Attaque médiatique contre les centres pro-vie du Québec
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« On ne s’explique pas pourquoi il y en a de plus en plus [de centres d’aide pro-vie pour femmes enceintes]. La seule chose qu’on peut voir, c’est qu’il y a une voix antiavortement de plus en plus décomplexée. »
-- Cindy Pétrieux, Co-coordonnatrice à la Fédération du Québec pour le planning des naissances
« Campagne Québec-Vie, un groupe pro-vie influent »
-- Marissa Groguhé, journaliste, La Presse
Ces citations sont puisées dans une série d’articles publiés le 3 janvier dans La Presse +. Manifestement, leur objectif est de dénoncer la montée rapide — et pour eux, inquiétante — du nombre des centres pro-vie pour femmes enceintes en difficulté au Québec. Voyez-vous, à la grande consternation des organismes pro-avortement, telle la Fédération du Québec pour le Planning Familial, ces trois dernières années ont vu une augmentation de près de 100 % du nombre de centres pro-vie au Québec, qui sont passés de 15 en 2015 à 27 en 2018.
Des chercheuses de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) auraient entrepris une grande étude sur l’étendue du phénomène ainsi que sur les méthodes utilisées par les groupes pro-vie, y compris par notre service Enceinte et inquiète. Conclusion : nous serions coupables de mentir et de manipuler des femmes vulnérables. Nous serions coupables « d’humaniser » l’enfant à naître et de dire que l’avortement entraîne des séquelles sérieuses pour l’enfant (la mort) et pour la mère. Ces organismes en faveur de l’avortement cherchent donc à nous faire taire coûte que coûte. La FQPN pense même intenter une action collective contre les centres pro-vie du Québec, et cherche des femmes prêtes à témoigner contre nous.
Il y a plusieurs leçons à tirer de cette série d’articles. Premier constat : on cherche à nous retirer notre liberté d’action et d’association en tant que chrétiens. On veut bien tolérer notre droit de parole, tant et aussi longtemps qu’il ne se traduit pas en actions concrètes, par exemple par la fondation d’un centre pour femmes enceintes en difficulté. On nous permet de penser à contre-courant, et même de parler un peu, mais jamais d’agir en accord avec nos convictions affichées ! Selon ces organisations pro-avortement et leurs complices, nos croyances religieuses et morales – fondées en raison – deviennent « trompeuses » et « mensongères » lorsqu’elles sont vécues et incarnées dans une œuvre tel notre service Enceinte et inquiète.
En deuxième lieu, on peut constater un début de panique chez nos adversaires. C’est un bon signe. Le vent tourne, partout sur la planète, et même dans notre petit coin de pays. De plus en plus de nations, de plus en plus de sociétés, contestent le libéralisme mur à mur mis en place après la Deuxième Guerre mondiale. Ce libéralisme, qui affirme l’autonomie absolue de l’individu (« l’idéologie du choix ») aux dépens d’une morale cohérente chrétienne, a agi, par l’avortement, la contraception, le mariage « gai », l’euthanasie, etc., comme un solvant sur les familles et les communautés partout sur la planète. Plusieurs nations, par réflexe de survie, contestent aujourd’hui ce libéralisme qui ignore des vérités aussi fondamentales que les 10 commandements de Dieu. En Pologne, en Hongrie, en Autriche, en Italie, au Brésil, les peuples se réveillent et conviennent qu’il y a des vérités qui limitent la volonté de l’individu, que « Tu ne tueras point » n’est pas une loi parmi d’autres, mais une condition essentielle pour la survie des familles, des nations, des États et des civilisations. Campagne Québec-Vie se veut, ici au Québec, à l’avant-garde de cette renaissance des nations, par le retour des peuples à la reconnaissance de Dieu et de ses lois. Nous constatons que notre « voix décomplexée », entre autres sur les réseaux sociaux, porte fruit.
Une constatation encourageante peut être tirée de cette série d’articles : nous voyons à quel point le militantisme pro-avortement est marginal en comparaison de notre mouvement pro-vie. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce ne sont pas les gens ordinaires qui militent en faveur de l’avortement. Mises à part les fondations bien nanties, c’est le gouvernement qui finance ces mouvements qui nous sont hostiles. Par exemple, la FQPN, en l’année fiscale 2017-2018, a été financée à 96 % par le gouvernement du Québec. En comparaison, CQV, muni d’un budget de loin supérieur à celui de la FQPN, est financé à 0 % par le gouvernement et à 100 % par vous qui lisez ces lignes. Et nous en sommes extrêmement fiers ! Nous en rendons grâce à Dieu. Pour sa part, le journal La Presse, qui sert de porte-voix à ces groupes pro-avortement, a dû se restructurer faute de revenus, se transformant en OSBL (et bientôt, en organisme de bienfaisance), le rendant, en toute probabilité, récipiendaire imminent de la largesse de Justin Trudeau et de son fonds de 595 millions $, créé à un an de l’élection fédérale 2019 pour financer les médias canadiens « dignes de confiance. » En somme, un média tributaire de l’État se fait le porte-voix d’un organisme pro-avortement entièrement subventionné par le gouvernement, pour discréditer des centres d’aide et des organismes financés à 100 % par le peuple – et on se plaint ensuite du populisme anti-élite et anti-gouvernement qui prend forme partout sur la planète !
À Campagne Québec-Vie, nous ne sommes certainement pas contre l’idée même d’un gouvernement. Nous voulons seulement qu’il respecte la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle. Au lieu de financer l’avortement, pourquoi ne pas poser un geste bénéfique pour la nation en encourageant la famille ?
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Le mois prochain je vous ferai part de plusieurs de nos projets pour l’année qui vient, qui s’annonce fort mouvementée et passionnante. En attendant, je vous souhaite un 2019 rempli de bonheur, de santé et de paix. Pour la Vie !
Georges Buscemi, Président
Les pro-vie ne sont pas dangereux, d’après le Journal de Montréal
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
Hier, j’ai écrit quelques lignes malhabiles pour vous rapporter, lecteurs sidérés, les propos étonnants d’une journaliste qui offrait dans un article (paru plus tôt le même jour) ce qui, d’après ce qu’elle laissait entendre, était le fruit d’une enquête menée auprès des redoutables groupes pro-vie.
L’article en question était du journal la Presse et faisait paraître les groupes pro-vie, proposant de l’aide aux femmes enceintes et inquiètes, comme une bande de manipulateurs menteurs, remplis d’idéologie jusqu’aux oreilles et avançant des arguments scientifiques fallacieux. Campagne Québec-Vie était parmi les organismes visés. Entre autres choses reprochées, les ténébreux pro-vie mettaient de l’avant un argument horriblement tordu : garder son enfant et être parent est un bonheur! (Au passage, le fœtus humain dans le ventre d’une femme est déjà un être humain, un enfant, donc une femme enceinte est mère.)
Puis, aujourd’hui, nous avons eu la surprise de voir que Lise Ravary du Journal de Montréal prenait presque notre défense, intitulant son article du titre inspirant et hautement philosophique :
La vie, pourquoi?
Lise Ravary défend principalement la maternité comme bonheur, qui semble être présentée comme un argument manipulateur et trompeur par Cindy Pétrieux, co-coordonnatrice de la Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN) à qui on donne la parole dans La Presse, lorsqu’utilisé contre l’avortement.
Lire la suiteLes centres d’aide aux femmes enceintes et inquiètes sont plus que justifiés
Photo : christianabella/Pixabay
Lettre adressée au Journal La Presse, en réaction à un article paru ce matin, qu’une lectrice de Campagne Québec-Vie nous a communiquée :
Bonjour,
Je pense que si des centres pour la Vie émergent c’est qu’un discernement se fait tranquillement.
J’ai dû passer une échographie à la 7e semaine. Je voyais la pulsation du cœur. De quel cœur s’agissait-il ? Question tout à fait stupide ? Non, justement, on l’oublie semble-t-il ! Il s’agit du cœur d’un tout petit de la personne humaine !
L’avortement est le plus barbare des gestes d’une société qui se dit « évoluée ». Qui oserait diffuser sur nos ondes, la mise à mort de cet être vivant et, peu importe la méthode utilisée, l’extraction des parties du corps si petit soit-il ? On s’émeut devant la maltraitance animale, mais devant ce geste caché et aseptisé, le silence et la complicité de personnes enténébrées. (Quelle que soit la position occupée !)
L’avortement fait et fera toujours deux victimes. L’une meurt et l’autre survit. Quelle femme ne sait pas qu’il y a la vie en elle et que cet être est un petit d’HOMME ?
Les groupes pro-vie menteurs et inquiétants ? C’est pourtant ce que laisse entendre un article de La Presse
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Max Pixel
Billet modifié le 3 janvier, 22h26
Article après article nous voyons défiler un cortège de journalistes nous critiquant et rapportant les propos de divers partisans de l’avortement qui prétendent que nous trompons les femmes enceintes en leur affirmant que l’avortement tue !
D’après un article de la Presse paru ce matin, les groupes pro-vie du Québec proposant du soutien et un service de conseils aux femmes enceintes utiliseraient des arguments « inquiétants » et « mensongers » pour amener lesdites femmes à ne pas avorter. Permettez-moi de dire que ceux qui emploient l’adjectif « mensonger » y vont un peu fort en supposant que nous sommes de mauvaise foi, c’est une attaque gratuite, plutôt diffamatoire :
Lire la suiteIls comparent l’avortement au meurtre, prétendent que la procédure occasionne de graves risques pour la santé ou bien affirment que l’interruption de grossesse mène toujours au regret... Plusieurs groupes pro-vie utilisent ces arguments, aussi « inquiétants » que « mensongers », pour décourager le recours à l’avortement, selon des chercheuses et des organismes pro-choix
Une femme ne se rend pas à l’avortoir après avoir appris que le cœur de son bébé battait
Par Kelli (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere (photo rognée)
Une nouvelle vidéo de Created Equal montre une femme enceinte se rendant à un centre d’avortement considéré par beaucoup de pro-vie comme étant le « plus dangereux » du pays — et reconsidérant sa décision d’avorter son bébé.
L’équipe d’Equal’s Road Trip for Life était sur le site de Planned Parenthood de la région de Saint-Louis, qui est actuellement le seul fournisseur d’avortement du Missouri. Cet établissement a envoyé un grand nombre de patientes à l’hôpital — plus de 67 depuis 2009. (Un commentateur de la vidéo YouTube de Created Equal affirme que le 2 novembre 2018, l’établissement a envoyé sa 70e patiente à l’hôpital en ambulance.) Ils y ont rencontré une mère enceinte qui avait quatre autres enfants à la maison et craignait qu’elle n’ait pas les ressources nécessaires pour s’occuper d’un autre bébé. Mais lorsque Sam, le bénévole de Created Equal, s’est calmement et respectueusement adressé à la femme et lui a exposé des faits sur le développement de son bébé, elle s’est arrêtée, choquée par ce qu’on lui disait.
Sam lui a dit : « Beaucoup de gens ne savent pas... que ceux-ci [les enfants à naître] ont un cœur qui bat à 16 jours. Ils ont des mains, des membres, des pieds, des yeux comme les vôtres, et un nez comme le vôtre... »
« Vous dites à 16 jours. Redites-le-moi encore une fois, » répondit-elle.
« À 16 jours, ils ont un cœur qui bat », répéta-t-il.
Lire la suiteSans-abri et enceinte à 17 ans, Renee apprend maintenant la sonographie
Par Jen Taggert (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : tasha/Pixabay
(Pregnancy Help News) — Renee était seule et effrayée lorsqu’elle est devenue enceinte de « Maggie » à l’âge de 17 ans, il y a presque dix ans. L’homme avec qui elle avait conçu son enfant l’avait abandonnée et elle savait que ses parents religieux n’accepteraient pas que leur fille adolescente ait un enfant.
Envisageant l’avortement, Renee s’est tournée vers le Centre de grossesse de Greater Toledo (Pregnancy Center of Greater Toledo), au nord-ouest de l’Ohio.
« J’espérais que c’était quelque chose que je pourrais garder caché et que personne ne le découvrirait, » dit Renee. « Que je pourrais retourner vivre ma vie, que personne ne me jugerait pour avoir été enceinte à 17 ans et que je pourrais continuer à aller à l’église le dimanche matin. »
Lorsque l’infirmière du Centre a confirmé à Renee qu’elle était enceinte de dix semaines, elle lui a montré un modèle de ce à quoi son bébé Maggie ressemblait à cet âge.
Lire la suiteVictoire des pro-vie de Californie à la Cour suprême des Etats-Unis
Par Jeanne Smits (reinformation.tv)
Vous allez voir que l’on dénoncera le « gouvernement des juges ». La Cour suprême des Etats-Unis, qui aligne actuellement les décisions « conservatrices », a jugé mardi que la Californie ne peut légalement obliger les centres de conseil pour femmes enceintes à donner des informations pour l’avortement s’ils ont une optique pro-vie. Une belle victoire, acquise par cinq voix contre quatre dans l’affaire National Institute of Family and Life Advocates v. Becerra.
L’association pro-vie en question contestait une loi de 2015 de l’Etat de Californie qui contraignait les centres d’information pour futures mères à fournir une documentation écrite aux femmes enceintes pour expliquer comment obtenir un avortement gratuit aux frais du contribuable. En outre, cette loi obligeait les centres à assortir leurs publicités d’un avertissement dès lors qu’ils ne possèdent pas de licence d’exercice de la médecine et n’offre aucun service médical, sous le prétexte d’interdire la « publicité trompeuse ».
La NIFLA fait fonctionner près de 1 500 centres de conseil à travers les Etats-Unis.
Lire la suiteSauvée de l’avortement, la petite Destiny change déjà le monde autour d’elle
Par Jay Hobbs (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
(Pregnancy Health News) — Dans un hôpital de Miami, une fille née lundi matin [6 mars 2017] a reçu de sa mère le nom […] Destiny (« Destin ») […] l’entrée de cette fille au monde un jour au début du mois de mars n’a rien d’anodin ; la petite réunit déjà sa famille d’une manière dont elle ne pourra se rendre compte qu’après plusieurs années.
C’était à la mi-octobre 2016 lorsque la mère de Destiny, Melissa, a reçu la nouvelle que son bébé avait reçu un diagnostic du syndrome Noonan, trouble qui, selon le site genome.gov, aboutit à des traits inhabituels et une stature anormalement petite, des troubles cardiaques dès la naissance, des hémorragies, des retards dans le développement, et la mauvaise formation de la cage thoracique.
Une peur a donc saisi Melissa, épouse et mère de deux enfants, et enceinte de 21 semaines — peur qu’elle n’avait jamais ressentie, qu’elle n’avait pas connue lors de la grossesse de ses deux premières filles. Mais si ce n’était que cela, sa mère a immédiatement fait pression sur elle afin qu’elle avorte le bébé plutôt que de s’obliger ainsi que sa jeune famille d’accueillir un enfant déficient.
Melissa aurait pu succomber à la pression et avorter Destiny, mais sa sœur, Joanna, collaboratrice de longue date du groupe Heartbeat de Miami, organisme pro-vie qui possède quatre cliniques à Miami, s’est avancée, devenant championne pour sa nièce à naître.
Lire la suiteIncroyable ! Un promoteur immobilier fait don d’un édifice entier pour les femmes enceintes sans-abri
Par Cassy Fiano (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Pourquoi les femmes choisissent-elles de se faire avorter ? Selon Guttmacher, l’ancienne branche de recherche proavortement de Planned Parenthood, les raisons sont en grande partie socio-économiques. Les femmes ont peur de devoir être responsables d’un autre être humain, elles ont peur de ne pas avoir les moyens d’élever un enfant et elles craignent que le fait d’avoir un bébé interfère avec leurs études ou leur travail. Ces peurs ne sont pas sans fondement ; par exemple, plusieurs écoles secondaires, collèges et campus universitaires ne sont pas adaptés aux femmes enceintes ou aux étudiants qui sont parents. De plus, élever un enfant est coûteux et demande beaucoup de temps, en effet. Or, ce dont ces femmes ont vraiment besoin est de l’aide, du soutien et des ressources, afin qu’elles ne soient pas amenées à faire des choix par peur ou par désespoir. C’est exactement ce qu’offrent plusieurs organisations pro-vie : elles cherchent à aider les femmes qui font face à une grossesse imprévue […]
Rapport : Les Centres pour femmes enceintes ont sauvé 300 000 bébés de l'avortement durant l'année 2015
Par Jay Hobbs de Pregnancy Help News - traduit par Campagne Québec-Vie
Un groupe d'enfants d'un an, parfois plus jeunes, formant une ville de la taille de Fort Lauderdale, en Floride, ou Tempe, en Arizona, ont célébré leur premier Noël cette année grâce au travail des équipes et des volontaires des centres pro-vie pour femmes enceintes, selon les statistiques publiées par Heartbeat International.
Dans les chiffres, rendus public par le premier rapport annuel de l'organisation, ne provenant que des 1 300 centres de grossesse du groupe localisés aux États-Unis, il est déjà état de 160 000 vies épargnées par les pratiques abortives, seulement en 2015.
En tout, ce sont 2 500 centres d'aide à la grossesse et cliniques médicales pro-vie au pays, incluant celles associées à Heartbeat International, Care Net, L'Institut National de la Famille et les Avocats pour la Vie (NIFLA), Life Matters Worldwide, ainsi que des structures locales indépendantes.
Ajoutant à ce nombre les mères qui ont choisi la vie pour leur enfant en 2015, aidées par les services médicaux d'aide à la grossesse sans lien avec Heartbeat International, ce nombre de vies sauvées atteint les 300 000 - c'est la taille de la ville de Pittsburg ou de Cincinnati.
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