Montréal : résumé de l’homélie de Mgr Christian Lépine sur la dignité de la vie
Mgr Christian Lépine.
Par Isabelle O’Connor ― Photo : Pete Baklinski/LifeSiteNews
Résumé de l’homélie de Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal, lors de la Messe pour la dignité de la vie célébrée le jeudi 14 mai 2020 en la cathédrale Marie-Reine-du-Monde et diffusée sur les ondes de Télévision Sel et Lumière
Le message de Mgr Lépine se résume à remercier les travailleurs de la cause de la vie, de prier pour eux, et de les inviter à faire comme les apôtres lors du choix de la personne qui remplacerait Judas : dans le tirage au sort, il y a eu une action humaine, soit le tirage, jumelée à une action divine, soit Dieu exprimant sa volonté en saint Matthias. Mgr Lépine nous rappelle que l’action humaine et l’action divine sont intimement liées, que l’une ne va pas sans l’autre, et de garder en tête que c’est Dieu qui est l’auteur de la vie et qui est le seul vrai défenseur de la cause de la vie.
Chacun peut extrapoler de ce message ce qu’il veut. Pour ma part, j’entends que prière et action sont indissociables. On ne peut demander à Dieu de faire tout le travail. Mais on doit en même temps reconnaître qu’il s’agit bien de sa cause à Lui, et que nous ne sommes que des instruments. Voilà qui nous invite à un sain détachement et à une saine humilité. Le résultat ne nous appartient pas. On devient alors plus en mesure de fonctionner dans les limites de Sa Vigne, soit celle des douze fruits et des sept dons de l’Esprit-Saint, hors de laquelle on ne peut rien. Nous serons alors remplis de compassion, d’empathie, de douceur, de chaleur, de tendresse, de non-jugement, de charité, de patience. On proposera mais on n’imposera pas*. On ne poussera pas et on ne tirera pas sur les gens. On les rejoindra là où ils sont rendus dans leur cheminement. Nous ne nous laisserons pas emporter dans des querelles de mots stériles. Nous serons des artisans de la vie, des gens qui s’opposent au mal en construisant le bien, ce qui est l’essence de l’approche du « tourner l’autre joue » enseignée par Jésus. Nous devons aider les autres à porter leur croix comme si c’était la nôtre, et chercher à changer les circonstances qui mènent à ces « passions ». Tout cela me rappelle l’homélie du cardinal Marc Ouellet lors du 35e anniversaire du Respect de la Vie — Mouvement d’Éducation à Québec, en la cathédrale de Québec : « Combattez le bon combat de saint Paul ».
Isabelle O’Connor
*Ne pas imposer n’est pas forcément la bonne chose à faire dans tous les cas, par exemple, une loi pro-vie s’imposerait à tous. ― A. H.
Troisième témoignage de Carlo Maria Viganò : une réponse aux accusations du cardinal Ouellet
L'Archevêque Carlo Maria Viganò prend la parole au Forum de la vie à Rome en mai 2018. Photo : Don Elvir Tabaković, Can.Reg
Ce vendredi 19 octobre, Mgr Carlo Maria Viganò a rendu public son troisième témoignage, qui prend la forme d'une réponse au cardinal Ouellet. Il maintient ses accusations relatives à l'affaire McCarrick et accuse clairement le « fléau » qui selon lui est à la racine des scandales qui secouent l'Eglise. Je vous en propose ici la traduction complète, par mes soins, d'après le texte anglais publié par LifeSiteNews. – J.S.
Troisième témoignage de Carlo Maria Viganò :
une réponse aux accusations du cardinal Ouellet
En la fête des martyrs nord-américains
Le fait de porter témoignage de la corruption au sein de la hiérarchie de l’Église catholique a été pour moi une décision douloureuse, et elle le demeure. Mais je suis un homme âgé, un homme qui sait devoir bientôt rendre compte devant le Juge de ses actions et omissions, un homme qui craint Celui qui peut jeter corps et âme en enfer. Un juge qui, même dans son infinie miséricorde, accordera à chacun salut ou damnation selon ses mérites. Anticipant la question terrible de ce Juge — « Comment as-tu, toi qui avais connaissance de la vérité, pu garder le silence au milieu du mensonge et de la dépravation ? » — quelle réponse pouvais-je donner ?
J’ai témoigné avec la pleine conscience de l’inquiétude et du désarroi que mon témoignage allait provoquer chez beaucoup de personnes éminentes : des hommes d’Église, des frères évêques, des collègues avec qui j’avais travaillé et prié. Je savais que beaucoup d’entre eux se sentiraient blessés et trahis. Je m’attendais à ce que certains m’assaillent à leur tour, moi et mes motivations. Plus douloureux que tout, je savais qu’un grand nombre de fidèles innocents seraient troublés et déconcertés par le spectacle d’un évêque accusant des collègues et des supérieurs de méfaits, de péchés sexuels et d’une grave négligence à l’égard de leur devoir. Mais je crois que la persistance de mon silence eût mis beaucoup d’âmes en péril, et damnerait certainement la mienne. Ayant rapporté à de nombreuses reprises à mes supérieurs et même au pape le comportement aberrant de Theodore McCarrick, j’aurais pu dénoncer publiquement plus tôt les vérités dont j’avais connaissance. Si j’ai quelque responsabilité par rapport à ce retard, je m’en repens. Ce retard a été dû à la gravité de la décision que j’allais prendre, et au long travail de ma conscience.
Lire la suiteTueur à gages
Par Paul-André Deschesnes
Une grosse bombe a éclaté au Vatican le 10 octobre 2018 quand le Pape François a prononcé son homélie, lors de sa traditionnelle audience sur la place Saint-Pierre.
Voici de sages paroles qui ont suscité un tsunami de rage, de haine et de mépris de la part de nos groupements féministes athées dans le monde entier.
« Est-il juste d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ? »
« Est-il juste d’avoir recours à un tueur à gages pour résoudre un problème ? »
« Ce n’est pas juste de se débarrasser d’un être humain, même très petit, pour résoudre un problème ».
« Il est écrit : tu ne tueras point ».
« Comment un acte qui supprime une vie innocente peut-il être thérapeutique, civil ou tout simplement humain ? »
« Le protocole médical dit : cet enfant va naître avec une anomalie, on s’en débarrasse ».
« Il faut refuser la suppression de la vie humaine dans le sein maternel ».
« Il n’y aucun droit à l’avortement ».
« Interrompre la grossesse, cela signifie simplement prendre une vie ».
Lire la suiteLe Cardinal Ouellet répond aux accusations de Viganò concernant l'affaire McCarrick
Le cardinal Marc Ouellet, Préfet de la Congrégation pour les Evêques (Photo : Wikipedia)
Dans une lettre ouverte, le Préfet de la Congrégation pour les Evêques répond aux accusations formulées par l’ancien nonce à Washington Mgr Carlo Maria Viganò qui visaient le Pape François et le Saint-Siège, à propos de la gestion du cas Mc Carrick.
Source : Vaticannews.va
Voici le texte intégral de cette lettre, publiée ce samedi 7 octobre:
LETTRE OUVERTE DU PRÉFET DE LA CONGRÉGATION POUR LES ÉVÊQUES, CARDINAL MARC OUELLET, AU SUJET DES RÉCENTES ACCUSATIONS CONTRE LE SAINT SIÈGE
Cher confrère Carlo Maria Vigano,
Dans ton dernier message aux Media pour dénoncer le Pape François et la Curie romaine, tu m’exhortes à dire la vérité sur des faits que tu interprètes comme une corruption endémique qui a envahi la hiérarchie de l’Église jusqu’à son plus haut niveau. Avec la permission pontificale requise, j’offre ici mon témoignage personnel comme préfet de la Congrégation pour les Évêques, sur les faits concernant l’Archevêque émérite de Washington Theodore McCarrick et sur ses liens présumés avec le Pape François, qui font l’objet de ta dénonciation publique retentissante, ainsi que de ton exigence de démission à l’égard du Saint Père. Mon témoignage s’appuie sur mes contacts personnels et sur les documents d’archive de la Congrégation qui font actuellement l’objet d’une étude pour éclairer ce triste cas.
Lire la suiteMgr Viganò publie une nouvelle lettre en réponse au silence du Pape François au sujet du scandale de Mgr McCarrick
Mgr Carlo Maria Viganò.
Lettre de Mgr Viganò publiée sur un article de LifeSiteNews — traduite par Campagne Québec-Vie — Photo : Edward Pentin, National Catholic Register
Archevêque titulaire d'Ulpiana
Nonce apostolique
Scio Cui credidi
(2 Tim 1:12)
Avant de commencer à écrire, je voudrais tout d'abord rendre grâce et gloire à Dieu le Père pour chaque situation et épreuve qu'Il a préparées et qu'Il me préparera durant ma vie. En tant que prêtre et évêque de la sainte Église, épouse du Christ, je suis appelé comme tout baptisé à rendre témoignage à la vérité. Par le don de l'Esprit qui me garde dans la joie sur le chemin que je suis appelé à parcourir, je compte le faire jusqu'à la fin de mes jours. Notre seul Seigneur m'a aussi adressé l'invitation : «Suis-moi!» et j'ai l'intention de le suivre avec l'aide de sa grâce jusqu'à la fin de mes jours.
Lire la suiteUn livre-interview du cardinal Ouellette, grand défenseur de la vie, vient de paraître
Sur le site du journal La Presse du 18 juin 2012:
(le cardinal Marc Ouellet)
Le cardinal Marc Ouellet vient de publier à Paris un livre dans lequel il expose sa vision de la foi et de l'Église, en plus de revenir sur ses huit années comme archevêque de Québec. Actualité et avenir du concile oecuménique Vatican II n'a pas encore de distributeur québécois, mais son éditeur parisien, L'Échelle de Jacob, a accepté d'envoyer en avant-première le livre à La Presse.
«Le credo de Marc Ouellet.» C'est ainsi que le magazine catholique français La Vie a qualifié le nouveau livre du cardinal québécois.
Actualité et avenir du concile oecuménique Vatican II n'est pas qu'un livre de théologie. Le cardinal Ouellet y parle aussi de sa «tristesse profonde» de «voir une chrétienté disparaître» au Québec, y évoque des fusions de diocèses et y aborde ses relations étroites avec Jean-Paul II et Benoît XVI, qu'il a «consulté personnellement pour l'orientation» de sa vie.
Le livre, issu de 15 heures d'entretiens avec un prêtre français à Rome et dans une abbaye près de Rouen, révèle que c'est une série de conférences sur le mariage à l'Institut Jean-Paul II de Washington qui ont pour la première fois attiré l'attention des hauts prélats du Vatican sur Marc Ouellet.
On y apprend également que c'est lui qui a décidé, avec le pape Jean-Paul II, de la réponse de l'Église aux attentats du 11 septembre 2001 - une journée de prière interreligieuse à Assise, en janvier 2002. Malgré tout, Jean-Paul II a hésité pendant une semaine avant de le nommer archevêque de Québec, en 2002.
Moments amers
Marc Ouellet avait rencontré Karol Wojtyla en 1974 à Naples, dans un congrès célébrant le 700e anniversaire de saint Thomas d'Aquin. Immédiatement après l'élection du cardinal polonais comme pape en 1978, Mgr Ouellet avait passé ses vacances en Pologne pour l'y rencontrer.
Par rapport à son séjour à Québec, il dit que «le rapport avec les prêtres a été bon, même s'il n'a pas été excellent», et qu'il a connu des «moments parfois amers» durant des réunions du conseil presbytéral réunissant tous les prêtres d'un diocèse. Il affirme ne pas avoir mis l'accent sur la discipline - «ce n'est pas ma méthode».
Par ailleurs, le livre se veut en partie une attaque contre les interprétations erronées du concile Vatican II: les différences ne signifient pas qu'il y a inégalité. «Une certaine vision idéologique voulait promouvoir la démocratie dans l'Église», mais il ne faut «pas tomber dans une interprétation purement idéologisante où la hiérarchie est perçue de façon extrinsèque par rapport au Peuple. Elle n'est pas une autorité qui oppresse.»
Selon Gilles Routhier, théologien de l'Université Laval et spécialiste de Vatican II, plusieurs cardinaux publient ce type de livre «dans la perspective d'un conclave» - Mgr Ouellet fait en effet partie des principaux papabili. «On voit que c'est un monde de concepts, d'idées et d'approches spirituelles avec lequel il est à l'aise, explique le père Routhier. Dans son esprit, ce n'est pas le monde empirique qui est le plus important.»
Un baromètre
L'importance de ce livre, dans la perspective d'un conclave, est que le concile Vatican II est un «baromètre pour mieux comprendre les tendances idéologiques d'une personne», explique Philippe Vaillancourt, qui édite le site québécois d'actualité religieuse Crayon et goupillon. En ce qui concerne les propos sur le féminisme, il s'agit d'une théorie en vogue au Vatican. «L'Église s'est notamment fortement opposée récemment en France à l'inclusion dans les manuels scolaires de la théorie du genre, qui considère que l'identité sexuelle est une question de culture et non de nature.»
Raymond Gravel, prêtre du diocèse de Joliette qui a plusieurs fois croisé le fer avec Mgr Ouellet, est quant à lui très négatif. «C'est un idéologue religieux complètement déconnecté de la vie du monde. L'obéissance, je suis d'accord, comme en politique quand les députés d'un caucus doivent respecter les décisions même s'ils ne sont pas d'accord. Le problème, c'est que les évêques ne disent rien, Rome décide de tout. Pour moi, les évêques font partie du magistère, ils sont proches de la population des paroisses, de leurs curés. Quand le pape n'écoute que ses cardinaux proches, comme Ouellet, c'est un problème.»
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EXTRAITS d'Actualité et avenir du concile oecuménique Vatican II
Sur le Québec
«Je suis vraiment allé à Québec en voulant donner tout ce que j'avais à donner à mon pays où les besoins sont énormes. [...] Je ne suis pas arrivé avec un projet révolutionnaire déjà tout préparé, mais sur place, surtout à l'occasion du débat sur l'éducation - avec l'abandon de la confessionnalité - l'État qui voulait prendre le contrôle de l'enseignement religieux, là vraiment je me suis levé envers et contre tout. J'ai proposé un débat de fond qui a suscité des conflits, mais j'ai cru que c'était nécessaire, qu'il fallait que quelqu'un le fasse même si la partie était perdue. [...] Cependant, il fallait que quelqu'un donne un signal autre pour encourager les laïcs qui soutenaient ces valeurs-là et qui ne se sentaient pas soutenus. Il fallait sortir de la résignation face à une sécularisation trop envahissante. Proposer une vision, sans tenir compte des chances de succès ou d'insuccès, c'est se donner la peine de dire que le Christ ressuscité - et personne d'autre - vient à la rencontre de l'humanité. [...] On nous a enseigné la honte de notre héritage religieux. Il fallait réagir contre cette pathologie. [...] Il y a une culture de l'avortement sans limite chez nous au Canada depuis une quarantaine d'années, qui a marqué la conscience des gens.»
Sur le féminisme
«Le féminisme a eu une très grosse influence dans les milieux ecclésiastiques, pour un bien d'une part, mais pas toujours pour le mieux par rapport aux vocations sacerdotales. On aurait beaucoup désiré que les femmes puissent devenir prêtres, ce qui aurait permis de résoudre les problèmes de fonction sacerdotale par le nombre. C'était un point chaud sur lequel j'ai été très clair dès le premier jour. [...] Par rapport aux vocations religieuses, ce que j'ai observé, c'est qu'aujourd'hui, dans une certaine culture marquée par l'idéologie du genre, la femme est très marquée. Dans la culture actuelle, il est plus difficile pour une femme de se consacrer à Dieu que pour un homme de penser au sacerdoce, alors qu'il n'y a pas bien longtemps, la proportion était totalement inverse.»
Sur l'égalité
«Toute différence aujourd'hui est vue comme établissant des particularités qu'il faudrait, dans une pensée unique, gommer. Cela est vrai à l'extrême avec l'idéologie dite "du genre" où la différence sexuelle devient une différence purement culturelle au lieu d'être une différence fondée en nature. Alors, disons que c'est un trait de la culture contemporaine, mais, en théologie, cela s'exprime aussi par le désir de mettre sur le même pied tous les ministères, par exemple le ministère hiérarchique "à égalité" avec les autres ministères dans l'Église, comme s'ils étaient du même ordre.»
Sur l'autorité
«La véritable charité, c'est-à-dire un amour pour le bien de l'autre et pas simplement pour soi, est capable d'imposer, de corriger, donc d'assumer pleinement le rôle de parent. À ce moment-là, l'éducation a lieu car l'autorité fait grandir. Le service de l'autorité existe aussi dans la famille, ce qui est vrai dans l'Église aussi. On peut ne pas exercer le service de l'autorité: laisser tout faire, ne pas intervenir, ne pas dire la vérité qui peut faire mal mais qui éclaire et qui permet de se relever. On laisse alors les gens dans la confusion de peur de les blesser, de dire une vérité qui ne sera guère populaire et ira contre la culture ambiante. Ceci se vérifie pour des évêques, des prêtres, des pasteurs. C'est une charité supérieure que de communiquer une vérité qui éloigne quelqu'un de nous pour un temps, le temps qu'il puisse réaliser qu'on a vraiment agi pour lui.»
Sur l'orgueil
«Quand les charismes s'expriment, ils sont portés par des êtres pécheurs, ils sont alors toujours mélangés d'affirmation de soi, d'orgueil et d'ambition. C'est pourquoi il faut toujours être soi-même un peu défiant de soi-même, même dans la défense des plus grandes causes. Car nos vertus, comme dit la petite Thérèse [de Lisieux], ont toujours des taches, elles ne sont jamais d'une pureté parfaite.»
Sur la théologie de la libération
«Il faut veiller à ce que les idéologies ne s'emparent pas du mystère. C'est toujours une tentation. Je crois que, jusqu'à un certain point, c'était le défaut d'une certaine théologie de la libération d'avoir un projet social, et d'utiliser la symbolique chrétienne pour ce projet social et rien de plus. [...] Cet accent sur le Royaume de Dieu, même pour les laïcs, est une riche idée du Concile. Elle a parfois été exploitée d'une façon un peu réductive. Je pense à certaines orientations de la théologie de la Libération en Amérique latine où l'on parlait du Royaume qui n'était pas vu comme la personne du Christ, mais comme un projet socio-politique permettant d'établir plus de justice. Ce peut être une idée légitime, mais ce n'est pas l'idée évangélique profonde.»
Le Cardinal Ouellet à Rome
Le Cardinal Marc Ouellet vient d’être nommé Préfet de la Congrégation pour les évêques. Un véritable cadeau du ciel. Il sera le grand responsable des nominations de la majorité des évêques dans le monde entier, y compris le Québec. Celui que le populaire chroniqueur de la Presse, Patrick Lagacé, a apostrophé dans un article injurieux du 17 mai 2010 comme « le salopard du Vatican », devient le bras droit de Benoît XVI en accédant à un des plus hauts postes de l’Église. Le Cardinal, ennemi juré du relativisme qui empoisonne le monde entier, est profondément allergique à la rectitude politique. Il va poser les gestes qui s’imposent pour ramener le bon sens.
Nous remercions le Cardinal d'avoir été témoin de la vérité ici au Québec et au Canada, et nous lui souhaitons beaucoup de succès dans son nouveau poste.
Réactions réfléchies au commentaires du Cardinal Ouellet
Je voulais simplement noter quelques excellents billets qui commentent la sortie récente du Cardinal sur l'avortement.
Le premier, de Carl Bergeron, démontre que la réaction déchaînée est un symptôme d'une détresse profonde au Québec, à savoir un manque de sens de la vie à la suite de "l'hypermodernisation" encourue lors de la Révolution Tranquille.
Le deuxième, de Jacques Brassard, déplore le ton et le manque d'argumentaire des opposants du point de vue du Cardinal.
Un billet tranchant de Joseph Facal: Du calme.
Il y a aussi ce billet ci, et, finalement, je rappelle le billet de Norman Lester.
Conférence de presse du Cardinal Marc Ouellet du 26 mai, texte intégral et vidéo
Une vidéo de la conférence dans son intégralité sur Radio-Canada.
Le texte du mot du Cardinal ("lettre ouverte") sur PDF ici, ainsi que celle de l'archévêque Prendergast ici (PDF).
Le débat n'est pas clos
Tant que perdura l'injustice contre l'enfant à naître, le débat sur l'avortement ne sera jamais clos, au grand dam des groupes de pression et des soi-disant "élites" du Québec.
En fin de semaine j'ai écrit un billet sur un article surprenant de Marie-Claude Lortie.
Voici un billet de Norman Lester qui démontre que le débat sur l'avortement prendra de l'ampleur dès que la population sortira de son ignorance quand à ce qu'est véritablement l'avortement et les séquelles pour les femmes.