La Californie et la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines
Par Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.info)
Le California Institute for Regenerative Medicine (CIRM) a annoncé qu’il ne pouvait plus accepter les demandes de subvention. Il n’y a plus d’argent dans le pot à confiture.
Le CIRM a été créé en 2004 après que 59 % des électeurs de Californie eurent approuvé un emprunt obligataire de 3 milliards de dollars américains destiné à soutenir la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines. La victoire des partisans du CIRM est survenue après une longue et meurtrière bataille sur les questions d’éthique : peut-on utiliser des embryons humains sous prétexte de recherche ? De plus l’efficacité de la recherche sur les embryons humains était déjà mise en question.
Il s’est avéré que les critiques de la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines étaient justes. Presque tous les progrès ont été réalisés grâce à la recherche sur les cellules souches adultes et les cellules souches pluripotentes induites de Yamanaka issues de la peau. Cette découverte a relancé les recherches sur les cellules-souches.
Selon la revue Science, le CIRM n’a pas réussi à obtenir un financement relais de 200 millions de dollars auprès de sources privées. Ses partisans, dirigés par un acteur convaincu de la campagne de 2004, espèrent que la prochaine élection basculera vers la gauche contre Trump et que la pompe à fric pourra redémarrer au profit de leurs recherches ; de plus, les aides promises par les célébrités de l’ultragauche boboïsante californienne et celle des scientifiques la main sur le cœur, ne se sont pas matérialisés. Au pays des promesses, on en meurt.
Jeanne Loring, récemment retraitée du Scripps Research Institute de San Diego, avait déclaré à Science que le CIRM avait fait de la Californie le « centre de l’univers des cellules souches. Il serait tragique de démanteler [cette infrastructure] maintenant. Mais le financement de 2004 dépendait tellement de la politique et des intérêts de l’époque et je ne sais pas si ces circonstances peuvent être reproduites. » Cette personne peut toujours rechercher les succès sur les cellules souches embryonnaires pour voir que ces recherches ne mènent à rien. Faudrait faire une quête pour lui acheter des lunettes…
Lire la suiteTraitement de la sclérose en plaques par cellules souches adultes et non d'embryon : un nouvel espoir
Par Reinformation.tv
Grâce au traitement, la maladie, qui affecte le cerveau et la moelle épinière, s’attaquant également au système immunitaire, arrête sa progression tandis que les patients éprouvent moins de symptômes grâce à cette nouvelle technique éprouvée cliniquement sur plus de 100 malades à Chicago, Sheffield, Stockholm et São Paolo. Tous étaient victimes d’une forme de sclérose en plaques caractérisée par des crises ponctuées de périodes de rémission.
Les médecins ont salué une avancée majeure, étant donné qu’au bout de quatre ans de traitement en moyenne on a constaté un taux d’échec de 6 % seulement, contre 60 % chez les malades recevant des médicaments classiques. Les traitements réussis par cellules souches étaient également associés à une réduction du handicap des malades.
La technique consiste à désactiver le système immunitaire du patient au moyen de chimiothérapie anti-cancéreuse, puis de le « réinitialiser » grâce à une transplantation de cellules souches.
Cellules souches embryonnaires ou adultes ? Quelle question ! Aucun traitement à part entière et efficace n’a été développé à ce jour grâce aux cellules prélevées sur des embryons, que l’on détruit ce faisant. Dans l’étude internationale dont on vient de publier ces résultats si encourageants, on a prélevé des cellules souches adultes sur le sang et la moelle épinière des patients eux-mêmes avant de les réinjecter après la chimiothérapie. Exemptes de sclérose en plaques, elles reconstruisent le système immunitaire sans présenter le moindre risque de rejet.
Le coût de la greffe, de l’ordre de 35 000 euros, équivaut à celui d’un an de traitement classique.
Un essai pour soigner un coeur à partir de cellules souches adultes
Sur le site de genethique.org du 31 janvier 2014 :
(photo de la clinique Mayo par martin_kalfatovic sur flickr.com, licence creative commons)
L'autorité américaine de santé, la Food and Drug Administration (FDA) vient de donner son feu vert à la société biopharmaceutique belge Cardio3 BioSciences pour un essai clinique de phase III sur le test du traitement C-Cure sur 240 patients.
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Le traitement C-Cure est issu de recherches menées par les professeurs André Terzic et Atta Behfar, à l'université Mayo Clinic dans le Minnesota.
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Pour parvenir à cette thérapie, les chercheurs ont prélevé des cellules souches adultes dans la propre moelle osseuse du patient, au niveau de la hanche, et les ont ensuite "programmées in vitro pour devenir des cellules de lignées cardiaques"
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