Un pro-vie banni d’un forum Reddit pour avoir proposé son aide à une femme poussée à avorter
Par Andrea Trudden (republié par LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : monticellllo/Adobe Stock
Vendredi 7 mars 2025 (Pregnancy Help News) — Il a suffi d’un seul message. Un message d’espoir. Une offre d’aide.
J’ai été bannie d’un forum Reddit consacré à l’avortement pour avoir simplement suggéré qu’une femme — qui a explicitement dit qu’elle s’était sentie poussée à avorter par son petit ami — s’adresse à Option Line pour trouver un logement sûr et du soutien. La réponse que j’ai reçue a été brutale : « Nous interdisons le partage de ressources anti-avortement ».
C’était comme ça. Pas de débat. Pas de discussion. Un rejet clair et net de toute alternative à l’avortement — même lorsqu’une femme a elle-même exprimé son hésitation et son inquiétude quant à sa situation.
Je me suis retrouvée sur ce forum Reddit après avoir suivi des liens d’Aid Access, une organisation qui envoie des pilules abortives par la poste, en contournant souvent le contrôle médical ordinaire. Le contraste entre les deux était frappant. Aid Access et d’autres groupes similaires prétendent défendre le « choix », mais lorsque ce choix est autre chose que l’avortement, la porte se referme.
Lire la suiteLe cardinal Leo demande au gouvernement canadien de ne pas retirer le statut charitable des organismes religieux et pro-vie
Cathédrale Saint-Michel de Toronto.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Brian/Wikimedia Commons
Dans une lettre datée du 21 février 2025, le cardinal Francis Leo, évêque de Toronto, demande au ministre des Finances, Dominique Leblanc de rejeter les recommandations pré-budgétaires du comité des finances qui prône le retrait de « la promotion de la religion » comme but charitable et le retrait du statut de charité aux organismes pro-vie.
En bref, si les recommandations du comité des finances étaient adoptées par le Parlement, tout organisme qui a pour but la promotion de la religion, dont l’Église catholique ou les instituts d’enseignement religieux, serait privé de son statut de charité au Canada. Avec la perte du statut charitable, l'Oratoire Saint-Joseph, par exemple, serait obligé de payer la taxe de révocation qui est égale à 100% de la valeur de ses actifs, à moins qu'il ne les transmette à un organisme non religieux. Ceci signifie la fermeture d'un très grand nombre d'églises, ainsi que des services que beaucoup d'entre elles rendent, comme les soupes populaires. Avec le retrait du statut de charité des organismes « anti-avortement », ce sont les centres de grossesse qui sont visés, et les religions qui s’opposent à l’avortement, dont, encore une fois, l’Église catholique.
Mgr Francis Leo écrit :
Lire la suiteJe vous écris aujourd’hui pour vous exprimer mon souci profond en ce qui concerne le récent rapport pré-budgétaire du comité des finances. Le comité propose de retirer la promotion de la religion en tant que but charitable. Plus particulièrement, selon ce que la recommandation 430 déclare : « Modifie la Loi de l’impôt sur le revenu afin de définir la notion d’organisme de bienfaisance de manière à supprimer le statut privilégié de “promotion de la religion” en tant que fin de bienfaisance. »
Comme vous le savez, les organismes charitables religieux renforcent le tissu social même de notre nation à travers leurs services, rayonnement et soins dévoués. Cette œuvre charitable est souvent accomplie pour subvenir par du financement ou des services à des besoins non couverts par les programmes gouvernementaux. Il n’est pas déraisonnable de suggérer que sans la présence de ces organismes charitables, il y aurait une crise de soins dans les communautés à travers le Canada.
La prorogation du Parlement annule le projet de loi visant à retirer aux centres de grossesse pro-vie leur statut d’organisme caritatif
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
9 janvier 2025, Ottawa (LifeSiteNews) — La fermeture du parlement par le premier ministre Justin Trudeau signifie que son projet de loi destiné à priver les centres de grossesse pro-vie de leur statut d’organisme de bienfaisance est maintenant annulé, ce qui a été accueilli comme une « excellente nouvelle » par le principal groupe pro-vie et pro-famille du Canada.
« L’annonce de Trudeau de démissionner et de proroger le Parlement signifie que toutes les affaires du gouvernement et les projets de loi en suspens sont effectivement annulés », a écrit le directeur des communications de la Coalition nationale pour la Vie (CNV), Pete Baklinski, sur X mardi.
« Cela signifie donc que le projet de loi de M. Trudeau destiné à attaquer les centres de grossesse pro-vie en leur retirant leur statut d’organisme de bienfaisance s’ils refusent d’adhérer à sa politique en matière d’avortement, est mort sur la liste des affaires à venir. Merci de diffuser cette excellente nouvelle ».
M. Trudeau a annoncé lundi matin qu’il prévoyait quitter son poste de chef du Parti libéral une fois qu’un nouveau chef aura été choisi. La gouverneure générale Mary Simon l’a autorisé à proroger le parlement jusqu’au 24 mars. Cela signifie que, pour l’instant, il reste premier ministre, mais que tous les travaux parlementaires ont été interrompus.
Lire la suiteLa menace Trudeau plane sur les centres de grossesse pro-vie
Par Paul Tuns (The Interim) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le 29 octobre, le gouvernement Trudeau a présenté un projet de loi qui, s’il était adopté, obligerait les centres pro-vie de soins aux femmes enceintes à annoncer qu’ils n’offrent pas d’avortement ou qu’ils n’orientent pas vers l’avortement, sous peine de perdre leur statut d’organisme de bienfaisance aux fins de l’impôt.
Le communiqué de presse du ministère des Finances reprend les termes habituels des libéraux : « Chaque femme doit être libre de prendre ses propres décisions concernant son corps » et « Chaque femme au Canada doit avoir accès aux soins de santé dont elle a besoin ».
Le ministère des Finances a déclaré que le nouveau projet de loi, qui, s’il est adopté, modifiera la loi et le règlement de l’impôt sur le revenu, « exigera des organismes de bienfaisance enregistrés qui fournissent des services, des conseils ou des renseignements sur la prévention, la préservation ou l’interruption de la grossesse » qu’ils indiquent s’ils « ne fournissent pas de services spécifiques, y compris des avortements ou des moyens de contraception ». Cela signifie qu’un organisme de bienfaisance qui conseille les femmes enceintes doit faire savoir qu’il n’offre pas d’avortement et qu’il n’oriente pas les femmes vers l’avortement.
Lire la suitePoussée à avorter, elle a trouvé du soutien auprès d’un centre de grossesse
Par Isabella Childs (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ivan/Adobe Stock
Niya Townes se sentait poussée vers l’avortement — jusqu’à ce qu’elle trouve tout le soutien dont elle avait besoin pour poursuivre sa grossesse lors d’une rencontre avec Jillisa et d’autres membres du personnel d’un centre de ressources pour la grossesse (PRC) de Human Coalition. Selon Fox News, Niya Townes encourage désormais d’autres mères à rechercher l’amitié, le soutien et les ressources des PRC lors de grossesses difficiles.
Dans un article intitulé « Je voulais avorter. Mais je me suis fait une amie qui a sauvé mon bébé », Townes a expliqué qu’elle s’était « sentie dépassée » tandis qu’elle attendait son cinquième enfant, parce que le père du bébé et elle avaient convenu de rompre si elle décidait de garder leur enfant. Incertaine de ce qu’impliquait l’avortement et des options qui s’offraient à elle, Mme Townes a appelé différentes cliniques pour obtenir des informations. Elle a fini par entrer dans un centre de Human Coalition.
Human Coalition, une organisation à but non lucratif basée à Frisco, au Texas, s’est engagée à « construire un réseau de soins complet, holistique et pro-vie pour aider à sauver de l’avortement les femmes [déterminées à avorter] et leurs enfants ». L’organisation aide les femmes enceintes désespérées dans les « villes à forte densité d’avortements » en mettant en place un centre de contact ou une ligne téléphonique d’urgence pour mettre les femmes en relation avec des infirmières et des conseillers, des cliniques de soins aux femmes, un continuum de soins, une action auprès des églises, une action sur le marché, ainsi que des activités d’éducation et de recherche.
Lire la suiteLes libéraux déposent aujourd’hui une motion contre les centres de grossesse pro-vie
Parlement du Canada, 29 octobre 2024.
Par Arpad Nagy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Arpad Nagy
Hier, pour la première fois, j’ai assisté à la période de questions de la Chambre des communes à Ottawa.
Et quelle journée !
La ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, l’honorable Marci Ien, a déposé une motion à la Chambre qui contient le « plan visant à exiger plus de transparence de la part des organismes de bienfaisance qui utilisent des tactiques trompeuses pour inciter les femmes à ne pas prendre leurs propres décisions en matière de reproduction ». En bref, les libéraux, avec l’aide du NPD et du BLOC, commencent leur attaque en règle contre les centres de grossesse pro-vie.
De nombreux députés de ces partis se sont exprimés aujourd’hui contre les centres de grossesse. Tant de centres de grossesse fournissent des services cruciaux aux femmes enceintes et aux mères ! Les femmes reçoivent des conseils, une aide financière, des articles pour bébés tels que des couches, des vêtements, de la nourriture, des jouets, etc., et tout cela gratuitement ! Les pressions exercées pour fermer ces centres extraordinaires qui aident les femmes qui veulent avoir des enfants sont incompréhensibles !
Jeff Gunnerson, président de la Coalition nationale pour la vie, a réagi rapidement et a écrit une lettre à Pierre Poilievre, l’exhortant, ainsi que le caucus conservateur, à s’opposer à cette motion. Il écrit : « Cette législation n’est rien d’autre que la preuve d’une vendetta libérale contre les organisations pro-vie qui offrent aux femmes d’autres choix que l’avortement, tels que l’adoption et la parentalité ... Avec cette proposition de loi, le Parti libéral réaffirme une fois de plus qu’il n’est pas le parti du “choix”, mais le parti de l’avortement comme seul choix ».
Lire la suitePete Baklinski : Le plan de Poilievre de favoriser l’adoption plutôt que l’avortement n’est pas suffisant
Pierre Poilievre.
Article de Pete Baklinski publié dans le National Post le 1er octobre 2024 — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pierre Poilievre/YouTube
Le mouvement pro-vie a besoin d’un vrai champion
Pierre Poilievre a-t-il vraiment un « programme secret » pour mettre fin à l’avortement s’il devient le prochain premier ministre du Canada ? C’est ce que ses adversaires politiques voudraient vous faire croire. Mais est-ce vraiment vrai ? La réponse courte est « non ». La réponse plus longue est que même si Poilievre faisait du bien au mouvement pro-vie, il n’en serait pas pour autant le champion des enfants à naître.
Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC) a clairement exprimé sa position dans une lettre adressée le 11 septembre à un membre fidèle de la Coalition nationale pour la vie, une organisation nationale pro-vie. Il ne s’agit pas du « programme caché » dont l’accusent ses adversaires politiques, mais d’un plan qu’il a publiquement laissé entrevoir depuis quelques années et avec lequel la plupart des Canadiens seraient d’accord.
Le militant pro-vie, Don Plemel, originaire de Saskatoon, a écrit à M. Poilievre pour lui demander, dans un courriel daté du 6 septembre, pourquoi il avait été, à un moment donné, un « fervent pro-vie » pour ensuite devenir « pro-choix ». Il est vrai qu’à une certaine époque Poilievre a été pro-vie, une position qu’il a abandonnée sur le chemin du pouvoir politique.
« Pourquoi est-ce si difficile pour les politiciens de comprendre que l’avortement est un meurtre ? », a demandé M. Plemel, âgé de 83 ans, dans un échange de courriels obtenu par la Coalition nationale pour la vie.
« Pourquoi est-ce si difficile pour eux de comprendre que la vie humaine commence dès la conception ? La majorité des biologistes l’ont prouvé. Ces petits bébés (oui, “bébés”, pas des amas de cellules ou des fœtus) sont des êtres humains à part entière, dotés d’un ADN entièrement nouveau. Ils font partie de la race humaine et tout le monde s’accorde à dire que les droits de l’homme ... y compris le plus important, le droit à la vie ... s’appliquent à tout le monde. Cela inclut le bébé dans le ventre de sa mère ».
« J’espère et je prie, M. Poilievre, qu’après les prochaines élections, les conservateurs reviendront au pouvoir et que vous et votre parti conviendrez que l’avortement est un mal et que vous y mettrez un terme », a ajouté M. Plemel.
Lire la suiteLes militants de l’avortement n’ont pas réussi à discréditer les centres de grossesse pro-vie canadiens
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : My Ocean studio/Adobe Stock
19 février 2024 (LifeSiteNews) — Comme vous vous en souvenez peut-être, le premier ministre canadien Justin Trudeau a promis dans son programme de campagne de 2021 de cibler spécifiquement les centres pour femmes enceintes en difficulté, qui servent les femmes dans le besoin, pour le crime d’être pro-vie. La version de cette promesse qui s’est retrouvée sur le site internet du Parti libéral stipule que le gouvernement « n’accordera plus le statut d’organisme de bienfaisance aux organisations anti-avortement (par exemple, les centres de grossesse d’urgence) qui fournissent des conseils malhonnêtes aux femmes sur leurs droits et sur les options qui s’offrent à elles à tous les stades de la grossesse ».
En d’autres termes, malgré les services fournis aux femmes à risque ou démunies, le fait de ne pas être aussi enthousiaste à l’égard de l’avortement que Trudeau et son gouvernement rend automatiquement ces organismes de bienfaisance inadmissibles au statut d’organisme de bienfaisance. Il est intéressant de noter que le gouvernement Trudeau n’a jusqu’à présent pas tenu cette promesse, malgré les appels vocaux et insistants des groupes activistes de l’avortement dans la presse (y compris, bien sûr, Joyce Arthur de la Coalition pour le droit à l’avortement au Canada). Peut-être Trudeau a-t-il d’autres priorités, ou peut-être le gouvernement ne veut-il pas faire face aux retombées potentielles d’une telle décision. Jusqu’à présent, il a refusé de répondre aux questions de la presse à ce sujet.
Lire la suiteLes centres de grossesse pro-vie du Texas ont servi plus de 100 000 femmes depuis l’interdiction de l’avortement à 6 semaines
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
16 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Un nouveau rapport indique que plus de 100 000 femmes ont été servies par des centres de grossesse pro-vie au Texas après que l’État ait promulgué une interdiction quasi totale de l’avortement.
Selon le rapport Alternatives to Abortion (A2A) 2022 récemment publié — qui est mandaté par le Département de la Santé et des Services sociaux du Texas, l’agence gouvernementale qui a mis en œuvre le programme — les centres de grossesse pro-vie ont aidé avec succès les hommes et les femmes confrontés à des grossesses non planifiées à la suite de la promulgation par l’État d’une interdiction stricte de l’avortement.
Après l’annulation historique de l’arrêt Roe v. Wade en juin 2022, une loi de déclenchement a enfin pu entrer en vigueur. La législation interdit l’avortement tout au long de la grossesse, à la seule exception des cas où il est jugé « nécessaire » pour épargner à la mère un préjudice physique grave. Même dans ce cas, les professionnels de la santé sont tenus de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour donner à l’enfant le meilleur pronostic possible.
« Au cours de l’exercice fiscal 2022, le programme A2A a passé des contrats avec quatre entités : Austin LifeCare (ALC), Human Coalition (HC), Longview Wellness Center (LWC) [et] Texas Pregnancy Care Network (TPCN) », indique le rapport.
Lire la suiteLe HHS de Biden cherche à priver les centres de grossesse pro-vie de fonds fédéraux
Par Lisa Bourne (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : brisketjegor/Freepik
(Pregnancy Help News) Le Département américain de la santé et des services sociaux (HHS) cherche à empêcher les organisations d’aide aux femmes enceintes de recevoir des fonds fédéraux par le biais d’une proposition de changement de règlement, évaluant de manière incorrecte le travail des centres de grossesse.
Le TANF (Temporary Assistance for Needy Families) est un programme d’aide fédéral lancé en 1997 qui a succédé au programme Aid to Families with Dependent Children (AFDC) et qui fournit une aide financière aux familles américaines dans le besoin par l’intermédiaire du ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS).
Les États américains reçoivent, par l’intermédiaire du TANF, des fonds fédéraux qu’ils peuvent attribuer à des programmes et à des organisations qui font ce qui suit :
- Fournir une assistance aux familles dans le besoin afin que les enfants puissent être gardés chez eux ou chez des proches.
- Mettre fin à la dépendance des parents nécessiteux à l’égard des prestations gouvernementales en encourageant la préparation à l’emploi, au travail et le mariage.
- Prévenir et réduire l’incidence des grossesses hors mariage.
- Encourager la formation et le maintien de familles biparentales.