Une femme devenue enceinte à 15 ans à la suite d’un viol témoigne avec force contre l’avortement
Ayala Isenberg.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
11 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Une jeune femme qui a choisi la vie pour le bébé qu’elle a conçu à la suite d’un viol s’est élevée contre la rhétorique pro-avortement qui utilise des situations tragiques comme la sienne pour justifier les avortements.
Dans une entrevue accordée à la nouvelle émission en ligne de Students for Life of America « Let’s Talk About Life » animée par Christine Yeargin et Autumn Higashi, la jeune Ayala Isenberg (alors Harrison), âgée de 20 ans, a témoigné du fait qu’elle est devenue militante pro-vie après avoir conçu à la suite d’un viol lorsqu’elle était jeune adolescente et avoir choisi de ne pas se faire avorter.
« Je trouve assez insultant, honnêtement, d’utiliser des femmes comme moi et nos enfants pour alimenter le discours [des partisans de l’avortement], et surtout pour le profit économique de l’industrie de l’avortement », a déclaré Ayala Isenberg. « Je trouve cela insultant parce que je pense que l’on parle de femmes comme moi et de nos enfants. »
Cette jeune mère engagée de Charlotte, en Caroline du Nord, que les animateurs ont qualifiée d’« énergique » et de « pleine de fougue », a raconté son histoire dévastatrice : elle a été « violée plus de fois que je ne peux le compter » au cours de quatre années d’abus qui ont commencé alors qu’elle n’était qu’une petite fille.
Lire la suiteLe mouvement des parents s’opposant aux spectacles de travestis destinés aux enfants est porteur de lois
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lostia/Adobe Stock
18 février 2023 (LifeSiteNews) — Le soir du 14 février, un groupe de parents a protesté contre le « Love it or Leave It Drag Show » [Spectacle de travestis « Aime ou quitte »] dans un bar sans alcool pour gens férus d’informatique et de jeux vidéo, appelé The Bronze Dragon, à La Crosse dans le Wisconsin. Le spectacle avait été annoncé spécifiquement pour les jeunes — un spectacle « tous âges » — et les parents qui se sont présentés avec des pancartes pour exprimer leur désapprobation font partie d’un mouvement de rejet croissant et plus large des divertissements sexualisés destinés aux enfants.
Le manifestant Larry Schneider a expliqué à la presse que son inquiétude concerne les jeunes. « Nous pensons simplement que les enfants sont très impressionnables et que le fait qu’ils soient influencés par des adultes dans un cadre adulte est, à notre avis, inapproprié », a-t-il déclaré. Le spectacle, pour la Saint-Valentin, faisait partie de l’inauguration du Dragon de Bronze et mettait en scène des hommes travestis.
Un autre manifestant, Jerry Hatlevig, était d’accord avec Schneider. « Les adultes peuvent faire ce qu’ils veulent »*, a-t-il dit. « Nous ne sommes pas ici pour dire aux adultes qu’ils ne peuvent pas aller à un spectacle de travestis. C’est leur privilège, mais s’il vous plaît, épargnons nos enfants. »
Les manifestants ont brandi des pancartes avec des slogans tels que « L’innocence de nos enfants est très précieuse — s’il vous plaît, ne la prenons pas » ; « Les spectacles pour adultes ne sont pas pour les enfants » ; « Gardons nos enfants en sécurité. » Un groupe qui soutenait le spectacle de drag queens pour tous âges se tenait près des portes pour s’assurer que les participants puissent entrer, ce qui s’est avéré inutile puisque tout est resté paisible.
Lire la suiteLa Cour suprême de Caroline du Sud annule la loi restreignant l’avortement
Cour suprême de Caroline du Sud.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
6 janvier 2023, Colombia, Caroline du Sud (LifeSiteNews) — La Cour suprême de la Caroline du Sud a annulé jeudi la loi sur les battements de cœur fœtal, qui interdisait l’avortement, en déclarant que cette loi portait atteinte au « droit à la vie privée ».
La loi, qui interdit les avortements dès qu’un battement de cœur fœtal peut être détecté, à environ six semaines de grossesse, a été promulguée par le gouverneur Henry McMaster en 2021, mais n’est pas entrée en vigueur avant l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade en juin 2022.
La loi a ensuite été contestée par les avorteurs de l’État, Planned Parenthood et Greenville Women’s Clinic, et la Cour suprême de l’État l’a alors temporairement bloquée jusqu’à ce qu’elle puisse se prononcer sur sa constitutionnalité.
La juge Kaye Hearn a écrit au nom de la majorité de la Cour suprême de l’État (3-2) que « six semaines ne sont tout simplement pas un délai raisonnable » pour qu’une femme sache qu’elle est enceinte et prenne la décision d’avorter.
Mme Hearn a formulé la question en termes de limitation du « droit à la vie privée », et non du « droit à la vie ».
« L’État a incontestablement le pouvoir de limiter le droit à la vie privée qui protège les femmes contre l’ingérence de l’État dans leur décision, mais toute limitation de ce type doit être raisonnable et significative en ce sens que les délais imposés doivent donner à une femme suffisamment de temps pour déterminer qu’elle est enceinte et prendre des mesures raisonnables pour mettre fin à cette grossesse », a écrit Mme Hearn.
Lire la suiteL’avortement est désormais limité dans au moins 13 États américains, d’autres suivront
Pro-vie manifestant devant la Cour suprême des États-Unis le 13 juin 2022.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
25 juin, 2022 (LifeSiteNews) — Dans une décision historique vendredi 24 juin 2022, la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe v. Wade, mettant fin à près de 50 ans d’avortement à la demande à l’échelle nationale et permettant à nouveau aux États de protéger la vie à naître dès le moment de la conception.
À la suite de cette victoire sismique en faveur de la vie, une dizaine d’États ont déjà éliminé l’avortement sur leur territoire pour la première fois depuis 1973, tandis qu’une dizaine d’autres sont prêts à interdire cette pratique barbare dans les jours et les semaines à venir.
Mise à jour — Lundi 27 juin :
- Le projet de loi sur les battements de cœur de la Caroline du Sud interdisant l'avortement à environ six semaines est entré en vigueur après qu'un tribunal fédéral ait levé une injonction, antérieure au jugement Dobbs, sur la loi.
- Un juge de l'État a temporairement bloqué l'interdiction de l'avortement en Louisiane à la demande des activistes de l'avortement. Cependant, la Constitution de la Louisiane nie spécifiquement le "droit" à l'avortement, et cette pause ne devrait pas durer longtemps. Au moins une clinique a déclaré qu'elle reprendrait les avortements dans l'intervalle.
- Un juge de l'Utah a bloqué la loi « à déclenchement » interdisant l'avortement dans cet État à la demande de Planned Parenthood, qui a invoqué la clause de confidentialité de la Constitution de l'Utah. L'ordonnance dure 14 jours, et le tribunal doit entendre d'autres arguments d'ici là. Les dirigeants républicains de l'État ont promis de défendre la loi.
- L'interdiction quasi-totale de l'avortement dans le Mississippi entrera en vigueur dans 10 jours, après que le procureur général Lynn Fitch eût certifié lundi que la Cour suprême avait annulé l'arrêt Roe.
- [Le Tennesse est maintenant le 13e État a voir fait entrer en vigueur ses lois sur l'avortement suite au jugement Dobbs.]
Consultez la liste ci-dessous pour connaître la position de chaque État sur l’avortement dans l’Amérique post-Roe.
États où l’avortement est illégal
L’avortement est désormais pratiquement illégal ou fortement limité dans au moins 10 États, dont la plupart ont mis en œuvre des lois dites « de déclenchement » conçues pour entrer en vigueur immédiatement après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade et criminaliser l’avortement tout au long de la grossesse.
Les interdictions nouvellement applicables sont un coup dévastateur pour l’industrie de l’avortement : depuis vendredi matin, les cliniques ont arrêté les avortements en Alabama, Arkansas, Louisiane, Kentucky, Missouri, Oklahoma, Texas, Dakota du Sud, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Près de 100 000 avortements ont eu lieu dans ces États en 2019, selon les données du CDC.
Environ un quart des femmes âgées de 13 à 44 ans aux États-Unis vivent dans des États où des interdictions sont entrées en vigueur depuis la chute de Roe, dont plus de 6 millions rien qu’au Texas. Pour beaucoup de ces femmes, le centre d’avortement le plus proche peut se trouver à des centaines de kilomètres, et même là, il peut être inaccessible.
Les pénalités pour l’avortement dans de nombreux États conservateurs sont prohibitives. Au Texas et en Alabama, pratiquer un avortement volontaire est désormais un crime équivalent au viol ou à la tentative de meurtre et peut conduire à la prison à vie. En Louisiane, avorter le bébé d’une mineure peut entraîner jusqu’à 50 ans de prison.
Tous les États où les interdictions post-Roe sont en vigueur, à l’exception d’un seul (l’Utah), interdisent l’avortement en cas de viol ou d’inceste, ce qui témoigne de manière frappante d’une prise de conscience accrue de la qualité de personne du fœtus et d’une rupture avec la politique républicaine de longue date.
Chaque État continue cependant à autoriser des exceptions pour, le cas échéant, sauver la vie de la mère en raison d’une condition physique. Des experts ont attesté cependant que l’avortement n’est jamais médicalement nécessaire, et de nombreux partisans de la vie et l’Église catholique soulignent qu’il s’agit toujours du meurtre délibéré d’une vie humaine innocente.
Alabama
Depuis vendredi, l’avortement est illégal à tous les stades de la grossesse en Alabama, à quelques exceptions près.
Un tribunal fédéral a levé une injonction sur l’interdiction quasi totale de l’avortement dans l’État, promulguée en 2019, a annoncé le procureur général Steve Marshall dans les heures qui ont suivi l’arrêt Dobbs. La loi de 2019, connue sous le nom de Loi sur la protection de la vie humaine, fait de l’avortement un crime de classe A qui peut entraîner une peine de prison à vie.
La loi prévoit des exceptions en cas de « risque grave pour la santé » de la mère ou d’anomalies fatales du fœtus. En Alabama, une autre interdiction datant de 1951, antérieure à l’arrêt Roe, interdit l’avortement sauf pour préserver la vie ou la santé de la mère.
Les trois derniers centres d’avortement de l’Alabama ont interrompu toute procédure vendredi.
Lire la suite26 États interdiront les avortements lorsque la Cour suprême aura annulé Roe vs Wade
Par Steven Ertelt, Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mallivan/Adobe Stock
Plus de la moitié du pays protégera les bébés à naître en interdisant tous les avortements ou la plupart d’entre eux lorsque le jugement Roe v. Wade sera annulé, comme on l’espère, le mois prochain.
Cette estimation provient de l’Institut Guttmacher, une organisation pro-avortement précédemment affiliée à Planned Parenthood, la plus grande entreprise d’avortement du pays. Selon son analyse, 26 États « sont certains ou susceptibles d’interdire les avortements » si la Cour suprême des États-Unis abolit Roe.
Le juge Samuel Alito ayant rédigé un projet d’avis renversant Roe qui a récemment fait l’objet d’une fuite, l’accent sera mis sur la protection des bébés contre les avortements dans le plus grand nombre d’États possible. La bonne nouvelle est que la moitié du pays protégera légalement les enfants à naître assez rapidement, certains États commençant à les protéger dès le premier jour.
De nombreux États ont déjà pris des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement en prévision du jour où Roe sera annulé. L’analyse de Guttmacher a identifié 21 États qui ont des lois ou des amendements constitutionnels qui interdiraient les avortements lorsque le pouvoir de le faire reviendra aux États.
Il s’agit des États : Alabama, Arizona, Arkansas, Géorgie, Idaho, Iowa, Kentucky, Louisiane, Michigan, Mississippi, Missouri, Dakota du Nord, Ohio, Oklahoma, Caroline du Sud, Dakota du Sud, Tennessee, Texas, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Certains de ces États ont encore des lois antérieures à Roe qui interdisent les avortements, et d’autres ont des lois de déclenchement qui interdiront immédiatement le meurtre des bébés à naître par avortement une fois que Roe sera annulé. Plusieurs d’entre eux ont également mis en place de multiples lois pro-vie, y compris des lois sur le battement de cœur et d’autres lois qui limiteraient ou interdiraient les avortements si les tribunaux les autorisaient à le faire.
En outre, Guttmacher prévoit que cinq autres États prendraient rapidement des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement si l’arrêt Roe était annulé. La Floride, l’Indiana, le Montana, le Nebraska et le Wyoming ont adopté un certain nombre de lois pro-vie ces dernières années et, selon l’analyse, ils prendraient probablement des mesures « dès que possible » pour protéger les bébés à naître en interdisant l’avortement.
Lire la suiteLe Texas rejoint les États américains qui interdisent le passeport sanitaire et la ségrégation covidienne
Gregory Wayne Abbott (dit Greg Abbott), gouverneur du Texas.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Info) — Photo : J Dimas/Flickr
Les Texans qui choisissent de ne pas prendre de vaccin COVID-19 ne peuvent être punis pour leur refus. Le 7 juin, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a signé une nouvelle loi interdisant aux entreprises privées et aux bureaux du gouvernement de demander une preuve de vaccination. Il a annoncé la nouvelle loi dans un tweet qui déclarait : « Le Texas est ouvert à 100 %. Les Texans devraient avoir la liberté d’aller où ils veulent sans aucune limite, restriction ou exigence. »
Bien qu’il ait souligné « la liberté » de se rendre « sans aucune limite, restriction ou exigence », Abbott avait rendu obligatoires les masques pendant plus de huit mois.
L’article 161.0085 de la législation contient la directive selon laquelle les entreprises du Texas ne peuvent pas exiger des clients qu’ils présentent des papiers contenant la preuve qu’ils ont pris le vaccin ou qu’ils se sont remis de COVID-19.
Une entreprise dans cet État ne peut exiger d’un client qu’il fournisse des documents certifiant la vaccination COVID-19 du client ou la récupération post-transmission à l’entrée, pour accéder à ou pour recevoir un service de l’entreprise. Une entreprise qui ne se conforme pas à ce paragraphe n’est pas admissible à recevoir une subvention ou à conclure un contrat payable avec des fonds publics.
Cette section vise également les passeports de vaccination, déclarant : « Une entité gouvernementale de cet État ne peut pas délivrer un passeport vaccinal, une carte vaccinale ou tout autre document normalisé pour certifier le statut vaccinal COVID-19 d’un individu à un tiers à des fins autres que soins de santé ou publier ou partager le dossier de vaccination COVID-19 de toute personne ou des informations de santé similaires à des fins autres que les soins de santé. »
Lire la suiteProjets de loi pour protéger l’enfant né et à naître en Caroline du Sud et au Dakota du Sud
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Un projet de loi visant à protéger les enfants à naître lorsqu’on peut détecter leur battement de cœur (aux alentours de 6 semaines de grossesse) progresse à travers le Parlement de Caroline du Sud, selon LifeNews :
Un projet de loi de la Caroline du Sud visant à interdire les avortements lorsque le cœur du bébé à naître commence à battre a progressé mardi auprès de la Commission judiciaire de la Chambre, qui l’a approuvé par 15 voix contre 8 selon les lignes de parti, faisant progresser la mesure vers la Chambre de l’État.
[...]
Le Sénat ayant déjà approuvé le projet de loi, pourvu que ce dernier soit adopté sans amendement par la Chambre des représentants, ce qui dans le cas contraire nécessiterait un second vote sénatorial, il sera transmis au gouverneur pro-vie Henry McMaster, qui a promis de le promulguer.
Tandis qu’au Dakota du Sud, un projet de loi est en cours, visant à protéger de l’infanticide les bébés nés suite à un avortement raté, selon un autre article de LifeNews :
Les législateurs du Sénat du Dakota du Sud ont présenté mercredi un projet de loi pro-vie visant à protéger les nouveau-nés qui survivent à un avortement contre l’infanticide.
Le l’Argus Leader rapporte que la Commission sénatoriale de la santé et des services sociaux a approuvé à l’unanimité le projet de loi pro-vie, le soumettant par conséquent au vote du Sénat.
Parrainé par le député Fred Deutsch, représentant républicain de Brookings, le projet de loi 1051 de la Chambre des représentants exigerait que soient administrés à un bébé qui survit à un avortement les mêmes soins médicaux de base que ceux dispensés à tout autre bébé né au même âge gestationnel. Les médecins qui ne le feraient pas pourraient se voir infliger de lourdes amendes et perdre leur permis de pratique. Les bébés nés vivants et leurs mères pourraient également poursuivre les médecins qui ne fournissent pas les soins médicaux de base, conformément à la loi.
Projets de loi pour protéger l’enfant à naître en Floride, Caroline du Sud et au Kentucky
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pickpik
En Caroline du Sud, le Sénat a approuvé en première lecture un projet de loi qui interdirait l’avortement lorsque que l’on peut détecter le battement de cœur de l’enfant à naître, ce qui arrive généralement vers la sixième semaine de grossesse, selon LifeNews :
Le Sénat de l’État de Caroline du Sud approuvé en première lecture un projet de loi qui interdirait les avortements lorsque le cœur du bébé à naître commence à battre. Le vote final devrait avoir lieu jeudi.
Le South Carolina Fetal Heartbeat and Protection from Abortion Act (Senate Bill 1) a reçu un vote favorable par 29 voix contre 17 en deuxième lecture.
Le projet de loi interdirait les avortements après que les battements de cœur du bébé à naître sont détectables, généralement aux alentours six semaines de grossesse.
En Floride, un projet de loi qui interdirait l’avortement lorsque l’enfant à naître est supposé sentir la douleur, ce qui est généralement admis autours des 20 semaines de grossesse (bien qu’il puisse la sentir bien plus tôt) a été introduit au Parlement floridien, selon un autre article de LifeNews :
Deux législateurs de Floride, le sénateur Ana Maria Rodriguez [...] et le représentant Tommy Gregory […] ont déposé le SB 744 & HB 351, intitulé Florida Pain-Capable Unborn Child Protection Act, un projet de loi visant à interdire l’avortement dès le moment où l’enfant à naître ressent de la douleur.
S’il est adopté, ces projets de loi interdiraient l’avortement lorsqu’un enfant à naître a atteint le seuil de développement in utero auquel il est capable de ressentir la douleur. Les preuves scientifiques situent ce moment à environ cinq mois.
Malheureusement, en général, ce type de projets de loi son accompagnés d’exceptions.
Lire la suiteLe candidat à l’investiture du Parti démocrate, Joe Biden, se fait refuser la Sainte Communion
Joe Biden, candidat à l'investiture du Parti démocrate.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
C’est le courageux prêtre d’une paroisse de Florence en Caroline du Sud (à ne pas confondre avec la ville italienne) qui a refusé la Sainte Communion, vrai Corps du Christ, à Joe Biden, candidat à l’investiture du Parti démocrate, qui tient des positions pro-avortement, selon Morning News :
Le Père Robert E. Morey de l'Eglise catholique Saint Anthony a confirmé lundi après-midi qu'il avait refusé la Sainte Communion au candidat à la présidence en raison de sa position sur l'avortement. Biden, catholique depuis l'enfance, avait assisté à la messe de 9 heures.
[…]
« Malheureusement, dimanche dernier, j'ai dû refuser la Sainte Communion à l'ancien vice-président Joe Biden », a déclaré le P. Morey par courriel au Morning News. « La Sainte Communion signifie que nous sommes unis avec Dieu, les uns avec les autres [catholiques*] et avec l'Église. Nos actions devraient devrait refléter cette communion. Toute figure publique qui prône l'avortement se place en dehors de l'enseignement de l'Église [et de l'Église Elle-même*]. »
Le Père Morey a au moins une bonne raison pour refuser la communion au politicien, c’est que ce dernier tient une position qui laisse à désirer sur la question de l’avortement, or un catholique doit être opposé à l’avortement, et en privé, et en public. M. Biden veut, entre autres, que l’avortement soit financé par le gouvernement fédéral. Le Morning News continue :
Le P. Morey a affirmé qu'en tant que prêtre, c'est sa responsabilité de prendre soin des âmes qui lui sont confiées et qu'il doit le faire même dans les situations les plus difficiles.
« Je garderai M. Biden dans mes prières », a ajouté le P. Morey.
Le bureau de campagne de Biden n'a pas voulu confirmer que M. Biden s'était rendu à l'église, mais elle a déclaré que s'il l'avait fait, il l'avait fait à titre personnel. Un porte-parole a dirigé la conversation sur la présence publique de M. Biden à 11 heures, dimanche, à la Jerusalem Baptist Church de Hartsville.
Sa position sur l'avortement n'est pas claire.
M. Biden s'est dit favorable à la codification de l'arrêt Roe. c. Wade — cette décision rendue en 1973 par la Cour suprême qui permet à une femme enceinte de se faire avorter sans restriction gouvernementale « excessive »** — en loi, mais il a également déclaré lors d'un débat présidentiel en 2012 qu'il était personnellement opposé à l'avortement mais ne voulait pas imposer cette conviction aux autres.
En juin, le bureau de campagne de Biden a déclaré à NBC News que le candidat soutenait l'amendement Hyde de 1976 qui empêche le financement fédéral de l'avortement sauf en cas de viol, d'inceste ou lorsque la vie de la mère est en danger. Cela a mis Biden en désaccord avec de nombreux autres candidats à l'investiture du parti démocrate. Quelques jours plus tard, lors d'un gala à Atlanta, il a déclaré qu'il n'appuyait pas l'amendement.
Ce prêtre a montré un bel exemple de fermeté doctrinal appliqué à une situation concrète, un exemple que l'on aimerait voir être suivi plus souvent...
*Commentaires d'Augustin Hamilton.
**Guillemets rajoutés, les régulations que l'on pourrait imposer sur l'avortement ne seront jamais excessives. — A. H.
La ville de San Francisco interdit à ses fonctionnaires de faire affaire avec 22 États pro-vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le conseil de municipal de San Francisco a tant à cœur la défense de l’avortement, qu’il pousse son soutien à cette répugnante pratique jusqu’à mettre en place une « liste noire » de 22 États américains ayant passé des lois pro-vie, et qu’il interdit à ses fonctionnaires d’avoir des relations d’affaires avec les États en question. On fait difficilement plus ridicule que ça… extrait de LifeSiteNew :
Dans sa dernière déclaration de soutien à l’avortement -sur-demande, et de mépris pour ses opposants, la ville de San Francisco, solidement gauchiste, a annoncé une liste noire pour les fonctionnaires qui font affaire avec un des États ayant des lois « restrictives » pro-vie, ou qui s’y rendent pour des raisons professionnelles ; ce geste, qui s’élève contre près de la moitié du pays, proteste contre lesdites lois.
« Tout comme nous avons limité nos dépenses dans les États qui ont des lois discriminatoires à l’égard des personnes LGBTQ, nous nous dressons contre les États qui mettent la santé des femmes en danger et qui s’efforcent activement de limiter les libertés en matière de reproduction », a déclaré le maire de San Francisco, London Breed, selon Fox News. « En limitant les voyages et les contrats avec certains États, nous envoyons un message clair aux États qui ne respectent pas le droit à l’avortement. »
À compter du 1er janvier 2020, la liste noire s’appliquera à l’Alabama, à l’Arkansas, à la Floride, à la Géorgie, à l’Indiana, à l’Iowa, au Kansas, au Kentucky, à la Louisiane, au Massachusetts, au Mississippi, au Nebraska, au Nevada, au Dakota du Nord, à l’Ohio, à l’Oklahoma, à la Pennsylvanie, à la Caroline du Sud, au Dakota du Nord, au Texas, à la Virginie-Occidentale et au Wisconsin, qui, selon les dirigeants de la ville, ont tous « des politiques anti-choix sévères » dans les registres.