Le Mouvement conservateur brésilien contre George Soros, agitateur mondial notoire
George Soros.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) ― Photo : Heinrich-Böll-Stiftung/Flickr
Au Brésil, un mouvement conservateur a récemment lancé une pétition pour contrer l’influence dans le pays du financier George Soros et de son réseau « philanthropique ».
La campagne promue par le Mouvement conservateur brésilien (Mbc) compte déjà le soutien de plus de 25 000 signatures, qui seront officiellement remises au Congrès national le 13 août. Comme l’expliquent les promoteurs, l’initiative vise à freiner l’activité et l’influence de George Soros, fondateur de l’Open Society Foundations (OSF), l’un des « principaux financiers des cliniques d’avortement dans le monde ».
La mobilisation, soulignent les représentants du mouvement conservateur brésilien, vise à devenir une campagne mondiale afin de faire du 12 août la Journée internationale contre l’influence encombrante du magnat libéral, l’un des plus importants sponsors du Parti démocrate américain et de nombreuses ONG progressistes dans le monde. Pour le mouvement conservateur brésilien, « Soros est le plus grand financier de gauche au monde, qui œuvre en coulisse à la chute des gouvernements et à l’instabilité des nations, avec des propositions allant de la destruction de la culture judéo-chrétienne*, à la légalisation de l’avortement, à la théorie de genre, jusqu’à la censure d’Internet. Le moment est venu de lutter solidairement contre la personnification du mondialisme ».
Le titre de la campagne est « Ne laissez pas George Soros penser à votre place ». Selon le mouvement conservateur brésilien, Soros finance des mouvements tels que Black Lives Matter, alimentant les divisions raciales. D’après une analyse du Washington Times, « l’Open Society Foundations a alloué au moins 33 millions de dollars en un an au mouvement ».
Récemment, un groupe de jeunes du Mouvement conservateur brésilien s’est réuni à Brasilia pour faire connaître la campagne avec une série d’affiches postées dans des points stratégiques de la capitale.
*Je ne vois pas pourquoi on emploierait le terme judéo-chrétien quand on parle de notre société, c'est le christianisme qui a formé notre civilisation, et non le judaïsme.
La police de Washington arrête des pro-vie voulant écrire « Black Preborn Lives Matter »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Image : vidéo de la SFLA
Des agents de la police municipale de Washington dans le District de Columbia ont arrêté deux pro-vie, membres du groupe Students for Life of America (SFLA). Leur crime ? Avoir commencé à écrire le message « Black Preborn Lives Matter » (La vie des enfants à naître noirs compte) sur le trottoir devant l’avortoir de Planned Parenthood, car ces messieurs les agents venaient de le leur interdire. Pourtant, les jeunes gens avaient reçu la permission de la municipalité de procéder à leur projet. Selon La SFLA :
Il y a quelques semaines, le chef de la police de Washington confirma que le maire Bowser, après avoir participé lui-même à étaler le message « Black Lives Matter » dans les rues de Washington et avoir permis aux activistes d’écrire « Defund the Police » (Cesser le financement de la police), avait ouvert les rues de Washington à l’expression publique.
Prenant note de ce développement, la SFLA avait demandé et reçu un permis pour peindre dans la rue devant la clinique de Planned Parenthood, se conformant même à la demande du département de police de Washington d’acheter de la peinture temporaire. Se croyant dans leur bon droit, les membres de l’équipe de la SFLA et des étudiants sont arrivés à 5 heures du matin devant la clinique de Planned Parenthood, où 6 voitures de police étaient garées. Les agents déclarèrent que s’ils peignaient les rues ils seraient arrêtés — même après s’être fait montrer le permis que leur propre département avait approuvé.
Les membres de l’équipe de la SFLA ont alors demandé s’ils pouvaient au moins faire ce qu’ils font souvent devant cette même clinique de Planned Parenthood, à savoir écrire à la craie des messages pro-vie. La police a alors donné la même réponse, à savoir que toute personne qui écrirait dans la rue serait arrêtée. Cette réponse était une claire moquerie envers leurs droits constitutionnels à la liberté d’expression et de parole. C’est pourquoi, sans crainte, Erica Caporaletti et Warner DePriest écrirent leurs messages quand même. Après avoir écrit un simple mot, ils furent arrêtés.
Ce fait est révélateur d’un parti pris évident de la municipalité de Washington en faveur de l’industrie de l’avortement, imaginez… la police empêcher d’écrire un slogan allant dans le sens (apparent du moins) de la mode « antiraciste » !
Au passage, je ne suis pas partisan d’utiliser n'importe quel mouvement à la mode pour promouvoir le message pro-vie ; certes, la vie des enfants à naître noirs compte, comme toutes les autres.
Google censure les médias dits conservateurs à l’approche des présidentielles américaines
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Mike MacKenzie/www.vpnsrus.com
À l’approche de l’élection du prochain président américain, les médias dits conservateurs observent une baisse inquiétante de leurs nouvelles dans les résultats de recherche sur Google.
Breitbart, l’un des médias touchés, affirme que cette diminution est due à une manipulation des résultats de recherche par Google, et même que ce dernier aurait presque fait disparaître Breitbart de 99,7 % dans les résultats, depuis 2016, année de l’élection de Donald Trump.
Jugez plutôt, Breitbart se rangeait parmi les dix premiers résultats de recherche le 4 avril 2016, selon Breitbart :
Le 4 avril 2016, Breitbart se classait dans les dix premières positions de recherche (c’est-à-dire sur la première page des résultats de recherche Google) pour 355 termes de recherche clés ; mais maintenant, en date du 20 juillet 2020, Breitbart se classe dans les dix premières positions de recherche pour un seul terme de recherche. Et, le 4 avril 2016, Breitbart se classait dans les 100 premières positions de recherche pour 16 820 termes de recherche clés ; mais maintenant, pour le 20 juillet 2020, Breitbart se classe dans les dix premières positions de recherche pour seulement 55 termes de recherche.
En outre, le trafic de recherche organique de Google vers Breitbart (mesuré par le nombre de visiteurs uniques) a diminué de 63 % si l’on compare le premier semestre 2016 au premier semestre 2020.
Breitbart affirme que sa première baisse dans les résultats de recherche a commencé après l’élection de 2016, la deuxième en juillet 2019 et la troisième en mai de cette année, mois depuis lequel vous auriez peu de chance de tomber sur un article de Breitbart, même si vous tapiez « Breitbart » dans la barre de recherche. Un exemple frappant, le terme « Joe Biden », qui générait approximativement 30 000 « vus » le 1er mai 2020, ne donne plus rien depuis le 5 mai, zéro… :
Google a tout simplement éliminé tout le trafic de recherche vers Breitbart en matière de recherches sur Joe Biden et de recherches liées à Joe Biden
Après la mise à jour principale de recherche de Google opérée le 5 mai 2020 ou aux alentours de cette date, les impressions de recherche et le trafic de recherche de Google vers Breitbart pour le terme « Joe Biden » et d’autres termes de recherche liés à Biden sont passés à zéro [...]
Le 1er mai, les recherches sur Google pour « Joe Biden » ont généré environ 30 000 impressions (vus, utilisés comme mesure pour les annonceurs) pour les liens de Breitbart. Après le 5 mai, les impressions et les clics sont tombés à zéro.
Graphique montrant la chute des « vus » associées à « Joe Biden ».
Facebook et Instagram censurent toute promotion de la thérapie réparative
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Facebook et Instagram, ainsi que d’autres entreprises, censurent la promotion de la thérapie réparative, aussi appelée « thérapie de conversion » avec une intention péjorative. Pourtant, celles dont il est question ne sont pas violentes, n’emploient pas d’électrochocs ou autres moyens brutaux, mais bien un secours verbal afin d’aider les personnes désirant rejeter l’attirance pour les gens de même sexe. Selon LifeSiteNews :
Facebook et sa plateforme de photos Instagram interdisent tout contenu promouvant un traitement visant à surmonter les attirances non désirées envers les personnes de même sexe, annonce le géant de l’internet.
L’interdiction s’inscrit dans le cadre de sa politique de lutte contre les « discours de haine », rapporte CNN, et fait suite à une controverse entourant l’organisme chrétien britannique Core Issues Trust, qui « travaille avec des personnes cherchant volontairement à passer d’un mode de vie “gay” à un mode de vie confirmant dans le genre ».
« L’Église du Christ a la responsabilité de soutenir, avec patience, compréhension, sensibilité et respect, les personnes qui ont choisi de travailler sur les questions qui les ont conduits à la pulsion homosexuelle », affirme le groupe. « Le processus de changement est souvent extrêmement douloureux et nécessite le soutien de guides compétents et d’une communauté aimante promouvant l’intégralité et la restauration ».
Cette position est haineuse, selon Instagram.
« Nous ne permettons pas les attaques contre les personnes basées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre et nous mettons à jour nos politiques pour interdire la promotion des services de thérapie de conversion », tranche Tara Hopkins, directrice des politiques publiques d’Instagram pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. « Nous avons retiré les contenus violents de @coreissuestrusttv. Nous sommes toujours en train de revoir nos politiques et nous continuerons à consulter des experts et des personnes ayant de l’expérience personnelle pour éclairer notre approche ».
Facebook et Instagram ne sont pas seuls à jouer aux censeurs :
« Nous avons déjà subi ce traitement de la part de Mailchimp, de PayPal et de Facebook. Et dans chaque cas, la réponse aux plaintes a été instantanée et unilatérale », déclare Mike Davidson, fondateur du Core Issues Trust, au Christianity Today. « Je pense aussi que cette censure met en évidence la nature totalitaire du mouvement de gauche LGBT [...] »
« Nous assistons effectivement à l’épanouissement du marxisme culturel », prévient-il. « C’est une révolution marxiste sous nos yeux [...] »
En effet, on peut bien trouver que l’idéologie LGBT est d’inspiration marxiste, comme le soulignait Mgr Marek Jędraszewski l’archevêque de Cracovie : « La peste rouge ne parcourt plus notre terre, heureusement, mais cela ne signifie pas qu’une nouvelle peste ne veuille contrôler nos âmes, nos cœurs et nos esprits. Non pas marxiste, bolchevique, mais née du même esprit. Pas rouge, mais arc-en-ciel ». Au fond je dirais que c’est la continuation du marxisme plutôt que son rejeton.
Comment ne pas souligner le parti pris évident pour l’anormalité, le contre nature et l’immoral dans cette censure. Les homosexuels, si on tient absolument à désigner des gens selon le fait qu’ils sont attirés par les personnes de même sexe, n’auraient-ils pas autant le droit, aux yeux de la société libérale, que les femmes à « disposer » de leur corps, ou bien plus, de leur esprit ? Les unes ne peuvent être obligées à « garder une grossesse non voulue »* et les uns devraient être obligés de garder une attirance non voulue ? Ça sent l’« homophobie » à plein nez… Sans compter que la même société va accepter les « transitions » homme-femme, femme-homme comme si mutiler et empoisonner son corps n’était rien.
Et c’est là que l’on voit la dictature, l’on ne veut pas seulement qu’il puisse y avoir un « droit » à l’homosexualité, on veut que ceux qui tombent dedans y restent obligatoirement.
*Une grossesse, en fait, se garde elle-même, d’où l’absurdité de l’expression. — A. H.
Italie : censure LGBT en vue
Manifestation sur la Plazza San Lorenzo à Florence, en Italie.
Par David Ross (The Remnant) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
Le mercredi 15 juillet, sur cent grandes places de différentes villes d’Italie, des catholiques et des évangéliques ont protesté contre un projet de loi qui, en gros, criminaliserait la « discrimination » (dont la critique) des modes de vie transgenre et homosexuel.
Les chrétiens se tenaient debout silencieusement, à six pieds de distance les uns des autres et tenant les petites pancartes que vous voyez. Aucun emblème politique n’a été autorisé lors de leur manifestation silencieuse. Mais à la tombée de la nuit, ils commencèrent à être entourés d’adversaires, beaucoup plus nombreux qu’eux, qui criaient, scandaient « vergogna » (qui signifie « honte à vous ») et les maudissaient ; ils étaient heureusement retenus par la police.
Aucun grand journal italien n’a mentionné cette manifestation, mais nous avons trouvé un petit journal qui l’a fait.
Ces photos montrent la place San Lorenzo où la manifestation de Florence eut lieu :
Restiamo Liberi... signifie soyons libres, dans ce contexte, soyons libres d’enseigner à nos enfants ce que nous pensons être juste.
Le prêtre tient une pancarte qui dit : « la famiglia non è un reato di opinione. » « Reato » signifie un crime, et la pancarte dit que croire en la famille traditionnelle et l’enseigner n’est pas un crime d’opinion.
La peine proposée par cette loi est lourde. Un parent qui s’oppose à ce que l’on enseigne à son enfant les modes de vie des transgenres, des non binaires, des homosexuels, etc. à l’école pourrait subir une peine de 18 mois de prison. Il pourrait également se voir assigner à résidence, retirer son permis de conduire, son permis de chasse ou risquer d’autres mesures punitives.
La création de tout type d’association en vue de protester contre ces enseignements serait passible d’une peine pouvant aller jusqu’à six ans de prison.
Ce n’est pas encore une loi, mais elle est proposée en Italie.
Mes frères, les ténèbres sont sur nous. Je sais par vos travaux et par ce que vous croyez que vous en êtes bien conscients. Priez pour que le Très-Haut nous accorde, à nous croyants, l’attention spirituelle et l’endurance nécessaires pour tenir bon jusqu’à la fin.
Deux femmes pro-vie noires arrêtées devant un avortoir, mais Black Lives Matter manifeste
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Il y a un évident parti pris dans la façon de traiter les pro-vie et les manifestants « antiracistes ». On ne sait trop pourquoi, si ce n’est que les autorités de l’État de New York sont pro-avortement, deux personnes éminemment noires ne peuvent pas protester contre le fléau de l’avortement devant un avortoir alors que des foules de plusieurs milliers de personnes manifestent comme bon leur semble. Selon LifeSiteNews :
Le 30 mai, Bevelyn Beatty et Edmee Chavannes se tenaient devant le Margaret Sanger Center Planned Parenthood de Manhattan dans l’espoir de persuader les femmes y entrant de ne pas se faire avorter, rapporte Live Action. Un garde de sécurité appela la police, qui leur ordonna de partir pour raison de « distanciation sociale ». N’obtempérant pas à l’injonction, elles furent arrêtées.
Planned Parenthood, ne suis « pas la distanciation sociale, remarquez-le bien - la personne avec qui je me trouve vit avec moi, aussi nous n’avons pas besoin d’observer une certaine distance entre nous. Mais la police disait que nous violions la distance sociale et les seuls qui étant censés être là sont ceux qui travaillent [à la clinique] », déclara Beatty à Live Action News. « Nous pensons que c’est un prétexte de plus employé par le maire de Blasio et le gouverneur Cuomo pour faire avancer ce plan [de l’avortement], car la réalité est la suivante : en quoi l’avortement est-il essentiel ? Comment se fait-il que les magasins soient fermés et que nous ne puissions pas aller au Red Lobster, que nous ne puissions pas aller à l’église ou fraterniser, mais que vous puissiez quand même aller tuer un bébé ? »
Un traitement inégal :
Beatty et Chavannes dirent à Fox News que l’hypocrisie de la situation était manifeste. « C’est une déclaration évidente de leur partialité maintenant. C’est flagrant maintenant », affirma Beatty. « C’est vraiment un parti pris contre les chrétiens, contre les abolitionnistes pro-vie. »
Le pro-avortement Black Lives Matter :
« Nous sommes des femmes noires mais nous ne soutenons pas Black Lives Matter parce que ce groupe marche la main dans la main avec le Planned Parenthood qui tue les bébés afro-américains », poursuivit-elle. « Ce sont de fourbes hypocrites... »
Trump signe un décret pour combattre la censure anticonservatrice des médias sociaux
Donald Trump, président des États-Unis.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Steve Jalsevac/LifeSiteNews
Faisant face à l’hostilité des médias (a)sociaux*, et particulièrement en ce qui regarde Twitter, Donald Trump a signé un décret visant à combattre la censure de ces plateformes qui a d’autres buts que les bonnes mœurs et le bannissement de la vraie violence. C’est sous prétexte de mener la guerre aux « fausses nouvelles » que Facebook, Twitter et compagnie mènent en fait l’élagage ou l’étiquetage des informations qui leur déplaisent. Selon LifeSiteNews :
Le président Donald Trump a signé le 28 mai un décret indiquant que le gouvernement fédéral commencerait à interpréter de façon beaucoup plus restrictive les immunités légales dont bénéficient actuellement les sociétés de médias sociaux.
L’article 230 de la Communications Decency Act protège les plateformes comme Twitter et Facebook contre les poursuites au regard du contenu publié sur leur site par les usagers.
Tandis que les agences de presse et autres éditeurs peuvent être poursuivis en justice pour avoir publié des propos diffamatoires, les plateformes de médias sociaux sont actuellement exemptées de telles procédures, car la loi les classe en tant que plateformes plutôt qu’en tant qu’éditeurs.
Le décret de Trump [...] dit que « la portée de cette immunité devrait être clarifiée : l’immunité ne devrait pas s’étendre au-delà de son texte et de son intention, servant ainsi de protection à ceux qui prétendent offrir aux usagers un forum pour le discours libre et ouvert, mais qui en réalité utilisent leur pouvoir sur un moyen de communication vital, étouffant le débat libre et ouvert par la censure de certains points de vue ».
« La croissance des plateformes en ligne ces dernières années soulève d’importantes questions relatives à l’application des idéaux du Premier amendement aux technologies modernes de communication », écrivait Trump. « Aujourd’hui, de nombreux Américains suivent l’actualité, restent en contact avec leurs amis et leur famille, et communiquent leurs points de vue sur l’actualité par le biais des médias sociaux et autres plateformes en ligne. En conséquence, ces plateformes fonctionnent à bien des égards comme la place publique du XXIe siècle ».
Il faut bien comprendre qu’un média asocial qui élague les opinions sur sa plateforme dans le but d’obnubiler certaines réalités, ou opinions sur la réalité, opère en fait un geste d’éditeur qui choisit l’orientation de ses publications : le média asocial choisit les publications qui paraîtront sur son site. C’est pour cette raison que Trump veut changer le statut des plateformes qui tiennent cette ligne de conduite.
En rendant le statut de ces plateformes semblable à celui d’un éditeur, si celles-ci persistent dans leur censure sélective, Trump leur ôterait l’immunité dont elles jouissent par rapport au contenu que les usagers mettent sur leur site, les protégeant notamment des poursuites pour diffamation. Par conséquent, ces sites sur lesquelles des dizaines de milliers de choses sont publiées chaque jour par les usagers, torrent proprement incontrôlable, pourraient devenir l’objet de poursuites pour la publication diffamatoire d’untel ou d’un autre sur leur plateforme, situation proprement intolérable. C’est pourquoi, si Trump parvient à ses fins, ces médias asociaux cesseront sans doute de censurer ce qu’ils appellent des « faussent nouvelles ».
Le représentant républicain de la Floride au Congrès américain, Matt Gaetz, travaille à l’élaboration d’un projet de loi allant dans le sens du décret de Trump.
*Les médias dits « sociaux » sont loin de l’être vu que l’interaction qui s’y opère est virtuelle et ne saurait remplacer la présence physique d’une personne. L’appellation « ami Facebook » est tellement grotesque ! Surtout si vous ne connaissez un individu que par face-bouc, connaissance bien pauvre s’il en est.
La Maison-Blanche confirme que Trump signera un décret sur les médias sociaux aujourd’hui
Donald Trump, président des États-Unis.
Par Paul Smeaton ― Traduit par Campagne Québec-Vie
États-Unis, 28 mai 2020 (LifeSiteNews) — Le président américain Donald Trump s’apprête à signer aujourd’hui un décret concernant les sociétés de médias sociaux, après avoir vivement critiqué le parti pris anticonservateur [de Twitter] sur Twitter au cours des dernières 24 heures.
Le correspondant de Reuters Jeff Mason a émis un tweet hier disant que la Maison-Blanche avait confirmé que le décret serait signé aujourd’hui, après que l’attachée de presse Kayleigh McEnany eût informé les journalistes des plans à bord d’Air Force One [l’avion présidentiel].
Peu après cette déclaration, la Maison-Blanche précise maintenant aux journalistes sur AF1 que le décret doit être signé demain (jeudi.) https://t.co/THR2UOPtnW
– Jeff Mason (@jeffmason1) 27 mai 2020
La nouvelle suit une série de tweets de Trump attaquant le parti pris anticonservateur de Twitter, ce média social ayant apposé une étiquette « connaître les faits » à ses récents tweets avertissant de la possibilité d’une fraude électorale par le biais des bulletins de vote par correspondance.
L’année dernière, Twitter a bloqué le compte de LifeSiteNews pour avoir mentionné précisément le sexe masculin de Jonathan Yaniv, un militant canadien qui se présente comme femme.
Au cours des dernières 24 heures, M. Trump a accusé Twitter d’« interférer dans l’élection présidentielle de 2020 » et les plateformes de médias sociaux en général de faire taire les voix conservatrices. Il a averti les géants des médias sociaux que son administration pourrait « les réglementer fortement, ou les obliger à fermer » avant de promettre « un grand coup » plus tard dans la journée.
Lire la suite... Twitter étouffe complètement la liberté de parole et, en tant que président, je ne le permettrai pas !
– Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 26 mai 2020[Nous ne pouvons laisser une version plus sophistiquée de cela] ... se reproduire. Tout comme nous ne pouvons laisser les bulletins de vote par correspondance à grande échelle prendre racine dans notre pays. Ce serait une aubaine pour tous de tricher, contrefaire et voler les bulletins de vote. Celui qui tricherait le plus gagnerait. Il en est de même pour les médias sociaux. Nettoyez votre comportement, maintenant !!!!
– Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 27 mai 2020
Canada : libéré de l’injonction au silence, un père dénonce ces juges qui placent l’idéologie LGBT entre lui et sa fille
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Le père de Colombie-Britannique qui avait lutté pour empêcher la « transition » de sa fille devant les tribunaux, qui lui donnèrent tort et lui imposèrent même une injonction au silence, est maintenant capable de s’exprimer légalement, l’injonction n’ayant pas été renouvelée pour cause de confinement (la bonne blague ! ― s’il y avait de quoi rire…), selon MassResistance :
Depuis plus de deux ans, des membres du personnel scolaire, des psychologues et des militants LGBT en Colombie-Britannique amenèrent la fille de Rob à croire que la raison de sa lutte contre la dépression, et autres problèmes, est qu’elle est vraiment un garçon. Ils encouragèrent et affermirent maintes fois sa nouvelle identité « masculine ». Ils travaillèrent avec des médecins pro-LGBT qui lui donnèrent des bloqueurs de puberté et des hormones masculines afin de la « changer » en garçon.
Rob n’en apprit rien avant qu’un an fût écoulé depuis le début de toute l’affaire. Il intenta une action en justice contre le district scolaire, le personnel, les médecins et d’autres personnes. On attribua un avocat militant LGBT à sa fille pour soutenir ses illusions et s’opposer à son propre père. Les tribunaux se sont prononcés contre lui et lui ont dit qu’il devait accepter cette folie transgenre, lui ordonnant même d’employer des pronoms masculins pour désigner sa fille.
Les tribunaux imposèrent également une injonction au silence à Rob. Il ne pouvait pas parler à la presse ou au public de ce que vivait sa fille, ni même discuter de la question avec sa fille. Il y a quelques mois, l’injonction au silence a été remaniée, lui permettant d’en parler avec sa fille et même de tenter de la dissuader, mais il ne pouvait toujours pas en parler à la presse. Le 15 avril, l’injonction au silence expira. Comme les tribunaux sont fermés en raison du virus COVID-19, l’ordonnance ne put être renouvelée.
Avant même la fin de l’injonction, ce courageux père tenta de s’exprimer publiquement, encourant donc la probable peine de 30 à 45 jours d’emprisonnement (RH c’est Rob Hoogland, le père, et MR, MassResistance, le journal à qui il a accordé une entrevue) :
Lire la suiteRH : Peu après la publication de l’entrevue passée avec MassResistance j’ai été au tribunal pendant quatre jours, devant le juge Tammen. À un moment donné, j’ai utilisé un pronom féminin en référence à ma fille, et il m’a réprimandé en disant « Comment osez-vous ! » En fait, il s’est levé et m’a crié dessus dans la salle d’audience pour avoir parlé de la sorte. Il me dit : « Pourquoi avez-vous fait cela ? » Et j’ai répondu : « Je l’ai fait parce que je suis le seul à agir dans l’intérêt de ma fille. » Il n’a vraiment pas aimé que je dise ça. C’est l’état épouvantable du système judiciaire actuel du Canada.
Échouer à imposer le silence aux conservateurs sociaux
Communiqué de presse de REAL Women of Canada — Photo : Shutterstock
Les journalistes ne cachent pas leur parti pris en faveur des torys rouges dans leurs reportages sur la course à la direction du Parti conservateur. Leur objectif est d’éliminer la vision sociale conservatrice au Canada, qu’ils trouvent détestable, voire déplorable. Ils considèrent avoir le droit d’éliminer un à un les candidats sociaux conservateurs dans la course à la direction du parti conservateur en détruisant leur crédibilité. Ils veulent que les cinq [grands] partis excluent les valeurs sociales traditionnelles de leurs politiques et ne représentent que les opinions socialistes de la gauche. Il en résulterait un affaiblissement notable de la démocratie.
Le chef conservateur Andrew Scheer a été poursuivi sans relâche par les médias qui ont souligné ses prétendus défauts, le plus flagrant étant ses convictions catholiques romaines sur lesquelles il a fondé ses opinions [personnelles — pour ce que ça veut dire...]* sur le mariage et l’avortement.
Le candidat à la direction du parti, Richard Décarie, a été attaqué pour avoir tenu une position particulière sur les attirances envers le même sexe, contraire aux opinions des militants LGBTQ. Les opinions de M. Décarie peuvent toutefois être étayées par des études scientifiques pertinentes.
Il est significatif que ces journalistes aient décidé que le fait de défiler à la Gay Pride de Toronto constituât un test décisif pour accéder à la direction d’un parti conservateur possédant de nombreuses politiques familiales établies démocratiquement. Pourquoi les médias ne se préoccupent-ils pas des autres parades culturelles des minorités, comme le populaire Festival Caribana qui a lieu chaque été à Toronto ? Pourquoi cette discrimination ?
Le Comité organisateur de l’élection du chef du Parti conservateur (COEC) a rejeté la candidature de M. Décarie sans donner de raison.
Jim Karahalios a été le prochain candidat à être ciblé, sa candidature a également été rejetée, sans raison. M. Karahalios a fait appel de ce rejet devant la Cour supérieure de l’Ontario, sa plaidoirie devant être entendue le 15 mai 2020.
Un autre candidat social conservateur, Leslyn Lewis, est une avocate noire, ce qui place les médias dans une position délicate, puisque toute critique à son égard pourrait être considérée comme sexiste, raciste ou misogyne. C’est pourquoi elle a été épargnée par les médias.
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