Transgenre : des centaines de jeunes cherchent de l’aide
Par Antoine Béllion (Avenir de la Culture) ― Photo (rognée) : dashu83/Freepik
En Angleterre, la fondatrice de l’association The Detransition Advocacy Network qui vient en aide aux jeunes transgenres, indique que « des centaines [d’entre eux] recherchent de l’aide pour retrouver leur sexe d’origine ».
Elle-même « ancienne transgenre », après avoir retrouvé le sexe de sa naissance, Charlie Evans décide de rendre son histoire publique. Elle est alors « stupéfaite du nombre de personnes dans une situation similaire » qui se sont manifestées suite à son témoignage. Elle a été contactée par « des centaines » de personnes cherchant de l’aide — 30 personnes dans sa seule région de Newcastle.
« Des jeunes de 19 – 20 ans regrettent d’avoir subi l’intervention chirurgicale qui les a fait changer de sexe, celle-ci ne les ayant pas soulagés de leur dysphorie » explique-t-elle.
Charlie Evans accuse le système mis en place dont la seule réponse à la dysphorie est « voici vos hormones, voici votre opération, allez-y ». Des organismes, comme le Tavistock and Portman NHS Trust, offrent des « services d’identité genrée » aux mineurs, parfois même « pour des patients âgés seulement de 3 ou 4 ans » !!! Et le nombre de leurs patients connaît une croissance spectaculaire : 3 200 % de plus qu’il y a 10 ans — avec une augmentation de 5 337 % pour les filles. Des chiffres ahurissants.
Le nombre de cas de « détransition » devrait donc augmenter aussi.
Quelle aide pourra être proposée à ces personnes, alors que plusieurs états européens, dont la France, souhaitent interdire les thérapies de conversion ? [Le gouvernement britannique a interdit la « transition » des mineurs.]
Première conférence sur la «détransition» en Grande-Bretagne
Charlie Evans.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Beaucoup de ceux qui sont passés par le processus de « transition », d’homme à simili-femme ou de femme à simili-homme (en fait, il n'ont jamais cessé d'être ce qu'ils étaient à l'origine), regrettent ce choix néfaste et cherchent à reprendre l’apparence conforme à leur sexe, bien que certaines atteintes à leur intégrité physique ne puissent pas être défaites, comme les amputations « esthétiques ». Plusieurs de ces gens s’organisent afin de contrer le fléau du transgenrisme, selon LifeSiteNews :
Samedi après-midi, une foule de 200 personnes s’est rendue à la première conférence mondiale sur la « détransition » des genres.
« Detransition : The Elephant in the Room. Medical Ethics in the Age of Gender Identity » s’est tenue à Manchester, en Angleterre, le 30 novembre. Organisé par un collectif féministe indépendant appelé « Make More Noise », l’événement, dont les billets ont été tous vendus, comprenait parmi ses conférenciers des experts en santé médicale et psychologique ainsi que des jeunes femmes qui sont en train de « détransitionner ».
L’événement a également marqué le lancement officiel du Detransition Advocacy Network, dirigé par Charlie Evans, âgée 28 ans, une femme qui se disait homme pendant une décennie. Evans a décidé de fonder ce groupe pour aider les centaines de jeunes qui, selon elle, l’ont contactée, regrettant leurs propres expériences de ces traitements hormonaux et chirurgicaux.
Cette conférence de deux heures pouvait être vue en direct sur la page Twitter de la « Safe Schools Alliance UK », un groupe de pression qui cherche à assurer la protection des enfants dans les écoles, ce qui inclut la protection de la vie privée des filles par rapport aux hommes et de tous les enfants contre les influences visant à ce qu’ils se considèrent comme transgenres.