Charlie Gard a ouvert les yeux et regardé ses parents au moment de mourir
Provient du Blog de Jeanne Smits
Mais son affaire va déboucher sur un nouvel eugénisme
Charlie Gard a ouvert les yeux et regardé ses parents au moment de mourir : c’est la confidence déchirante faite par Chris Gard et Connie Yates dans une interview publiée par le Daily Mail de Londres. Et l’on apprend aussi que le bébé – courageux petit soldat jusqu’au bout – a mis 12 minutes à mourir depuis l’instant où sa ventilation a été stoppée. Douze longues minutes où son cœur a continué de battre, alors qu’il mourait techniquement, de suffocation. Il n’a pas bénéficié d’une mort naturelle au terme de sa vie, entouré des soins palliatifs dont il pouvait avoir besoin pour éviter de souffrir. On a décidé pour lui de l’heure de sa mort.
Dans cette affaire en effet, je n’ai pas souvenir qu’on ait parlé de son espérance de vie naturelle. Atteint d’une grave maladie génétique orpheline, un syndrome de déplétion de l’ADN mitochondrial, son état n’a cessé de se dégrader depuis le premier diagnostic posé lorsqu’il avait 3 mois. Si – contrairement à ce qu’avait affirmé le corps médical – Charlie ne souffrait pas de lésions cérébrales graves et irréversibles, l’état de ses muscles était, lui, en régression, de telle sorte qu’il n’était même plus possible de lui appliquer le traitement expérimental que désiraient pour lui ses parents. Ce qui semble indiquer que, ses muscles se dégradant progressivement, il serait mort naturellement dans un avenir prévisible. On a pu lire ici ou là que sa résistance – Charlie avait près d’un an lorsqu’il a été… tué – était exceptionnelle. On n’a pas d’exemple de nouveau-né survivant aussi longtemps avec ce syndrome.
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Une nouvelle affaire Charlie Gard? Le cas d’Alfie Evans
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
La vie du petit Alfie Evans, 14 mois, est entre les mains des médecins, comme on a coutume de le dire. Mais vraiment, pour le coup. Tout à fait comme Charlie Gard – va-t-on vers une nouvelle affaire à retentissement mondial ? – ce bébé hospitalisé à Liverpool en Angleterre est l’otage du corps médical qui refuse son transfert aux Etats-Unis pour un traitement expérimental.
Le petit garçon est victime d’une maladie mystérieuse qui l’a laissé dans le coma en décembre dernier, date à laquelle il est entré à l’unité des soins intensifs à Alder Hey Children’s Hospital. Il souffre de convulsions. Ventilé comme Charlie Gard, le bébé est sous le coup d’un arrêt de mort de la part des médecins qui veulent stopper tous les moyens de maintien en vie.
Lire la suiteLa mère de Charlie Gard lance « Et s’il s’était agi de votre enfant ? » après que le juge ait dit que Charlie mourrait à l’hôpital s'il n'y avait pas d'accord
Le petit Charlie Gard
Par le Père Frank Pavone (LifeNews.com) traduit par Campagne Québec-Vie — Capture de vidéo
Londres, la mère de Charlie Gard a quitté, en larmes, la Haute Cour de justice aujourd’hui, après que le juge chargé de l’affaire ait dit que Charlie devrait mourir à l’hôpital, si les parents et le Great Ormond Street Hospital ne parvenaient à un accord sur l’endroit où il sera, quand on lui retirera son respirateur artificiel.
Les parents de Charlie se sont battu [juridiquement] avec l’hôpital sur la question si oui ou non ils pourraient l’emmener à la maison, et si, après qu’il ait été débranché de son respirateur artificiel, il pourrait être entouré de ses amis et de sa famille. Cependant l’hôpital a refusé de le laisser aller à la maison – disant qu’il ne pensait pas que le respirateur artificiel puisse passer par la porte d’entrée de cette maison.
Les parents de Charlie disaient qu’ils avaient trouvé un médecin disposé à s’occuper du garçon de onze mois, de telle sorte qu’ils puissent passer le temps avec lui loin de l’hôpital, pendant ses derniers jours, mais le juge Francis a déclaré que Charlie mourrait à l’hôpital si les deux parties n’arrivaient pas à un accord.
Lire la suiteLe petit Charlie Gard doit mourir, décide la CEDH contre la volonté de ses parents
Connie Yates et Chris Gard, les parents du petit Charlie Gard
Par Jeanne Smits (reinformation.tv)
Le gouvernement des juges s’immisce désormais dans les décisions les plus intimes des familles. La famille du petit Charlie Gard, ce bébé de 10 mois atteint d’une maladie orpheline très grave qui attaque ses muscles et son cerveau, vient de voir rejeter son recours devant la Cour européenne des droits de l’homme contre plusieurs décisions de justice au Royaume-Uni ordonnant l’arrêt de la respiration artificielle dont il bénéficie actuellement et qui le maintient en vie. Les juges de la CEDH ont donné raison au corps médical de l’hôpital pour enfants de Great Ormond Street qui veut le laisser « mourir dans la dignité », et qui a fait entériner décision contraire à la volonté des parents de Charlie.
Ceux-ci ont levé des fonds, grâce à plus de 80.000 donateurs à travers le monde, qui leur permettent de financer eux-mêmes le transport médicalisé de leur fils aux Etats-Unis où une équipe de médecins est prête à lui faire subir un traitement expérimental qu’ils affirment efficace pour le syndrome de déplétion mitochondriale dont il est atteint. Il s’agit une maladie génétique qui s’est révélée peu de mois après sa naissance; il n’y a que 16 cas connus dans le monde.
Lire la suiteLe petit Charlie Gard, interdit d’aller se faire soigner ailleurs, doit être débranché contre la volonté de ses parents
Le petit Charlie Gard, atteint d’une maladie génétique rare.
Par Clémentine Jallais (Réinformationtv)
La décision est tombée hier, 8 juin : les parents du petit Charlie Gard ont perdu leur appel devant la Cour suprême britannique. Ses parents, Chris Gard et Connie Yates, qui souhaitaient emmener aux Etats-Unis leur fils de 10 mois, atteint d’une maladie rare, se sont vus opposer le refus des médecins et des juges. Et leur décision est formelle : l’enfant doit être débranché, ici, à Londres.
Une histoire qui montre, une fois de plus, le pouvoir outrancier que peut s’octroyer la gent médicale, aidée des juges, pour décider ce qui est bon pour les uns et mauvais pour les autres : qui doit vivre et qui doit mourir. Et sans égards aux droits parentaux.
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