La Chambre basse d'Espagne adopte un projet de loi pour mettre en prison les pro-vie qui prient devant les cliniques d’avortement
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les voix pro-vie sont de plus en plus réduites au silence dans le monde entier.
Jeudi, le Congrès des députés espagnols a adopté un projet de loi qui punirait de prison les conseillers pro-vie de trottoir qui tendent la main aux femmes enceintes à l’extérieur des centres d’avortement, rapporte Spanish News Today. La législation a été adoptée par 204 voix contre 144 à la chambre basse et doit maintenant être examinée par le Sénat.
Les militants de l’avortement prétendent que son objectif est d’empêcher le harcèlement des femmes qui cherchent à avorter, mais les conseillers pro-vie de trottoirs sont en grande majorité pacifiques.
Même la prière à l’extérieur des centres d’avortement serait criminalisée si la loi était adoptée. Selon l’article, « ... les personnes qui harcèlent les femmes entrant dans les centres d’avortement ou le personnel qui y travaille “par des actes offensifs, intimidants ou coercitifs”, comme les railleries ou la prière » pourraient être punies d’une peine de prison.
« La prière n’est pas une liberté d’expression si le résultat final est la coercition », selon une déclaration d’un groupe féministe pro-avortement qui soutient le projet de loi, rapporte Spanish News Today.
Le projet de loi n’exige pas non plus qu’il y ait une plainte de la femme demandant un avortement pour que le pro-vie soit poursuivi, indique l’article. Cela signifie que les pro-vie pourraient aller en prison pour avoir aidé des mères enceintes qui apprécient les informations et le soutien qu’ils fournissent.
Lire la suiteDes pro-vie canadiens gagnent un procès contre la ville qui leur interdisait l’affichage publicitaire
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie
Hamilton, Ontario, 27 janvier 2022 (Campaign Life Coalition) — Dans une grande victoire pour la liberté d’expression pro-vie, un tribunal de l’Ontario a statué à l’unanimité mercredi que la décision de la ville de Guelph de retirer les publicités pro-vie des autobus sans prendre en considération les droits de liberté d’expression était « déraisonnable ».
« C’est une victoire formidable pour le mouvement pro-vie au Canada », a déclaré Jakki Jeffs, directrice générale d’Alliance for Life Ontario, à Campaign Life Coalition.
En 2020, la ville de Guelph a retiré des autobus trois publicités pro-vie, créées et payées par Guelph and Area Right to Life, une filiale d’Alliance for Life Ontario.
Les publicités présentaient des images de femmes enceintes ou de bébés à naître, avec des slogans tels que « La vie devrait être le droit humain le plus fondamental — Dites non à l’avortement », « Les droits de l’homme ne devraient pas dépendre de l’endroit où vous vous trouvez. Dites non à l’avortement » et « Qu’en est-il de son choix [celui du bébé] ? Dites non à l’avortement ». Le groupe pro-vie met des publicités pro-vie sur les autobus de Guelph depuis environ 20 ans.
La ville a décidé de retirer les publicités pro-vie après avoir consulté les Normes canadiennes de la publicité, un organisme de réglementation privé, et avoir appris que les publicités violaient les opinions des Normes canadiennes de la publicité sur la liberté d’expression. Selon les Normes de la publicité, les publicités étaient « trompeuses », « inexactes » ou « dégradantes pour les femmes ».
La ville a jugé cette opinion privée de « convaincante » et a retiré les publicités pro-vie des bus
Le tribunal a toutefois jugé que le fait que la ville se soit appuyée sur l’avis des Normes canadiennes de la publicité était « déraisonnable » car la ville s’est appuyée « à tort » sur cet avis sans tenir compte du « droit à la liberté d’expression » du groupe pro-vie.
« La ville ne peut pas s’appuyer sur les Normes canadiennes de la publicité comme arbitre final des décisions qu’elle doit prendre », a jugé le tribunal.
Lire la suiteTwitter suspend le blogueur conservateur Matt Walsh pour avoir dit que les hommes sont des hommes
Matt Walsh.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook
10 janvier 2022, Washington (LifeSiteNews) — Le commentateur du Daily Wire, Matt Walsh, a été temporairement suspendu de Twitter au cours de la fin de semaine à cause de deux messages qui identifiaient avec précision le sexe biologique* de plusieurs personnalités publiques « transgenres », et exprimaient un manque de respect pour le dogme dominant de « l’identité de genre ».
« La plus grande championne du jeu télévisé Jeopardy ! de tous les temps est un homme », peut-on lire sur l’un des tweets annulés depuis. « La meilleure nageuse universitaire est un homme. La première femme amiral quatre étoiles dans le service de santé publique est un homme. Les hommes ont dominé l’athlétisme féminin dans les lycées et le parcours féminin d’arts martiaux. Le patriarcat gagne en fin de compte. »
La personnalité conservatrice faisait référence à Amy Schneider, candidate à Jeopardy !, à Lia Thomas, nageuse de l’université de Pennsylvanie, et à Rachel Levine, secrétaire adjointe à la santé et aux services sociaux (HHS), trois hommes atteints de dysphorie de genre qui ont récemment bénéficié d’accolades publiques pour leurs réalisations en tant que femmes alors qu’ils ne sont pas réellement des femmes.
« Je ne fais pas référence à une personne individuelle comme si elle était deux personnes », a déclaré Walsh dans un autre tweet. « Tous les autres peuvent courir partout en ayant l’air de maniaques s’ils le veulent, mais je ne participerai pas. Non merci. »
Pour ces remarques, Twitter a infligé à Walsh une suspension de 12 heures, vraisemblablement pour avoir prétendument violé la « politique sur les comportements haineux » du réseau social, qui interdit les « erreurs d’appellation ciblées » des « personnes transgenres ».
Lire la suiteTrudeau ordonne au ministre des Finances de s’attaquer au statut d’organisme de bienfaisance des groupes pro-vie
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Anatoly Tiplyashin/Adobe Stock
Pétition : Ne retirez pas le statut charitable aux centres pro-vie d'aide aux femmes enceintes
20 décembre 2021, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le premier ministre canadien pro-avortement Justin Trudeau a ordonné à son ministre des Finances Chrystia Freeland de retirer aux groupes pro-vie, y compris les églises et les centres d’aide aux femmes enceintes en détresse, leur statut d’organisme de bienfaisance en modifiant les lois nationales de l’impôt sur le revenu.
Dans sa « Lettre de mandat au vice-premier ministre et ministre des Finances » datée du 16 décembre, M. Trudeau a écrit à Mme Freeland qu’elle devait « introduire des modifications à la Loi de l’impôt sur le revenu afin de rendre inadmissibles au statut d’organisme de bienfaisance les organisations anti-avortement qui donnent des conseils malhonnêtes aux femmes enceintes sur leurs droits et leurs options ».
Trudeau ajoute que Freeland doit également « élargir le crédit d’impôt pour frais médicaux afin d’inclure les coûts remboursés aux mères porteuses pour les frais de FIV ».
« Vous serez soutenue dans ce travail par la ministre de la Femme, de l’Égalité des sexes et de la Jeunesse », a ajouté Trudeau.
L’attaque extrême de Trudeau contre les organisations pro-vie qui offrent des conseils aux futures mères, en s’en prenant au statut d’organisme de bienfaisance de ces groupes, faisait partie du programme électoral 2021 du Parti libéral, publié en août.
La plateforme « Forward for Everyone » affirmait que « les organisations anti-choix travaillent activement à diffuser des informations erronées sur l’avortement, mettant ainsi en danger la santé et la sécurité des jeunes et des femmes vulnérables ».
Lire la suiteBill Gates est « optimiste » pour 2022 : nous devrions l’être aussi, mais pour des raisons totalement différentes
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : U.S. Department of Energy/Flickr/rawpixel
13 décembre 2021 (LifeSiteNews) — Nous voici presque à la fin de 2021, et cela signifie qu’il est temps de regarder d’où nous venons et où nous allons.
C’est ce qu’a fait Bill Gates dans un long billet de blogue publié le 7 décembre. Il se lit comme l’une de ces lettres du Nouvel An qu’un parent éloigné écrit toujours, énumérant tout ce qu’il a accompli au cours de l’année écoulée.
Le billet commence par un bref récapitulatif de la vie de Gates en 2020 et 2021 ─ selon ses dires, il s’agit d’une existence bizarre, sans doute étrangère à ceux qui étaient sceptiques depuis le début quant au récit du COVID, mais certainement familière à beaucoup d’autres : une vie sans interaction sociale, vécue presque exclusivement à travers un écran, ne quittant la maison que pour se promener dans le jardin. La vaccination a ouvert la porte aux interactions sociales, mais seulement en petit nombre, et tout cela conformément aux directives des CDC, bien sûr.
« Ce fut une expérience étrange et déroutante », a déclaré Gates. « Mon univers personnel ne m’a jamais semblé aussi petit qu’au cours de ces 12 derniers mois. »
Personnellement, je doute que M. Gates ait vécu de cette façon. Avec le gouverneur de Californie Gavin Newsom, le maire de Chicago Lori Lightfoot, le Dr Anthony Fauci et le président Joe Biden parmi les nombreux adeptes du COVID pris en flagrant délit de violation de leurs propres mandats draconiens tout au long de cette prétendue « crise », je suis dubitative chaque fois que les élites suggèrent qu’elles ont vécu comme « nous », soumis à tous les caprices des puissants de la santé publique.
Quoi qu’il en soit, M. Gates dénonce la solitude d’une telle vie, avant de promouvoir la « connectivité » offerte par nos écrans et notre cycle d’informations 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 (avec des réserves, que nous allons aborder).
Il poursuit en exposant quatre grandes questions qu’il a en tête au moment où le monde fait ses adieux à la vieille année : « les derniers progrès accomplis pour mettre fin à la pandémie de COVID-19, les raisons pour lesquelles la perte de confiance dans les institutions pourrait être le plus grand obstacle sur notre chemin, ce que la conversation sur le climat peut nous apprendre pour progresser, et comment la numérisation rapide provoquée par la pandémie façonnera notre avenir ».
Lire la suiteWikipédia envisage de supprimer un article détaillant les massacres perpétrés par les régimes communistes
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tushar Singha/Wikimedia Commons
30 novembre 2021 (LifeSiteNews) — Wikipédia envisage de supprimer un article qui met en lumière les massacres brutaux commis par les régimes communistes, prétextant de « multiples problèmes » avec le contenu de la page, y compris une « neutralité » jugée contestable.
L’encyclopédie en ligne, modifiable par les utilisateurs, a signalé l’article intitulé « Mass killings under communist regimes » [Massacres sous les régimes communistes] comme pouvant être supprimé, lui ajoutant un en-tête qui détaille les « problèmes » que certains éditeurs bénévoles ont trouvés sur la page.
Parmi les « problèmes » cités par Wikipédia pour justifier l’effacement éventuel de l’article figurent de prétendus problèmes de « neutralité » et d’« exactitude » de la page. Wikipédia soutient également que la page « contient éventuellement une synthèse de matériel qui ne se rapporte pas au sujet principa ni ne le mentionne de manière vérifiable ».
Wikipédia envisage de supprimer cet article. Il me semble que c'est un sujet digne d'intérêt dont les gens devraient être au courant.
— Jon Levine (@LevineJonathan) 28 novembre 2021
L’article visé par la suppression résume les « exécutions, les décès dus aux famines artificielles et intentionnelles, ainsi que les décès survenus pendant le travail forcé, les déportations ou l’emprisonnement » sous les régimes communistes actuels et historiques, y compris l’Union soviétique, la République populaire de Chine et le gouvernement communiste d’Allemagne de l’Est après la Seconde Guerre mondiale.
Parmi les sujets abordés dans l’article figurent la Terreur rouge, au cours de laquelle le régime bolchevique russe a tué ou déporté entre 300 000 et 500 000 Cosaques entre 1919 et 1920, et le Grand Bond en avant de Mao Zedong dans les années 1940, au cours duquel des dizaines de millions de Chinois ont été tués par des exécutions, la torture et la famine délibérée.
Certains experts estiment qu’environ 100 millions de personnes ont été tuées sous le joug de la brutalité communiste.
Lire la suiteL’émergence de Nowa Huta — ou la nouvelle citée idéologique
Par Douglas Farrow — Traduit par Campagne Québec-Vie
L'émergence de Nowa Huta
Une société mondiale dans laquelle les citoyens ne sont que des points de données biométriques
Douglas Farrow
Nowa Huta ─ la Nouvelle fonderie [en polonais] ─ est une ville qui fut construite de toutes pièces à la périphérie de Cracovie à partir de 1949, en grande partie à des fins de propagande soviétique, mais aussi comme site d’industrie lourde. Ses habitants prolétaires étaient censés faire contrepoids à la bourgeoisie peu coopérative de la ville historique. Bien que l’endroit ne fût pas vraiment favorable pour une fonderie, de l’acier y serait produit. Les objectifs de propagande étaient moins sûrs de réussir. Éventuellement, le syndicat indépendant et autonome « Solidarité » finit par prendre le dessus, et le rideau de fer lui-même tomba.
L’athéisme d’État avait dicté que l’architecture impressionnante de cette ville utopique ne comporterait aucune église. Ce devait être une ville pour un peuple dont les seuls dieux seraient ceux du stalinisme. En 1960, cependant, des citoyens demandèrent l’autorisation de construire une église. Une croix fut érigée sans permis et des messes furent célébrées en plein air, même par un froid glacial. Chaque fois que la croix illégale était enlevée par les autorités, elle était rapidement remise en place. Un permis de construire fut finalement obtenu et en 1967, la construction de l’église Arka Pana [l’Arche du Seigneur] commença. Dix ans plus tard, elle était consacrée par le cardinal Karol Wojtyła, un an avant qu’il ne devienne pape. L’Arche du Seigneur avait résisté au déluge et s’était posée au cœur de Nowa Huta.
Une cinquantaine d’années plus tard. Les communistes chinois, sous la direction d’un homme aussi meurtrier que Staline, sont les nouveaux dirigeants de l’Orient. Le silicium est le nouveau symbole et l’instrument du pouvoir. Un étrange axe se forme entre l’Orient et l’Occident. Le son qui le caractérise n’est pas celui de l’acier percutant rythmiquement l’acier. La Nouvelle route de la soie en produit encore beaucoup, mais devant, derrière et au-dessus de tout cela, on entend le bourdonnement des données qui circulent par vagues dans le monde beaucoup plus silencieux du silicium et des satellites, de la fibre optique et des tours de communication 5 G. Une ville nouvelle et mondiale, une Babel invisible et presque invincible, est en train de s’ériger. Il y a de la place pour les églises. Les églises ont en effet été poussées à l’intérieur de ses murs ou séduites afin qu’elles en franchissent ses portes, elles y deviennent elles aussi invisibles, mais guère invincibles.
Le monde du silicium est le monde de la propagande par excellence. Ceux qui contrôlent le récit contrôlent tout, et ici il est tout à fait possible de contrôler le récit, comme nous l’avons appris récemment. Inondez la zone, comme on dit. Les contre-narratifs sont par définition de la « désinformation », et la désinformation peut être éliminée par des interventions algorithmiques ou d’autres formes de censure. Il n’est plus nécessaire de raser les églises ou de refuser les permis de construire. Laissez-les opérer dans le cyberespace, où elles peuvent être surveillées et disciplinées si elles s’éloignent trop de la narration. L’arche peut résider dans la ville, mais c’est la ville qui contrôle ses portes, les ouvrant et les fermant.
Lire la suiteLe gouvernement Trudeau promet de faire passer en force des projets de loi contre la liberté d'expression et les droits parentaux
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
Mercredi 24 novembre 2021, Ottawa (LifeSiteNews) — Le gouvernement canadien dirigé par le premier ministre libéral Justin Trudeau a promis de faire adopter à toute vapeur de nombreux projets de loi controversés avant la nouvelle année, dont certains visent la liberté d’expression et les droits sur Internet.
Le chef du gouvernement à la Chambre des communes, Mark Holland, a déclaré lundi que les libéraux ont de nombreux projets de loi à faire passer pendant les 20 jours de séance qui restent à la Chambre des communes avant la pause de Noël.
Il a ensuite menacé que son parti ne « tolérera pas “d’embrouillages” ni de jeux politiques ».
Selon le Blacklock’s Reporter, M. Holland a déclaré que des projets de loi tels que le controversé C-10 ont déjà fait l’objet d’un « débat important », tant « à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Chambre dans certains cas ».
« Je pense que les Canadiens s’attendent à ce que nous nous mettions au travail », a-t-il affirmé.
Au cours des derniers mois, le gouvernement Trudeau a tenté de faire passer des lois que beaucoup ont qualifiées d’attaques contre la liberté d’expression, l’Internet et les droits parentaux.
Cependant, après que Trudeau eût déclenché des élections en août, les projets de loi les plus controversés ─ à savoir C-36, C-10 et C-6 ─ sont morts au feuilleton, malgré leur adoption par la Chambre des communes.
Le projet de loi C-10, connu sous le nom de « Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion », s’est attiré des critiques parce qu’il ciblait le contenu généré par les utilisateurs sur les plateformes de médias sociaux. Il n’a pas réussi à être adopté par le Sénat lors de la dernière journée de débat, le 29 juin, avant que la Chambre haute n’entame ses travaux d’été.
Lire la suiteUn projet de loi qui limiterait l’activisme pro-vie autour des lieux d'avortements en Saskatchewan
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CBN News/YouTube
15 novembre 2020, Hamilton, Ontario (LifeSiteNews) — Campaign Life Coalition (CLC) a dénoncé la province canadienne de la Saskatchewan concernant un projet de loi qui rendrait illégal le fait de manifester contre l’avortement près des installations qui pratiquent cette forme d’infanticide.
En effet, le projet de loi propose la création d’un rayon de 50 mètres autour des hôpitaux afin d’interdire aux pro-vie de manifester, de faire du piquetage, de protester ou d’interagir de toute autre manière avec les femmes qui envisagent de se faire avorter.
« La Loi de 2021 modifiant la Loi sur la santé publique (projet de loi 48 sur l’accès sécuritaire aux hôpitaux) priverait les défenseurs de la vie de leur droit démocratique de témoigner librement et pacifiquement du caractère sacré de la vie humaine à l’extérieur des hôpitaux de la Saskatchewan où sont pratiqués des avortements », a déclaré Jeff Gunnarson, président national de Campaign Life Coalition. « Les lois de type “zones-bulles” censurées privent les citoyens canadiens de leurs droits et libertés et n’ont pas leur place dans une société libre et démocratique. »
Le projet de loi 48, qui a été présenté à l’Assemblée législative de la Saskatchewan le 10 novembre, vise à rendre illégale les manifestations, pour quelque raison que ce soit y compris contre l’avortement et les vaccins COVID-19 contaminés par l’avortement, dans un rayon de 50 mètres (150 pieds) autour de tous les hôpitaux de la province. La seule forme de manifestation acceptée par le projet de loi serait le piquetage syndical.
Lire la suiteIrlande du Nord : un projet de loi pourrait empêcher les pro-vie d’offrir de l’aide ou même de prier à proximité des avortoirs
Par Right to Life UK (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bound4LIFE Fort Myers/Facebook
Un certain nombre de députés qui se disent « pro-vie » ont voté en faveur d’un projet de loi qui, s’il était adopté, rendrait illégal en Irlande du Nord le fait d’offrir de l’aide, des conseils ou même de prier devant des cliniques d’avortement et des hôpitaux proposant des avortements.
Le projet de loi, présenté par Clare Bailey, chef du Parti vert, a été adopté en deuxième lecture par 58 voix contre 29. Si le projet de loi est adopté, le fait d’« influencer une [femme souhaitant avorter], que ce soit directement ou indirectement », dans une « zone d’accès sécurisé » constituera une infraction pénale.
Contrairement à d’autres tentatives visant à créer une zone de censure autour des cliniques d’avortement, ce projet de loi ne précise pas les paramètres exacts en mètres. Il stipule que la zone de censure comprend « la zone publique située devant le [lieu où les avortements sont pratiqués] et à proximité immédiate » de ces locaux.
Les propositions de Mme Bailey ont été présentées au palais de Stormont, siège de l’Assemblée législative, dans le cadre d’un projet de loi d’initiative parlementaire et font peser sur le ministère de la Santé la responsabilité d’établir ces zones de censure qui ne permettent pas les protestations, aussi pacifiques soient-elles, ni les offres d’aide ou de conseil.
La législation visant à prévenir le harcèlement existe déjà
M. Jim Allister, membre de l’Assemblée législative (MLA) de la Traditional Unionist Voice, s’est montré très critique à l’égard de la législation proposée, arguant que la législation visant à prévenir le harcèlement existe déjà. Il a déclaré « En vertu de la législation qui existe actuellement... le harcèlement est déjà une infraction pénale, et en vertu du Public Order Order 1987, les désordres et tout ce qui l’accompagne sont déjà une infraction pénale. Où se trouve la nécessité de faire double emploi dans le projet de loi ? »
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