Une femme devenue enceinte à 15 ans à la suite d’un viol témoigne avec force contre l’avortement
Ayala Isenberg.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
11 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Une jeune femme qui a choisi la vie pour le bébé qu’elle a conçu à la suite d’un viol s’est élevée contre la rhétorique pro-avortement qui utilise des situations tragiques comme la sienne pour justifier les avortements.
Dans une entrevue accordée à la nouvelle émission en ligne de Students for Life of America « Let’s Talk About Life » animée par Christine Yeargin et Autumn Higashi, la jeune Ayala Isenberg (alors Harrison), âgée de 20 ans, a témoigné du fait qu’elle est devenue militante pro-vie après avoir conçu à la suite d’un viol lorsqu’elle était jeune adolescente et avoir choisi de ne pas se faire avorter.
« Je trouve assez insultant, honnêtement, d’utiliser des femmes comme moi et nos enfants pour alimenter le discours [des partisans de l’avortement], et surtout pour le profit économique de l’industrie de l’avortement », a déclaré Ayala Isenberg. « Je trouve cela insultant parce que je pense que l’on parle de femmes comme moi et de nos enfants. »
Cette jeune mère engagée de Charlotte, en Caroline du Nord, que les animateurs ont qualifiée d’« énergique » et de « pleine de fougue », a raconté son histoire dévastatrice : elle a été « violée plus de fois que je ne peux le compter » au cours de quatre années d’abus qui ont commencé alors qu’elle n’était qu’une petite fille.
Lire la suiteDes pro-vie arrêtés devant un avortoir gagnent leur procès
David Benham.
LifeSitenews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
31 mars 2023, Charlotte, Caroline du Nord (Alliance Defending Freedom) — Dans le cadre du règlement d’un procès que les avocats de l’Alliance Defending Freedom ont intenté au nom de David Benham et des membres de deux organisations pro-vie qui ont été arrêtés ou cités pour avoir prié pacifiquement et conseillé des femmes sur le trottoir devant un avortoir, les responsables du comté de Mecklenburg ont admis que le Premier Amendement protège les citoyens pro-vie dans leur activisme public.
Dans le cadre de l’accord de règlement, les fonctionnaires du comté ont reconnu que « la défense pacifique des droits sur les trottoirs et les voies publiques est généralement régie par la loi du premier amendement concernant la liberté d’expression dans un forum public traditionnel ».
En outre, les fonctionnaires du comté ont déclaré que tout ordre d’urgence futur lié à la pandémie de COVID-19 autorisera expressément les rassemblements religieux en plein air et les « activités de prière sur les trottoirs et de plaidoyer pacifique en faveur de la vie » auxquelles se sont livrés M. Benham, président de Cities4Life (organisation caritative pro-vie à but non lucratif), et les autres citoyens pro-vie associés au ministère chrétien Love Life.
« Le gouvernement peut protéger la santé et la sécurité publiques tout en respectant les libertés garanties par la Constitution des Américains », a déclaré Denise Harle, avocate-conseil de l’ADF et directrice du Centre pour la vie de l’ADF.
Depuis le début, cette affaire porte sur le fait que le gouvernement réduit des personnes au silence parce qu’il n’aime pas leur point de vue. Les personnes croyantes ne peuvent pas être pointées du doigt pour leurs croyances religieuses ou parce que leur forme d’expression est la prière ou le conseil pro-vie. Nous félicitons les autorités du comté de Mecklenburg d’avoir enfin accepté de respecter la liberté d’expression de M. Benham et des autres citoyens pro-vie et d’avoir reconnu leur liberté de prier et de s’exprimer sur la place publique, et nous invitons la ville de Charlotte à faire de même.
Avant que les avocats de l’ADF ne portent plainte contre le comté de Mecklenburg et la ville de Charlotte en avril 2020, ils ont envoyé une lettre aux responsables de la ville expliquant que les arrestations n’auraient pas dû avoir lieu car les individus avaient respecté tous les ordres et proclamations d’urgence applicables liés à la pandémie de COVID-19. Les procureurs ont abandonné toutes les charges quelques mois plus tard.
À la lumière de ce règlement, les avocats de l’ADF ont déposé mercredi une demande de non-lieu pour le comté dans l’affaire Benham v. City of Charlotte, qui est toujours en cours contre la ville de Charlotte. Dans le cadre du règlement, les responsables du comté de Mecklenburg ont accepté de verser 20 000 dollars pour couvrir les frais d’avocats des organisations pro-vie.
À mi-chemin d’un avortement pharmacologique, une femme enceinte sauve la vie de ses jumeaux !
Par Lisa Bourne — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : wheeler_Cowperthwaite
1er juillet 2019 (LifeSiteNews) — La vie de deux jumeaux a été épargnée alors que leur mère a changé d’idée pendant le processus d’un avortement chimique.
« Alexis », était enceinte d’environ six semaines lorsqu’elle s’est présentée pour un avortement à l’une des installations abortives les plus affairées de la Caroline du Nord A Preferred Women’s Health Center, dans la ville de Charlotte.
Au cours de l’ultrason, la technicienne a dit, banalement, « Oh, des jumeaux », ce qui a ému Alexis, car elle avait toujours souhaité avoir des jumeaux.
Alors qu’elle était en train d’assimiler la nouvelle de sa grossesse gémellaire, on lui a administré le premier des deux médicaments inclus au sein du protocole d’avortement chimique. On lui a remis le second médicament pour être pris au cours des 48 heures suivantes.
Au moment où elle quittait le centre d’avortement, un conseiller de trottoir a réussi à s’adresser à Alexis, alors qu’elle éprouvait d’intenses émotions et se sentait confuse. Elle a pu ainsi initier le processus de sauvetage des deux bébés.
« Il n’est peut-être pas trop tard pour vous », lui disait le conseiller. « Il y a moyen de renverser tout ça ; allez consulter le site internet AbortionPillReversal.com, contactez-les ; il n’est pas trop tard pour qu’ils puissent vous aider à sauver votre bébé. »
Alexis a ensuite quitté le lieu en voiture, mais a fini par se stationner rapidement, pour pouvoir ouvrir son téléphone cellulaire et chercher le site internet mentionné par le conseiller. Elle a appelé la ligne d’urgence, qui l’a mise en communication avec le centre local d’aide à la grossesse.
« Nous l’avons très rapidement prise en charge pour lui administrer le protocole d’antidote à l’avortement chimique », a dit Courtney Parks, conseillère en interruption d’avortement par pilule abortive pour les centres de grossesse HELP Pregnancy Center. « C’était une question d’heures. »
L’histoire d’Alexis a été publiée récemment sur le site internet Pregnancy Help News, et ensuite a été remarquée par FoxNews.com.
La « pilule abortive », ou RU-486, réfère à un protocole utilisant deux molécules : la mifépristone et le misoprostol. La mifépristone est prise en premier, pour déstabiliser la grossesse en bloquant les récepteurs de progestérone et en empêchant l’action de la progestérone produite par la mère. L’avortement est ensuite complété par l’administration du misoprostol, qui provoque le travail, obligeant le corps de la mère à expulser le bébé.
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