Le cardinal Burke évoque le coronavirus à la lumière de Fatima
Le Cardinal Burke.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Steve Jalsevac/LifeSiteNews
Le cardinal Burke a donné une vidéoconférence dans le cadre du « Rome Life Forum » organisé par Voice of the Family et LifeSiteNews, qui se tient virtuellement cette année en raison des restrictions sanitaires liées au COVID-19. Le thème des conférences porte cette année sur Fatima, et la manière dont les apparitions de la Sainte Vierge en 1917 peuvent éclairer la période actuelle.
Je vous propose ici ma traduction non officielle de la conférence du cardinal Burke, riche de conseils et de compassion pour les catholiques qui ont pu se sentir abandonnés pendant la période du confinement, privés des sacrements et même dans certains cas de sépulture chrétienne pour leurs chers disparus.
Le cardinal Raymond Burke dit les choses avec force, mais toujours sous un regard d’éternité, invitant à une union toujours plus grande avec le Cœur sacré de Jésus par le Cœur Immaculé de Marie.
Il s’élève notamment contre la vaccination obligatoire, en particulier si les vaccins développés utilisent des lignées de cellules souches prélevées sur des fœtus avortés ; contre les restrictions illégales à la liberté religieuse et de culte ; contre le silence d’évêques et de prêtres qui par leur refus de s’exprimer, se rendent complices de l’apostasie.
Le cardinal Burke exprime également sa conviction que la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé n’a pas été accomplie. — J.S.
Fatima : La réponse du ciel à un monde en crise
Nous vivons des temps très troublés et inquiétants. Un virus a été, d’une quelconque manière, lâché, jusqu’à atteindre toutes les parties du monde. Il a causé et cause encore, à un degré plus ou moins important, la maladie qui lui est associée, le COVID-19. Beaucoup sont morts et meurent encore, soit directement de la maladie, soit de complications dont la maladie fait partie. En réponse à la propagation de la contagion, de nombreux gouvernements ont imposé de sévères restrictions à la circulation de leurs citoyens, confinant les citoyens à leur domicile et interrompant le fonctionnement de tous les services, hormis les services essentiels. L’effet sur l’économie des familles, des communautés locales et des nations a été dévastateur.
L’origine du virus demeure incertaine. Les informations relatives à sa nature et à son évolution sont contradictoires. À l’heure actuelle, un débat animé a lieu pour savoir si son évolution nous permettra de reprendre nos activités quotidiennes ou si, en raison d’une menace de résurgence de la contagion, nous devrons continuer à vivre confinés dans nos foyers. Des informations nous parviennent de la part de ceux qui sont retenus comme experts, et elles sont clairement contradictoires. Il existe également une crainte légitime de voir des personnes sans scrupules utiliser la crise sanitaire à des fins politiques et économiques.
Un aspect particulier de la crise sanitaire internationale qui en résulte, ce que l’on appelle une pandémie, est que l’ensemble plus vaste des personnes en bonne santé sont soumises à de sévères restrictions, même en ce qui concerne leur pratique de la foi, en partant du principe que l’infection par le virus reste souvent cachée avant de se manifester soudainement. D’une certaine manière, chacun d’entre nous devient un danger potentiel pour les autres. Dans une telle situation, l’interaction humaine naturelle est rendue sévèrement limitée. Chez certains, la situation a conduit à s’inquiéter constamment d’une éventuelle infection et à entretenir l’illusion que, d’une manière ou d’une autre, nous pouvons créer un environnement parfaitement sanitaire dans lequel nous ne serons menacés par aucune bactérie ni aucun virus, ou dans lequel, grâce à des mesures prophylactiques, y compris la vaccination universellement imposée, nous aurons une protection certaine contre le coronavirus.
Lire la suiteMgr Reig Pla (Espagne) maintient messes et communion : « l'Église n'abandonne pas ceux qui ont besoin de l'aide de Dieu »
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Mgr Juan Antonio Reig Pla, évêque d'Alcala de Henares dans la région de Madrid, en Espagne, a accordé un entretien à Andrea Zambrano de la Nuova Bussola Quotidiana dans laquelle il explique pourquoi il a pris la décision pour son diocèse de ne pas priver les fidèles de la sainte messe ― en prenant, bien sûr, les mesures sanitaires nécessaires en raison du coronavirus. Le prélat a choisi des mots forts : « La Sainte Messe, en toute occasion, et plus encore dans cette situation extrême, est le paradis sur terre. Sans la présence du ciel ― rendue présente dans l'humanité de Jésus-Christ et maintenant dans les sacrements ― l'homme défaille. »
Mgr Reig Pla s'est signalé au cours de ces dernières années par ses courageux engagements en faveur du respect de la vie et contre la dictature de l'idéologie du genre.
Voici ma traduction intégrale de cet entretien revigorant.
Addendum : le cardinal Burke a apporté son soutien à l'analyse de Mgr Reig Pla. Lire ici sa réponse à L'Homme nouveau. – J.S.
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Excellence, Pourquoi avez-vous décidé de garder les églises ouvertes et de célébrer les messes avec le peuple ?
En tant qu'évêque, j'ai décidé de maintenir les églises ouvertes et de respecter l'horaire habituel des célébrations de la Sainte Messe. Je veux ainsi offrir aux fidèles le signe que l'Église n'abandonne pas ceux qui ont besoin de l'aide de Dieu, en particulier des sacrements. À cette fin, nous organisons les célébrations en suivant toutes les directives préventives recommandées par les autorités sanitaires. De plus, les cloches de la cathédrale sonnent à midi et à 20 h 30, pour appeler à prier pour les nécessités créées par cette épidémie. Parmi les biens de la personne (biens utiles, agréables, moraux, etc.), le plus grand est le bien spirituel, qui est uni à la destinée éternelle de l'homme. C'est pourquoi nous ne pouvons pas priver les fidèles, même dans des circonstances extrêmes, des dons divins, et en particulier de l'Eucharistie.
S'il est important de garder une distance de sécurité, est-il encore plus important de donner aux fidèles le pain du Ciel ?
Non seulement nous gardons une distance de sécurité, mais nous prenons toutes les mesures pour prévenir l'infection : hygiène des mains du prêtre, désinfection du sol et des bancs, des vases sacrés, etc. Tout cela est important, mais aucune de ces choses n'éteint le désir d'infini qui habite chaque cœur humain. Ainsi, avec les mesures de sécurité, ce qui est spécifique au travail de l'Église ne peut pas faire défaut : offrir le salut obtenu par Jésus-Christ par la prière, la prédication de la Parole et les sacrements.
Lire la suiteLe message du cardinal Burke à propos du coronavirus et de la primauté de la prière et des sacrements
Cardinal Leo Raymond Burke.
Par Jeanne Smits (Le blogue de Jeanne Smits) ― Photo : Diane Montagna/LifeSiteNews
Je vous propose ci-dessous ma traduction complète du message publié par le cardinal Raymond Burke sur son blogue en cette fête de saint Benoît, pour dire sa sollicitude à l’égard de tous ceux qui souffrent de l’épidémie du coronavirus et de ses conséquences. Le cardinal y souligne que le culte et les sacrements font partie des besoins essentiels de l’homme. Et que si nous devons prendre tous les moyens naturels pour combattre ce fléau, c’est d’abord en nous tournant vers Dieu que nous trouverons la réponse.
Cette traduction est la seule autorisée. Elle a été revue et corrigée par Son Éminence. — J.S.
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Chers amis,
Depuis quelque temps déjà, nous nous battons contre la propagation du coronavirus, le COVID-19. Pour autant que nous sachions — et l’une des difficultés du combat est que tant de choses restent obscures sur cette peste — la bataille va encore se poursuivre pendant un certain temps. Le virus en cause est particulièrement insidieux, car il a une période d’incubation relativement longue — certains disent 14 jours, d’autres 20 jours — et il est très contagieux, beaucoup plus contagieux que les autres virus que nous avons connus.
L’un des principaux moyens naturels de se défendre contre le coronavirus est d’éviter tout contact étroit avec les autres. Il est important, en effet, de toujours garder une distance — certains disent un mètre, d’autres un mètre et demi — entre nous et, bien sûr, d’éviter les rassemblements de groupes, c’est-à-dire les rassemblements où plusieurs personnes sont très proches les unes des autres. En outre, comme le virus est transmis par de petites gouttelettes émises lorsqu’on éternue ou qu’on se mouche, il est essentiel de se laver fréquemment les mains avec du savon désinfectant et de l’eau chaude pendant au moins 20 secondes, et d’utiliser des lave-mains et des lingettes désinfectantes. Il est tout aussi important de désinfecter les tables, les chaises, les comptoirs, etc., sur lesquels ces gouttelettes ont pu atterrir et à partir desquels elles sont capables de transmettre la contagion pendant un certain temps. Si nous éternuons ou que nous nous mouchons, il est conseillé d’utiliser un mouchoir en papier, de le jeter immédiatement et de se laver les mains. Bien entendu, les personnes chez qui le coronavirus a été diagnostiqué doivent être mises en quarantaine, et celles qui ne se sentent pas bien, même s’il n’a pas été vérifié qu’elles souffrent du coronavirus, doivent, par charité envers les autres, rester chez elles, jusqu’à ce qu’elles se sentent mieux.
Vivant en Italie, où la propagation du coronavirus a été particulièrement meurtrière, surtout pour les personnes âgées et pour celles qui sont déjà dans un état de santé délicat, je suis édifié par le grand soin que les Italiens prennent pour se protéger et protéger les autres de la contagion. Comme vous l’avez peut-être déjà lu, le système de santé italien est actuellement mis à rude épreuve pour tenter d’assurer l’hospitalisation et les soins intensifs nécessaires aux plus vulnérables. Je vous en prie, priez pour le peuple italien, et en particulier pour ceux pour qui le coronavirus peut être mortel comme pour ceux qui en ont la charge. En tant que citoyen des États-Unis, j’ai suivi la situation de la propagation du coronavirus dans mon pays et je sais que ceux qui vivent aux États-Unis s’inquiètent de plus en plus de faire cesser sa propagation, de peur qu’une situation comme celle de l’Italie ne se reproduise chez eux.
Lire la suiteCardinal Burke : Le pacte mondial du Vatican visant un «nouvel humanisme» s’oppose à la royauté du Christ
Cardinal Raymond Burke.
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Diane Montagna/LifeSiteNews
« Il y a une volonté d’émousser la conscience des gens au sujet de la royauté de Notre-Seigneur Jésus-Christ telle qu’elle est proclamée dans l’Évangile. »
La Crosse, Wisconsin, 3 janvier 2020 (LifeSiteNews) — Le cardinal Raymond Burke appelle les catholiques fidèles à « se lever et à témoigner à la vérité » de la royauté de Jésus-Christ face à la montée de l’Islam ainsi qu’à la poussée du Vatican pour un « pacte mondial » qui, selon les mots du pape François, « créera un nouvel humanisme ».
Le cardinal, qui est patron de l’Ordre souverain militaire de Malte et Préfet Émérite du plus haut tribunal du Vatican (connue sous le nom de Signature apostolique), a été invité par The Wanderer, dans une entrevue de grande envergure publiée le 26 décembre, à commenter l’accueil par le Pape François d’un événement tenu au Vatican en mai 2020 sur le thème « Réinventer l’Alliance éducative mondiale ».
The Wanderer posa donc la question suivante : « En lançant l’initiative, le Saint-Père a dit : “Il faut un pacte éducatif mondial pour nous éduquer à la solidarité universelle et à un nouvel humanisme.” Quel est le motif directeur se cachant derrière cette réunion et qu’est-ce qui est susceptible d’y être accompli ? On dirait un événement pour promouvoir un gouvernement mondial unique. »
Le cardinal Burke répondit : « C’est le cas. Toutes ces choses sont liées. Avec la propagation de l’Islam, surtout en Europe, mais aussi aux États-Unis, il y a une volonté d’émousser la conscience des gens au sujet de la royauté de Notre-Seigneur Jésus-Christ telle qu’elle est proclamée dans l’Évangile. C’est un domaine dans lequel les fidèles doivent surtout se tenir debout et rendre témoignage à la vérité ».
« Je crois savoir que d’autres mouvements tentent d’enseigner le document d’Abu Dhabi dans les écoles. C’est troublant. Cela est similaire à ce qui s’est passé dans tout le domaine de l’éducation sexuelle au cours des dernières générations », a-t-il ajouté.
C’est en septembre que le pape François a annoncé qu’il accueillerait en 2020 une initiative pour un « pacte mondial » visant à « créer un nouvel humanisme ».
Lire la suiteLe cardinal Burke et Mgr Schneider appellent à prier et jeûner 40 jours pour contrer les menaces du synode sur l'Amazonie
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Si Campagne Québec-Vie vous informe au sujet du déroulement de l'affaire du synode amazonien, c'est que son document préparatoire l'Instrumentum laboris contient des erreurs, dont une certaine reconnaissance de pratiques païennes donc d'une certaine relativisation des religions, allant à l'encontre de la doctrine catholique, et allant par conséquent à l'encontre de notre mission qui comprend les points suivant :
- Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun;
- Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes. — A. H.
L'Homme nouveau publie un texte co-signé par le cardinal Burke et Mgr Schneider qui dénoncent les erreurs et les hérésies contenues dans l'Instrumentum laboris en vue du prochain synode sur l'Amazonie. Ils appellent par cette occasion tous les catholiques à observer une période de prière et de jeûne de 40 jours du 17 septembre au 26 octobre, date de fin du synode qui doit ouvrir ses portes à Rome le 7 octobre prochain.
Les modalités en sont simples : dire une dizaine de chapelet chaque jour et jeûner un jour par semaine selon les règles habituelles, en une « croisade de prière » dont le but est d'implorer Notre Seigneur pour que les erreurs contenues dans l'Instrumentum laboris ne soient pas approuvées par les pères synodaux et pour que le pape François confirme ses frères dans la foi en rejetant « sans ambiguïté » ces erreurs.
Le document signé par le cardinal Burke et Mgr Schneider dénonce l'esprit et énumère les erreurs les plus graves de l'Instrumentum laboris de manière très étayée : son « panthéisme implicite », sa valorisation des « superstitions païennes », le remplacement de l'évangélisation par le « dialogue interculturel », la proposition d'ordonner des ministres du culte des deux sexes pour accomplir « des rites même chamaniques », sa promotion d'une « “écologie intégrale” qui dévalorise la dignité humaine » et d'un « collectivisme tribal qui amoindrit le caractère propre de la personne et de la liberté ».
Le texte du cardinal Burke et de Mgr Schneider a été publié pour la fête du Très Saint Nom de Marie (celle-ci avait disparu du calendrier liturgique du Novus Ordo en 1970 mais avait été rétablie en 2002 par Jean-Paul II).
Il contient un terrible florilège de quelques-unes des assertions les plus ahurissantes de l'Instrumentum laboris et des réfutations de ces erreurs à l'aide de textes du magistère.
Il est à lire, d'urgence, ici sur le site de L'Homme Nouveau.
Cardinal Burke et Mgr Schneider : clarification au sujet de la signification de la fidélité au Pape
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Si Campagne Québec-Vie vous informe au sujet du déroulement de l'affaire du synode amazonien, c'est que son document préparatoire l'Instrumentum laboris (et par ailleurs le document d'Abu Dhabi) contient des erreurs, dont une certaine reconnaissance de pratiques païennes donc d'une certaine relativisation des religions, allant à l'encontre de la doctrine catholique, et allant par conséquent à l'encontre de notre mission qui comprend les points suivants:
- Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun;
- Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes.
Devant la critique et les accusations de se positionner contre le Pape, qui ont suivi leur lettre ouverte appelant les fidèles à « une croisade de prière et de jeûne afin d'implorer Dieu pour que l'erreur et l'hérésie ne pervertissent pas la prochaine assemblée extraordinaire du synode des évêques sur l'Amazonie », le cardinal Raymond Burke et Monseigneur Athanasius Schneider ont écrit une seconde lettre ouverte pour signifier leur attachement au Pape et expliquer en quoi cet attachement consiste. Extrait de la lettre ouverte dans L’Homme Nouveau :
Personne ne peut plus honnêtement nier la confusion doctrinale générale qui règne actuellement au sein de l'Eglise. Cela est dû particulièrement aux ambiguïtés à propos de l'indissolubilité du mariage qui est relativisée par la pratique d'admettre à la sainte communion les personnes cohabitant dans des unions irrégulières, dû aussi à l'approbation grandissante des actes homosexuels qui sont intrinsèquement contraires à la nature et à la volonté révélée de Dieu, dû encore aux erreurs concernant le caractère unique de Notre Seigneur Jésus Christ et de son œuvre de Rédemption relativisée par de fausses affirmations à propos de la diversité des religions, dû enfin et surtout à la reconnaissance des diverses formes de paganisme et de leurs pratiques rituelles dans l'Instrumentum laboris préparé pour la prochaine assemblée extraordinaire du Synode des Evêques sur l'Amazonie.
Devant cet état de fait, les auteurs de la lettre ouverte, exposent leur devoir de conscience de ne pas rester muets, surtout en tant qu’évêques, de parler avec charité au Pape afin que celui-ci rejette sans équivoque les erreurs doctrinales de l’Instrumentum laboris qui a été rédigé pour la prochaine assemblée extraordinaire du Synode des Evêques sur l'Amazonie ; et qu’il ne consente pas à l’abolition du célibat ecclésiastique.
Par leur intervention, disent les auteurs, ils expriment leur amour profond pour les âmes, pour la personne même du Pape François et pour l’office pétrinien, rappelant que s’ils ne le faisaient pas ils commettraient un grave péché d’omission et d’égoïsme, restant par contre dans un état moins exposé à la critique.
Lire la suiteListe non exhaustive des demandes faites auprès du pape François de clarifier son enseignement
Extrait d'un article de Maike Hickson (LifeSiteNews)
1. En octobre 2014, une grande paroisse catholique américaine — Saint Jean-Baptiste (Front Royal, Virginie) a publié une déclaration de foi concernant le mariage et la famille, qui a recueilli plus de 1 000 signatures de paroissiens et a été envoyée au pape François.
2. Le 16 avril 2015, le journal catholique The Wanderer a publié une lettre ouverte au pape François dans laquelle les signataires demandaient au pape François de « célébrer la conclusion du Synode de la famille avec une réaffirmation claire et forte des enseignements intemporels de l’Église l’indissolubilité du mariage, la nature nuptiale et la définition du mariage et de l’amour conjugal, ainsi que la vertu de chasteté, telles que présentées dans le Catéchisme de l’Église catholique. »
3. Après le premier synode troublant, en décembre 2014, l’auteure Maike Hickson du site LifeSiteNews a tenté de défendre les enseignements de l’Église sur le mariage en écrivant une lettre ouverte au pape François (publiée le 10 décembre 2014), en argumentant de sa propre expérience en tant qu’enfant de divorce. Cette lettre a été envoyée au pape François, mais on n’y a jamais répondu. Elle a également été envoyée au Secrétariat du Synode des Évêques, mais n’a pas non plus reçu de réponse.
4. En octobre 2015, au début du deuxième synode sur la famille, 13 cardinaux ont écrit une lettre au pape François, demandant au pape une procédure équitable pendant le synode et soulignant le danger d’adapter l’enseignement de l’Église sur le mariage au courant mondain et à la culture ambiante.
5. En novembre 2015, le professeur Paolo Pasqualucci a publié une lettre ouverte au pape François, lui demandant de ne pas autoriser la communion pour les divorcés « remariés » et de ne pas annuler la procédure canonique de déclaration de mariage de l’Église.
6. Le 24 avril 2016, peu de temps après la publication du document Amoris Laetitia, Mgr Athanasius Schneider a publié une critique claire et charitable de ce document, parlant de la confusion et des « interprétations contradictoires, même parmi l’épiscopat » découlant de ce texte papal, et appelant à la hiérarchie de l’Église et aux laïcs de demander au pape des éclaircissements et une interprétation officielle d’Amoris Laetitia, conformément à l’enseignement constant de l’Église.
7. Le 13 juillet 2016, dans un esprit d’amour, d’humilité et de fidélité, 16 personnalités pro-vie et pro-famille ont demandé au pape François, dans un puissant « appel au pape », de dire sans ambiguïté la vérité de la foi catholique, de mettre fin à la confusion doctrinale, pour rétablir la clarté et pour être le Saint-Père dont les catholiques ont besoin.
Lire la suiteDéclaration de deux cardinaux et trois évêques sur les erreurs actuelles dans la vie de l’Église
Église Sainte-Croix à Varsovie.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : ddouk/Pixabay
« Deux cardinaux et trois évêques rappellent le magistère… à la place du pape ? » L'abbé Claude Barthe commente sous ce titre le texte des cardinaux Burke et Pujats et de Mgr Athanasius Schneider et les deux autres évêques du Kazakhstan rappelant de nombreux textes exposant la doctrine sûre de l'Eglise sur des points aujourd'hui contestés jusqu'en son sein. Je vous propose ici la traduction de ce texte. Il s'accompagne d'un commentaire important que j'ai mis en ligne ici avec l'accord du cardinal Burke et de Mgr Schneider.
Erreurs les plus courantes dans la vie de l'Eglise de notre temps
« L’Eglise est la maison de Dieu, la colonne et la base de la vérité. » (1 Tim 3:15)
Déclaration des vérités relatives à certaines des erreurs les plus courantes dans la vie de l'Église de notre temps
Les fondamentaux de la foi
1. Le sens exact des expressions « tradition vivante », « magistère vivant », « herméneutique de la continuité » et « développement de la doctrine » comprend cette vérité : quelles que soient les nouvelles compréhensions qui peuvent être exprimées concernant le dépôt de la foi, elles ne peuvent cependant en aucun cas être contraires à ce que l'Eglise a toujours proposé dans le même dogme, dans le même sens et la même pensée (voir Concile Vatican I, Dei Filius, Sess. 3, c. 4 : « in eodem dogmate, eodem sensu, eademque sententia ».)
2. « Quant au sens des formules dogmatiques, il demeure toujours vrai et identique à lui-même dans l’Église, même lorsqu’il est éclairci davantage et plus entièrement compris. Les fidèles doivent donc bien se garder d’accueillir l’opinion que l’on peut résumer ainsi : tout d’abord les formules dogmatiques ou certaines catégories d’entre elles seraient incapables de signifier d’une manière déterminée la vérité mais n’en signifieraient que des approximations changeantes, lui apportant une déformation, une altération, ensuite ces mêmes formules ne signifieraient la vérité que d’une manière indéterminée, comme un terme à chercher toujours au moyen des approximations susdites. Ceux qui adopteraient cette opinion n’échapperaient pas au relativisme dogmatique et ils corrompraient le concept de l’infaillibilité de l’Église, lequel se réfère à la vérité enseignée et tenue d’une manière déterminée. » (Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration Mysterium Ecclesiae sur la doctrine catholique concernant l’Eglise en vue de la protéger contre les erreurs d’aujourd’hui, 5).
Lire la suiteQu'est la société humaine sans le Christ ?
Par Edward Pentin (National Catholic Register) ― traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Rome ― Les dangers et les conséquences dévastatrices de l’édification de nations et de sociétés humaines sans le Christ comme fondement ont été discutés lors d’une conférence de deux jours qui s’est tenue à Rome dans la semaine du 12 au 18 mai.
Le Rome Life Forum (Forum de Rome sur la Vie), un événement annuel du mouvement pro-vie international, avait pour thème « City of God vs. City of Man — Global One World Order vs. Christendom. » (Cité de Dieu contre Cité de l’Homme ― l’ordre mondial global contre la chrétienté).
La rencontre des 16 et 17 mai, qui s’est tenue à l’Université pontificale Saint-Thomas d’Aquin, a culminé avec la Marche pour la vie dans les rues de Rome le 18 mai.
Dans son discours, le Cardinal Willem Eijk, archevêque d’Utrecht, aux Pays-Bas, a mis l’accent sur la théorie du genre, avertissant que celle-ci oppose l’humanité à la foi chrétienne.
Cardinal Willem Jacobus Eijk.
Il a expliqué de quelle façon le féminisme radical et l’« hyperindividualisme », qui ont commencé dans les années 1960, ont conduit les individus à ne pas accepter les rôles sociaux et biologiques liés au sexe qui étaient autrefois acceptés.
Les médias et la publicité ont exacerbé cette tendance, et aujourd’hui, l’« égalité des sexes » est promue dans le monde entier, ce qui mène à une plus large acceptation de la chirurgie de modification du genre et d’autres conséquences néfastes. Le cardinal Eijk a noté que ceci est « particulièrement dominant dans le monde anglophone ».
Le cardinal néerlandais s’est référé à l’enseignement du Pape Jean-Paul II sur la complémentarité des sexes comme remède contre le féminisme radical et la théorie du genre.
En ce qui concerne la façon dont la théorie « contredit radicalement » l’enseignement de l’Église, le cardinal Eijk a déclaré que la séparation des relations sexuelles et de la procréation a conduit à la promotion de l’avortement légalisé et à l’affaiblissement des rôles et des relations dans la famille, tant au niveau parental que conjugal, et entre parents et enfants. La séparation du genre et du sexe biologique « endommage » l’analogie entre le Christ et son Épouse, l’Église, disait-il, et rend « immatériel » le fait qu’un « prêtre soit homme ou femme ».
Montrer les erreurs de la théorie du genre « est de la plus haute urgence », a-t-il conclu, parce que « non seulement la morale sexuelle mais aussi la proclamation de la foi chrétienne en elle-même est en jeu ».
Lire la suiteLe Cardinal Burke à la tête de milliers de personnes lors de la 9e Marche pour la Vie de Rome
9e Marche pour la Vie de Rome.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Stephen Kokx/LifeSiteNews
Il y a quelques jours à peine, des milliers de pro-vie ont marché dans les rues de la ville des Papes, participant à la neuvième Marche pour la Vie de Rome, qui réunit depuis neuf années consécutives des personnalités pro-vie du monde entier. Cet événement fait suite au Rome Life Forum, autre rencontre d’ampleur pour les défenseurs de la vie, depuis la conception jusqu’à la mort naturelle. Le Président de Campagne Québec-Vie y était présent.
Cardinal Raymond Burke et Roberto de Mattei.
Extrait de LifeSiteNews :
Des milliers d’allègres pro-vie, jeunes et moins jeunes du monde entier, ont pris part le 18 mai à la Marche pour la Vie de Rome sous un ciel ensoleillé et à la suite du cardinal catholique Raymond Burke, qui a mené cette manifestation animée par la prière et les chants dans les rues bourdonnantes de l’une des plus belles villes du monde. Le cardinal néerlandais Willem Eijk était également présent au début de l’événement.