avortement, par 108 voix, 39 contre et 6 abstentions.
« Aucune Constitution au monde ne prévoit ça », déplore Luciano Silva, membre de la Convention constitutionnelle. « En mettant l’avortement dans la Constitution, on clôt tout débat », regrette-t-il.
Le fameux article stipule que « l’État garantit l’exercice des droits sexuels et reproductifs sans discrimination […], assurant les conditions d’une grossesse volontaire et protégée, d’une interruption volontaire de grossesse, d’un accouchement et d’une maternité ».
A noter que ce vote intervient « quelques jours à peine après l’investiture, vendredi 11 mars, du nouveau président chilien, Gabriel Boric, dont plusieurs ministres arboraient le foulard vert du mouvement féministe latino-américain ».
L’avortement était totalement interdit au Chili entre 1989 et 2017. Depuis, il est autorisé « en cas de viol, de danger pour la mère ou de non-viabilité du fœtus ».
Le texte final sera soumis à un référendum en automne prochain.
La Chambre basse du Chili adopte un projet de loi dépénalisant l’avortement jusqu’à 14 semaines
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : lightfield studios/AdobeStock
La Chambre basse du parlement chilien a adopté par une courte majorité un projet de loi dépénalisant l’avortement jusqu’à la 14e semaine de grossesse, selon Gènéthique :
Au Chili, la chambre basse du Parlement a adopté le mardi 28 septembre une proposition de loi élargissant l’accès à l’avortement jusqu’à 14 semaines.
En 2017, le Chili avait légalisé l’avortement, dans trois cas : la vie de la femme est en danger, le fœtus n’est pas viable ou la grossesse résulte d’un viol.
Le projet de loi devra passer devant le Sénat.
Le président chilien signe une loi sur l’identité de genre
Le président chilien Sebastian Piñera.
Par CNA — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Santiago, Chili, 29 novembre 2018 (ACI Prensa) — Le président chilien Sebastián Piñera a signé mercredi une loi permettant aux personnes âgées de 14 ans ou plus de changer leur nom et leur sexe dans le registre d’état civil.
La loi signée le 28 novembre définit l’identité de genre comme « la conviction personnelle ou interne d’être un homme ou une femme, dans la perception que la personne a d’elle-même, qui peut correspondre ou non au sexe et au nom attestés par le registre de naissance ».
Il a été introduit pour la première fois en 2013 pendant le mandat de Michelle Bachelet sous le nom de « Reconnaissance et protection du droit à l’identité de genre ».
Plusieurs législateurs en ont appelé à la Cour constitutionnelle pour qu’elle déclare le projet de loi inconstitutionnel. La cour a rejeté l’appelle le 25 octobre.
À partir de 18 ans, une personne pourra à deux reprises « obtenir la rectification du nom et du sexe » dans le registre.
Lire la suiteLe président du Chili opposé à toute légalisation de l’avortement
Blog D’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
J’ai lu sur le site Gènéthique que président du Chili, Sebastian Piñera ne craignait pas de combattre l’avortement et ses promoteurs :
« En août 2017 […] les assemblées législatives du Chili avaient approuvé une loi dépénalisant partiellement l’avortement […] Mais lorsque le conservateur Sebastian Piñera est revenu à la présidence en mars 2018 après quatre années de gouvernement socialiste, il a immédiatement autorisé les cliniques privées à ne pas réaliser d’IVG en cas d’objection de conscience, limitant ainsi considérablement l’accès à l’IVG. »
Le cardinal Medina Estevez dénonce la légalisation de l’avortement
Le cardinal Jorge Medina Estevez
Provient de Reinformation.tv
Alors que le projet de dépénalisation de l’avortement a obtenu la majorité du congrès du Chili, et que le tribunal constitutionnel chilien vient d’accepter d’examiner le recours formé par l’opposition de droite, le cardinal Jorge Medina Estevez a publié une lettre dans le journal El Mercurio où il accuse clairement les politiques d’avoir légalisé l’avortement.
« Je dis légalisé parce que la dépénalisation est un euphémisme qui vise à déguiser, avec l’aval de l’Etat, cette réalité crue – l’autorisation que l’on octroie, en négation du plus fondamental des droits humains, d’enlever la vie à un être humain innocent, c’est-à-dire pour l’assassiner, pour utiliser la claire terminologie du Pape François », a-t-il écrit.
Le cardinal a rappelé à cette occasion l’aphorisme juridique que lui enseignait jadis son « remarquable professeur de droit civil don Victor Delpiano » : « Les choses sont ce qu’elles sont, et non ce que l’on dit qu’elles sont. »
Lire la suiteDéfaite avortiste au Chili
Par Mary Smith (LifeNews.com) traduit par François Volff
La légalisation de l'avortement au Chili - qui interdit tout avortement et [qui] a le taux de mortalité maternelle le plus bas d' Amérique latine - a été arrêtée d'un vote. La superbe victoire des pro-vie a surpris les observateurs, à l'exception de ceux qui pliant les genoux, priaient pour la victoire.
Le succès a eu lieu à la Chambre des députés de 120 membres à la suite d'une action du Sénat approuvant la loi visant à modifier la loi chilienne pour permettre l'avortement pour trois exceptions: un risque pour la vie de la mère, en cas de viol ou d'inceste, ou en cas de diagnostic prénatal péjoratif. La loi créerait également un contournement judiciaire pour les mineurs et limiterait les droits de conscience des agents de santé.
Les députés ont approuvé la loi il y a un an et les militants pro-avortement étaient confiants quant à l'approbation des modifications apportées par le Sénat. Cependant, le gouvernement au pouvoir de la présidente Michele Bachelet et de sa coalition de centre-gauche Nueva Mayoria (Nouvelle-Majorité), ainsi que des ONG satellites pro-avortement, [ont] négligé de s'assurer que suffisamment de partisans de la mesure pro-avortement étaient présents pour le vote.
Lire la suiteDes femmes du Chili trouvent une puissante façon de donner une voix aux enfants à naître
Cassie Fiano (LiveActionNews) - traduit par Campagne Québec-Vie
Un des obstacles les plus grands que le mouvement pro-vie a à surmonter est de convaincre les activistes pro-avortement que les enfants à naître sont indépendants, des êtres humains bien vivants. Nous devons démontrer que ces enfants ne sont pas simplement des ensembles de cellules que les mères peuvent éliminer sur un coup de tête.
Les ultrasons ont été des outils puissants pour en découdre de ce mythe, et, au rythme de l'avancement de la science et de la médecine, il est devenu de plus en plus difficile de nier l'humanité de l'enfant à naître. Mais encore, comment donner une voix à ces enfants?
Un groupe pro-vie féminin du Chili a trouvé une façon géniale de faire exactement cela.
Lire la suiteDes centaines de psychologues chiliens l'affirment: le traumatisme post-avortement est réel et dommageable
Par Matthew Cullinan Hoffman de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
7 janvier 2016 - Un groupe de plus de deux cents professionnels de la santé mentale réfutent une tentative par le Collège chilien des psychologues de minimiser le traumatisme subi par les femmes qui ont eu des avortements, avec un nouveau document citant de nombreuses études qui démontrent la réalité du stress post-traumatique chez les patientes ayant subi un avortement.
Le document, intitulé « Abortion and Women’s Mental Health » (« L'avortement et la santé mentale des femmes »), (cliquez ici pour le rapport en anglais, ici pour celui en espagnol) a été signé par 151 psychologues chiliens, 47 psychiatres et 10 médecins, et publié au début de décembre 2015. Il avertit qu’ « en dehors de la mort de l'enfant à naître » il existe des « preuves suffisantes pour démontrer que l'avortement provoque des dommages à la santé mentale des femmes et à leurs familles ».
« Lamentablement », ajoutent-ils, « cette information a été omise dans un document publié récemment par le Collège chilien des psychologues », qui ne tient pas compte « des conclusions de diverses études qualitatives et quantitatives qui démontrent le dommage qui est causé à la mère qui subit un avortement. »
Lire la suiteAnalyse de l'histoire de la petite Chilienne violée et enceinte à 11 ans...
Sur le blog de Jeanne Smits du 12 juillet 2013 :
(Michele Bachelet, ancienne présidente du Chili affirme que l'enfant doit «choisir» d'avorter...)
(...)Les puissances médiatiques du monde entier réclament pour elle le « droit » à l'avortement alors qu'elle est enceinte de 14 semaines après avoir été violée à plusieurs reprises par le concubin de sa maman. Voici deux ans que la petite « Belén » a été confiée à la garde de sa grand-mère ; c'est lors de ses visites chez sa mère qu'elle a été abusée dans des conditions épouvantables. Lorsque sa grossesse a été découverte, elle a commencé par accuser un camarade de classe – par peur. Car son « beau-père » avait menacé de tuer le petit frère et la mère de Belén si elle parlait. Une fois la vérité connue ladite mère a accusé sa fillette d'avoir « séduit » son amant, ajoutant que les relations avaient été consenties. Pauvre petite fille ! Elle a de nouveau expliqué s'être tue sous l'effet de la terreur…Le « beau-père » se trouve aujourd'hui en prison.Et il me semble que la petite Belén a davantage besoin d'amour et de compréhension, de protection et d'aide dans sa souffrance d'avoir été violée que d'une armée de féministes parasitant son histoire pour faire progresser leurs objectifs politiques.Ce sont les féministes, il ne faut pas l'oublier, qui réclament la liberté sexuelle et qui ont obtenu la distribution de la pilule du lendemain pour les mineures de 14 à 18 ans à l'insu de leurs parents au Chili. Ce sont elles qui attendent avec avidité les « cas limites » comme ceux de la petite Belén pour pouvoir mettre en mouvement la presse mondiale et faire passer pour inhumains ceux qui osent réclamer la protection de la vie. L'affaire tombe à pic puisque que le bloc socialiste chilien veut justement présenter une proposition de loi d'avortement devant le congrès chilien.Personne ne proteste contre la dévaluation du mariage et de la famille, contre le tort fait à cette fillette par le concubinage de sa mère avec un homme qui n'est pas son père – et pourtant, combien de ces histoires d'abus sexuels impliquent le « beau-père » d'adolescentes victimes d'une promiscuité dont elles ne sont en rien responsables ?On insiste sur le fait que ce fut sous Augusto Pinochet que la légalité de l'avortement dit « thérapeutique » (en cas de danger pour la mère, malformation de l'enfant ou grossesse consécutive à un viol) a été supprimée au Chili. On rappelle moins que depuis cette date la mortalité maternelle n'a pas cessé de régresser pour se situer parmi les « meilleures » du monde – comme en Irlande, où l'avortement est encore pour quelques jours ou quelques semaines interdit en toutes circonstances.La petite Belén s'est elle-même exprimée lors d'un entretien télévisé en affirmant : « Ce sera comme une poupée que je tiendrai dans mes bras. Je vais l'aimer beaucoup même si elle est de cet homme qui m'a fait du mal, cela ne fait rien, je vais l'aimer, je vais la changer. » Et le président du Chili, Eduardo Piñera, a félicité après ces propos la fillette de sa grande « maturité ».Cela veut dire qu'elle ne sait rien de la demande d'avortement qui a été présentée en son nom et surtout à son insu par les organisations féministes ; les pressions pour qu'on tue le tout petit enfant qu'elle porte ne viennent ni d'elle, ni de sa famille, mais de groupes qui ont décidé qu'elle n'a pas le droit d'être enceinte ni de choisir la vie pour son enfant.Telle est la contradiction devant laquelle le lobby de l'avortement ne recule pas : Michelle Bachelet, ancien président du Chili, a plaidé pour le « droit de choisir » de la petite Belén pour réclamer l'avortement pour elle, mais en fait elle ne milite pas du tout pour donner le droit de choisir à la mère : le seul choix possible, concevable dans le cas de Belén, c'est l'avortement, elle l'a dit en assurant qu'à onze ans on n'est pas capable de choisir.(...)