Défense du mariage : Voici à quoi ressemblera la correction formelle du Pape François, selon le Cardinal Burke
Le Cardinal Burke à la Marche pour la vie de Rome de 2017.
Par Pete Baklinski (LifeSiteNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
16 août 2017 – Étant donné que le Pape François a choisi de ne pas répondre aux cinq questions à savoir si son Exhortation Amoris laetitia est conforme à la doctrine catholique, une « correction » des déviations de son enseignement par rapport à la foi catholique s’avère « nécessaire, » a déclaré le Cardinal Burke lors d’une nouvelle interview.
Le Cardinal, qui fait partie des quatre qui avaient signé les Dubia il y a environ 1 an, demandant au pape de clarifier son enseignement, a expliqué dans une interview pour The Wanderer comment pourrait se dérouler la procédure en vue d’une « correction formelle. »
« La nature de la correction me semble assez simple, » déclare Burke.
Il dit : « D’un côté, on présente l’enseignement authentique de l’Église ; de l’autre côté, on présente ce que le Souverain Pontife enseigne réellement. S’il y a une contradiction, le Souverain Pontife est appelé à conformer son enseignement dans l’obéissance au Christ et au Magistère de l’Église. »
Lire la suiteTraduction intégrale de la conférence du cardinal Raymond Burke du 22 juillet 2017 : « Développer une vie de paix selon le Cœur de Marie »
Le cardinal Leo Raymond Burke
Par Son Excellence le cardinal Leo Raymond Burke — traduit par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Le cardinal Raymond Burke a donné le 22 juillet 2017 une conférence au 32e Forum annuel « Church Teaches » (« L’Eglise enseigne »), à Louisville dans le Kentucky. Je vous propose ici ma traduction du texte intégral de cette conférence, disponible ici dans sa version originale. Sous le titre Développer une vie de paix selon le Cœur de Marie, le cardinal a livré ses réflexions sur « la confusion, la division et l’erreur » qui ont pénétré jusqu’à l’intérieur de l’Eglise, et sur l’attitude qu’il faut avoir à leur égard. Un très beau texte, qui répond notamment aux questions posées par certaines paroles et attitudes du pape François. Cette traduction n’a pas été officiellement validée par le cardinal Burke, merci de le signaler en cas de reprise de ses éléments en renvoyant vers cette page et vers la source en anglais. – J.S.
J’ai participé récemment à une conférence de trois jours sur la sainte liturgie à laquelle assistaient également de nombreux jeunes et bons prêtres. J’ai eu plusieurs occasions pour évoquer avec eux leur ministère sacerdotal. Comme je l’ai expérimenté dans la plupart des lieux où je me rends, les prêtres ont exprimé une grande inquiétude à propos de la situation où se trouvent le monde et l’Eglise. C’est une situation que l’on peut décrire le plus simplement à l’aide de ces mots : confusion, division et erreur. Vers la fin de la conférence, un jeune pasteur d’âmes s’est approché de moi et m’a demandé : « Eminence, pensez-vous que nous sommes à la fin des temps ? » L’expression de son visage montrait à quel point cette question était sincère ainsi que la profonde inquiétude qui l’avait suscitée. Je n’ai pas hésité à répondre : « Cela se pourrait. »
Lire la suite« Amoris laetitia » : les quatre cardinaux des « Dubia » publient une nouvelle lettre au pape François, faute d'avoir obtenu une audience
Le cardinal Carlo Caffarra lors du Rome Life Forum en mai dernier
Par Jeanne Smits (LeblogdeJeanneSmits)
Les quatre cardinaux des « Dubia », les cardinaux Brandmüller, Burke, Caffarra et Meisner, viennent de rendre publique la lettre qu’ils ont adressée au pape François le 25 avril dernier pour lui demander – en vain – une audience privée en vue de parler de la « confusion et de la désorientation » au sein de l’Eglise après la publication, il y a un an, de l’exhortation Amoris laetitia. Dans cette lettre, ils rappellent les cinq questions posées publiquement l’an dernier, demandant si l'exhortation est conforme à l’enseignement pérenne de l’Eglise. La lettre porte la signature du cardinal Carlo Caffarra, s'exprimant en son propre nom et au nom des trois autres signataires des « Dubia ».
On lira ici, sur le site de « L'Homme nouveau », l'excellent commentaire de Thibaud Collin.
Les cinq questions posées pouvaient recevoir une réponse simple par oui ou par non ; à ce jour, le pape n’a pas voulu donner une telle réponse alors que les questions correspondent aux ambiguïtés relevées dans son exhortation et que plusieurs conférences épiscopales ont publié des documents d'application de celle-ci qui vont dans un sens évidemment hétérodoxe.
Lire la suite