Des pro-vie arrêtés devant un avortoir gagnent leur procès
David Benham.
LifeSitenews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
31 mars 2023, Charlotte, Caroline du Nord (Alliance Defending Freedom) — Dans le cadre du règlement d’un procès que les avocats de l’Alliance Defending Freedom ont intenté au nom de David Benham et des membres de deux organisations pro-vie qui ont été arrêtés ou cités pour avoir prié pacifiquement et conseillé des femmes sur le trottoir devant un avortoir, les responsables du comté de Mecklenburg ont admis que le Premier Amendement protège les citoyens pro-vie dans leur activisme public.
Dans le cadre de l’accord de règlement, les fonctionnaires du comté ont reconnu que « la défense pacifique des droits sur les trottoirs et les voies publiques est généralement régie par la loi du premier amendement concernant la liberté d’expression dans un forum public traditionnel ».
En outre, les fonctionnaires du comté ont déclaré que tout ordre d’urgence futur lié à la pandémie de COVID-19 autorisera expressément les rassemblements religieux en plein air et les « activités de prière sur les trottoirs et de plaidoyer pacifique en faveur de la vie » auxquelles se sont livrés M. Benham, président de Cities4Life (organisation caritative pro-vie à but non lucratif), et les autres citoyens pro-vie associés au ministère chrétien Love Life.
« Le gouvernement peut protéger la santé et la sécurité publiques tout en respectant les libertés garanties par la Constitution des Américains », a déclaré Denise Harle, avocate-conseil de l’ADF et directrice du Centre pour la vie de l’ADF.
Depuis le début, cette affaire porte sur le fait que le gouvernement réduit des personnes au silence parce qu’il n’aime pas leur point de vue. Les personnes croyantes ne peuvent pas être pointées du doigt pour leurs croyances religieuses ou parce que leur forme d’expression est la prière ou le conseil pro-vie. Nous félicitons les autorités du comté de Mecklenburg d’avoir enfin accepté de respecter la liberté d’expression de M. Benham et des autres citoyens pro-vie et d’avoir reconnu leur liberté de prier et de s’exprimer sur la place publique, et nous invitons la ville de Charlotte à faire de même.
Avant que les avocats de l’ADF ne portent plainte contre le comté de Mecklenburg et la ville de Charlotte en avril 2020, ils ont envoyé une lettre aux responsables de la ville expliquant que les arrestations n’auraient pas dû avoir lieu car les individus avaient respecté tous les ordres et proclamations d’urgence applicables liés à la pandémie de COVID-19. Les procureurs ont abandonné toutes les charges quelques mois plus tard.
À la lumière de ce règlement, les avocats de l’ADF ont déposé mercredi une demande de non-lieu pour le comté dans l’affaire Benham v. City of Charlotte, qui est toujours en cours contre la ville de Charlotte. Dans le cadre du règlement, les responsables du comté de Mecklenburg ont accepté de verser 20 000 dollars pour couvrir les frais d’avocats des organisations pro-vie.
Le lieut.-gouv. de Caroline du Nord dit que son regret d’avoir payé un avortement l’a amené à des convictions pro-vie
Le lieutenant-gouverneur de Caroline du Nord et sa femme.
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
25 mars 2022, (LifeSiteNews) — Le lieutenant-gouverneur de la Caroline du Nord, Mark Robinson, a raconté jeudi comment l’avortement l’avait personnellement affecté, lui et sa femme, il y a plus de trois décennies.
Sa vidéo répond à une histoire, d’abord publiée par WRAL de la Caroline du Nord, rapportant un commentaire de 2012 sur Facebook où Robinson exprimait son regret d’avoir payé pour un avortement.
Il a indiqué que cette expérience avait contribué à façonner ses opinions pro-vie.
« Il y a plus de trente-trois ans, avant d’être mariés et avant d’avoir eu des enfants, nous avons eu un avortement. C’est la décision la plus difficile que nous ayons jamais prise. Et malheureusement, nous avons pris la mauvaise décision », a témoigné le lieutenant-gouverneur Robinson. « Cette décision nous accompagne depuis lors. C’est à cause de cette expérience et de notre cheminement spirituel que nous sommes si catégoriquement pro-vie. »
« Nous savons ce que c’est que d’être dans cette situation. Nous savons la douleur que provoque un avortement », a-t-il déclaré, sa femme étant assise à côté de lui.
Robinson a offert son soutien à ceux qui souffrent de la douleur d’un avortement et les a encouragés à se tourner vers le Christ.
« Pour tous ceux qui ont vécu cette expérience et portent ce fardeau, nous voulons que vous sachiez que vous n’êtes pas seuls », a-t-il assuré. « De plus, nous avons un Sauveur qui nous pardonne nos péchés et nous offre la grâce. Personne n’est parfait, personne n’est allé trop loin pour être sauvé. »
« Nous avons ressenti le besoin de nous adresser directement à vous, car cette question transcende la politique », a-t-il ajouté. « Notre espoir est qu’en racontant notre histoire, cela puisse changer la vie d’autres personnes ».
Robinson est un conservateur social, considéré comme prétendant à la course au poste de gouverneur en 2024. Il a d’abord attiré l’attention en 2018 par ses déclarations en faveur des armes à feu.
En octobre 2021, il a refusé de faire marche arrière après avoir qualifié le transgenrisme et l’homosexualité de « saletés » — en référence à la propagande sexualisée pro-LGBT des programmes scolaires.
Rapport du VAERS : le nouveau-né d’une mère « entièrement vaccinée » meurt, ayant saigné de la bouche et du nez
Par Celeste McGovern – Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sushytska/Adobe Stock
10 décembre 2021 (LifeSiteNews) — Un bébé dont la mère a reçu deux injections de vaccin COVID au cours de son dernier trimestre de grossesse est né en saignant de la bouche et du nez, et est mort le lendemain de sa naissance, selon un rapport récent transmis au Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) du gouvernement américain par une « autorité de réglementation » étrangère.
Le petit garçon est né le matin du 6 octobre 2021, après que sa mère eût reçu deux injections expérimentales de Moderna à ARNm les 19 juillet et 13 août. Il était attendu le 15 octobre mais a été mis au monde à l’hôpital le 6, pesant 2 800 grammes (un peu plus de six livres, deux onces), après un travail marqué par des battements cardiaques fœtaux instables.
« Le médecin a dit qu’après la naissance du patient, il y a eu un cri. Lorsque le cordon ombilical a été coupé pour les soins au nouveau-né, le personnel infirmier a constaté que le patient présentait des symptômes de saignement buccal et nasal, et a immédiatement demandé au pédiatre de l’intuber et de lui donner de l’oxygène, et il a été admis à l’USIN [Unité de soins intensifs néonataux] », selon le rapport reçu le 18 novembre par le VAERS d’une agence de santé étrangère non identifiée. « À l’USIN, son résultat d’examen a montré une coagulation sanguine anormale, une hémorragie pulmonaire [saignement aigu des poumons] et un dysfonctionnement cardiaque ».
Selon le rapport du VAERS (n° 1879991), ce décès est survenu à la suite d’une « exposition transplacentaire » au vaccin ARNm ; on ne sait pas si une autopsie a été pratiquée et aucune cause du décès n’a été précisée, mais le père du nourrisson soupçonne qu’il est lié au vaccin.
Le décès du nourrisson est l’un des 52 décès signalés parmi les 30 550 événements indésirables enregistrés par le VAERS pour les enfants de moins de 17 ans au 3 décembre 2021.
Lire la suiteUne musicienne pro-vie licenciée d’un orchestre symphonique parce qu’elle refuse le vaccin covid
Martha Dippold.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une musicienne de Caroline du Nord s’est vu interdire de jouer avec l’orchestre symphonique de Wilmington cet automne parce qu’elle ne peut pas, en toute conscience, prendre un vaccin COVID-19 qui a des liens avec l'avortement de bébés.
Le Greensboro News & Record rapporte que Martha Dippold, clarinettiste de l’orchestre depuis environ cinq ans, a déclaré qu’on lui avait dit qu’elle ne serait pas autorisée à participer au concert du 50e anniversaire de l’orchestre en octobre si elle ne se faisait pas vacciner.
Mme Dippold a déclaré qu’elle ne prévoyait pas se faire vacciner pour plusieurs raisons : premièrement, parce qu’elle est pro-vie et s’oppose à l’utilisation de lignées cellulaires créées à partir de bébés avortés dans le développement des vaccins, et deuxièmement, parce qu’elle a déjà eu le COVID-19 et possède une immunité naturelle, selon l’article.
Les opinions sur l’éthique des nouveaux vaccins COVID-19 varient même parmi de nombreux chrétiens et défenseurs de la vie. Aucun des vaccins de Johnson & Johnson, AstraZeneca, Moderna ou Pfizer ne contient de cellules de bébés avortés, mais ils sont tous liés à l’avortement, certains plus que d’autres.
L’orchestre a récemment annoncé à tous les artistes qu’ils devaient se faire vacciner s’ils voulaient jouer ; il a toutefois promis d’examiner les exemptions médicales et religieuses.
Mme Dippold a demandé une exemption, soulignant que « les vaccins COVID sont associés à des tissus de fœtus avortés. Je suis opposée à cela. Je ne pourrais en toute conscience recevoir un vaccin, quelles que soient les circonstances », peut-on lire dans l’article.
Lire la suiteDes jumelles prématurées survivent à leur naissance à 22 semaines de grossesse
Par Paul Smeaton — Traduit par Campagne Québec-Vie
Caroline du Nord, 29 avril 2020 (LifeSiteNews) — La mère des bébés venant en seconds parmi les plus prématurés au monde, à survivre hors de l’utérus, révéla aux journalistes qu’elle se sentait bénie, les médecins avaient pourtant affirmé que ses jumelles identiques n’avaient aucune chance de survivre.
« J’ai tellement de chance et je sais que c’est un miracle absolu. Je me sens bénie », dit la mère des deux filles, Tracey Hernandez, au journal The Metro après avoir communiqué d’incroyables photos de ses enfants recevant des soins urgents des mains des médecins en Caroline du Nord.
« Elles sont une création de Dieu et je les ai vues se développer en dehors du ventre de leur mère », déclara-t-elle.
Les jumelles Makenzie et Makayla sont nées à seulement 22 semaines de grossesse, Makenzie pesant moins d’une livre et une once, et Makayla une livre et trois onces.
Mme Hernandez raconta aux journalistes : « Quand l’accouchement commença, ils me dirent que le taux de survie était de zéro pour cent. Ils m’affirmèrent que les bébés nés à moins de 23 semaines ne s’en sortaient pas ».
Les jumelles sont nées le 8 décembre 2019. Après des mois d’hospitalisation avec des traitements dont les opérations du dos et du cœur, elles devraient bientôt rentrer chez elles.
« Elles m’ont toutes deux étonnée et elles continuent de m’étonner », confia Mme Hernandez. « Elles sont une bénédiction pour moi et je suis très fière de pouvoir m’appeler leur mère ».
Le coronavirus est utilisé pour faire taire les pro-vie
Les frères jumeaux Benham.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pete Baklinski/LifeSiteNews
Les frères Benham, pro-vie américains actifs, se sont vu refuser, en la personne de David Benham, le droit d’être présent devant les avortoirs, quoiqu’ils respectassent les distances exigées et le nombre de personnes autorisé, et que leur organisme, Cities4Life, fût classé comme essentiel. Il s’est fait tout simplement arrêter par la police, selon LifeSiteNews :
Benham [...] note que son organisation, Cities4Life, est une organisation caritative reconnue par le gouvernement fédéral et qui est classée en tant qu’« entreprise essentielle » selon le décret de confinement, et que les bénévoles qui sont sortis le 4 avril étaient non seulement bien en deçà de la limite des dix personnes pour les rassemblements publics, mais avaient dessiné à la craie sur le trottoir des lignes afin de s’assurer qu’ils restaient à six pieds les uns des autres.
Une vidéo diffusée par les frères Benham montre David faisant valoir ses droits légaux auprès d’un agent de police avant d’être arrêté. « La raison réellement invoquée [pour l’arrêt] était la violation des interdictions et des restrictions d’urgence », affirme Benham, notant que l’agent a déclaré agir sur ordre du procureur de la ville. Il ajoute que le service de police l’a ensuite faussement accusé d’avoir organisé une manifestation de cinquante personnes.
« La seule raison pour laquelle vous n’allez pas au Home Depot (qui est au bas de la rue) où il a mille personnes là-bas, la seule raison pour laquelle vous n’allez pas au parc ou se trouve 1500 personnes là-bas, c’est parce que je me tiens devant une clinique d’avortement », se souvient-il avoir asséné à l’agent. « Il n’avait rien à dire. »
« Nous savons aujourd’hui que si nos droits et nos libertés sont pris, » prévient Benham. « Qui sait ce que ce sera pour nos enfants et les enfants de nos enfants ».
Il accuse les fonctionnaires de l’État et de la ville de dire en substance : « nous voulons que ces femmes aillent dans ces centres d’avortement qui ne leur apporteront aucune aide, et cela dévastera leur vie », tout en les tenant à l’écart des « organisations pro-vie qui vont aider complètement ces mères, de l’utérus à la tombe (from womb to tomb), pas seulement le bébé, mais la mère et la famille ».
Des militants pro-vie ont également été arrêtés en Californie et dans le Michigan pour s’être rassemblés devant des centres d’avortement, même en maintenant les distances et en apportant avec eux des documents attestant leur droit à le faire. Des conseillers de trottoir ont également été menacés d’arrestation dans le Wisconsin, mais ont finalement été autorisés à continuer.
PayPal coupe les liens avec un gros site pornographique
On peut voir, d'après cette photo d'un établissement de PayPal à San Jose, que cette compagnie ne soutient pas que des bonnes causes.
Par Martin M. Barillas — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Yaeli/Wikimedia Commons
18 novembre 2019 (LifeSiteNews) — Le système de paiement en ligne PayPal a coupé les ponts avec l’un des plus grands fournisseurs mondiaux de pornographie en ligne.
Chaque jour, des millions d’internautes regardent gratuitement de la pornographie en ligne sur Pornhub. Cependant, Pornhub permet également aux gens de téléverser et de vendre leur contenu pornographique sur le site Web, ce qui, jusqu’à récemment, se faisait souvent par PayPal. La décision de PayPal de couper Pornhub rend plus difficile aux « modèles » la réception des paiements pour leur matériel.
Un porte-parole de PayPal a dit à Motherboard : « Suite à un examen, nous avons découvert que Pornhub avait effectué certains paiements commerciaux via PayPal sans demander notre permission. Nous avons pris des mesures pour empêcher ces transactions de se produire. »
Dans une déclaration, Pornhub a dit qu’il était « désemparé ».
« Des décisions comme celle de PayPal et d’autres grandes entreprises ne font que nuire aux efforts visant à mettre fin à la discrimination et à la stigmatisation à l’égard des travailleurs sexuels », a déclaré la compagnie pornographique.
En octobre, des vidéos et des photographies d’une jeune fille de 15 ans disparue ont été trouvées sur Pornhub qui la montrait dans des actes sexuels avec son ravisseur de 30 ans. Il a été arrêté par la police dans le comté de Broward, en Floride, après que les autorités aient retrouvé son véhicule. Plus tard, la victime a dit à la police que le ravisseur l’avait violée et l’avait ensuite emmenée se faire avorter.
Ces dernières années, les défenseurs de la famille ont critiqué PayPal pour ses positions socialement libérales. En 2016, par exemple, la société a décidé de ne pas ouvrir un centre d’opérations mondial en Caroline du Nord en raison d’un projet de loi de l’État qui aurait interdit aux hommes d’accéder aux toilettes des femmes. La décision de PayPal a entraîné l’irréalisation de centaines d’emplois potentiels dans la région.
Néanmoins, PayPal opère dans trois pays dont les lois en vigueur punissent l’homosexualité par la peine de mort : l’Arabie saoudite, le Nigeria et le Yémen. La société gère également un centre d’appels mondial en Malaisie, un pays à majorité musulmane qui prescrit 20 ans de prison pour les actes homosexuels.
« Il n’est pas facile de prendre la décision commerciale de couper les liens avec l’industrie incroyablement lucrative de la pornographie », a affirmé le National Center on Sexual Exploitation. « Beaucoup d’entreprises rechignent à l’idée de mettre en péril toute source de revenus, et pourtant, il y a encore des entreprises qui sont prêtes à valoriser la dignité humaine au-dessus de leurs résultats financiers. PayPal a montré sa volonté d’être l’une de ces entreprises » en coupant les liens avec Pornhub.
« L’exploitation sexuelle à des fins commerciales, sous quelque forme que ce soit, ne devrait pas être tolérée par notre société et c’est pourquoi nous sommes si heureux d’entendre parler de l’engagement de PayPal. C’est un autre tremplin important pour le mouvement visant à mettre fin à l’exploitation sexuelle sous toutes ses formes. »
À mi-chemin d’un avortement pharmacologique, une femme enceinte sauve la vie de ses jumeaux !
Par Lisa Bourne — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : wheeler_Cowperthwaite
1er juillet 2019 (LifeSiteNews) — La vie de deux jumeaux a été épargnée alors que leur mère a changé d’idée pendant le processus d’un avortement chimique.
« Alexis », était enceinte d’environ six semaines lorsqu’elle s’est présentée pour un avortement à l’une des installations abortives les plus affairées de la Caroline du Nord A Preferred Women’s Health Center, dans la ville de Charlotte.
Au cours de l’ultrason, la technicienne a dit, banalement, « Oh, des jumeaux », ce qui a ému Alexis, car elle avait toujours souhaité avoir des jumeaux.
Alors qu’elle était en train d’assimiler la nouvelle de sa grossesse gémellaire, on lui a administré le premier des deux médicaments inclus au sein du protocole d’avortement chimique. On lui a remis le second médicament pour être pris au cours des 48 heures suivantes.
Au moment où elle quittait le centre d’avortement, un conseiller de trottoir a réussi à s’adresser à Alexis, alors qu’elle éprouvait d’intenses émotions et se sentait confuse. Elle a pu ainsi initier le processus de sauvetage des deux bébés.
« Il n’est peut-être pas trop tard pour vous », lui disait le conseiller. « Il y a moyen de renverser tout ça ; allez consulter le site internet AbortionPillReversal.com, contactez-les ; il n’est pas trop tard pour qu’ils puissent vous aider à sauver votre bébé. »
Alexis a ensuite quitté le lieu en voiture, mais a fini par se stationner rapidement, pour pouvoir ouvrir son téléphone cellulaire et chercher le site internet mentionné par le conseiller. Elle a appelé la ligne d’urgence, qui l’a mise en communication avec le centre local d’aide à la grossesse.
« Nous l’avons très rapidement prise en charge pour lui administrer le protocole d’antidote à l’avortement chimique », a dit Courtney Parks, conseillère en interruption d’avortement par pilule abortive pour les centres de grossesse HELP Pregnancy Center. « C’était une question d’heures. »
L’histoire d’Alexis a été publiée récemment sur le site internet Pregnancy Help News, et ensuite a été remarquée par FoxNews.com.
La « pilule abortive », ou RU-486, réfère à un protocole utilisant deux molécules : la mifépristone et le misoprostol. La mifépristone est prise en premier, pour déstabiliser la grossesse en bloquant les récepteurs de progestérone et en empêchant l’action de la progestérone produite par la mère. L’avortement est ensuite complété par l’administration du misoprostol, qui provoque le travail, obligeant le corps de la mère à expulser le bébé.
Lire la suiteL’Assemblée législative d’Arkansas adopte une période d’attente de 72 heures pour l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
L’utilité de cette période d’attente, entre une consultation pour un avortement et son exécution, est que la femme peut mieux y réfléchir, loin de la pression de proches ou même d’employés de l’avortoir. En effet, les périodes d’attente sauvent la vie à bien des enfants à naître. Extrait de LiveActionNews :
La semaine dernière, l’Assemblée législative d’Arkansas a adopté un projet de loi visant à porter à 72 heures la période d’attente de 48 heures entre la consultation en matière d’avortement et la procédure d’avortement. Le projet de loi a été approuvé par le Sénat par un vote de 29 à 5, et le gouverneur Asa Hutchinson a déclaré qu’il prévoyait de le signer. Selon l’Associated Press, ce projet de loi est considéré comme « l’un des plus stricts » du pays. Seuls six autres États ont une période d’attente de 72 heures : le Missouri, la Caroline du Nord, l’Oklahoma, le Dakota du Sud et l’Utah.
En mars, l’Arkansas a également adopté une interdiction d’avorter à partir de 18 semaines, qui était aussi, à l’époque, appelée « la plus stricte du pays ». Mais la plupart des Américains préféreraient limiter l’avortement au premier trimestre ou aux trois premiers mois (12 semaines).
Une ancienne travailleuse en avortements : Nous contournons «souvent» la loi sur les délais d'attente
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Llyod Morgan/Flickr
Le groupe pro-vie And Then There Were None a parrainé une web-émission dans laquelle une ancienne travailleuse de l'avortement expliquait comment son établissement d'avortement avait enfreint la loi qui exige des périodes d'attente avant de pratiquer l’avortement. En Caroline du Nord, les femmes doivent recevoir certaines informations, y compris des informations sur les risques et les alternatives à l'avortement, puis attendre 72 heures avant de se faire avorter. L'information peut être donnée par téléphone, mais il est requis que la personne qui appelle attende ce délai avant de se présenter pour un avortement. L'ancien centre d'avortement a enfreint cette loi. L'ancienne travailleuse en avortements a dit :
Souvent, ce qui se passait, c'était que les patientes arrivaient et disaient : « Oh, oui, j'ai parlé à quelqu'un. Je n'ai pas mes papiers et nous n'avons pas les leurs. » Mais mon directeur régional pouvait dire quelque chose du genre : « Eh bien, pouvez-vous me montrer sur votre téléphone cellulaire si vous avez reçu un appel téléphonique d'un numéro privé ? Ou montrez-moi dans votre téléphone cellulaire où vous avez un appel téléphonique d'un numéro non inscrit ou d'un numéro 1-800, et nous dirons simplement que c'était l'appel téléphonique, et que nous avons simplement oublié de le mettre dans le système. »
Alors, très souvent, nous n'avions pas le consentement éclairé des 72 heures requis, mais nous allions quand même de l'avant avec la patiente.
N'importe quelle femme peut trouver un numéro aléatoire de ce genre sur son téléphone pour le montrer au centre d'avortement. Cette imposture a permis à des femmes, qui n'avaient jamais entendu les informations, de se faire avorter immédiatement et d'échapper ainsi à la réglementation. La travailleuse a aussi raconté :
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