La neutralité de l’État écrase les Chevaliers de Colomb à Sherbrooke
Des Chevaliers de Colomb lors de la Marche nationale pour la Vie à Ottawa, en 2016.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo :
« Les Chevaliers de Colomb ne seront plus reconnus comme organisme par la Ville de Sherbrooke en octobre 2023, en raison de leur lien avec l’Église catholique », annonce un article de La Tribune numérique.
Les restrictions qu’impose la laïcité se resserrent de plus en plus. Un simple « lien avec l’Église catholique » suffit pour être rejeté de l’État.
D’après le même article, « Adoptée en 2019, la Politique d’admissibilité des organismes évoque que ces derniers doivent être neutres en matière de religion et de politique afin d’être reconnus par Sherbrooke. La Ville indique exclure du processus d’admissibilité “les organismes qui ont comme mission de faire la promotion des croyances et des pratiques religieuses ou qui réalisent des activités similaires” ».
De même que dans la société laïque Dieu n’existe plus et que la seule vraie religion n’est plus reconnue, de même toute structure sociale portant une trace de la religion n’est pas reconnue.
Jean Bossé, membre des Chevaliers de Colomb depuis 20 ans, rappelle que « L’essentiel des activités des Chevaliers de Colomb, ce sont des œuvres caritatives sans distinction de religion et sans faire allusion à la religion ». Mais le seul fait que l’organisme porte une trace du catholicisme, suffit pour que l’État laïque l’écrase.
« Même si les activités des Chevaliers de Colomb sont laïques, Mme Beaudin [la mairesse de Sherbrooke] affirme qu’il faut “tracer une ligne quelque part” et “savoir à quoi on s’expose” si la Ville ouvre la porte à la reconnaissance d’organismes liés à la religion », rapporte l’article de La Tribune.
Que l’État « s’expose » à la religion semble lui paraître dangereux. En effet, si l’État s’exposait à la religion et conséquemment à ses lois, une réforme majeure lui serait nécessaire, d’où le « danger » de la reconnaissance du catholicisme.
Les Chevaliers de Colomb érige une stèle commémorative aux bébés avortés: on les accuse de jeter «l'opprobre aux femmes»
Stèle funéraire à l'intention des enfants à naître avortés dans le cimetière de St James à Belleville, en Ontario.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Twitter
Un conseil des Chevaliers de Colomb dresse tranquillement, dans le cimetière catholique de St James, une stèle funéraire commémorative en l’honneur des enfants à naître tués par l’avortement¹ et… après avoir mis sur Facebook des photos de ce monument, reçoit quelques centaines de réactions négatives, est l’objet d’une manifestation et d’articles de journaux. Notons quand même que la grande majorité des réactions sur les réseaux [a]sociaux² étaient positives. D’après LifeSiteNews :
Lire la suiteUn monument commémoratif des Chevaliers de Colomb récemment érigé pour les victimes de l'avortement dans un cimetière catholique canadien a été la cible d'une réaction négative dans les médias sociaux et d'accusations selon lesquelles un « groupe patriarcal » jetterait l'opprobre aux femmes, une affaire qui a attiré l'attention dans du canada entier.
Le Conseil 1008 des Chevaliers de Colomb de Belleville en Ontario, une ville d'environ 50 700 habitants située dans la baie de Quinte dans le sud de l'Ontario, a affiché des photos sur Facebook, au début de novembre, de certains de ses membres debout près d'une stèle funéraire noire du cimetière catholique de St James.
Les trois photos sans notes sont devenues virales et « ont suscité près de 1 800 commentaires et plus de 3 410 réactions ». 66 % des gens ont réagi aux images par un "Haha"³ ou un "J'aime"³, tandis qu'environ 20 % ont réagi avec un "Faché"³ », rapporte le National Post.
« Incroyable, non ? » écrivait Linda MacKenzie-Nicholas sur Facebook.
États-Unis : voici comment les Chevaliers de Colomb sauvent des vies : 1 000 dons d’échographes
Mgr Michael Burbidge, évêque d’Arlington, bénit le nouvel échographe de la Mother of Mercy Free Clinic à Manassas, en Virginie, le 14 janvier 2019.
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Joe Cashwell du Catholic Herald
Comme dit le proverbe, « Loin des yeux, loin du cœur », ce qui est assez vrai quand une mère a oublié que son enfant à naître est bien son enfant et non un amas de cellules. C'est pourquoi il est important que les centres pro-vie d'aide aux femmes enceintes disposent d'un échographe afin de pouvoir dévoiler à une mère son enfant bien vivant. Extrait de CNA/EWTN News :
Un programme de don d’échographes aux centres de grossesse américains a franchi la barre des 1 000, grâce à l’action charitable des Chevaliers de Colomb et de ses membres.
« Construire une culture de la vie exige que nous nous battions tous pour le juste traitement des enfants à naître innocents et que nous accompagnions avec compassion les femmes confrontées à des grossesses critiques », a déclaré le chevalier suprême Carl Anderson des Chevaliers de Colomb dans le numéro de janvier 2019 du magazine Columbia, qui est publié par cet organisme de bienfaisance.
« Ce programme sauve des centaines de milliers de vies. »