Le Texas dépense 100 millions de dollars pour aider les femmes enceintes tout en protégeant les bébés de l’avortement
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-Studio/AdobeStock
Les Texans pro-vie ont multiplié les efforts pour soutenir les mères dans le besoin en prévision du jour où les avortements seront enfin de nouveau interdits.
Ce jour est maintenant arrivé et ils sont prêts à aider.
La loi texane sur le battement de cœur est entrée en vigueur mercredi 1er septembre 2021, interdisant les avortements dès que le battement de cœur d’un bébé à naître est détectable, soit à environ six semaines de grossesse. Si les tribunaux ne la bloquent pas, cette loi pourrait sauver des dizaines de milliers de bébés à naître de l’avortement chaque année.
Entre-temps, les chefs pro-vie envoient un message aux mères : si elles le désirent, elles pourront bénéficier d’un accompagnement pendant leur grossesse.
« Aujourd’hui nous avons de l’espoir pour les milliers de bébés dont la vie sera sauvée, mais nous avons aussi de l’espoir pour leurs mères », a déclaré Chelsey Youman, directrice législative de Human Coalition. « Le Texas a passé des décennies à créer un vaste système de soutien aux femmes enceintes pour ce jour précis ».
Selon Chelsey Youman, Human Coalition, qui gère un réseau de cliniques pro-vie à travers les États-Unis, sait qu’il y a beaucoup de travail à faire, mais tous les membres de son organisme sont prêts à aider les femmes à accéder aux soins de santé, au soutien émotionnel, aux ressources et à l’assistance pour créer un environnement sûr et stable pour elles-mêmes et leurs familles.
« Il existe plus de 2 700 organisations à but non lucratif, comme Human Coalition, qui s’engagent aux côtés des femmes enceintes pour leur fournir des solutions permanentes telles que les ressources et l’assistance dont elles ont besoin pour mener une vie saine et stable avec leurs enfants », a-t-elle déclaré.
Lire la suiteL’Université de Saskatchewan interdit à ses étudiants en médecine de faire un stage à un centre de grossesse pro-vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Blue Planet Studio/AdobeStock
L’Université de Saskatchewan à Saskatoon, sous la pression d’étudiants pro-avortement, n’accepte plus le Saskatoon Pregnancy Options Centre, centre pro-vie d’aide aux femmes enceintes, comme lieu de stage pour ses étudiants en médecine. Et les pro-avortement de tous poils de se réjouir, rapporte Pete Baklinski sur Campaign Life Coalition (CLC) :
Les militants de l’avortement qui se disent « pro-choix » ont ironiquement crié « victoire » suite à la décision d’une université canadienne de restreindre le choix des étudiants en médecine en leur interdisant d’effectuer un stage dans un centre de soins de grossesse pro-vie.
Le Collège de médecine de l’Université de Saskatchewan a décidé la semaine dernière que le Saskatoon Pregnancy Options Centre « ne sera pas inclus comme option de site de stage à l’avenir », selon une lettre du 20 juillet signée par les hauts responsables du Collège. Cette décision a été prise après que des étudiants militants pro-avortement eussent fait campagne pour que le collège revienne sur sa décision initiale autorisant les étudiants à être placés au centre de grossesse.
Le groupe pro-avortement Action Canada s’est réjoui de la nouvelle sur Twitter plus tôt cette semaine.
« Une victoire ! @USaskMedDean a décidé de mettre fin au placement d’étudiants dans un centre de grossesse critique anti-choix. Félicitations aux étudiants à l’avant-garde de ce combat », a écrivait sur Twitter l’organisation.
La Coalition pour le droit à l’avortement au Canada est également intervenue, félicitant ceux qui avaient fait campagne auprès de l’université pour limiter le choix des options de placement des étudiants.
« Merci au groupe Gender Engagement in Medicine pour son travail, et aux anciens étudiants qui ont parlé de leurs expériences négatives de stage au CPC », a déclaré le groupe pro-avortement sur Twitter.
L’ironie des groupes « pro-choix » célébrant la restriction des choix des étudiants n’a cependant pas échappé aux Canadian Physicians for Life.
« C’est malheureusement le comble de l’ironie que ceux qui se disent “pro-choix” se réjouissent de réduire les choix des autres », a déclaré le groupe de médecins pro-vie sur Twitter.
Les médias pro-avortement, qui ne sont jamais en reste quand il s’agit de dénigrer les pro-vie, a employé l’événement, si l’on peut dire, que représente la décision de l’université pour dénigrer le Saskatoon Pregnancy Options Centre, rapporte l’article de CLC :
La CBC a utilisé son reportage pour colporter la désinformation d’un étudiant en médecine qui a déclaré que le Pregnancy Options Centre, selon les termes du reportage de la CBC, « diffuse intentionnellement des informations erronées sur les avortements pour effrayer et intimider les femmes ».
Insinuation évidemment fausse, accusant le centre pro-vie de mentir.
La communauté des Sœurs de la Vie célèbre ses 30 ans d’aide aux femmes enceintes vulnérables
Par Anne Marie Williams (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 1er juin 2021 a marqué le 30e anniversaire de la fondation des Sisters of Life (Sœurs de la Vie), un ordre de religieuses catholiques romaines consacré à la protection de la vie innocente des enfants à naître et qui guide les femmes ayant subi un avortement vers la miséricorde de Dieu.
Les Sisters of Life ont été créées en 1991 en réponse directe à une expérience émouvante vécue par leur fondateur, le cardinal John O’Connor de New York, lors d’une visite au camp de concentration de Dachau. Dans le crématorium, où les corps des Juifs et d’autres personnes qui avaient été gazés à mort ont été réduits en cendres, le cardinal O’Connor a déploré le manque évident de respect pour la vie humaine.
Comprenant que le manque de respect pour la vie humaine de son époque conduisait chaque année à la perte tragique de nombreuses vies à cause de l’avortement, il a décidé de fonder un ordre de religieuses dont la mission serait de promouvoir la vie.
Huit femmes ont répondu à l’annonce qu’il a placée dans le journal, qui disait simplement : « Aide recherchée : Sœurs de la Vie ». Trente ans plus tard, l’Ordre compte 116 membres. En plus des vœux traditionnels de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, chaque sœur de la vie fait un quatrième vœu, celui de protéger la vie humaine et de promouvoir son caractère sacré. Les sœurs servent dans divers endroits aux États-Unis et maintenant au Canada.
Les deux principaux moyens par lesquels elles cherchent à promouvoir la vie humaine sont leur travail avec les femmes enceintes vulnérables, auxquelles elles fournissent un logement, une aide pour payer le loyer ou les factures de services publics, et plus encore, et aussi en s’occupant des femmes blessées par l’avortement grâce à leur programme Hope and Healing.
Lire la suiteProjet de loi au Connecticut pour censurer la publicité des centres de grossesse pro-vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : AdobeStock
Au Connecticut, les pro-avortement cherchent, par le biais d’un projet de loi, à censurer les centres d’aide aux femmes enceintes pro-vie, selon LifeNews :
Mercredi, le Comité de santé publique de l’État doit tenir une audience sur un projet de loi qui punirait les centres de grossesse pour publicité « trompeuse », telle que décriée par le procureur général du Connecticut, rapporte Breitbart.
« C’est un projet de loi qui apporte une solution à un problème que nous n’avons tout simplement pas », déclare le sénateur Heather Somers, selon le Hartford Courant. « Personne ne veut voir les femmes être trompées, mais cela ne se produit tout simplement pas dans l’État du Connecticut. Ces centres ont aidé plus de 35 000 femmes dans le Connecticut, et ils ne reçoivent pas un centime de l’État. »
La vérité de Lapalisse du procureur général du Connecticut :
En 2019, il arguait que cette loi est importante car les centres de grossesse peuvent retarder ou empêcher les femmes d’obtenir des avortements « sûrs », rapporte l’article.
Certes, si une femme enceinte écoute les informations véridiques que lui procurera un centre de grossesse sur le développement de son enfant à naître, il est probable qu’elle ira plus tard se faire avorter (du fait de son hésitation) ou qu’elle ne se fera pas avorter. En ce sens, on peut dire que ce que le centre aura dit à cette femme aura retardé son avortement ou l’aura empêché. Mais où est donc le problème ?
Remettre la supervision de la publicité entre les mains des pro-avortement :
Mais les chefs pro-vie déclarent que le projet de loi fait partie d’une vaste campagne pro-avortement visant à dissuader les femmes de choisir la vie de leurs bébés et à discréditer le soutien vital que les centres de ressources pour femmes enceintes fournissent.
Le projet de loi n’offre aucune précision sur le langage considéré comme trompeur, mais il obligerait les centres de grossesse à payer pour une « publicité corrective » si leurs annonces sont jugées « trompeuses », selon le Family Institute of Connecticut. « En substance, il confierait aux pro-avortement la responsabilité de décider ce qui est acceptable pour les pro-vie en matière de publicité ».
La censure de la parole et de l’avortement par la gauche « catholique » au Québec
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie)
De plus en plus de Québécois dénoncent la censure des idées que l’on trouve dans nos universités et dans certains médias de propagande au Québec, au Canada, dans bien des pays occidentaux. Il y a longtemps qu’est constaté le système de pensée unique qui consiste à traiter le Québec comme étant un empire colonial comme les États-Unis par exemple. Le racisme américain et québécois, même combat… Les nouvelles politiques pour faire interdire les thérapies aux personnes de même sexe désirant développer leur hétérosexualité sont du même acabit. Enfin, il est évident qu’une personnalité pour l’aide aux femmes enceintes en difficultés ne peut être candidat au fédéral, ni pour le parti libéral de Trudeau, ni pour le NPD, ni pour le Bloc Québécois. Elle ne peut parler de ses convictions si elle est une artiste, une journaliste, une quelconque personnalité connue, à moins de vouloir dire adieu à sa carrière…
Il en est de même aussi pour sa foi.
La grande noirceur disait Jacques Godbout en parlant de l’avant-Révolution tranquille ? Le grand génocide spirituel, pourrions-nous lui répondre pour l’époque actuelle. Meurtre de la liberté de pensée, à l’époque de la censure par les médias, et l’appel à cette censure érigée comme nouvelle vertu publique.
La définition du dialogue par la « gauche » étant de blablater à qui mieux mieux sur le consensus épuré… Et la preuve qu’ils ont raison, c’est qu’ils sont unanimes, les personnes évincées ne comptant pour rien…
La prise de parole est réservée aux plus forts et à ceux qui les servent.
Heureusement, le Christ et son humble serviteur saint Jean-Baptiste n’ont jamais accepté cette école.
JAMAIS. Jamais on ne verra ni le Christ, ni saint Jean-Baptiste accepter d’être censurés. Si une chose doit être dite, alors, elle est dite !
Que ce soit Hérode, Pilate, les scribes et les pharisiens, tous ont goûté à la liberté d’expression du Christ et de ses disciples ! On oublie toujours, je n’ai encore jamais vu un « bibliste » québécois le relever, toutes les insultes qu’a prononcés Dieu le fils et le plus grand des hommes. Je n’en relèverai qu’une, celle qui émanait d’une profonde colère et d’une profonde tristesse devant cet état de l’homme si misérable : « HYPOCRITES ».
Hypocrisie. C’est peut-être le péché le plus flagrant de la gauche médiatique, politique, journalistique québécoise. Hypocrisie des tentatives d’argumentations, hypocrisie dans la censure forcée, au nom d’un dialogue réservé aux adeptes de la pensée unique.
La parole du Christ et de Jean-Baptiste, pouvons-nous penser, a immunisé les chrétiens contre ce type de comportement vomitif.
Et non.
Lire la suiteQuand un organisme de George Soros invente des théories du complot
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Un récent article de l’Open Democracy, organisme financé par George Soros, parlait des buts cachés des organismes pro-vie ukrainiens, de leurs mensonges et de leurs puissants soutiens, tels que la Maison-Blanche ! n’assénant pour prouver ses assertions que des propos pour le moins sans fondements. D’après International Family News (IFN) :
Le quotidien ukrainien Kyiv Post a reproduit un article publié par le site Open Democracy de George Soros. Il commence sans nuance ainsi : « L’avortement est légal en Ukraine depuis des décennies — mais des groupes soutenus par la Maison Blanche de Trump trompent les femmes vulnérables. »
Rien que cette première phrase est une merveille de désinformation ! Tout d’abord, elle « oublie » opportunément de rappeler que l’avortement a été légalisé en Ukraine, comme dans l’ensemble de l’Union soviétique, par le bolchevisme qui a laissé des souvenirs particulièrement sinistres en Ukraine, où l’Holodomor, le génocide par la faim perpétré par Staline et ses sbires, a fait autour de 5 millions de victimes au début des années 1930. Par ailleurs, qui donc trompe les femmes vulnérables ? Les organisations pro-vie qui leur proposent de les aider à garder leur bébé ou le Planning familial qui leur assure que l’avortement est une banale opération sans conséquence ? Enfin, je reste toujours sidéré par le complotisme des anti-complotistes : telle qu’est écrite la phrase, on a l’impression que les organisations pro-vie agissant en Ukraine auraient demandé soit un soutien officiel, soit même un soutien financier à la Maison-Blanche. Mais c’est parfaitement farfelu. Que Donald Trump soutienne moralement le mouvement pro-vie est une chose ; que la collaboration des différents groupes pro-vie du monde entier se décide dans le bureau ovale en est une autre — tout à fait différente et tout à fait délirante !
Des méthodes de recherches qui ne respectent pas la déontologie journalistique internationale… :
Lire la suiteLa suite de l’article n’est pas beaucoup plus sérieuse. La « journaliste » Tetiana Kozak appelle le Karkhiv Pregnancy Assistance Center, établissement qui est soutenu tout à fait officiellement et publiquement par la belle œuvre Heartbeat International (elle aussi tout à fait officiellement et publiquement pro-vie). Comme de bien entendu, son appel téléphonique est basé sur un mensonge : elle se fait passer pour une étudiante réfugiée, enceinte après un viol, qui songe à l’avortement. Je rappelle que la déontologie journalistique internationale interdit en principe ce genre de pratique. Sauf cas exceptionnel (comme aller filmer des chefs de guerre ou des criminels mafieux), un journaliste doit normalement se présenter comme journaliste pour ses enquêtes. Mais Mme Kozak doit sans doute penser que les pro-vie sont de dangereux criminels !
25 mars, 25e anniversaire d'Evangelium Vitæ
Le Pape Jean-Paul II.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :
Il y a à peine quelques jours c’était le 25 mars 2020, fête de l’Annonciation, mais aussi le 25e anniversaire d’Evangelium Vitæ (Évangile de la vie), cette encyclique dans laquelle Jean-Paul II explique l’importance du respect de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle. Cette encyclique a beaucoup inspiré les défenseurs de la vie, à l’instar d’Humanæ Vitæ, l’encyclique de Paul VI.
Dans son encyclique, Jean-Paul II dénonce la pilule abortive, l'avortement, la contraception, qui procède de la même mentalité que l’avortement, les techniques de fécondation artificielle, l’infanticide des nouveau-nés handicapés :
Lire la suitePour favoriser une pratique plus étendue de l’avortement, on a investi et on continue à investir des sommes considérables pour la mise au point de préparations pharmaceutiques qui rendent possible le meurtre du fœtus dans le sein maternel sans qu’il soit nécessaire de recourir au service du médecin. Sur ce point, la recherche scientifique elle-même semble presque exclusivement préoccupée d’obtenir des produits toujours plus simples et plus efficaces contre la vie et, en même temps, de nature à soustraire l’avortement à toute forme de contrôle et de responsabilité sociale.
Il est fréquemment affirmé que la contraception, rendue sûre et accessible à tous, est le remède le plus efficace contre l’avortement. On accuse aussi l’Eglise catholique de favoriser de fait l’avortement parce qu’elle continue obstinément à enseigner l’illicéité morale de la contraception. A bien la considérer, l’objection se révèle en réalité spécieuse. Il peut se faire, en effet, que beaucoup de ceux qui recourent aux moyens contraceptifs le fassent aussi dans l’intention d’éviter ultérieurement la tentation de l’avortement. Mais les contrevaleurs présentes dans la « mentalité contraceptive » — bien différentes de l’exercice responsable de la paternité et de la maternité, réalisé dans le respect de la pleine vérité de l’acte conjugal — sont telles qu’elles rendent précisément plus forte cette tentation, face à la conception éventuelle d’une vie non désirée. De fait, la culture qui pousse à l’avortement est particulièrement développée dans les milieux qui refusent l’enseignement de l’Eglise sur la contraception. Certes, du point de vue moral, la contraception et l’avortement sont des maux spécifiquement différents : l’une contredit la vérité intégrale de l’acte sexuel comme expression propre de l’amour conjugal, l’autre détruit la vie d’un être humain ; la première s’oppose à la vertu de chasteté conjugale, le second s’oppose à la vertu de justice et viole directement le précepte divin « tu ne tueras pas ».
Mais, même avec cette nature et ce poids moral différents, la contraception et l’avortement sont très souvent étroitement liés, comme des fruits d’une même plante. Il est vrai qu’il existe même des cas dans lesquels on arrive à la contraception et à l’avortement lui-même sous la pression de multiples difficultés existentielles, qui cependant ne peuvent jamais dispenser de l’effort d’observer pleinement la loi de Dieu. Mais, dans de très nombreux autres cas, ces pratiques s’enracinent dans une mentalité hédoniste et de déresponsabilisation en ce qui concerne la sexualité et elles supposent une conception égoïste de la liberté, qui voit dans la procréation un obstacle à l’épanouissement de la personnalité de chacun. La vie qui pourrait naître de la relation sexuelle devient ainsi l’ennemi à éviter absolument, et l’avortement devient l’unique réponse possible et la solution en cas d’échec de la contraception.
Malheureusement, l’étroite connexion que l’on rencontre dans les mentalités entre la pratique de la contraception et celle de l’avortement se manifeste toujours plus ; et cela est aussi confirmé de manière alarmante par la mise au point de préparations chimiques, de dispositifs intra-utérins et de vaccins qui, distribués avec la même facilité que les moyens contraceptifs, agissent en réalité comme des moyens abortifs aux tout premiers stades du développement de la vie du nouvel individu.
Quand elle décida de ne pas avorter ses jumeaux, l’avortoir la retint et ne la remboursa qu’à moitié
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik
Sidewalk Advocates for Life a diffusé une vidéo racontant l’histoire récente d’une femme enceinte de jumeaux qui a décidé de ne pas avorter. Lorsque la femme a essayé de quitter le centre d’avortement, les travailleurs ont refusé de déverrouiller les portes et de la laisser partir.
En se rendant au centre d’avortement, la femme, dont le nom n’a pas été révélé, était incertaine. Elle fit une promesse silencieuse à Dieu dans sa voiture : si elle était enceinte de jumeaux, elle ne se ferait pas avorter.
Lauren Muzyka, avocate et directrice générale de Sidewalk Advocates for Life, raconte ce qui s’est passé :
Alors elle alla au centre d’avortement, elle paya pour son avortement, ils la prirent en charge, elle alla dans la salle des échographes avec le soi-disant « conseiller », et le conseiller dit, « c’est deux sacs [amniotiques] ». Et elle en sauta presque de la table, disant même au soi-disant « conseiller en avortement » le pacte qu’elle avait fait avec Dieu. Et ce travailleur en avortement la regarda et lui dit : « Si tu pensais que tu ne pouvais pas t’en occuper d’une, comment pourrais-tu t’en occuper de deux ? » la pressant de se faire avorter. Et la femme disait : « Je ne sais pas, je ne sais pas maintenant. » Sa tête lui tournait.
Le préposé de l’établissement d’avortement dit à la femme qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas avec l’un des bébés. Le travailleur lui dit que le battement du cœur d’un jumeau était très faible, voire inexistant. Elle affirma à la mère enceinte qu’une fausse couche d’un jumeau ou des deux était probable.
Néanmoins, la femme enceinte voulait quitter l’établissement et laisser ses bébés vivre. Les questions et les doutes émis par le travailleur ne l’ont pas influencée. Elle se rendit à la réception pour récupérer son argent et quitter l’établissement.
Muzyka dit :
Lire la suiteAlors elle quitte la pièce, et on lui dit qu’elle devait aller à la réception pour récupérer son argent. Elle se présenta à l’accueil où on lui dit : « Tu vas devoir attendre avant qu’on puisse rembourser l’argent. Les portes sont fermées maintenant, alors tu vas devoir t’asseoir dans la salle d’attente jusqu’à ce qu’on s’en occupe. »
Pour faire court, ils n’ont remboursé que la moitié de son argent. J’écoutais cette histoire et, en tant qu’avocate, c’était sidérant, bon sang ! ils ont retenu cette femme là contre son gré. Elle a dit qu’ils lui avaient dit que pour récupérer son argent, elle devait rester dans le centre d’avortement et ils lui ont dit : « Tu sais, tu pourrais changer d’avis de toute façon. »
Le démocrate Brian Sims intimide des pro-vie, résultat : 100 000 $ en dons pour des organismes pro-vie
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) ― traduit par Campagne Québec-Vie
Les parents des adolescentes intimidées par le représentant [homosexuel] de l'État de Pennsylvanie, Brian Sims, le 18 avril dernier, ont recueilli plus de 100 000 $ pour un organisme pro-vie à but non lucratif de Philadelphie, la ville où Sims a attaqué verbalement les filles et a tenté d’obtenir leur adresse au moyen de l’internet pour les intimider (dox) [en annonçant dans une vidéo une récompense de 100 $ à qui les dénoncerait].
Joe et Ashley Garecht ont ouvert une page GoFundMe après que Sims ait demandé à ses partisans de lui trouver les noms et adresses des adolescentes en échange de 100 $. Ils voulaient transformer cette horrible situation en une situation positive pour les filles. Le compte GoFundMe ― « Show Brian Sims the Power of the Pro-Life Movement » (Montrons à Brian Sims le pouvoir du mouvement pro-vie) ― a permis de récolter 120 999 $ en trois jours seulement.
« Dans sa vidéo, diffusée plus tard sur Twitter, le représentant Sims tente non seulement de leur faire honte de prier pour les bébés à naître qui risquent d'être avortés, mais il offre aussi aux téléspectateurs 100 $ s'ils veulent bien identifier les adolescentes de la vidéo », a écrit Garecht sur GoFundMe. « C'est déjà assez grave qu'un adulte essaie d’identifier ainsi trois adolescentes. C'est encore pire que (cela vienne d’un) représentant élu. »
La totalité des fonds amassés iront à la Pro-Life Union of Greater Philadelphia, qui gère une maison pour les femmes enceintes et fournit des cours sur le rôle parental, des couches, des lingettes, des vêtements pour bébé et des ressources aux mères.
Lire la suiteLes « fausses cliniques »
Par Renald Veilleux
Jeudi passé, le 21 février, Marina Orsini dans le cadre de son émission à Radio Canada à 09,30, a abordé la question de la légitimité de l’avortement en présence de la docteure Christiane Laberge et de Mariane Labrecque de la Fédération du Québec pour le planning des naissances.
Elles ont dénoncé ce qu’elles décrivent comme des fausses cliniques, considérant que les vraies cliniques sont celles qui autorisent et favorisent les avortements. Elles se sont acharnées contre ce qu’elles appellent les faux centres d’aide à la grossesse, c’est-à-dire ces centres qui s’objectent à la pratique de l’avortement, tout en rendant de précieux services aux femmes enceintes en difficultés.
Elles accusent ces cliniques (pro-vie) d’être conduites par une idéologie et d’être anti-choix. Elles affirment que ces cliniques sont financées par des groupements religieux. Personnellement, je doute que ce soit vrai, mais même si c’était vrai, pourrait-on reprocher à des groupes religieux de chercher à venir en aide à des femmes enceintes en difficulté ? Madame Orsini en entendant ces affirmations semblait faire une découverte extraordinaire.
Selon Mme Mariane Labrecque ces « fausses cliniques », instrumentaliseraient les gens en leur faisant croire que les fœtus sont des bébés et que l’avortement comporte des conséquences sérieuses pour les femmes. Plusieurs études sérieuses démontrent qu’effectivement l’avortement a des conséquences graves pour les femmes, soit au plan physique et/ou psychologique. Plusieurs femmes qui ont connu l’expérience de l’avortement en témoignent.
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