Exécution et sursis pour Vincent Lambert
Vincent Lambert lors de la visite de ses parents, le 19 mai 2019.
Signez la pétition : Monsieur le Président, protégez Vincent Lambert
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Image : capture d'écran
Le Français Vincent Lambert, tétraplégique depuis 2008, avait été condamné à la mort par la faim et la déshydratation par Vincent Sanchez, personnage qui porte mal son titre de médecin, avec la ratification de la République. Le retrait de l’alimentation et de l’hydratation de M. Lambert avait donc commencé aujourd’hui, ce 20 mai 2019 (jour de la fête de Dollard des Ormeaux pour les Canadiens-Français). Ses parents qui avaient pu le voir, en larmes, la veille n’avaient plus le droit de le voir ce matin.
Mais coup de théâtre ! La Cour d’appel de Paris a ordonné ce soir la remise en place de l’alimentation et de l’hydratation de Vincent Lambert, afin de respecter les mesures provisoires lancées par le Comité international des droits des personnes handicapés (CIDPH), qui enjoignait à la France de maintenir les deux éléments de base à la vie, d’après Le Monde.
Ceci, si l’État ne se lance pas dans une autre tentative téméraire d’euthanasie, devrait constituer un répit de plusieurs mois pour M. Vincent, en attendant que le CIDPH remette son jugement. ― A. H.
Exclusif : un entretien avec le cardinal Raymond Burke sur Vincent Lambert et l’« état végétatif »
Cardinal Raymond Burke.
Le lundi 20 mai au matin, le cardinal Raymond Burke m’a accordé un entretien à propos la situation
de Vincent Lambert, dont il avait été annoncé par le Dr Vincent Sanchez du CHU de Reims que sa sonde d'alimentation devait être retirée ce jour-là. Entre-temps, nous avons appris que Vincent a reçu une sédation profonde et que sa sonde d'alimentation a été retirée sans que sa famille n’en soit informée et sans que celle-ci ait seulement pu faire ses adieux. Une vidéo publiée sur internet par Valeurs actuelles montre Vincent, dimanche soir, pleurant tandis que sa mère le console.
Il a beaucoup été question de l’état prétendument « végétatif » de Vincent et de sa supposée volonté de mourir. Au-delà de cette polémique, son « affaire » concerne des questions bien plus profondes encore sur la fin de la vie, questions évacuées, niées par la loi positive française puisque la loi Leonetti, dès 2005 et plus encore en 2016 dans sa version remaniée, contredit l’interdiction fondamentale de tuer l’innocent, qui vaut pour tout homme, de tout temps, de toute culture, parce que c’est la loi naturelle conforme à son bien.
Lire la suiteUn universitaire défend la lettre accusant le Pape d’hérésie : L’Église fait face à sa « crise la plus grave » de l’histoire
Le professeur Claudio Pierantoni.
Par Diane Montagna — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : UANDES/YouTube
Rome, le 7 mai 2019 (LifeSiteNews) — La récente lettre ouverte à tous les évêques catholiques, accusant le Pape François d’hérésie et exhortant l’épiscopat du monde à enquêter sur les chefs d’accusation, a suscité l’admiration et l’opposition parmi les catholiques les plus éminents, éveillé une grande attention dans la presse laïque.
De notables réponses à la lettre sont venues de la part des Pères Joseph Fessio, S.J., Brian Harrison, O.S., et Thomas Weinandy, O.F.M. capucin.
La lettre a également laissé de nombreux catholiques avec des questions : les signataires accusent-ils le Pape François d’être un hérétique formel ? Contreviennent-ils au Droit Canon ? Quel en sera l’effet maintenant que le mot « hérésie » a été ouvertement utilisé à l’égard du Pape François ? Et pourquoi n’ont-ils pas d’abord cherché à lui faire part de leurs préoccupations en privé, avant de prendre cette mesure historique ?
LifeSite s’est entretenu avec le professeur Claudio Pierantoni, l’un des universitaires laïcs qui ont aidé à rédiger la lettre ouverte. Le professeur Pierantoni, né à Rome, est professeur de philosophie médiévale à la Faculté de philosophie de l’Université du Chili (Santiago). Il possède deux doctorats : l’un en histoire du christianisme et l’autre en philosophie.
Dans cette vaste entrevue, le Pr Pierantoni aborde ces questions, répondant aux critiques de la lettre ouverte et expliquant pourquoi il croit que l’Église traverse actuellement « la crise la plus grave, non seulement depuis la Réforme protestante, mais de toute son histoire ».
Lire la suiteLes cardinaux Brandmüller et Burke publient une lettre ouverte au sujet du sommet du Vatican sur les abus sexuels
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
L’occultation, au cours du Sommet mondial sur « les abus sexuels », de la cause première de ces scandales de mœurs qui secouent le monde ecclésiastique, l’homosexualité de ces clercs impliqués dans ces crimes indignes, a fait réagir deux cardinaux, l’allemand Walter Brandmüller et l’américain Raymond Leo Burke, qui ont ainsi publié une lettre ouverte aux évêques qui se réuniront demain au Vatican :
Lettre ouverte aux présidents des Conférences épiscopales
Chers Confrères, Présidents des conférences épiscopales,
Nous nous adressons à vous avec une grande tristesse.
Le monde catholique est désorienté et se demande avec angoisse : où va l’Église ?
Face à la dérive en cours, il semble que le problème se réduise à celui des abus sur les mineurs — un crime horrible, tout particulièrement quand il est commis par un prêtre, mais qui n’est qu’un élément d’une crise bien plus vaste. Telle une plaie, la cause homosexuelle se répand dans l’Église, promue par des réseaux organisés et protégée par un climat de complicité et d’omertà. Les racines de ce phénomène se trouvent évidemment dans ce mélange de matérialisme, de relativisme et d’hédonisme qui refuse absolument l’existence d’une loi morale absolue, c’est-à-dire qui ne souffre pas d’exceptions.
On accuse le cléricalisme d’être responsable des abus sexuels, mais la première et principale responsabilité du clergé n’est pas dans l’abus de pouvoir, mais dans le fait de s’être éloigné de la vérité de l’Évangile. La négation, y compris publique, dans les paroles comme dans les actes, de la loi divine et naturelle, est à la racine du mal qui corrompt certains secteurs de l’Église.
Face à cette situation, cardinaux et évêques se taisent. Vous tairez-vous également lors de la réunion convoquée ce 21 février au Vatican ?
Nous sommes de ceux qui ont interpellé le Saint-Père en 2016 sur les « dubia » qui divisaient l’Église à l’issue des conclusions du Synode sur la famille. Aujourd’hui, ces « dubia » non seulement n’ont pas reçu de réponse mais s’inscrivent dans une crise de la foi bien plus générale. Nous voulons par conséquent vous encourager à faire entendre votre voix et à proclamer l’intégrité de la doctrine de l’Église.
Nous invoquons le Saint-Esprit pour qu’il assiste l’Église et éclaire les pasteurs qui la guident. Un acte décisif est aujourd’hui urgent et nécessaire. Nous mettons notre confiance dans le Seigneur qui a promis : « Voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20).
Walter Card. Brandmüller
Raymond Leo Card. Burke
« Sodoma », de Frédéric Martel : un livre de combat contre la tradition de l’Église et ses défenseurs comme le cardinal Burke
Cardinal Raymond Leo Burke.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (rognée) : ShinePhantom/Wikimedia Commons
Tout ce qui est excessif est insignifiant, disait Talleyrand. Ce sont les premiers mots qui viennent à l’esprit lorsqu’on lit les « bonnes feuilles » de Sodoma (pas besoin de vous faire un dessin), le livre à paraître du militant homosexuel Frédéric Martel. Oui, insignifiant comme les mensonges de celui qui est « père du mensonge », insignifiant comme ce qui procède par insinuation, suggestion, fabrication d’images, rumeurs, ouï-dire, insignifiant comme la grosse artillerie que l’on sort pour détourner l’attention d’un problème précis en essayant de détruire, en même temps, celui qui le pose.
L’idée-force de Sodoma tient en quelques lignes : le Vatican est le plus vaste club « gay » au monde, car 80 % de ses clercs — prélats, cardinaux, monsignore y compris — sont homosexuels, actifs ou refoulés. Et même, insinue-t-il, trois papes récents : Pie XII, Jean XXIII et Paul VI… Et comme c’est un secret maladivement gardé, c’est cette « culture du secret » qui explique le choix de « couvrir » les prêtres pédophiles au cours de ces dernières décennies — la crainte de se faire soi-même « outer ».
Mais outre que cela apparaît comme une exagération délibérée, il s’agit avant tout d’une charge massive contre tout ce qu’il y a de traditionnel dans l’Eglise : notamment sa doctrine morale, sa liturgie de jadis, ses interdits sexuels, « l’hypocrisie » et la « double vie » des opposants conservateurs au pape François. Tout cela ne s’expliquerait que par un seul biais : l’homosexualité active ou refoulée, forcément cachée, de ses prêtres, évêques, cardinaux, papes qui font partie d’une société essentiellement homosexuelle dont les décisions ont été, au bout du compte, dictées par cette situation. On n’en finirait pas de donner des exemples de ces analyses psychologiques de comptoir qui émaillent le livre de Martel.
Une grille de lecture homosexuelle plaquée
Ce livre est d’ailleurs une grille de lecture, assumée, plaquée comme telle sur toute l’histoire récente de l’Eglise catholique. Il lui faut des homosexuels partout, certains réels sans aucun doute, d’autres sont peut-être « de la paroisse », comme il le dit ironiquement, parmi ceux qui sont évoqués nommément ou non — mais imaginés pour bien d’autres. Cela procède d’un raisonnement explicite : l’Eglise est sociologiquement homosexuelle parce qu’elle impose le célibat sacerdotal et que la continence est « contre nature ». Donc, le prêtre soumis à ce régime a toutes les chances d’être un homosexuel qui se cache.
Lire la suiteDes députés italiens en guerre contre l’université du cardinal Burke et de Steve Bannon
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
L’« académie pour la défense de l’Occident judéo-chrétien » cofondée par l’Américain Steve Bannon — qui se qualifie lui-même de « chrétien sioniste » — et le Britannique Benjamin Harnwell avec l’appui du cardinal américain conservateur Burke et de sa fondation l’Institut Dignitas Humanæ se trouve dans le viseur de la gauche italienne. Cette dernière conteste l’accord entre le ministère italien de la Culture et l’académie pour la location de la médiévale chartreuse de Trisulti.
Le projet a été donc l’objet, hier 25 janvier 2019, d’une interpellation parlementaire au gouvernement italien et sera au centre d’une marche de protestation le 16 mars prochain. La manœuvre parlementaire est due au député de gauche, Nicola Fratoianni qui a défini l’Institut Dignitas Humanæ comme « une fondation catholique conservative, émanation des […] américains, guidée par l’ultraconservateur cardinal Raymond Burke, critique envers le pape François, et du Britannique Benjamin Harnwell » « entendant utiliser la chartreuse de Trisulti comme le siège représentant le mouvement politique international guidé par Steve Bannon (The Movement), d’inspiration catholique fondamentaliste, nationaliste et populiste. La chartreuse risque de devenir une école de formation politique internationale pour défendre les racines judéo-chrétiennes de l’Occident. » Horresco referens pour cette gauche italienne radicale chic immigrophile qui n’aurait vu, c’est dans ses gènes, aucun problème si cette chartreuse était devenue un repère de néomarxistes-mondialistes…
Le Washington Post précise que Harnwell est en train de travailler pour « transformer la chartreuse en une académie pour étudiants » guerriers’ qui veulent apprendre les règles du populisme pour devenir une nouvelle génération de souverainistes ».
Le député Fratoianni a mis en discussion l’assignation de la chartreuse, décidée en février 2018 par le précédent gouvernement, de gauche faut-il rappeler, en contestant une série « d’incongruités évidentes » parmi les critères indiqués dans le contrat et les caractéristiques effectives de l’Institut Dignitas Humanæ. Des « incongruités » qui ne frappent pas l’actuel gouvernement italien qui maintient donc l’accord de location.
Différentes organisations de gauche pro-migrants, regroupées dans le réseau Villes solidaires, ont décidé d’une marche, le 19 mars prochain, contre le projet de Bannon « pour dire que l’Italie a un cœur démocrate qui n’est ni populiste ni souverainiste ».
Pourtant, si l’on regarde la popularité de l’actuel ministre de l’Intérieur Salvini, proche d’ailleurs du cardinal Burke, l’Italie semble bien avoir un cœur populiste et souverainiste…
Une fausse «miséricorde» sans vérité menace l'Église
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
Lors d’une rencontre de jeunes organisée par Voice of the Family en marge des travaux du synode sur la jeunesse à Rome, le cardinal Raymond Burke a qualifié de « diabolique » la « situation » actuelle de l’Eglise qui semble vouloir trouver des « arrangements » avec le monde et sa « culture de mort ». Alors que le monde et sa culture sombrent dans un déclin indissociable du refus de la vie, du démantèlement de la famille et des attaques contre la liberté de conscience, il faut plus que jamais une Eglise capable de dire la vérité « fermement et clairement ».
« Et pourtant, elle donne l’impression de vouloir se rapprocher de cette culture, qui est véritablement une culture de mort, et en quelque sorte de vouloir s’adapter à cette culture. J’estime qu’il s’agit là d’une situation véritablement diabolique », a-t-il dit.
Le cardinal Burke a dénoncé une fausse « miséricorde » qui cherche à montrer « l’amour et le souci de l’Eglise à l’égard de l’humanité, comme si nous pouvions aimer notre prochain sans dire la vérité et sans agir conformément à la vérité ».
Le cardinal Burke dénonce la fausse conception de la miséricorde
C’est ce dont a témoigné tout au long de son pontificat Jean-Paul II à travers son appel à une « nouvelle évangélisation », a précisé le cardinal : celle-ci ne consistait pas seulement « à aller vers le monde pour lui apporter l’Evangile » mais exigeait que l’Eglise « soit de nouveau évangélisée de l’intérieur parce que les fléaux du laïcisme et du relativisme sont entrés dans l’Eglise elle-même ».
Lire la suiteLe cardinal Burke fait l'éloge des Troops of Saint George : un « authentique apostolat catholique »
Troupes de Saint Georges. troupe 31.
Par Lisa Bourne — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Troopsofsaintgeorge.org
Keller, Texas, 22 juin 2018 (LifeSiteNews) — Le cardinal Raymond Burke soutient une nouvelle organisation de style scout pour garçons et jeunes catholiques, qui suit sans crainte le Magistère de l’Église.
«Pendant un certain temps, j'ai suivi avec joie le développement des Troupes de Saint Georges (Troops of Saint George) en tant qu'authentique apostolat catholique de scoutisme», écrivit le cardinal Burke dans une lettre du 25 mai. «Mes sincères félicitations pour la récente reconnaissance des troupes de Saint Georges en tant qu'apostolat catholique du diocèse de Fort Worth.»
Le cardinal faisait référence à Fort Worth, au Texas et à l’approbation de l’évêque Michael Olson, le 16 mai, des Troupes de Saint-Georges comme apostolat catholique officiel pour son diocèse.
Mgr Olson avait les félicité «pour cette étape importante dans la vie des Troupes de St. Georges», ajoutant que les troupes devaient «être assurées de mon soutien dans la prière».
«L 'approbation de notre organisation par Mgr Olson confirme que nous suivons le chemin que le Saint-Esprit a tracé pour les Troupes de Saint Georges», affirme à LifeSiteNews Brian Squibbs, directeur national des Communications et du recrutement du groupe. «Nous revoyons le programme de plein air pour la formation de saints catholiques dans la masculinité authentique. Dès le premier jour nous avons suivi le magistère de l’Église catholique. Ce processus de vérification et d'approbation en tant qu'apostolat catholique du diocèse de Fort Worth nous permet de nous assurer que c'est exactement ce que nous faisons par le biais de notre mission et de nos programmes.»
Lire la suiteLe cardinal Burke parle de la confusion et de la division dans l’Eglise dans un nouvel entretien
Traduit par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Dans un entretien accordé au Catholic Herald, le cardinal Raymond Burke, l’un des deux survivants parmi les quatre cardinaux qui ont présenté leurs Dubia au pape François à propos de l’Exhortation Amoris laetitia, s’est expliqué sur ce qu’il avait voulu dire en parlant récemment de notre temps comme « réalistement apocalyptique », affirmant que la « confusion, la division et l’erreur au sein de l’Eglise » pouvaient être un signe de la fin des temps. La gravité du ton est saisissante, et les propos – si on veut bien réfléchir à leur sens – sont explosifs. S’exprimant de manière particulièrement directe – de fait, lors de ses entretiens au cours de ces derniers mois, le cardinal Burke paraît de plus en plus disposé à dire clairement le fond de sa pensée – il a souligné dans cet entretien paru jeudi que la confusion et l’erreur touchent « aux enseignements les plus fondamentaux de l’Eglise, par exemple en ce qui concerne le mariage et la famille ».
« Par exemple, l’idée que des personnes vivant au sein d’une union irrégulière puissent recevoir les sacrements constitue une violation de la vérité à la fois à l’égard de l’indissolubilité du mariage et de la sainteté de l’Eucharistie », a expliqué le cardinal, rappelant l’enseignement de saint Paul sur l’examen de conscience avant de recevoir le Corps du Christ.
Un nouvel entretien explosif du cardinal Burke
« Aujourd’hui la confusion dans l’Eglise va encore plus loin, car elle porte sur le fait de savoir s’il y a des actes intrinsèquement mauvais ce qui, évidemment, constitue le fondement même de la loi morale. Lorsque ce fondement commence à être remis en question au sein de l’Eglise, alors, l’ordre de la vie humaine dans son ensemble et l’ordre de l’Eglise elle-même sont en danger », a-t-il déclaré.
Lire la suiteLe cardinal Burke aborde le sujet des « Dubia » un an après leur publication
Sommaire
En souhaitant honorer deux Cardinaux récemment décédés, le Cardinal Américain présente un dernier plaidoyer au Saint-Père pour obtenir de la clarté, affirmant que la « grave » situation s'aggrave continuellement et qu'il est « urgent » que le Pape « confirme ses frères dans la Foi ».
Mise en contexte
Un an jour pour jour depuis que les dubia ont été rendus publics, le Cardinal Raymond Burke a fait un dernier plaidoyer au Saint-Père pour clarifier les principaux aspects de son enseignement moral en parlant de la gravité de la situation qui « s’aggrave sans cesse ».
Dans une interview le 14 novembre avec le National Catholic Register, le Cardinal Burke dit qu'il se tournait à nouveau vers « le Saint-Père et toute l'Église » pour souligner « combien il est urgent que, dans l'exercice du ministère, qu'il a reçu du Seigneur, le Pape devrait confirmer ses frères dans la Foi avec une expression claire de l'enseignement concernant à la fois la morale Chrétienne et le sens de la pratique sacramentelle de l'Église ».
Le 19 septembre l'année dernière, le Cardinal Burke ainsi que le Cardinal Walter Brandmüller, et les Cardinaux Joachim Meisner et Carlo Caffarra, ces deux derniers étant récemment décédés, ont signé les dubia au Pape. Ils ont rendu cette initiative publique le 14 novembre 2016, quand il est devenu clair que le Saint-Père ne répondrait pas.
Lire la suiteCardinal Burke : la Russie n’a pas été consacrée « de la manière voulue par Notre Dame » de Fatima
Le cardinal Burke bénissant une statue de Notre-Dame de Fatima.
NDLR — Le 13 octobre 2017 sera le jour du 100e anniversaire de la dernière apparition de Notre-Dame à Fatima. Date du 100e anniversaire également du miracle qu'on a appelé la « dance du soleil ».
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
« Il est évident que la consécration n’a pas été réalisée de la manière voulue par Notre-Dame », a déclaré le cardinal Burke au cours d’une conférence qu’il a donnée au cours du Sommet pour le centenaire de Fatima (Fatima Centennial Summit) qui a attiré plus de 700 personnes à Irving au Texas samedi et dimanche, à l’occasion de la fête du Rosaire. Parce que la Russie, à l’évidence, ne s’est pas convertie…
« Je ne doute pas un instant que l’intention du pape saint Jean-Paul II ait été de réaliser la consécration le 25 mars 1984 », a précisé le cardinal qui est convaincu de ce que « Notre Dame l’a agréée ».
Mais il a ajouté : « Reconnaissant la nécessité d’une conversion totale de l’athéisme matérialiste et du communisme au Christ, l’appel de Notre-Dame de Fatima à consacrer la Russie à son Cœur immaculé en accord avec ses instructions explicites demeure urgent. »
Lire la suite